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L'écologie nouvelle religion.

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Lechercheur



Terre ». Las ! se lamentent Paul Greenberg et Carl Safina – écologistes et universitaires américains – cette date n’a fait l’objet d’aucune célébration particulière. Les fêtes de Pâques font de l’ombre, semblent-ils regretter pour le magazine Time (voir l’article en lien)… C’est même un sacrilège selon eux ! Ils voudraient tirer parti de ce jour pour fonder un nouveau culte qui permette à l’humanité de se recentrer sur l’essentiel : le miracle de la vie. Greenbert et Safina accusent de désinvolture les gens qui ne comprennent pas qu’il est plus important de célébrer la Terre que toute fête religieuse alors que la ville de New York a connu son mois de janvier le plus « chaud » jamais enregistré et que février a affiché des températures plus communes en avril. Ils rappellent avec nostalgie l’engouement des Américains lors du 1er « jour de la Terre » en 1970. Parrainée par deux sénateurs (le Républicain McCloskey et le Démocrate Nelson), cette journée avait vu 20 millions de personnes manifester dans les rues. La prise de conscience qui en a découlé a permis de vrais progrès orchestrés par le pouvoir législatif en qualité de l’air dans les villes et en propreté de l’eau. Les auteurs rappellent avec raison que les fumées toxiques (le « fog » londonien par exemple) empoisonnaient les poumons des habitants des grandes villes depuis le début de l’ère industrielle et que les cours d’eau étaient parfois tellement sales qu’ils pouvaient prendre feu. Pourquoi un tel manque d’enthousiasme par rapport au 22 avril 1970 alors que les médias actuels parlent sans arrêt de « l’urgence climatique » ? Curieusement, les auteurs de cet article ne mentionnent pas que le premier « jour de la Terre » était bipartisan et apolitique. Depuis, l’écologie s’est radicalisée à gauche…
Il faudrait donc passer à une nouvelle étape selon Greenberg et Safina : instaurer (imposer ?) l’écologie comme une nouvelle religion planétaire. Après tout, plaident-ils, les grandes religions sont elles-mêmes intimement connectées à la nature : Noël et le solstice d’hiver, Pâques et l’arrivée du printemps par exemple... Il serait facile de garder un calendrier de fêtes écologiques cohérent avec les grandes religions du monde. Ensuite, les rites ou les sacrements religieux forment un canevas pratique : il s’agirait juste de « réorienter » ces étapes vers la célébration de mère nature. La naissance ? Ce miracle biologique où l’inerte devient vivant… Une communion ? En faire une sortie dans la nature pour enseigner aux jeunes gens comment planter un arbre et répertorier des espèces menacées… Un mariage ? Une occasion parfaite d’enseigner au jeune couple le fardeau que représentent les enfants et les inviter à adopter les « bons comportements ». Un décès ? Oublions toute idée de vie après la mort, il faut célébrer le retour à la Terre pour faire renaître la vie… Il y a encore tant de mystères autour de l’origine de la vie qu’une telle religion ne manquerait pas de merveilleux selon eux. À défaut de transcendance… La religion écologiste aurait besoin d’une bible. Greenberg et Safina proposent de rassembler les textes fondateurs des « prophètes » Darwin, Galilée ou Humboldt.
Serait-ce vraiment une nouvelle religion ou le retour à des croyances primitives ? Les auteurs mettent en avant le progrès qu’une nouvelle époque des « Lumières » pourrait apporter tout comme le 18ème siècle a permis de grandes avancées scientifiques. Ils sont moins diserts quant au retour aux croyances primitives que représenterait un tel mouvement religieux. Certes, nos ancêtres étaient intimement connectés à la nature qui les entourait quand leurs dieux se trouvaient dans les forêts, le soleil, le vent, la mer etc… Mais ces communautés vivaient aussi dans un monde emprisonné par les superstitions. La soumission à ces dieux partout présents a souvent entraîné des coutumes cruelles de sacrifices humains. L’individu ne comptait pas quand il fallait préserver la communauté de la colère divine. Le risque ne serait-il pas encore plus grand dans un monde où les intérêts financiers et les moyens de contrôler la population sont sans comparaison avec les temps antiques ? D’ailleurs, quid du clergé pour une telle religion ? Les deux écologistes mis à l’honneur par le Time n’en disent rien. Des scientifiques devenus encore plus puissants qu’aujourd’hui, possiblement liés par des intérêts à des multinationales mues par la recherche du profit ? Des grandes fortunes et des politiques obsédés par la conservation du pouvoir et trouvant dans l’écologie le moyen de contrôler les masses ? L’article de Greenberg et Safina est provocateur mais il a le mérite de lever le voile sur les velléités cultuelles des écologistes radicaux.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Une tribune publiée par un magazine comme Time, qui tire à plusieurs millions d’exemplaires et touche des millions d’autres lecteurs en ligne, ne pourra jamais être balayée comme l’obscure élucubration de quelque doux-dingue obsédé par son dada. Lorsque ledit hebdomadaire, réputé pour son « sérieux » parmi les grands médias, offre une belle place au plaidoyer de deux grandes figures de l’écologie pour la création d’une fête religieuse universelle à l’occasion du « Jour de la terre », il faut comprendre qu’elles sont en phase avec l’idéologie dominante. C’est bien un culte qui est proposé, une religion dont la terre, ou plutôt la Terre-Mère, Gaïa, est l’idole.

