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Le Vatican autorisé une forme de bénédiction des homosexuels

+4
EnsembleJesus
samuel
Josué
Lechercheur
8 participants

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Lechercheur



Le Vatican autorise une forme de bénédiction des couples homosexuels
Dans une déclaration du dicastère pour la doctrine de la foi, l’Eglise catholique ouvre la porte à une bénédiction des couples « en situation irrégulière » et « des couples de même sexe » en dehors d'un cadre liturgique.

Le Vatican autorise une forme de bénédiction des couples homosexuels
M.MIGLIORATO/CPP/CIRIC
Publié le 18/12/2023 à 15:05 - Mis à jour le 18/12/2023 à 16:31

Josué

Josué
Administrateur

Il y a un an, Mgr Hervé Giraud, archevêque de Sens-Auxerre, recevait l’association Reconnaissance qui rassemble des parents chrétiens de personnes homosexuelles. Il salue, ce lundi 18 septembre, l’autorisation des bénédictions – hors liturgie – des couples de même sexe.

  • Héloïse de Neuville, 
  • le 19/12/2023 à 06:05




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Le Vatican autorisé une forme de bénédiction des homosexuels  1149614-mgr-herve-giraud-salue-ce-lundi-18-septembre-l-aut



Mgr Hervé Giraud salue, ce lundi 18 septembre, l’autorisation des bénédictions – hors liturgie – des couples de même sexe.[size=12]MANIFEESTO – STOCK.ADOBE.COM

[/size]



La Croix : Dans quel contexte intervient cette note du dicastère pour la doctrine de la foi ?

Mgr Hervé Giraud : Cette note arrive après la publication de l’exhortation apostolique Amoris laetitia, écrite à la suite du Synode sur la famille en 2016, qui affirmait déjà l’idée que, quand une union atteint une stabilité visible, elle peut être l’occasion d’être accompagnée par l’Église.
Que signifie cette autorisation des bénédictions pour les couples homosexuels, hors liturgie ?
Mgr H. G. : Le but du pape François est, je crois, de faire découvrir un autre sens de la bénédiction. Il veut nous montrer que la bénédiction n’est pas faite que pour bénir les situations mais aussi pour les faire grandir. En l’occurrence, l’espérance à travers ce geste est de pouvoir donner aux personnes la grâce d’avancer vers Dieu. C’est sûrement dans cette visée-là, de faire découvrir une autre idée de la bénédiction, une bénédiction de croissance et non pas une bénédiction de pure reconnaissance, qu’il faut comprendre la note du dicastère pour la doctrine de la foi....

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Bénédictions des couples homosexuels : les catholiques entre satisfaction et perplexité[/size]
Analyse 
Le Vatican a publié, lundi 18 décembre, un texte dans lequel il autorise la bénédiction des couples de même sexe et des divorcés remariés, hors cadre liturgique. En France, les réactions sont partagées, entre accueil chaleureux et interrogations.


  • Matthieu Lasserre et Alice d’Oléon, 
  • le 19/12/2023 à 17:56




réservé aux abonnés

Bénédiction en plein air devant l’église de la Résurrection-du-Christ, le 9 mai 2021, à Cologne (Allemagne).HENNING KAISER / DPA/MAXPPP
Le document a pris de court tous les observateurs, depuis les journalistes jusqu’aux fidèles les plus concernés. En avalisant pour la première fois la possibilité de « bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe », le Vatican a suscité, lundi 18 décembre, de nombreuses réactions, parmi lesquelles la surprise et l’enthousiasme des personnes concernées.

À lire aussiBénédictions des couples homosexuels : les raisons de leur autorisation par le Vatican
« Je suis très content car cela répond à un besoin d’accueil de toutes les personnes, sans avoir de barrière », se réjouit Diego Moreira, catholique franco-brésilien, en couple avec un autre homme. « J’ai un enfant, né par GPA et je suis soulagé sur la manière avec laquelle ma famille va pouvoir vivre sa foi dans l’Église. » Du côté de la communauté chrétienne LGBT, le feu vert romain a été en effet accueilli très positivement. C’est le cas notamment de Jean-Michel Dunand, fondateur et prieur de la communion Béthanie, fraternité œcuménique au service des personnes homosensibles. « Le dicastère pour la doctrine de la foi nous ouvre une porte, c’est très positif », déclare-t-il, exprimant sa « gratitude ». Il se dit également déterminé à « poursuivre le travail » sur les plans « théologique, doctrinal ou exégétique », espérant que l’Église, un jour, autorisera le mariage des couples de même sexe.

Ouverture pastorale, doctrine inchangée


Le Vatican, dans ce document Fiducia supplicans, réaffirme pourtant fermement l’enseignement traditionnel de l’Église pour qui le mariage est « une union exclusive, stable et indissoluble entre un homme et une femme ». Aussi les bénédictions de couples homosexuels devront être prononcées en dehors de toute liturgie. « Une étape est franchie, relève Cyrille de Compiègne, porte-parole de l’association chrétienne et LGBTI David et Jonathan, même si le texte pose quand même des limites très...

samuel

samuel
Administrateur

Ça fait des vagues cette décision de l'église.

EnsembleJesus



Et si le vrai problème était plus sur la pédérastie que sur l'homosexualité ?

Josué

Josué
Administrateur

C'est blanc bonnet et bonnet blanc.

EnsembleJesus



Non, car s'il n'y a pas pédérastie, deux personnes voire plus, de même sexe, peuvent vivre sous le même toit.

EnsembleJesus



On pourrait presque dire que c'est un sens qu'on peut donner à

Ecclésiaste 4/9-10 :

TMN'74

Deux valent mieux qu'un, car ils ont un bon salaire pour leur dur travail.
Car si l'un d'eux vient à tomber, l'autre peut relever son compagnon. Mais qu'adviendra-t-il de celui qui est seul et qui tombe, quand il n'y a pas de second pour le relever ?

Dans ce passage de 2 versets, il est bien question de 2 hommes.       Non ?
    Moi, je suis sûr que si.
                Qui d'autre ?

-------. édition : j'avais oublié le tiret entre 9 et 10 ! ------

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Et que disent les écritures sur cette question ?

EnsembleJesus



Sur Ecclésiaste 4/9-10 ?
Je ne sais pas ;
et vous, Mikael, que savez-vous, sur la référence ci-avant, sur la pédérastie et sur la différence entre homosexualité sans ou avec pédérastie ?

Lechercheur



Si vraiment tu lis Léa bible tu serais ce qu'elle dit sur cette question ?

EnsembleJesus



Eh bien dites-moi Lechercheur ; que d'autres personnes puissent en profiter aussi.

Homosexualité
Pédérastie
et leurs dérivés ne sont pas dans l'
INDEX DES {{{ plus de 4000 ! }}} MOTS BIBLIQUES LES PLUS IMPORTANTS
à la suite du texte biblique dans la TMN'74 !!!!!

EnsembleJesus



Lechercheur a écrit:Si vraiment tu lis Léa bible tu serais ce qu'elle dit sur cette question ?

Je repose votre question Lechercheur :

Si vraiment tu lisais la BIBLE, tu saurais ce qu'elle dit sur la question de l'homosexualité et de la pédérastie ?

C'est donc une question.

Pourriez-vous, s'il vous plaît Lechercheur, affirmer que je comprends bien votre question ou la corriger pour que je la comprenne mieux ?

BenFis

BenFis

Lechercheur a écrit:Si vraiment tu lis Léa bible tu serais ce qu'elle dit sur cette question ?

Et donc, toi qui a l'air de savoir, la Bible fait-elle une différence entre le pédéraste et l'homosexuel ?

Josué

Josué
Administrateur

BenFis a écrit:
Lechercheur a écrit:Si vraiment tu lis Léa bible tu serais ce qu'elle dit sur cette question ?

Et donc, toi qui a l'air de savoir, la Bible fait-elle une différence entre le pédéraste et l'homosexuel ?
Bonne question.

EnsembleJesus



C'est comme de dire

Voici un groupe homosexuel

ou de dire

Voici un groupe d'homosexuels.

Qui pourrait m'expliquer la différence entre les deux expressions ci-dessus ?

papy

papy

tu peux nous donner le décodeur pour déchiffrer ton message stp.

