Projet de loi discriminatoire en Belgique qui violerait les droits fondamentaux religieux
(«Joseph K. Grieboski," Juin 14, 2011)
La législation proposée en Belgique contient des dispositions spécifiquement conçu pour discriminer péjorativement les religions ciblées et désignés comme «mouvements sectaires». Ce projet de loi est conçu pour «lutter» contre les minorités religieuses à travers la création d'une nouvelle infraction pénale fondée non pas sur les activités criminelles de ces groupes, mais sur le caractère de leurs croyances et leurs doctrines religieuses.
Le choix individuel de se convertir à l'une de ces religions est caractérisé comme un «abus de faiblesse». Le projet de loi modifierait le Code pénal et criminaliserait la manifestation de croyances religieuses par l'étiquetage des pratiques religieuses de confessions ciblées comme «sujétion psychologique» ou «techniques susceptibles d'altérer sa capacité de discernement».
La nouvelle infraction nécessiterait une évaluation par les services répressifs et les tribunaux de la validité des pratiques et croyances religieuses, afin de déterminer si elles constituent un «abus» ou non. Une telle détermination permettre la discrimination des minorités religieuses considérées comme «sectaire» par opposition aux religions avec les croyances traditionnelles. Cela représenterait une violation inadmissible des engagements internationaux des droits humains signés par la Belgique, qui prescrivent la non-discrimination pour des motifs religieux et la liberté de religion et de conviction pour toutes les religions.
Le passage d'une telle législation constituerait une atteinte grave au principe de la liberté religieuse et le principe selon lequel la loi doit être précise et prévisible, garantis par le droit belge et les normes juridiques internationales, comme le Conseil d'Etat belge a noté dans son avis sur les projets similaires lois de 2006 et 2009.
La législation proposée est inspirée par la loi française du 12 Juin 2001 très critiquée, et connue sous le nom «loi About-Picard", ce qui permet l'imposition de restrictions sur les groupes religieux basé sur une nouvelle infraction de « l'abus d'un état d'ignorance ou de faiblesse », un délit sans précédent en Europe dans les temps modernes. La législation française a suscité une condamnation internationale de la sphère religieuse, les droits humains et organisations interconfessionnelles ainsi que d'une recommandation du Conseil de l'Europe que la France de reconsidérer la loi.
Ce mandat légal international des normes que les nouvelles religions ou les minorités religieuses qui peuvent être considérés avec hostilité par la majorité ou par les religions prédominantes seront traités de la même que les autres religions. Ces normes exigent également un esprit de tolérance envers les mouvements minoritaires. Pourtant, basée sur des théories discriminatoires qui ont été discrédités par les autorités et les savants du monde entier, le projet de loi adopte une approche nettement inégale et intolérants envers les minorités religieuses qui mènerait la Belgique encore sur le chemin de l'intolérance.
Fer de lance du projet de législation est membre du Parlement André Frédéric, qui a dirigé la «lutte contre les minorités spirituelles» qu'il qualifie péjorativement comme « mouvements sectaires ».
Relier les développements de "sectes" à l'échec des religions traditionnelles, en particulier le catholicisme, Frédéric a expliqué que dans une société en quête de nouvelles valeurs des gens sont « tirés vers une nouvelle forme de pseudo-spiritualité » et ne souhaitent qu'une chose : « être guidés par de beaux discours », « ignorant dans leur crédulité que leur esprit va être formaté».
Afin de lutter contre ces nouvelles formes de spiritualité, Frédéric a proposé de nouvelles dispositions pénales qui sont en passe d'être examiné par le Parlement belge en Juin 2011, même si elles contiennent des dispositions qui portent atteinte aux droits des minorités à la liberté de croyance, de conscience et d'association.
Le projet de loi contient deux articles insérés par Frédéric à réprimer la soi-disant « mouvements sectaires ».
