Croyances en France, en Belgique et dans le monde
» En France
Voici une synthèse élaborée à partir du rapport de Jean-Pierre Machelon, Les relations des cultes avec les pouvoirs publics, ministère de l’intérieur et de l´aménagement du territoire, 2006. Faute de statistiques publiques recensant l’appartenance religieuse des Français (le dernier recensement officiel date de 1872), il est difficile de quantifier la mutation des croyances religieuses en France. En croisant les diverses estimations et projections que donnent habituellement les enquêteurs et experts, qui s’appuient sur les chiffres avancés par les groupes religieux eux-mêmes, on peut esquisser le tableau suivant:
Le catholicisme demeure largement majoritaire, même s’il connaît, en proportion, une baisse sensible depuis les années soixante-dix. En 2006, selon un sondage Ifop-La Croix, 65 % des Français se déclaraient catholiques, alors qu’ils étaient, au début des années soixante-dix, plus de 80 % à le faire et 90 % en 1905. Si les catholiques pratiquants réguliers sont de moins en moins nombreux, leur identité s’est affermie, grâce notamment aux "communautés nouvelles" et aux mouvements charismatiques.
L’agnosticisme/athéisme progresse. Le nombre des personnes ne s’identifiant à aucune religion (plus de 25 % des Français) augmente, en particulier chez les jeunes. Toutefois, se dire "sans religion" ne signifie pas nécessairement que l’on se sente athée ou que l’on se désintéresse des questions dites "spirituelles".
L’islam est globalement devenu la deuxième religion de France, non sans présenter une grande diversité d’expressions. On estime actuellement à environ 4 millions le nombre de personnes de tradition musulmane, soit 6 % de la population (mais 14 % des 18-24 ans), liées pour beaucoup au Maghreb, mais aussi à l’Afrique noire ou à la Turquie.
Le protestantisme demeure stable en nombre, mais varie en composition. Représentant environ 2 % de la population (4 % des 18-24 ans), soit 1,2 million de personnes, les protestants ont vu croître le nombre des évangéliques et des pentecôtistes en leur sein : on estimait, en 2005, qu’ils étaient 350 000 (395 000 en comptant les églises évangéliques de diasporas étrangères), soit près de 30 %.
Les chrétientés historiques (environ 750 000 personnes) connaissent un élargissement notable, tout en gardant une représentation éclatée. À l’Église orthodoxe (estimée à 300 000 membres), et à l’Église apostolique arménienne (même ordre de grandeur), il faut ajouter les fidèles que comptent les diverses Églises orientales indépendantes ou unies à Rome (copte, syriaque, chaldéenne, maronite, etc.).
Le judaïsme a traversé une indéniable période d’expansion. Il compte environ 600 000 personnes qui sont, pour une notable majorité, d’origine séfarade à la suite de l’arrivée en métropole des juifs d’Afrique du Nord dans les années soixante. Un fort mouvement de renouveau de l’identité, des études et de la pratique marque le judaïsme français.
Le bouddhisme a quitté la marginalité dans laquelle il a longtemps été confiné en France. Il dépasse d’ailleurs en rayonnement sa stricte importance numérique puisque l’on estime le nombre de ses fidèles à 300 000, originaires pour l’essentiel d’Asie, auxquels il faut ajouter un groupe fluctuant de pratiquants venus d’autres horizons, estimé à 100 000 membres, soit un total de 400 000 personnes.
Les mouvements religieux atypiques connaissent, en dépit des polémiques qu’ils déclenchent et quel que soit le statut qu’on leur attribue, une certaine vitalité. On le constate, par exemple, chez les témoins de Jéhovah, qui revendiquent près de 140 000 "proclamateurs", dont plus de 20 000 Outre-mer.