Josué

Josué
Administrateur

https://www.lemonde.fr/international/article/



Bénédiction des couples de même sexe : « Le pape François marche sur une ligne de crête »
La sociologue Céline Béraud situe, dans un entretien au « Monde », la décision du souverain pontife dans la continuité de sa volonté d’accueillir les personnes homosexuelles au sein de l’Eglise. Sans pour autant faire bouger la doctrine catholique sur le mariage.
Propos recueillis par [url=/signataires/sarah-belouezzane/]Sarah Belouezzane[/url] 
Publié le 19 décembre 2023 à 09h38, modifié le 20 décembre 2023 à 14h38



Article réservé aux abonnés


Céline Béraud est sociologue, directrice d’études à l’EHESS. Spécialiste des questions de genre et de sexualité dans le catholicisme, elle analyse, dans un entretien au « Monde », la décision du pape François d’autoriser la bénédiction des couples homosexuels.

Que signifie cette décision pour les couples homosexuels catholiques ?


C’est une vraie ouverture, la poursuite de l’ouverture engagée par François. En France, ce genre de pratique existait déjà. Lors de l’enquête que j’avais faite en 2014-2015 auprès de couples gay et lesbiens catholiques mariés, j’avais recensé différents types de mise en forme rituelle d’union de même sexe : du simple temps de prière à la messe d’action de grâces et au baptême en contexte homoparental, en passant par des bénédictions.



Pour autant, il s’agissait de pratiques marginales, réalisées en toute discrétion. Et ce n’était pas systématique, mais plutôt négocié au cas par cas, avec des prêtres, par des couples très pratiquants, particulièrement au fait de ce qu’il était possible ou pas de faire. Que Rome ouvre officiellement la voie aux bénédictions constitue quand même un sacré changement. Il y a une dizaine d’années, en pleine mobilisation contre le mariage pour tous, cela aurait été inimaginable.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Couples de même sexe : le pape François change la pratique de l’Eglise catholique, mais pas sa doctrine

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Qu’est-ce qui change concrètement ?


Ce n’est pas une évolution de la doctrine. Mais une ouverture pastorale, qui se situe dans la continuité du « qui suis-je pour juger » [phrase prononcée par le pape François au retour d’un voyage, en juillet 2013], car ce que le pape redit aujourd’hui, c’est la nécessité d’accueillir les personnes homosexuelles dans l’Eglise.

Cela conforte un certain nombre de prêtres qui inventaient et bricolaient avec ces couples une façon de vivre leur union au sein de l’Eglise. Pour les personnes concernées, il s’agit d’une première forme de reconnaissance de leur couple par les plus hautes autorités catholiques, même si elle demeure fort modeste.

Si cette reconnaissance des unions homosexuelles s’est faite discrète en France jusqu’ici, ce n’est pas le cas partout…


En Belgique, les choses se faisaient plus ouvertement. L’épiscopat flamand a, par exemple, été l’un des premiers à dire qu’il fallait que l’Eglise réfléchisse sur la bénédiction des couples homosexuels

BenFis

BenFis

EnsembleJesus a écrit:C'est comme de dire

Voici un groupe homosexuel

ou de dire

Voici un groupe d'homosexuels.

Qui pourrait m'expliquer la différence entre les deux expressions ci-dessus ?

Allez, je tente cette réponse :

Un groupe homosexuel est à priori une organisation de défense des homosexuels et qui peut donc être constitué de personnes non homosexuelles.

Un groupe d'homosexuels est un ensemble de personnes homosexuelles.

C'est ça ?  scratch

Josué

Josué
Administrateur

[size=42]Bénédiction des « couples » homo : incompréhension mondiale des catholiques[/size]

21 décembre 2023 23 h 21 min


Le Vatican autorisé une forme de bénédiction des homosexuels  Benediction-Homos-Incomprehension-Catholiques-e1703189977333
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Fiducia supplicans, le document du Dicastère pour la Doctrine de la foi qui appelle à « bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe », publié le 18 décembre avec l’approbation du pape François, provoque une surprise mondiale et l’incompréhension des catholiques sur tous les continents, en Afrique en particulier. Même si cette bénédiction est subordonnée à l’obligation de ne pas « créer de confusion avec la bénédiction propre au sacrement du mariage », elle est tenue pour génératrice de confusion et intempestive, à l’approche de Noël et de la fête de la Sainte Famille le 30 décembre.
 

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Incompréhension au-delà des catholiques conservateurs

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L’incompréhension déborde largement les catholiques réputés « conservateurs » dont les doutes sur la question avaient été représentés par les dubia que cinq cardinaux importants, Walter Brandmüller, président du Comité pontifical pour les sciences historiques, Raymond Burke, préfet émérite de la Signature apostolique, Joseph Zen Ze-Kiun, évêque émérite de Hong Kong, Juan Sandoval Íñiguez, archevêque émérite de Guadalajara et Robert Sarah, préfet émérite du Dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrement, avaient adressés au pape une première fois le 10 juillet 2022, puis reformulés. C’est désormais une interrogation mondiale, presque un désarroi, qui monte vers le Vatican.
 

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L’Afrique s’insurge contre la bénédiction des couples homo

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L’Afrique, dont les populations sont plus spontanées que celles du vieux monde, est en première ligne. La conférence des évêques catholiques du Kenya (KCCB) a publié sur la question de la bénédiction du couple homo une déclaration de trois pages. On peut y lire que certains aspects de Fiducia supplicans « provoquaient de l’anxiété et même de la confusion parmi les chrétiens et, en général, parmi le peuple de Dieu. (…) Dans notre réalité, ici en Afrique, nous sommes très clairs sur ce qu’est une famille et un mariage ». En Côte d’Ivoire, plusieurs prêtres craignent que cette déclaration ne donne « l’impression de normaliser les situations dites irrégulières ». Au Malawi, c’est un refus d’obéir net qui a été signifié. Pour éviter de « créer une confusion parmi les fidèles », la Conférence épiscopale a décidé le 19 décembre que « pour des raisons pastorales, les bénédictions de toute sorte et pour les unions homosexuelles de quelque nature que ce soit ne soient pas autorisées au Malawi ».
 

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Il est urgent de temporiser pour beaucoup de catholiques

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Sans aller jusque-là, les évêques de Zambie ont déclaré que Fiducia supplicans devait faire l’objet « d’une réflexion plus approfondie et non d’une mise en œuvre » dans le pays. Temporiser et voir venir, c’est aussi la position qu’a choisie Mgr Jan Hendriks, évêque de Haarlem-Amsterdam : « Nous sommes tous occupés en ce moment à préparer Noël, moi y compris. J’espère revenir courant janvier sur la déclaration. » Une prudence nécessaire selon la Conférence épiscopale ukrainienne, pour qui la déclaration du dicastère, sous sa forme actuelle, présente un « danger par sa formulation ambiguë qui provoque des interprétations divergentes parmi les fidèles ».
 

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Une bénédiction contraire à la révélation divine et la doctrine

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Certains évêques d’Europe et d’Asie cependant donnent leur opinion sur le fond, et elle rejoint ceux de leurs confrères d’Afrique. Ainsi, José Ignacio Munilla, évêque d’Orihuela-Alicante rappelle-t-il que « la charité pastorale est un appel pour que tous les pécheurs soient bénis, mais pas pour bénir notre péché ». Tomash Peta et Athanasius Schneider, patrons de l’archidiocèse d’Astana au Kazakhstan, estiment que Fiducia supplicans approuve des pratiques qui contredisent « la révélation divine et la doctrine et la pratique ininterrompues et bimillénaires » de l’Eglise catholique. Et ils en ont tiré les conséquences : « Nous exhortons et interdisons aux prêtres et aux fidèles de l’archidiocèse de Sainte Marie d’Astana d’accepter ou d’accomplir toute forme de bénédiction de quelque nature que ce soit aux couples en situation irrégulière et aux couples de même sexe. »
 

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De l’inquiétude mondiale au schisme ?