L'article 33 propose l'insertion dans le code pénal belge de l'article 442 quater nouveau. Ironiquement il vient juste après l'actuel article 442 ter, qui criminalise le harcèlement fondés sur les convictions religieuses ou philosophiques de la victime.Ce nouvel article 442 quater criminalise l'abus d'une situation de faiblesse et fournit:
«§ 1 - sera condamné à une peine d'emprisonnement allant de un mois à deux ans et une amende de 100 jusqu'à 1.000 euros ou l'une de ces peines seulement, quiconque, connaissant la situation de faiblesse physique ou psychologique d'une personne à porter gravement sa capacité de discernement, a frauduleusement abusé de cette situation afin d'obtenir de cette personne d'accomplir un acte ou à s'abstenir d'accomplir un acte, cet acte ou omission étant très préjudiciable à son intégrité physique ou mentale ou de son patrimoine. "
Puis un autre paragraphe qui suit la mise circonstances aggravantes:
«§ 2 - Les sanctions seront d'une peine d'emprisonnement allant de un mois à quatre ans et une amende de 200 jusqu'à 2.000 euros ou l'une de ces peines seulement dans les cas suivants: si l'acte ou l'omission visée au § 1 résultats d'une sujétion physique ou psychologique due à l'exercice de pressions graves et répétées, ou de techniques susceptibles de modifier sa capacité de discernement. (...) Si l'abus visés au § 1 constitue un acte de participation à l'activité principale ou accessoire d'une association.
Ces articles contraires à la liberté de religion et de croyance et de la primauté du droit sous la législation belge et les traités internationaux signés et ratifiés par la Belgique.
Essentiellement, le projet de loi tente de dissuader les gens de faire des choix religieux et notamment de pénaliser les organisations religieuses qui manifester leur religion par le prosélytisme et les pratiques religieuses basées sur la vue de l'État sur le bien-fondé de ces choix.
Il est crucial de garder à l'esprit que le droit international n'établit pas une place pour l'Etat d'assumer le rôle de la police de conscience.
Les religions ne sont pas au dessus des lois. Toutefois, des préoccupations légitimes sont beaucoup plus efficacement par l'application des lois existantes sur la commune des activités criminelles. Des lois spéciales contre les «sectes», d'autre part, sont discriminatoires et mettent en danger la liberté religieuse de chaque citoyen.
Les dispositions du projet de loi vise à criminaliser la pratique religieuse en contradiction avec la règle de droit, viole les droits fondamentaux à la liberté de religion et de conscience, y compris le droit de manifester sa religion, et contrevient à la doctrine de la neutralité.
L'Institut sur la religion et la politique publique en conséquence exhorté le Parlement belge d'une analyse complète du projet de loi (qui se trouve ici) de ne pas adopter le projet de loi afin de s'assurer que la Belgique respecte les engagements qu'elle a fait aux Nations Unies, la Convention européenne sur la Droits de l'Homme et l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe.
source : WORLDWIDE RELIGIOUS NEWS
(«Joseph K. Grieboski," Juin 14, 2011)
La législation proposée en Belgique contient des dispositions spécifiquement conçu pour discriminer péjorativement les religions ciblées et désignés comme «mouvements sectaires». Ce projet de loi est conçu pour «lutter» contre les minorités religieuses à travers la création d'une nouvelle infraction pénale fondée non pas sur les activités criminelles de ces groupes, mais sur le caractère de leurs croyances et leurs doctrines religieuses.
Le choix individuel de se convertir à l'une de ces religions est caractérisé comme un «abus de faiblesse». Le projet de loi modifierait le Code pénal et criminaliserait la manifestation de croyances religieuses par l'étiquetage des pratiques religieuses de confessions ciblées comme «sujétion psychologique» ou «techniques susceptibles d'altérer sa capacité de discernement».
La nouvelle infraction nécessiterait une évaluation par les services répressifs et les tribunaux de la validité des pratiques et croyances religieuses, afin de déterminer si elles constituent un «abus» ou non. Une telle détermination permettre la discrimination des minorités religieuses considérées comme «sectaire» par opposition aux religions avec les croyances traditionnelles. Cela représenterait une violation inadmissible des engagements internationaux des droits humains signés par la Belgique, qui prescrivent la non-discrimination pour des motifs religieux et la liberté de religion et de conviction pour toutes les religions.
Le passage d'une telle législation constituerait une atteinte grave au principe de la liberté religieuse et le principe selon lequel la loi doit être précise et prévisible, garantis par le droit belge et les normes juridiques internationales, comme le Conseil d'Etat belge a noté dans son avis sur les projets similaires lois de 2006 et 2009.
La législation proposée est inspirée par la loi française du 12 Juin 2001 très critiquée, et connue sous le nom «loi About-Picard", ce qui permet l'imposition de restrictions sur les groupes religieux basé sur une nouvelle infraction de « l'abus d'un état d'ignorance ou de faiblesse », un délit sans précédent en Europe dans les temps modernes. La législation française a suscité une condamnation internationale de la sphère religieuse, les droits humains et organisations interconfessionnelles ainsi que d'une recommandation du Conseil de l'Europe que la France de reconsidérer la loi.
