Mercredi 7 août Patientez ; affermissez vos cœurs (Jacq. 5:8).

Mercredi 7 août


Patientez ; affermissez vos cœurs (Jacq. 5:.


Ce n’est pas toujours facile de garder notre espérance bien vivante. Alors que nous attendons que Jéhovah réalise ses promesses, nous pourrions nous impatienter. Cependant, Jéhovah est éternel et son rapport au temps est différent du nôtre (2 Pierre 3:8, 9). Il accomplira son projet de la meilleure des façons, mais peut-être pas au moment où nous le pensons. Comment garder notre espérance bien vivante tout en attendant notre Dieu ? (Jacq. 5:7). En restant proches de Jéhovah, lui qui fera en sorte qu’elle se réalise. En fait, d’après la Bible, il y a un lien étroit entre l’espérance et la foi : pour que notre espérance soit solide, nous devons croire que Jéhovah existe et qu’il est « celui qui récompense ceux qui le cherchent de tout cœur » (Héb. 11:1, 6). Plus nous serons proches de Jéhovah, plus nous serons convaincus qu’il réalisera ses promesses. Pour garder notre espérance bien vivante, nous devons prier Jéhovah et lire sa Parole. Même si nous ne le voyons pas, nous pouvons nous rapprocher de lui. Nous pouvons lui parler dans la prière, confiants qu’il nous écoutera (Jér. 29:11, 12).


w22.10 26-27 § 11-13.

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J'aime bien ce verset.
7Patientez donc, frères, jusqu’à la présence du Seigneur. Voyez ! Le cultivateur attend le précieux produit de la terre, il l’attend patiemment jusqu’à ce qu’arrivent la pluie d’automne et la pluie de printemps.

Après avoir donné l’assurance que Dieu condamnera ceux qui font un mauvais usage de leurs richesses, Jacques a encouragé les chrétiens à ne pas être impatients en attendant que Jéhovah entre en action. L’impatience pourrait en effet rendre un chrétien vindicatif, comme s’il était en droit de redresser les torts commis. Il ne devrait cependant pas en être ainsi, car l’heure du jugement viendra bel et bien. C’est ce que Jacques a expliqué en prenant l’exemple d’un cultivateur.
 Le cultivateur israélite qui semait du grain devait attendre : attendre d’abord que la pousse apparaisse, attendre ensuite que la plante mûrisse et attendre enfin l’époque de la moisson (Luc 8:5-8 ; Jean 4:35). Tout au long de ces mois, il avait le temps, et peut-être des raisons, de s’inquiéter. Les pluies précoces viendraient-elles ? Seraient-elles suffisamment abondantes ? Et les pluies tardives ? Les insectes ou un orage ne risquaient-ils pas de détruire la récolte (voir Yoël 1:4 ; 2:23-25) ? Néanmoins, d’une manière générale, le cultivateur israélite pouvait compter sur Jéhovah et sur les cycles naturels qu’Il avait mis en place (Deutéronome 11:14 ; Jérémie 5:24). La patience du cultivateur pouvait donc s’apparenter à une attente confiante. Avec foi, il savait que ce qu’il attendait viendrait. Et c’est effectivement ce qui se passait.

Nous avons besoin de foi et de patience, d’autant plus que nous attendons la fin du système méchant. Parmi ceux ‘ qui, grâce à la foi et à la patience, hériteront des promesses ’, citons le patriarche Abraham, un homme qui craignait Dieu (Hébreux 6:11, 12). Par la foi, il a quitté la ville d’Our et tous ses avantages, et il est devenu un étranger dans une terre étrangère que Dieu lui avait promise. Isaac et Jacob étaient héritiers de la même promesse. Néanmoins, “ dans la foi, tous ceux-là sont morts sans avoir obtenu l’accomplissement des promesses ”. Par la foi, ‘ ils aspiraient à un lieu meilleur, c’est-à-dire un lieu appartenant au ciel ’. En récompense, Dieu “ leur a préparé une ville ”. (Hébreux 11:8-16.) Oui, Abraham, Isaac et Jacob (ainsi que leurs femmes, elles aussi attachées à Dieu) ont attendu patiemment le Royaume céleste de Dieu, sous lequel ils seront ressuscités sur la terre.

Le cultivateur doit patiemment attendre sa récolte, il ne peut pas accélérer le processus du développement, mais il ne part pas non plus en vacances en abandonnant son champ dans l'espoir que tout aille bien. De même attendons patiemment le retour du Christ ,puisque nous ne pouvons pas le précipiter.néamoins , dans l'attente, nous pouvons faire beaucoup pour faire connaître le Royame en annonçant l'évangile.