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On voit par-là que François, dont certains défendaient la politique en matière de théologie morale en la présentant comme habile et visant à éviter un schisme avec l’Eglise allemande, profondément embourbée dans son chemin synodal, est en train hélas de disloquer l’Eglise et de provoquer des réactions de rejet qui pourraient mener au schisme. Car les « progressistes » encouragés par le pape, entendent imposer à tous, fidèles et clergé, leur opinion qui peut se targuer de l’autorité de Rome : l’archevêque de Salzbourg, Franz Lackner, président de la conférence épiscopale d’Autriche, vient de déclarer que tous les prêtres « doivent » donner la bénédiction aux couples homos, et qu’ils « ne peuvent plus dire non » à une demande de ce type. Après des années de sinuosité, François nous a donc menés au bord du schisme, ce qui signifiera en Europe apostasie, en Afrique et Amérique du sud fuite vers d’autres confessions. Prions pour que le Seigneur lui ouvre les yeux et lui accorde la grâce de redresser la barre.
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Lechercheur



Bénédiction des couples homosexuels : le Vatican répond aux critiques
Analyse Dans un entretien accordé au quotidien espagnol ABC, le cardinal Victor Fernandez se défend contre les attaques de plusieurs épiscopats après la publication d’un texte autorisant les prêtres à bénir les couples « irréguliers », comme les couples de divorcés remariés ou formés de personnes de même sexe.
Loup Besmond de Senneville (à Rome), le 28/12/2023 à 16:57
réservé aux abonnés

Dans un entretien accordé au quotidien espagnol ABC, le cardinal Victor Fernandez se défend contre les attaques de plusieurs épiscopats après la publication d’un texte autorisant les prêtres à bénir les couples « irréguliers », comme ceux formés de personnes de même sexe. (Photo d’illustration)
HENNIN


L’autorisation par le Vatican de la bénédiction des couples homosexuels n’en finit pas de provoquer des remous. Alors que plusieurs conférences épiscopales, notamment en Afrique, mais aussi dans l’est de l’Europe, s’opposent officiellement...



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Josué

Josué
Administrateur

[size=42]Analyse : le cardinal Victor Manuel Fernandez s’explique sur “Fiducia supplicans”[/size]

28 décembre 2023 19 h 40 min


Le Vatican autorisé une forme de bénédiction des homosexuels  Cardinal-Fernandez-Fiducia-supplicans-e1703781548918
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Dans un long entretien accordé à The Pillar Catholic (ici dans sa version originale espagnole) au sujet de l’autorisation donnée par le document Fiducia supplicans de benir les « couples irréguliers » en tant que tels et en particulier les couples de même sexe, le nouveau préfet du Dicastère pour la Doctrine de la foi se justifie longuement au moyen de contorsions sémantiques qui ne parviennent pas à dissiper la gravité de ce que Rome vient de faire. Le cardinal Victor Manuel dit « Tucho » Fernandez manie l’art de la confusion à un degré peut-être plus élevé que ne le fait son maître, le pape François.
« Maître », parce que les deux hommes se connaissent et d’une certaine manière se complètent depuis longtemps : très exactement depuis l’Assemblée de la Conférence épiscopale d’Amérique latine (CELAM) à Aparecida au Brésil en 2007. Le cardinal Bergoglio en avait été nommé rapporteur, et il avait choisi le jeune Victor Manuel, qu’il avait déjà désigné comme expert, pour l’assister dans la rédaction du rapport final. Ils y travaillaient ensemble tous les deux chaque soir jusque tard dans la nuit. Fortement marqué de la « théologie du peuple », le document est le fruit de leur complicité intellectuelle et théologique. Ce n’est pas un hasard si « Tucho » est crédité de la rédaction des paragraphes les plus controversés d’Amoris laetitia – tant il est vrai qu’il avait personnellement écrit des propos quasi identiques dans diverses publications antérieures à l’accession au siège de Pierre de son mentor. Quant au pape François, il a soutenu et veillé à l’avancement de Victor Manuel dès avant son élection, le nommant à la tête de l’Université catholique d’Argentine au prix de quelques joutes avec la Congrégation pour la Doctrine de la foi que certaines positions théologiques du prêtre faisaient tiquer. Une fois pape, François l’a aussitôt nommé évêque titulaire de Tiburnia (en mai 2013) avant d’en faire l’archevêque de La Plata en 2018, en virant sans ménagements Mgr Hector Aguer, évêque conservateur en place. De multiples nominations dans les congrégations romaines ont précédé son arrivée dans l’ex-Saint Office et sa nomination cardinalice. « Ex » étant ici le mot important.
 

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Le cardinal Fernandez s’exprime volontiers sur Fiducia supplicans

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Au sujet de Fiducia supplicans, le jeune cardinal a répondu par écrit aux questions de The Pillar, notamment celle concernant la vision qu’en ont certaines conférences épiscopales heureuses d’y voir une confirmation de la possibilité de la bénédiction des couples de même sexe.
Réponse : « La Déclaration distingue très clairement les deux formes de bénédiction (l’une sous forme liturgique et rituelle et l’autre dans le cadre de la pastorale populaire) et c’est là sa contribution spécifique. Certains épiscopats ont évolué vers des formes ritualisées de bénédiction des couples irréguliers, ce qui n’est pas acceptable. Ils devraient donc reformuler leur offre à cet égard. »
De fait, tout repose sur la distinction que l’on annonce vouloir faire entre la bénédiction « rituelle » et celle relevant de la « pastorale populaire ». C’est un leurre : même s’il n’y a pas de rituel écrit, de forme systématique, un prêtre qui en tant que prêtre bénit un couple qui se présente en tant que couple accomplit clairement un geste au nom de Dieu et de l’Eglise. Sans quoi il ne serait pas désiré… La pastorale populaire renvoie – dans la théologie du peuple – aux dévotions, aux pèlerinages populaires, aux coutumes plus ou moins orthodoxes, voire superstitieuses des petits, des simples. On est généralement aux antipodes des couples de même sexe qui justement ne se retrouvent pas dans la foi de leurs pères par laquelle ils disent bien souvent se sentir rejetés – osera-t-on parler d’un certain snobisme au modèle traditionnel « papa et maman et les enfants » ?
 

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Fiducia supplicans ne peut être interprété comme un appel à la conversion

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The Pillar évoque ensuite le paragraphe 38 de Fiducia supplicans qui propose de demander, entre autres possibilités, « la force de Dieu pour accomplir sa volonté ». « Cela signifie-t-il que la motivation première d’une telle bénédiction doit être que le couple en situation irrégulière puisse conformer sa vie aux enseignements moraux et doctrinaux de l’Eglise ? », demande le média.
Réponse du cardinal :

« De telles bénédictions ne sont que de simples canaux pastoraux qui aident à exprimer la foi des personnes, même s’il s’agit de grands pécheurs. Ainsi, en donnant cette bénédiction à deux personnes qui se présentent spontanément pour l’implorer, on peut légitimement demander à Dieu de leur accorder la santé, la paix, la prospérité, ces choses que nous demandons tous et qu’un pécheur peut aussi implorer.

« En même temps, comme il est concevable que dans les rapports mutuels de ces deux personnes tout ne soit pas péché, on peut demander un esprit de dialogue, de patience et d’entraide. Mais la Déclaration mentionne aussi une demande d’aide à l’Esprit Saint pour que cette relation, dont le prêtre ignore souvent l’existence, soit purifiée de tout ce qui ne répond pas à l’Evangile et à la volonté de Dieu, et qu’elle puisse mûrir selon le plan de Dieu.

« Comme je le disais, parfois le prêtre, en pèlerinage, ne connaît pas tel couple, et parfois ce sont deux amis très proches qui partagent de bonnes choses, parfois ils ont eu des relations sexuelles dans le passé et maintenant ce qui reste est un fort sentiment d’appartenance et d’entraide. En tant que curé, j’ai souvent rencontré de tels couples qui sont parfois exemplaires.

« Alors, puisqu’il ne s’agit pas du sacrement de la confession (!) mais d’une simple bénédiction, il est quand même demandé que cette amitié soit purifiée, mûrie et vécue dans la fidélité à l’Evangile. Et même s’il y a eu une relation sexuelle, connue ou non, la bénédiction ainsi faite ne valide ni ne justifie rien.

« Il en va de même pour les bénédictions individuelles, car la personne qui demande une bénédiction – et non l’absolution – peut être un grand pécheur, et ce n’est pas la raison pour laquelle nous lui refusons une bénédiction.

« Mais il est clair que nous devons grandir dans la conviction que les bénédictions non ritualisées ne sont pas une consécration de la personne, elles ne sont pas une justification de toutes ses actions, elles ne sont pas une ratification de la vie qu’elle mène. Je ne sais pas à quel moment nous avons exalté ce simple geste pastoral au point de l’assimiler à la réception de l’Eucharistie. C’est pourquoi nous voulons poser tant de conditions à la bénédiction. »
Plusieurs choses ici : d’abord l’évacuation de la dimension sexuelle de la cohabitation de couples de même sexe, et deuxièmement, l’idée que l’Eglise aurait dévoyé le sens des bénédictions pour en conditionner la réception comme pour les sacrements. C’est une manière de placer ses opposants en infériorité, de leur attribuer des pensées mauvaises au sujet de ces couples qui ne cherchent qu’à trouver Dieu en reconnaissant leur faiblesse et en demandant des « grâces actuelles » pour changer de vie.
 