Ce mandat légal international des normes que les nouvelles religions ou les minorités religieuses qui peuvent être considérés avec hostilité par la majorité ou par les religions prédominantes seront traités de la même que les autres religions. Ces normes exigent également un esprit de tolérance envers les mouvements minoritaires. Pourtant, basée sur des théories discriminatoires qui ont été discrédités par les autorités et les savants du monde entier, le projet de loi adopte une approche nettement inégale et intolérants envers les minorités religieuses qui mènerait la Belgique encore sur le chemin de l'intolérance.
Fer de lance du projet de législation est membre du Parlement André Frédéric, qui a dirigé la «lutte contre les minorités spirituelles» qu'il qualifie péjorativement comme « mouvements sectaires ».
Relier les développements de "sectes" à l'échec des religions traditionnelles, en particulier le catholicisme, Frédéric a expliqué que dans une société en quête de nouvelles valeurs des gens sont « tirés vers une nouvelle forme de pseudo-spiritualité » et ne souhaitent qu'une chose : « être guidés par de beaux discours », « ignorant dans leur crédulité que leur esprit va être formaté».
Afin de lutter contre ces nouvelles formes de spiritualité, Frédéric a proposé de nouvelles dispositions pénales qui sont en passe d'être examiné par le Parlement belge en Juin 2011, même si elles contiennent des dispositions qui portent atteinte aux droits des minorités à la liberté de croyance, de conscience et d'association.
Le projet de loi contient deux articles insérés par Frédéric à réprimer la soi-disant « mouvements sectaires ».
L'article 33 propose l'insertion dans le code pénal belge de l'article 442 quater nouveau. Ironiquement il vient juste après l'actuel article 442 ter, qui criminalise le harcèlement fondés sur les convictions religieuses ou philosophiques de la victime.Ce nouvel article 442 quater criminalise l'abus d'une situation de faiblesse et fournit:
«§ 1 - sera condamné à une peine d'emprisonnement allant de un mois à deux ans et une amende de 100 jusqu'à 1.000 euros ou l'une de ces peines seulement, quiconque, connaissant la situation de faiblesse physique ou psychologique d'une personne à porter gravement sa capacité de discernement, a frauduleusement abusé de cette situation afin d'obtenir de cette personne d'accomplir un acte ou à s'abstenir d'accomplir un acte, cet acte ou omission étant très préjudiciable à son intégrité physique ou mentale ou de son patrimoine. "
Puis un autre paragraphe qui suit la mise circonstances aggravantes:
«§ 2 - Les sanctions seront d'une peine d'emprisonnement allant de un mois à quatre ans et une amende de 200 jusqu'à 2.000 euros ou l'une de ces peines seulement dans les cas suivants: si l'acte ou l'omission visée au § 1 résultats d'une sujétion physique ou psychologique due à l'exercice de pressions graves et répétées, ou de techniques susceptibles de modifier sa capacité de discernement. (...) Si l'abus visés au § 1 constitue un acte de participation à l'activité principale ou accessoire d'une association.
Ces articles contraires à la liberté de religion et de croyance et de la primauté du droit sous la législation belge et les traités internationaux signés et ratifiés par la Belgique.
Essentiellement, le projet de loi tente de dissuader les gens de faire des choix religieux et notamment de pénaliser les organisations religieuses qui manifester leur religion par le prosélytisme et les pratiques religieuses basées sur la vue de l'État sur le bien-fondé de ces choix.
Il est crucial de garder à l'esprit que le droit international n'établit pas une place pour l'Etat d'assumer le rôle de la police de conscience.
Les religions ne sont pas au dessus des lois. Toutefois, des préoccupations légitimes sont beaucoup plus efficacement par l'application des lois existantes sur la commune des activités criminelles. Des lois spéciales contre les «sectes», d'autre part, sont discriminatoires et mettent en danger la liberté religieuse de chaque citoyen.
Les dispositions du projet de loi vise à criminaliser la pratique religieuse en contradiction avec la règle de droit, viole les droits fondamentaux à la liberté de religion et de conscience, y compris le droit de manifester sa religion, et contrevient à la doctrine de la neutralité.
L'Institut sur la religion et la politique publique en conséquence exhorté le Parlement belge d'une analyse complète du projet de loi (qui se trouve ici) de ne pas adopter le projet de loi afin de s'assurer que la Belgique respecte les engagements qu'elle a fait aux Nations Unies, la Convention européenne sur la Droits de l'Homme et l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe.
source : WORLDWIDE RELIGIOUS NEWS