Néhémie était lui-même l’un des princes ou chefs du peuple qui attestèrent, par l’apposition d’un sceau, le caractère obligatoire de ce ferme engagement mis par écrit. Tout le reste des Israélites, revêtus de sacs et couverts de poussière, prouvèrent qu’ils étaient d’accord avec leurs princes, leurs prêtres et les Lévites qui les représentaient, en se liant par un serment avec malédiction relativement à ce ferme engagement, étant tous résolus à se conformer aux lois et aux exigences divines. — Néh. 10:1-29.
Les Israélites reconnaissaient ainsi de nouveau qu’ils étaient obligés d’éviter les mariages mixtes avec les nations païennes d’alentour. Ils mettraient également l’accent sur l’observance des sabbats hebdomadaires, de l’année sabbatique tous les sept ans, année au cours de laquelle toutes les dettes de leurs frères israélites étaient remises. Quant à la “maison de Dieu”, le temple de Jérusalem rebâti voilà soixante et un ans, les Israélites s’imposèrent le paiement annuel d’une taxe qui s’élevait au tiers d’un sicle par personne (soit environ 1 franc français pour le sicle en argent), pour faire face aux dépenses du temple et au maintien des services qui y étaient rendus. Il fallait aussi beaucoup de bois pour entretenir le feu de l’autel sur lequel on offrait de nombreux sacrifices chaque jour, et la quantité nécessaire à fournir régulièrement fut répartie entre le peuple.
En outre, il y avait les prémices que la loi de Dieu ordonnait aux Israélites d’offrir, les prémices de leurs champs, de leurs vergers, de leurs troupeaux, de leur bétail et également le fruit de leurs entrailles, leurs fils premiers-nés.
20 Ces offrandes s’ajoutaient à la dîme ou dixième partie de leurs revenus annuels, versée pour l’entretien des prêtres et des Lévites chargés du service dans “la maison de notre Dieu”. Même les Lévites qui servaient dans le temple étaient astreints, conformément à la loi, à offrir aux prêtres la dîme, ou dixième partie de ce qu’ils recevaient ; ainsi, les Lévites du temple participaient également à la dîme, apportant leur propre contribution à la maison de Dieu (Nomb. 18:26-32). C’est au temple que se trouvaient les “ustensiles du sanctuaire” ainsi que les prêtres qui les employaient, les portiers et les chantres. Il fallait pourvoir à leurs besoins en raison des services spirituels qu’ils rendaient.