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Le cardinal Fernandez ne connaîtrait-il pas les revendications du lobby LGBT ?

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Or il est très clair que Fiducia supplicans, même avec un certain enrobage de mots, ne se place aucunement dans cette perspective. D’une part, la Déclaration ne pose aucune condition à cet égard, de telle sorte que le prêtre est invité à bénir un couple quel qu’il soit, du simple fait que deux personnes se présentent ensemble en tant que tel. On aurait pu – à la limite – imaginer en d’autres temps une telle bénédiction d’un amour platonique, voire de deux amis ou amies colocataires, qui après tout se rendent des services et sont comme tout chrétien appelés à exercer la charité. Mais nous sommes à cet égard dans un contexte d’innocence perdue : deux hommes ou deux femmes qui revendiquent publiquement leur amour le font dans un contexte où tout glorifie l’homosexualité, et où la dimension charnelle paraît évidente à tous.
Fiducia supplicans ne demande rien, n’exige rien, passe sous silence le fait que des personnes qui cohabitent en tant que « couple irrégulier » se maintiennent volontairement dans une occasion proche de péché – y résister n’est pas donné à tout le monde. Clairement, le cardinal plaide pour le maintien de la relation dont il affirme qu’elle doit « se purifier, mûrir, être vécue dans la fidélité à l’Evangile ». Comment ne pas interpréter cela comme une justification de la relation elle-même, dans toutes ses dimensions ?
De la même manière, l’idée de scandale public est passée à la trappe. Il n’est que de voir la levée de boucliers des évêques africains, ukrainiens, kazakhs, hongrois et bien d’autres pour comprendre que beaucoup ne s’y trompent pas.
En réclamant que la bénédiction ne ressemble en rien à un mariage liturgique, le texte reconnaît en creux qu’il s’agit de bénir la relation du couple : deux personnes se réclamant de leur amour mutuel qui ne se contentent pas de recevoir une bénédiction individuelle afin de sortir d’une situation de péché grave, et qui veulent voir reconnaître le bien dans leur union alors même que celle-ci les coupe de la grâce, de la charité divine. On ne peut pas dire que la pratique pastorale prônée par Fiducia supplicans et déjà mise en œuvre par bien des évêques germaniques notamment mette en avant cet aspect des choses. C’est précisément parce qu’ils ne mettent plus en garde contre le caractère gravement peccamineux de l’acte homosexuel qu’on les considère comme « inclusifs et solidaires », pour paraphraser la Déclaration. Le « rigide » est celui qui rappelle clairement l’enseignement traditionnel et qui ose menacer des flammes de l’enfer…
Interrogé sur la forme que pourraient prendre les bénédictions, le cardinal Fernandez a répondu :

« Non. Cela signifie qu’il ne faut pas attendre la publication d’un manuel, un vade-mecum ou un guide pour quelque chose d’aussi simple. Je sais que dans certains diocèses, les évêques ont établi des lignes directrices pour de tels cas. Par exemple, certains ont indiqué aux prêtres que lorsqu’il s’agit d’un couple local bien connu ou dans les cas où il pourrait y avoir un scandale, la bénédiction devrait être donnée en privé, dans un endroit discret. Mais cette Déclaration n’a pas voulu entrer dans les détails ni remplacer le discernement local des évêques.

« D’autre part, pour essayer d’interpréter votre question, nous discutons actuellement de ces questions avec les présidents des conférences épiscopales et avec des groupes d’évêques qui visitent le Dicastère. Bientôt, un groupe de préfets de Dicastère commencera un voyage de conversion et d’approfondissement avec les évêques allemands et nous ferons toutes les clarifications nécessaires. En outre, je prévois un voyage en Allemagne pour avoir des conversations qui me semblent importantes. »
On retiendra de ce qui précède que les bénédictions de couples « irréguliers » ou de même sexe pourra être donnée publiquement sauf conditions mises par des évêques particuliers, et ce n’est pas le moindre problème de Fiducia supplicans que d’attacher ainsi une sorte d’exemplarité aux couples qui viennent réclamer une bénédiction sur une situation qu’ils savent contraire à la loi de Dieu (et à la loi naturelle).
Que le cardinal annonce maintenant une reprise en main de l’épiscopat allemand ne doit pas non plus occulter le grand pas fait en sa direction…
Ayant confirmé que les évêques ont et conservent le devoir de discernement quant à l’application du texte dans leur propre diocèse (mais avec quelle pression, désormais, du fait de l’existence de Fiducia supplicans !), le cardinal Fernandez les a tout de même invités à « l’interpréter de manière ample » : « D’abord les évêques doivent l’étudier à fond et sans précipitation, et se laisser illuminer et enrichir par ce texte. Alors, la prudence et la prise en compte de la culture locale pourront admettre diverses formes d’application, mais non une négation totale de ce qui est demandé aux prêtres. »[/size]

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Bénédictions des couples « irréguliers », le Noël troublé du Vatican[/size]
Chronique 
LETTRE DU VATICAN. La publication d’un document, le 18 décembre, autorisant la bénédiction des couples irréguliers perturbe la traditionnelle trêve de Noël. Chaque samedi, l’envoyé spécial permanent de La Croix au Vatican vous dévoile les coulisses du plus petit État du monde.


  • Loup Besmond de Senneville (à Rome), 
  • le 30/12/2023 à 09:15





Loup Besmond de Senneville, envoyé spécial de La Croix au Vatican.MAXIME MATTHYS POUR LA CROIX

La période de quiétude que tout le monde attendait après Noël, période de vacances et de repos au Vatican, n’a finalement jamais eu lieu. La faute au fameux texte sorti le 18 décembre dernier, intitulé Fiducia supplicans, ouvrant la possibilité pour les prêtres de bénir les couples considérés par l’Église catholique comme « irréguliers », dont les divorcés remariés et les couples homosexuels. Une publication qui a fait l’effet d’une bombe, déclenchant, depuis, un feu roulant de réactions venues du monde...

chico.

chico.

Que dit l'église sur les propos de Paul sur cette citation?
(1 Corinthiens 6:9) 9 Comment ! Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront pas du royaume de Dieu ? Ne vous égarez pas. Ni fornicateurs, ni idolâtres, ni adultères, ni hommes qu’on entretient à des fins contre nature, ni hommes qui couchent avec des hommes,

Lechercheur



Bénédiction des couples homosexuels : SOS Homophobie accuse l’évêque de Bayonne de promouvoir les thérapies de conversion
L’association de lutte contre l’homophobie dénonce la prise de position de Mgr Aillet dans une note qu’il a publiée sur le site de son diocèse a propos de l’autorisation de la bénédiction des couples homosexuels par le Vatican.

Par Le Parisien
Le 2 janvier 2024 à 12h22
Le Vatican a autorisé le 18 décembre la bénédiction des couples de même sexe. AFP/ Alain Jocard
Le Vatican a autorisé le 18 décembre la bénédiction des couples de même sexe. AFP/ Alain Jocard

L’évêque de Bayonne légitimise-t-il les thérapies de conversion, pourtant illégales en France ? Le 29 décembre, Mgr Aillet a publié une note à l’attention des prêtes de son diocèse « en vue de les aider à accueillir » la déclaration du Vatican qui autorise, avec l’approbation du pape François, la bénédiction hors liturgie des couples de même sexe, et en leur « donnant quelques clés de compréhension ».

À la toute fin de cette dense note notamment relayée par France Bleu Basque, l’évêque invite les prêtes « à leur donner une bénédiction, à condition que ce soit à chaque personne individuellement, en les appelant à la conversion et en les invitant à demander le secours de la grâce que le Seigneur accorde à tous ceux qui le lui demandent pour conformer leur vie à la Volonté de Dieu ». Une prise de position qui ne passe pas pour l’association SOS Homophobie.

BenFis

BenFis

Un bon nombre de religions sont d'avis que l'homosexualité est une perversion morale, mentale ou psychologique que l'on peut refouler avec l'aide de Dieu.
Nous savons aujourd'hui que l'homosexualité est souvent génétique.

Lechercheur



Donc pour le Vatican les propos de Paul sur cette question est sont nuls et obsolètes ?

papy

papy

Le bien est devenu mal et le mal bien!

Josué

Josué
Administrateur

(Isaïe 5:20) 20 Malheur à ceux qui disent que le bien est mal et que le mal est bien, à ceux qui mettent les ténèbres pour la lumière et la lumière pour les ténèbres, à ceux qui mettent l’amer pour le doux et le doux pour l’amer !

chico.

chico.

il y a 50 ans en arrière cette décision de l'église aurait fait une émeute chez les fidèles
Comme quoi la moralité change.