» En Belgique
Selon le baromètre du religieux et de la spiritualité du collectif « La Libre Belgique, Dimanche, UCL, Lumen Vitae, RTBF », paru le 11 mars 2008, on compterait, en communauté française:
47% de chrétiens (43,5% de catholiques et 3,5% de protestants)
17% d’athées
12% de musulmans
12% de croyants sans religion
10% d’agnostiques.
http://www.ouvertures.net/portail/l_id.asp?doc_id=169
» En France
Voici une synthèse élaborée à partir du rapport de Jean-Pierre Machelon, Les relations des cultes avec les pouvoirs publics, ministère de l’intérieur et de l´aménagement du territoire, 2006. Faute de statistiques publiques recensant l’appartenance religieuse des Français (le dernier recensement officiel date de 1872), il est difficile de quantifier la mutation des croyances religieuses en France. En croisant les diverses estimations et projections que donnent habituellement les enquêteurs et experts, qui s’appuient sur les chiffres avancés par les groupes religieux eux-mêmes, on peut esquisser le tableau suivant:
Le catholicisme demeure largement majoritaire, même s’il connaît, en proportion, une baisse sensible depuis les années soixante-dix. En 2006, selon un sondage Ifop-La Croix, 65 % des Français se déclaraient catholiques, alors qu’ils étaient, au début des années soixante-dix, plus de 80 % à le faire et 90 % en 1905. Si les catholiques pratiquants réguliers sont de moins en moins nombreux, leur identité s’est affermie, grâce notamment aux "communautés nouvelles" et aux mouvements charismatiques.
L’agnosticisme/athéisme progresse. Le nombre des personnes ne s’identifiant à aucune religion (plus de 25 % des Français) augmente, en particulier chez les jeunes. Toutefois, se dire "sans religion" ne signifie pas nécessairement que l’on se sente athée ou que l’on se désintéresse des questions dites "spirituelles".
L’islam est globalement devenu la deuxième religion de France, non sans présenter une grande diversité d’expressions. On estime actuellement à environ 4 millions le nombre de personnes de tradition musulmane, soit 6 % de la population (mais 14 % des 18-24 ans), liées pour beaucoup au Maghreb, mais aussi à l’Afrique noire ou à la Turquie.
Le protestantisme demeure stable en nombre, mais varie en composition. Représentant environ 2 % de la population (4 % des 18-24 ans), soit 1,2 million de personnes, les protestants ont vu croître le nombre des évangéliques et des pentecôtistes en leur sein : on estimait, en 2005, qu’ils étaient 350 000 (395 000 en comptant les églises évangéliques de diasporas étrangères), soit près de 30 %.
Les chrétientés historiques (environ 750 000 personnes) connaissent un élargissement notable, tout en gardant une représentation éclatée. À l’Église orthodoxe (estimée à 300 000 membres), et à l’Église apostolique arménienne (même ordre de grandeur), il faut ajouter les fidèles que comptent les diverses Églises orientales indépendantes ou unies à Rome (copte, syriaque, chaldéenne, maronite, etc.).
Le judaïsme a traversé une indéniable période d’expansion. Il compte environ 600 000 personnes qui sont, pour une notable majorité, d’origine séfarade à la suite de l’arrivée en métropole des juifs d’Afrique du Nord dans les années soixante. Un fort mouvement de renouveau de l’identité, des études et de la pratique marque le judaïsme français.
Le bouddhisme a quitté la marginalité dans laquelle il a longtemps été confiné en France. Il dépasse d’ailleurs en rayonnement sa stricte importance numérique puisque l’on estime le nombre de ses fidèles à 300 000, originaires pour l’essentiel d’Asie, auxquels il faut ajouter un groupe fluctuant de pratiquants venus d’autres horizons, estimé à 100 000 membres, soit un total de 400 000 personnes.
Les mouvements religieux atypiques connaissent, en dépit des polémiques qu’ils déclenchent et quel que soit le statut qu’on leur attribue, une certaine vitalité. On le constate, par exemple, chez les témoins de Jéhovah, qui revendiquent près de 140 000 "proclamateurs", dont plus de 20 000 Outre-mer.
» En Belgique
Selon le baromètre du religieux et de la spiritualité du collectif « La Libre Belgique, Dimanche, UCL, Lumen Vitae, RTBF », paru le 11 mars 2008, on compterait, en communauté française:
47% de chrétiens (43,5% de catholiques et 3,5% de protestants)
17% d’athées
12% de musulmans
12% de croyants sans religion
10% d’agnostiques.
http://www.ouvertures.net/portail/l_id.asp?doc_id=169