[size=38]Au Rwanda, le gouvernement ferme plus de 8 000 lieux de culte[/size]
Enquête
Dans une reprise en main sans précédent de l’État sur les Églises pentecôtistes qui se multiplient au Rwanda, le gouvernement rwandais a fermé près de 8 000 établissements religieux pour non-respect de normes de sécurité et d’hygiène, ou manque de qualifications des responsables d’Église. Kigali a aussi interdit 43 organisations confessionnelles dans tout le pays.
Des réfugiés burundais assistent à une messe à l’église Regina Pacis à Kigali, le 12 décembre 2016 pour commémorer les victimes d’une attaque contre trois casernes militaires à Bujumbura le 11 décembre 2015.STEPHANIE AGLIETTI / AFP
« Voyous », « criminels », « imbéciles ». Le 15 septembre dernier, lors du Petit Déjeuner de Thanksgiving organisé à Kigali et face à de nombreux responsables religieux, comme l’archevêque de l’Église anglicane du Rwanda, Laurent Mbanda, ou le mufti du Rwanda, cheikh Musa Sindayigaya, le président Paul Kagame a réaffirmé la volonté du gouvernement d’éradiquer les pasteurs « escrocs » qui agissent au nom de la religion. Des déclarations en écho aux fermetures massives de lieux de culte menées cet été au pays des milles collines, après un audit lancé par le Bureau rwandais de la gouvernance (RGB), chargé de l’organisation et du contrôle des structures confessionnelles....
Enquête
Dans une reprise en main sans précédent de l’État sur les Églises pentecôtistes qui se multiplient au Rwanda, le gouvernement rwandais a fermé près de 8 000 établissements religieux pour non-respect de normes de sécurité et d’hygiène, ou manque de qualifications des responsables d’Église. Kigali a aussi interdit 43 organisations confessionnelles dans tout le pays.
- Vivien Latour, correspondant à Kigali (Rwanda),
- le 23/09/2024 à 06:40
Des réfugiés burundais assistent à une messe à l’église Regina Pacis à Kigali, le 12 décembre 2016 pour commémorer les victimes d’une attaque contre trois casernes militaires à Bujumbura le 11 décembre 2015.STEPHANIE AGLIETTI / AFP
« Voyous », « criminels », « imbéciles ». Le 15 septembre dernier, lors du Petit Déjeuner de Thanksgiving organisé à Kigali et face à de nombreux responsables religieux, comme l’archevêque de l’Église anglicane du Rwanda, Laurent Mbanda, ou le mufti du Rwanda, cheikh Musa Sindayigaya, le président Paul Kagame a réaffirmé la volonté du gouvernement d’éradiquer les pasteurs « escrocs » qui agissent au nom de la religion. Des déclarations en écho aux fermetures massives de lieux de culte menées cet été au pays des milles collines, après un audit lancé par le Bureau rwandais de la gouvernance (RGB), chargé de l’organisation et du contrôle des structures confessionnelles....