Lechercheur



Les évêques ne peuvent pas contester Fiducia supplicans, selon Rome
Dans un communiqué de cinq pages, le Dicastère pour la Doctrine de la foi donne des précisions sur la manière de recevoir son document Fiducia supplicans, publié le 18 décembre. Ce texte, qui ouvre la possibilité de bénir hors cadre liturgique des couples de personnes de même sexe ou en situation irrégulière, a suscité des réactions très contrastées à travers le monde.

<p>Devant la forte opposition suscitée par son texte Fiducia supplicans, notamment en Afrique, le cardinal Victor Manuel Fernandez a précisé les contours des bénédictions « pastorales » données aux couples en situation irrégulière.</p>
Devant la forte opposition suscitée par son texte Fiducia supplicans, notamment en Afrique, le cardinal Victor Manuel Fernandez a précisé les contours des bénédictions « pastorales » données aux couples en situation irrégulière. - Tiziana

EnsembleJesus



BenFis a écrit:
EnsembleJesus a écrit:C'est comme de dire

Voici un groupe homosexuel

ou de dire

Voici un groupe d'homosexuels.

Qui pourrait m'expliquer la différence entre les deux expressions ci-dessus ?

Allez, je tente cette réponse :

Un groupe homosexuel est à priori une organisation de défense des homosexuels et qui peut donc être constitué de personnes non homosexuelles.

Un groupe d'homosexuels est un ensemble de personnes homosexuelles.

C'est ça ?  scratch

Pour la 2ème partie, oui ;

pour la 1ère, je suis dubitatif ; plus simplement, je dirais qu'un groupe homosexuel est un groupe de personnes du même sexe.

Lechercheur



Bénédiction des couples irréguliers : peut-on parler de rétropédalage du Saint-Siège ?

P Deliss / GODONG

Image d'illustration.



Camille Dalmas - publié le 04/01/24

Dans un communiqué de presse, le dicastère pour la Doctrine de la foi a tenté de répondre aux critiques émises par de nombreux évêques tout autour du globe après la publication de la déclaration Fiducia supplicans le 18 décembre dernier. Des explications qui ouvrent la porte à une application plus souple du texte, mais reste malgré tout ferme dans la défense de sa validité sur le plan doctrinal.
Dix-sept jours seulement ont passé depuis la publication de la déclaration Fiducia supplicans, texte qui autorisait les prêtres à accorder des bénédictions non liturgiques et non rituelles à des couples en situation irrégulière, notamment les couples divorcés engagés dans une nouvelle union et les couples homosexuels. Entre-temps, des responsables catholiques du monde entier – notamment d’Afrique – ont donné de la voix pour critiquer le texte, certains évêques et conférences épiscopales refusant même ouvertement de l’appliquer.


papy

papy

[size=38]Couples homosexuels et divorcés remariés : l’appel de 9 évêques français à bénir les personnes « individuellement »[/size]
Analyse 
Dans un long texte adressé aux prêtres et diacres des neuf diocèses de la province ecclésiastique de Rennes, les évêques de l’Ouest de la France demandent aux prêtres de bénir les membres d’un couple « en situation irrégulière » ou de même sexe de manière « individuelle ».


  • Matthieu Lasserre, 
  • le 05/01/2024 à 10:31

Le Vatican autorisé une forme de bénédiction des homosexuels  1169139-la-cocathedrale-de-dol-de-bretagne-appartenant-a-l



La cocathédrale de Dol-de-Bretagne, appartenant à la province ecclésiastique de Rennes. Dans un texte publié le 1er janvier, neuf évêques des diocèses de l’Ouest ont réagi à la déclaration Fiducia Supplicans, publiée par le Vatican.MATHIEU PATTIER / OUEST FRANCE/MAXPPP




Bénir les personnes de manière individuelle, non pas les couples. Tel est la teneur du document de réflexion des neuf évêques des diocèses de l’Ouest, publié lundi 1er janvier. Signé par les évêques de la province ecclésiastique de Rennes et de l’administrateur apostolique de Laval, ce texte envoyé à l’ensemble du presbyterium de la province, jeudi 4 janvier, donne des orientations sur la déclaration Fiducia supplicans publiée mi-décembre par le Vatican qui a ouvert la possibilité de bénir les couples « en situation irrégulière » et les couples de même sexe.

À lire aussiBénédictions des couples homosexuels : les catholiques entre satisfaction et perplexité
Les évêques signataires du texte s’inscrivent ainsi dans la même ligne que Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, qui appelait à bénir les personnes et non les unions. Sur ce sujet sensible dans l’Église catholique, les responsables des neuf diocèses soulignent la « nécessité » d’éviter la « confusion » et le « scandale »« C’est pourquoi il est opportun de bénir...

Josué

Josué
Administrateur

Bénédiction des couples homosexuels : « La conjugalité est un lieu de tension entre l’Église et la modernité »
tribune
Paul Airiau
Agrégé et docteur en histoire, professeur en CPGE littéraire, spécialiste d’histoire religieuse contemporaine.
Pour l’historien Paul Airiau, la déclaration Fiducia supplicans qui autorise la bénédiction des couples homosexuels doit être lue au regard de l’histoire de l’Église catholique. François y apparaît comme un pape autoritaire, qui a une idée précise de la direction dans laquelle l’Église doit aller, sans s’embarrasser toujours de processus de prise de décision collective.

Paul Airiau, le 08/01/2024 à 18:52
Lecture en 4 min.
Bénédiction des couples homosexuels : « La conjugalité est un lieu de tension entre l’Église et la modernité »
Le prête allemand Heinrich Plaßmann tient une cérémonie de bénédiction pour tous les amoureux et sous les couleurs de drapeaux arc-en-ciel en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
FABIAN STRAUCH / DPA/PICTURE-ALLIANCE/MAXPPP

Fiducia supplicans mérite d’être analysée au prisme de l’histoire du catholicisme. Des dimensions structurelles de l’Église s’y trouvent en effet condensées de manière fort intéressante. D’abord, la publication même de la déclaration dit combien le gouvernement du pape, sans contre-pouvoir, peut être autocratique. Ignorant le Synode qu’il a convoqué et la recherche du consensus qu’il a théorisée, François tranche unilatéralement une question réouverte malgré une déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi en 2021, et oriente voire contourne la future deuxième session synodale. Fiducia supplicans succède d’ailleurs à quatre textes du nouveau dicastère pour la doctrine de la foi concernant les écarts à la norme sexo-matrimoniale catholique, tous traités dans la lignée d’Amoris laetitia.

À lire aussiCouples homosexuels et divorcés remariés : le Vatican défend son texte sur les bénédictions
La déclaration, tissant passages scripturaires, normes liturgiques et larges extraits de textes de François (20 des 31 références), a aussi des expressions qui ne dépareraient pas dans une motion du Parti communiste chinois, afin de revendiquer l’autorité théologique. François exprime ainsi avec force son pouvoir contre certains membres du Collège cardinalice (neuf citations des réponses aux dubia sur Amoris laetitia), comme il l’a affirmé sans concession avec la réforme de la Curie, des condamnations de cardinaux (Theodore McCarrick, Angelo Becciu) et la mise au pas d’évêques (Joseph Strickland, Dominique Rey). Il est ainsi de ces papes messianiques qui estiment devoir orienter l’Église dans une direction précise (Pie X et Pie XI vers le règne du Christ dans la paix du Christ, Jean XXIII vers une nouvelle Pentecôte, Jean-Paul II dans le IIIe millénaire), y compris à main forte.

À La Croix, ce sont plus de 100 journalistes qui travaillent à fournir une information de qualité précise et vérifiée.
La Croix Numérique

Tension entre l’Église et la modernité
Deuxième dimension, le mariage, investi par l’Église depuis la réforme grégorienne au XIe siècle, le contrôle de la validité et de la licéité des unions servant à affirmer le pouvoir clérical et la liberté des conjoints contre les logiques familiales aristocratiques. Cet investissement, réaffirmé au XVIIe siècle, s’élargit à la famille à partir du XIXe siècle pour pallier l’autonomisation des sociétés par l’emprise sur une de ses cellules de base.

BenFis

BenFis

Comme cela a été dit plus haut, il s'agit de bénir les personnes de manière individuelle, non pas les couples.
Donc on bénit à priori des homosexuels, mais pas les unions d'homosexuels, ni l'homosexualité.

Jésus n'a-t-il pas béni des pêcheurs ?