On n’a cessé de nous seriner que les croyances religieuses sont dépassées, que la religion est l’opium du peuple. Mais c’est pour nous inciter à devenir les sectateurs d’une nouvelle religion… pas si neuve que cela, ainsi que l’avouent les deux auteurs de l’article. Il s’agit de Paul Greenberg, professeur d’études animales à l’université de New York, « juif de nom, pas plus », et de Carlo Safina, titulaire de la chaire de recherche sur la nature et l’humanité à l’université de Stony Brook dans le même Etat. Safina précise qu’il est un « recovering Catholic », un « catholique qui se remet », autrement dit, un apostat qui se vante d’avoir guéri de sa religion de baptême.

Et en ce temps marqué par le woke, personne ne lui reproche de porter atteinte à la sensibilité des catholiques en désignant de fait leur foi comme une maladie de l’esprit…



Le Jour de la Terre, mieux que Noël ou Pâques ?

Les deux hommes se lamentent de voir le « Jour de la Terre » de moins en moins célébré – le 22 avril dernier a moins marqué les foules que le pont de Pâques ou la « Fête du travail » – après une première édition en 1970, promue par un sénateur républicain et un sénateur démocrate, qui vit « 20 millions de manifestants » dans les rues aux Etats-Unis. Avec la baisse de la pollution perceptible et multiples réglementations de protection de la nature, avancent les auteurs, on s’est largement désintéressé de cette journée de conscientisation écologique, alors même que les « problèmes actuels de l’environnement constituent des menaces existentielles pour la stabilité sociale et planétaire, et même pour la civilisation ».

La solution ? Il faudrait mettre en place des rites pour « célébrer le miracle d’une planète vivante », et en finir avec ce Jour de la Terre « plus qu’un peu sacrilège » et la transformer en un « moment central pour une nouvelle approche du culte ». Miracle, sacrilège, culte : le vocabulaire ne laisse aucune place au doute, il s’agit bien de prendre tous les codes d’une religion à part entière, construite autour d’une « divinité ». Sans surprise, Greenberg et Safina jugent même qu’« un jour sur 365 » pour lui rendre hommage, c’est bien trop peu eu égard à « la révérence et la reconnaissance dues à cette planète assiégée, qui est au fondement de toute notre existence et de toute vie connue ».



La religion de la Terre aurait ses rites, ses commandements, son livre saint

Un « système de croyances vénérant la terre » aurait cependant le Jour de la Terre pour fête principale. Greenberg et Safina ont déjà tout réfléchi :

« Pour commencer, examinons ce que les religions établies réussissent à bien faire, et dont nous pourrions nous inspirer. La première étape consisterait peut-être à déterrer les origines de nos fêtes religieuses actuelles, qui sont centrées sur la nature. Nous savons pour la plupart que Noël et Hanoukka coïncident avec le solstice d’hiver, que Pâques et la Pâque sont célébrées en même temps que l’arrivée du printemps, que Sukkot et Diwali marquent les récoltes et les dernières chaleurs de l’été, et que l’Aïd suit la trajectoire de la lune. Ces fêtes trouvent leur origine dans la gratitude. Gratitude pour le retour du soleil. Gratitude pour la récolte qui pourrait éviter la famine que l’hiver pourrait apporter. Remerciements pour le moment où la récolte a permis d’éviter la famine. Nous pourrions concevoir de recadrer ces fêtes comme des jours de remerciement pour ce que le monde naturel donne et des rappels que notre responsabilité pour ce qui reste est une alliance permanente. »

Au-delà de la discrète suggestion selon laquelle les religions dites traditionnelles, et surtout le judaïsme et le christianisme, n’ont jamais été centrées sur un Dieu transcendant mais sur la nature comme pourvoyeuse de tout ce dont nous avons besoin, il y a cette notion d’« alliance » qui justement, dans l’Ancien Testament, attachait le peuple élu au Dieu unique, distinct de sa création, et qui dans l’accomplissement de la Nouvelle Alliance, nous le révèle Un et Trine, auteur de l’œuvre de la Rédemption par laquelle les portes du ciel nous sont ouvertes, cette éternité auprès de Dieu qui dépasse infiniment les beautés de la création terrestre.

La marche vers une inversion infernale proposée par Greenberg et Safina va encore plus loin, puisque leur religion écologique rejette systématiquement la vérité et les commandements divins.

« Ensuite, nous pourrions examiner ce que font les religions pour nous aider à former une communauté et à marquer les étapes importantes de la vie : la naissance, la maturité, le mariage et la mort », expliquent-ils. Il faut ramener cela au niveau « biologique » : « La naissance, cette fusion extatique d’atomes et de molécules aboutissant à la sensibilité, pourrait donner lieu à un rituel consistant à raconter de manière véridique et factuelle comment l’inanimé devient animé. » Car bien entendu, ces messieurs ont tout compris au mystère de la vie – assez, en tout cas, pour rejeter l’existence même de l’âme spirituelle qui est au cœur de la réalité de l’homme, spécifiquement créé « à l’image et à la ressemblance de Dieu ».

« Au lieu (ou en plus) des bar/bat mitzvahs et des confirmations, serait-ce trop demander à nos enfants d’aller au-delà des 20 minutes quotidiennes moyennes que la plupart des enfants américains passent à l’extérieur, et de mémoriser les noms et les descriptions des plantes et des animaux locaux, ou d’apprendre les considérations impliquées dans la plantation correcte d’un arbre ? » Voici le catéchisme remplacé par les cours de jardinage – excellents dans leur ordre, certes, mais conçus ici pour chasser le surnaturel.

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