Lechercheur



Pour le cardinal Sarah, s’opposer à Fiducia supplicans ce n’est pas s’opposer au pape
Dans un message de Noël, publié le 6 janvier, Mgr Robert Sarah prend à son tour position contre Fiducia supplicans. Le cardinal guinéen y salue les conférences épiscopales qui ont déjà fait un « travail de vérité ».

<p>Le cardinal Robert Sarah a été préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements de 2014 à 2021. Il était alors le principal responsable des questions de liturgie dans l'Eglise.</p>
Le cardinal Robert Sarah a été préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements de 2014 à 2021. Il était alors le principal responsable des questions de liturgie dans l'Eglise. - Maria Grazia Picciarella/Shutter/SIPA
Publié le 8/01/2024 à 16:14
Église



Lechercheur



Alors que le Vatican a officiellement autorisé la bénédiction des couples de même sexe, les évêques de l’ouest appellent, eux, à bénir les personnes homosexuelles séparément, pas le couple. Une prise de position qui fait réagir les associations de défense des droits de la communauté LGBTQIA+.

des évêques veulent bénir séparément les couples homosexuels - Illustrationdes évêques veulent bénir séparément les couples homosexuels - Illustration
des évêques veulent bénir séparément les couples homosexuels - Illustration © Maxppp - Jean-Marc LOOS
Les autorités catholiques de l’Ouest* appellent à bénir les personnes homosexuelles séparément et non comme un couple. Les évêques des diocèses de Bretagne et des Pays de la Loire l’écrivent dans un texte "d’explicitation et de conseils, pour les prêtres et les diacres" des neuf diocèses. Il s’agit de "bien expliquer le sens de cette bénédiction", selon Mgr Denis Moutel, l’Évêque de Saint-Brieuc, l’un des signataires.

Lechercheur



https://www.lefigaro.fr/actualite-france/l-eglise-de-france-ne-valide-pas-la-benediction-des-couples-homosexuels-20240110

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]« Fiducia supplicans » : la réception prudente des évêques de France[/size]
Analyse 
La publication du texte autorisant les bénédictions de couples « en situation irrégulière » et les couples de même sexe a instauré un débat dans l’Église de France, y compris dans l’épiscopat. Mercredi 10 janvier, le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France a publié un communiqué sur le texte.


  • Christophe Henning, avec Matthieu Lasserre, 
  • le 10/01/2024 à 12:02 
  • Modifié le 10/01/2024 à 18:46




Le Vatican autorisé une forme de bénédiction des homosexuels  1237363-mgr-eric-de-moulins-beaufort-lors-de-l-assemblee-p



Mgr Éric de Moulins-Beaufort lors de l’Assemblée plénière des évêques de France, à Lourdes, le 8 novembre 2023. Le débat sur le texte Fiducia supplicans s’est invité au menu des discussions du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France (CEF), réuni du lundi 8 au mercredi 10 janvier.LIONEL BONAVENTURE / AFP

Dans le monde, la publication du document du dicastère pour la doctrine de la foi sur la possibilité de bénir des « couples en situation irrégulière », dont les divorcés remariés et les couples de même sexe, suscite une levée de boucliers inédite, notamment sur le continent africain. En France, les critiques sont plus feutrées mais il n’en demeure pas moins que le texte Fiducia supplicans génère des questions et place les évêques sur une ligne de crête alors que ce sujet divise les fidèles.

À lire aussiBénédiction des couples homosexuels : le « oui » des évêques
Le débat s’est invité au menu des discussions du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France (CEF), réuni du lundi 8 au mercredi 10 janvier. Comme à chaque début d’année, il s’agit d’une session élargie, autour de son président, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, à laquelle ont aussi participé les archevêques et présidents de conseils et commissions, soit une quarantaine d’évêques.

Prudence et réflexion


À l’issue de cette session, le Conseil permanent de la CEF a dégagé un consensus et publié, mercredi 10 janvier, un communiqué reconnaissant « un retentissement certain dans l’opinion publique ». Il dit recevoir « cette déclaration comme un encouragement aux pasteurs à bénir généreusement les personnes qui s’adressent à eux en demandant humblement l’aide de Dieu ». Réaffirmant la doctrine de l’Église sur le mariage, le Conseil permanent indique que ces bénédictions « pourront manifester (l’) accueil large et inconditionnel » à ces personnes.
Si le sujet n’a pas fait l’objet de prise de paroles enflammées au sein de l’épiscopat, il a révélé au moins deux attitudes. « Il y a d’un côté ceux qui ont été prompts à réagir à chaud, et d’un autre ceux qui attendent », rapporte un participant. « C’est le temps de la réflexion », assure ainsi un évêque d’Île-de-France. Un autre, du Sud-Ouest, explique que la question de la réception du texte n’a pas été abordée dans son diocèse, mais devrait susciter un débat avec les prêtres..

Lechercheur



Les évêques africains refusent de bénir les couples homosexuels
Il n'y aura pas de bénédiction des couples homosexuels dans les églises d'Afrique, annoncent les évêques dans un communiqué publié jeudi. Le contexte culturel est notamment invoqué.

Article rédigé parFrance Info
Radio France
Publié le 11/01/2024 19:01
Temps de lecture : 1 min
Le pape François lors d'une visite au RD Congo, en février 2023. (Vatican Media / CPP / HANS LUCAS / Hans Lucas via AFP)
Le pape François lors d'une visite au RD Congo, en février 2023. (Vatican Media / CPP / HANS LUCAS / Hans Lucas via AFP)
L’autorisation, sous condition, de bénir des couples homosexuels n’en finit pas de diviser l’église. Les évêques africains viennent de prendre une position commune. Ils la détaillent dans un communiqué publié jeudi 11 janvier. Leur réponse est claire et nette : c’est non.

EnsembleJesus



Eh bien, ils en ont le droit.
Cela fait partie des prérogatives des évêques.
D'ailleurs, ce n'est pas une obligation que le Pape a prononcée, quand bien même c'est par écrit.

Josué

Josué
Administrateur

Le droit et une chose mais le devoir c'est autre chose.
Que dit la bible sur cette question?

papy

papy

[size=42]L’Afrique méprise la fille aînée de l’Eglise moderniste[/size]

12 janvier 2024 17 h 49 min



 

La France a été tenue longtemps pour la fille aînée de l’Eglise romaine, puis pour l’émancipatrice des nations. En Afrique, entre le troisième quart du 19ème siècle et la première moitié du vingtième, elle représenta les deux : la colonisation française eut ses ombres et ses lumières et l’on peut compter parmi celles-ci l’évangélisation. La floraison des missions catholiques parties de France est encore chérie par beaucoup de fidèles et de prêtres, alors qu’ils sont horrifiés par les nouveautés d’un certain cléricalisme vaticanesque, comme le montre leur réaction à Fiducia Supplicans. Et désolés par la réaction de Paris, de sa conférence épiscopale et de ses ministères à la déchéance moderniste autorisée par Rome. La réaction du Cameroun en été 2023 à la venue de notre « ambassadeur pour les droits des personnes LGBT » montre que le continent noir méprise un « progrès » qu’il considère comme une « antivaleur », et ce mépris explique le désamour de l’Afrique pour la France mieux que les considérations habituelles sur le rôle de la Chine, la Russie ou les Etats-Unis. Aussi la nomination de Gabriel Attal, jeune homme ouvertement homosexuel, au poste de premier ministre, est-elle vue d’un œil critique tant par l’homme de la rue que la presse et les élites politiques et religieuses.
 

L’Afrique voit dans Fiducia Supplicans un risque pour l’Eglise

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La levée de boucliers des épiscopats africains contre Fiducia Supplicans manifeste le refus des nouveautés promues par l’Eglise d’Allemagne, dont le père Jésuite américain Martins, le cardinal Fernandez et plusieurs prélats de France, d’Amérique du Sud ou d’Europe se font les hérauts passionnés, et le mépris des « antivaleurs » que le « progressisme » occidental prétend répandre dans le monde entier. En cette matière, le Salut pourrait venir par l’Afrique (et l’Europe de l’Est), de ces « périphéries » si chères, sur le papier, à la camarilla qui a saisi la barre de la barque romaine, mais dont elle ignore la véritable condition et méprise les convictions. De cette résistance de l’Afrique, le Cardinal Sarah est depuis de nombreuses années une figure phare. Il oppose la doctrine intemporelle de l’Eglise à la dérive moderniste qu’il voit triompher en Europe dont les conférences épiscopales allemande et française concourent alternativement au titre de fille aînée.
 

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L’Eglise ne se réduit pas à une camarilla occidentale

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Dès 2015, il ferraillait contre la révolution arc-en-ciel imposée par l’Occident dont Rome s’est fait la complice : lors d’un synode, il déclarait : « Ce que le nazisme et le communisme étaient au XXe siècle, l’homosexualité occidentale et les idéologies abortives et le fanatisme islamique le sont aujourd’hui. » En ajoutant : « l’Afrique et l’Asie doivent absolument protéger leurs cultures et leurs valeurs propres », préservant ainsi l’Eglise d’une « vision occidentale de la famille ». Il précisait sa pensée au Puy du Fou en 2017 : « L’idéologie du genre, le mépris de la fécondité et de la fidélité sont les nouveaux slogans de cette révolution. Les familles sont devenues comme autant de Vendée à exterminer. On planifie méthodiquement leur disparition, comme autrefois celle de la Vendée. L’Afrique comme la Vendée résistera. (…) C’est désormais dans le cœur de chaque famille, de chaque chrétien, de tout homme de bonne volonté, que doit se lever une Vendée intérieure ! »
 

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L’Europe moderniste doit retrouver ses racines chrétiennes

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En 2016, il déclarait au Figaro : « Les statistiques montrent qu’il y aura dans un avenir très proche un grave déséquilibre culturel, religieux et démographique en Occident. Décadent, sans enfants, sans familles, l’Occident disparaîtra, noyé et éliminé par une population d’origine islamique. L’Occident a renié ses racines chrétiennes. Mais un arbre sans racines meurt. » Pour lui, la faute de l’Europe est double : « Comment les nations africaines vont-elles se développer si tant de travailleurs font le choix de l’exil ? Quelles sont ces étranges organisations humanitaires qui sillonnent l’Afrique pour pousser de jeunes hommes à la fuite en leur promettant des vies meilleures en Europe ? (…) L’Europe semble programmée pour s’autodétruire. (…) Elle doute d’elle-même et a honte de son identité chrétienne. C’est ainsi qu’elle finit par attirer le mépris. » Et d’appeler à une « réforme de l’Eglise » pour échapper à « une grande crise de toute l’humanité » due à l’apostasie de l’Europe dont il voit « quelques prémices ».[/size]

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Bénédictions des couples homosexuels : le pape défend son texte[/size]

Intervenant pour la première fois depuis l’autorisation, par le Vatican, de bénir les couples homosexuels, le pape a souligné dimanche 14 janvier que l’Église catholique devait accueillir le plus largement possible.


  • Loup Besmond de Senneville, envoyé spécial permanent à Rome, 
  • le 15/01/2024 à 15:02



Le Vatican autorisé une forme de bénédiction des homosexuels  1252624-le-pape-francois-lors-de-son-audience-generale-heb



Le pape François lors de son audience générale hebdomadaire au Vatican, le 10 janvier 2024. Il a réitéré, dimanche 14 janvier, la nécessité pour l’Église d’accueillir tous ceux qui le souhaitent, à la suite de la publication du texte « Fiducia Supplicans ».VATICAN MEDIA / R

Face à la fronde, le pape François tient bon. Après les très vives critiques contre la possibilité, ouverte, par le Vatican mi-décembre, de bénir les couples homosexuels, le pape a réitéré, dimanche 14 janvier, la nécessité pour l’Église d’accueillir tous ceux qui le souhaitent. Une première prise de parole publique sur le sujet, alors que le texte est largement attaqué.

« Le Seigneur bénit tout le monde. Toux ceux qui viennent. Tous, tous, tous », a-t-il insisté, invité star du talk-show « Che Tempo Che Fa », une émission très populaire diffusée chaque dimanche soir à la télévision italienne. François a d’ailleurs présenté comme une « bénédiction pour tous » la possibilité de bénir les « couples en situation irrégulière », ouverte le 18 décembre par le dicastère pour la doctrine de la foi dans un texte intitulé Fiducia supplicans.

« Nous devons les prendre par la main »

Lechercheur



Bénédiction des couples homosexuels : quel est le point de vue des évêques normands ?
Le 18 décembre 2023, le Vatican a autorisé la bénédiction des couples homosexuels, à condition que celle-ci soit faite en dehors du rite liturgique. En début d’année, le pape amorce un recul et laisse le choix aux évêques d’appliquer ou pas cette mesure. En Normandie, les prélats ont pris leur décision.

Josué

Josué
Administrateur

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/01/12/les-eveques-africains-s-opposent-a-la-benediction-des-couples-homosexuels-autorisee-par-le-pape_6210425_3212.html?lmd_medium=email&lmd_campaign=trf_newsletters_lmfr&lmd_creation=le_monde_des_religions&lmd_send_date=20240125&lmd_email_link=dans-l-actu_titre_4&M_BT=113977059162465



Les évêques africains s’opposent à la bénédiction des couples homosexuels autorisée par le pape
Seulement 7 pays sur 54 ont dépénalisé l’homosexualité, parfois violemment réprimée sur le continent. L’Afrique du Sud est l’unique pays à avoir autorisé le mariage entre personnes de même sexe.
Le Monde avec AFP
Publié le 12 janvier 2024 à 10h22, modifié le 12 janvier 2024 à 10h23


Les évêques catholiques africains ont déclaré, jeudi 12 janvier, que l’approbation récente par le Vatican de la bénédiction des couples de même sexe « n’était pas appropriée » sur le continent africain, en raison de « l’éthos culturel des communautés africaines ». L’homosexualité est encore illégale dans de nombreux pays africains où les autorités religieuses occupent un rôle souvent prépondérant.

En décembre 2023, l’Eglise catholique a autorisé la bénédiction des couples « irréguliers » aux yeux de l’Eglise, incluant les couples remariés et les couples de même sexe, à condition qu’elle soit effectuée en dehors des rituels liturgiques. Intitulée « Fiducia supplicans » (« la confiance suppliante »), cette note considérée comme un changement doctrinal de premier plan a déjà provoqué une levée de boucliers de nombreux évêques, notamment en Afrique.
« La doctrine de l’Eglise sur le mariage chrétien et la sexualité reste inchangée », a tenu à rappeler le Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) dans un communiqué publié jeudi à Accra, la capitale du Ghana.

« Pour cette raison, nous, les évêques africains, ne considérons pas qu’il soit approprié pour l’Afrique de bénir les unions homosexuelles ou les couples de même sexe. » Le SCEAM représente les évêques catholiques du continent. La déclaration d’Accra estime également qu’une telle bénédiction entraînerait « une confusion et serait en contradiction directe avec l’éthos culturel des communautés africaines ». La semaine dernière, le Vatican a cherché à clarifier le document publié en décembre, se défendant de tout errement doctrinal tout en reconnaissant son application « imprudente » dans certains pays.

« Risque de confusion »


L’opposition à la récente décision du Vatican a été particulièrement forte au Malawi, au Nigeria et en Zambie, ainsi qu’en République démocratique du Congo. « Nous ne pouvons pas cacher le risque de confusion et de scandale que la bénédiction des couples de même sexe pourrait générer au sein de notre église locale », ont déclaré le mois dernier des archevêques et des évêques de Côte d’Ivoire. La Conférence des évêques catholiques du Nigeria a également indiqué qu’il n’était pas possible que l’Eglise bénisse des activités ou des unions homosexuelles dans le pays. « Cela irait à l’encontre de la loi de Dieu, des enseignements de l’Église, des lois de notre nation et des sensibilités culturelles de notre peuple », avait-elle déclaré dans un communiqué publié en décembre.

Depuis son élection en 2013, le pape François insiste sur l’importance d’une Eglise ouverte à tous et notamment aux fidèles LGBTQI +, mais ses efforts rencontrent une forte résistance chez sa frange traditionnelle et conservatrice.

En Afrique, une trentaine de pays interdisent l’homosexualité, selon l’Association internationale des lesbiennes, gays, bisexuels, trans et intersexes (ILGA). L’Ouganda, la Mauritanie et plusieurs Etats du nord du Nigeria punissent très sévèrement les relations entre personnes de même sexe, jusqu’à la condamnation à la peine de mort.



L’Afrique du Sud est la seule nation du continent africain à autoriser le mariage homosexuel, qu’elle a légalisé en 2006. Les relations sexuelles entre homosexuels n’ont été dépénalisées que dans une poignée de pays : le Cap-Vert, le Gabon, la Guinée-Bissau, le Lesotho, le Mozambique et les Seychelles, d’après l’ILGA.

Le Monde avec AFP

Lechercheur



Bénédiction des couples homosexuels : les fidèles de Martinique s'interrogent, le diocèse s'explique
page des articlesreligion
Eglise
Fidèles au cours d'une messe dans une église de Martinique • ©Guy Etienne
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Voilà un sujet qui perturbe les fidèles de Martinique depuis plusieurs semaines. Les évêques et vicaires généraux de la Province Ecclésiastique des Antilles et de la Guyane ont clarifié leur position concernant la bénédiction individuelle ou collective des couples de même sexe.
Claude Gratient - Peggy Pinel-Féréol • Publié le 30 janvier 2024 à 13h00
Le sujet est dans les têtes depuis le 18 décembre 2023, jour où le Vatican a autorisé officiellement la bénédiction des couples de même sexe sous certaines conditions.

Une décision contestée par un certain nombre d’évêques, y compris aux Antilles et à la Guyane, favorables, quant à eux, à des bénédictions individuelles.

Les fidèles de Martinique restent perplexes. Les avis sont très partagés sur cette bénédiction.

Dieu ne peut pas bénir quelque chose qu'il n'a pas créé. C'est comme cela que je vois.

Ce sont des hommes et des femmes, une bénédiction c'est pour tout le monde.

Je pense que la religion ne devrait pas se mêler de ces histoires. C'est de l'ordre du privé, les gens font ce qu'ils veulent, ils sont libres.

Une clarification religieuse
Les autorités religieuses des Antilles-Guyane ont décidé de s’exprimer par la voie d'un communiqué. Archevêques, Evêques et Vicaires justifient la clarification qu’ils entendent apporter.

Il s’agit pour eux de "répondre aux nombreuses questions du grand public des pasteurs et des fidèles à travers un document, qui précisent-ils, doit être lu de façon dépassionnée".


Ces autorités religieuses reviennent sur le fondement de la bénédiction, qui est "un outil dont dispose l’église pour aider l’homme à se détourner du mal et à progresser toujours vers le Christ".

Préambule avant de donner une position qui prend le contre-pied des déclarations du pape.

Évêques et vicaires généraux de la province des Antilles Guyane déclarent qu’ils ne peuvent conférer de bénédiction à des couples en situation irrégulière ou de même sexe.

Les autorités locales se placent ainsi sur la même  longueur d’onde que plusieurs conférences épiscopales à travers le monde notamment en Afrique ou des Evêques ont mis leur véto à la pratique de ces bénédictions.

Dans une tribune publiée dans le journal Le Monde, des militants d’associations de défense des droits des homosexuels saluent l’autorisation donnée par le Vatican, mais disent s’inquiéter de la manière dont le clergé s’en saisira, faute d’avancée sur la doctrine concernant l’homosexualité.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Bénédiction des couples homosexuels : le Vatican surpris par le refus africain[/size]
Analyse 
Le refus des évêques africains, le 11 janvier, de bénir les couples homosexuels a créé la surprise au Vatican. Où l’on semble prendre subitement conscience de l’importance démographique du catholicisme africain.


  • Loup Besmond de Senneville (à Rome), 
  • le 31/01/2024 à 15:06.


Le Vatican autorisé une forme de bénédiction des homosexuels  1283980-le-cardinal-fridolin-ambongo-archeveque-de-kinshas



Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, célèbre la messe à l’occasion du Synode des évêques à l’autel de la cathèdre dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 13 octobre dernier.VATICAN MEDIA / IPA AGENCY/M

Le sujet est sur toutes les lèvres. Difficile, en ce début d’année, de croiser un official de la Curie romaine, ces chefs de bureau qui font tourner la machinerie vaticane, sans qu’il vous parle de lui-même de Fiducia supplicans. Rarement, ces dernières années, le Vatican aura été aussi préoccupé que par l’autorisation, donnée le 18 décembre 2023 par le dicastère pour la doctrine de la foi, avec l’approbation du pape François, de bénir les couples « en situation irrégulière », dont ceux formés par des personnes de même sexe.

Et s’il y a une réaction qui, depuis un mois, agite les cercles romains, c’est celle des évêques africains. Car leur « non », refusant d’une même voix, jeudi 11 janvier, de bénir les couples homosexuels, a été sans appel. « Cela causerait une confusion et serait en contradiction directe avec l’ethos culturel des communautés africaines », y argumentait le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar et proche du pape François, puisqu’il fait partie des neuf cardinaux (le « C9 ») qui entoure le pape dans le gouvernement de l’Église.

« Une grosse surprise »


« Cela a été une grosse surprise », réagit une source vaticane très en vue, à Rome. Comme beaucoup au Vatican, cet acteur semble sonné par l’ampleur de la réaction. N’hésitant d’ailleurs pas à y voir un « clair acte de rébellion », qu’il cherche cependant à expliquer par un contexte géopolitique : « Ils ont affaire à l’islam et il faut qu’ils se positionnent clairement. Sans cela, ils seront grignotés. »
Ce qui a surpris est davantage la forme, et la méthode de préparation du texte, écrite en solitaire par le théologien argentin, le cardinal Victor Manuel Fernandez, placé à la tête du dicastère pour la doctrine de la foi depuis l’automne, que le fond. « On savait très bien ce que pensaient les Africains, ils l’avaient dit au Synode deux mois avant, de manière très claire », explicite la même source romaine.
À lire aussiBénédictions des couples homosexuels : le « non » des évêques africains
En octobre, le sujet de l’homosexualité avait en effet été l’un des plus débattus au sein de la grande salle Paul-VI, où étaient réunis des cardinaux, évêques, religieux et laïcs du monde entier pour réfléchir à l’avenir de l’Église. À plusieurs reprises, au cours de ce sommet à huis clos, les représentants africains avaient affirmé qu’il était hors de question pour eux de bénir les couples homosexuels. Ils s’étaient aussi plaints de la « pression » des grandes organisations internationales occidentales faisant de la dépénalisation de l’homosexualité, encore illégale dans plus de 30 pays sur le continent, l’une des conditions de l’octroi de fonds. Les évêques africains avaient aussi obtenu la suppression du sigle « LGBT » du rapport final du Synode.
« Comment se fait-il que nous ayons été incapables d’anticiper ? », s’interroge un vieux routard de la Curie. Une question qui trouve peut-être sa réponse dans la très faible présence de ressortissants du continent au sein de la machinerie vaticane. Depuis la démission forcée de Peter Turkson, à la tête du dicastère pour le développement humain intégral, en 2021, quelques mois après le départ à la retraite du cardinal Robert Sarah, ancien préfet de la Congrégation pour le culte divin, plus aucun Africain ne dirige un dicastère. Et on ne compte qu’une vingtaine de ressortissants du continent à travailler dans l’administration du pape.

« La parole s’est clairement libérée »


Le Synode d’octobre, qui a été un lieu inédit d’expression explicite des divergences entre catholiques – ce que ses promoteurs ont appelé « l’unité dans la diversité » –, a-t-il encouragé les prélats africains à poursuivre sur cette voie ? C’est ce qu’explique en tout cas le cardinal Ambongo, qui, dès la publication de son texte, en a fait une prise de position « synodale ». Beaucoup, au Vatican, voient aussi dans la prise de position africaine une expression plus libre qu’auparavant. « La parole s’est clairement libérée, analyse un diplomate du Palais apostolique. Ils osent exprimer leurs divergences. »

Mais à Rome, certains analysent aussi l’émergence de cette voix africaine en rapport avec une réalité démographique, à l’heure où les catholiques de ce continent représentent désormais près de 20 % des fidèles. Un chiffre qui ne fait qu’augmenter, et qui pourrait, selon certaines projections, atteindre 40 % d’ici à 2100. « La proportion des Africains augmente, alors que l’Europe catholique meurt de mort naturelle, que l’Église en Amérique latine commence à décroître et que l’Asie atteint un plafond », analyse une source vaticane. La question de l’homosexualité, sa définition doctrinale et l’accueil des personnes homosexuelles au sein de l’Église, estiment plusieurs sources romaines, devrait ainsi être l’un des « points importants » d’un futur conclave.
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chico.

chico.

[size=38]Les bénédictions de couples homosexuels à l’épreuve du terrain : « Le tapage négatif a fait beaucoup de mal »[/size]
Enquête 
Le texte Fiducia supplicans, publié il y a deux mois par le Vatican, autorisant la bénédiction non liturgique de couples homosexuels a été reçu avec perplexité par une partie des catholiques concernés et les prêtres engagés dans leur accompagnement. Sur le terrain, les demandes sont pour l’instant quasi inexistantes.

  • Héloïse de Neuville, Matthieu Lasserre et Céline Hoyeau, 
  • le 14/02/2024 à 18:05

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