Rappel du premier message :
http://www.catholique-musulman-issa.com/index2.php?page=quicroire
Qui croire : Huhammad ? Jésus ?
Il doit toujours y avoir au moins deux témoins
En Deutéronome 19.15 : « Quelle que soit la faute commise, un seul témoin ne pourra accuser un homme pour un crime ou un péché, quel qu'il soit ; la chose sera réglé sur la parole de deux ou trois témoins ».
L’on retrouve la même exigence de deux témoins dans le Coran. La Sourate de la Vache (Al-Baqara) 2.282 : « … Si un débiteur est fou ou débile, s’il ne peut dicter lui-même, que son représentant dicte honnêtement. Demandez le témoignage de deux témoins parmi vos hommes. Si vous ne trouvez pas deux hommes, choisissez un homme et deux femmes, parmi ceux que vous agréez comme témoins .Si l’une des deux femmes se trompe, l’autre lui rappellera ce qu’elle aura oublié ».
La Sourate de la Lumière (Al-Nur) 24.4 : « Frappez de quatre-vingt coups de fouet ceux qui accusent les femmes honnêtes sans pouvoir désigner quatre témoins ; et n’acceptez plus jamais leur témoignages : voilà ceux qui sont pervers ».
Si deux ou quatre témoins s’avèrent nécessaires pour les affaires humaines, combien plus nécessaire encore sera la présence de deux ou d’avantage de témoins lorsqu’il s’agit d’authentifier une parole comme « parole de Dieu » !
Comment savoir si un homme qui parcourt les rues d’une ville en Arabie, en Iran, ou en Egypte en affirmant être le Mehdi dit vrai ? Comment savoir si un homme qui parcourt les rues de New York ou de Jérusalem en affirmant être le « Messie revenu sur terre » dit vrai ?
Le tout premier texte consiste à vérifier si sa doctrine ne contredit pas la révélation antérieure. Tout de suite confirmons que les diverses apparitions de la Vierge Marie furent toujours visibles par un petit groupe de personnes ou ayant émis un message de reconnaissance indiscutable, comme à Bernadette Soubirous « Je suis l’Immaculée Conception » paroles inconnues, indéchiffrables de la jeune Bernadette. Les signes miraculeux ne constituent pas une preuve suffisante en eux-même. Les paroles d’un homme qui se prétend le Christ réincarné ne doivent pas contredire l’enseignement que le Christ a donné lors de sa première venue. Comme second test nous pourrions demander un signe ou l’accomplissement d’une prophétie antérieure pour avoir confirmation que la personne qui se présente à nous le fait bien au nom de Dieu. Nous comprenons ainsi pourquoi les habitants de La Mecque où les Juifs demandèrent un signe à Muhammad lorsqu’il se présenta à eux comme annonciateur de la parole divine que lui révèle l’ange Gabriel. Leur démarche ne provenait pas d’un cœur endurci – comme Muhammad leur a reproché d’une manière sanglante. Certes, plusieurs des contemporains de Muhammad étaient des incrédules notoires, mais, comme se plait à le reconnaître le Coran lui-même, il y avait aussi des juifs honorables qui craignaient Dieu. Ces Juifs ne faisaient que mettre la Torah ( la Bible ) en pratique : « Un témoins ne suffit pas ; nous avons besoin d’un témoignage de confirmation ». En cela ils adoptaient simplement l’attitude voulue par Dieu qui avait ordonné la nécessité de deux témoins, au minimum
Oui nous devons nous interroger et l’interroger : « Comment pouvons nous être assurés que tu parles au nom du Dieu Créateur, le Dieu du ciel et de la terre ?. Qui – ou quoi – constitue le second témoin ? ».
Frères et sœurs de culture musulmane, imaginez précisément ce qu’ont pu ressentir et ressentent les chrétiens d’hier et d’aujourd’hui qui ont entendu et entendent l’affirmation : « Vous avez falsifié l’Evangile ! » N’y a-t-il pas, sous –jacente à cette affirmation, la pensée : « Je ne crois pas » ?
La question est si importante qu’elle doit exclure les états d’âme. Elle doit être posée à la fois aux chrétiens et aux musulmans : « Quelles sont les preuves ? « Qu’est-ce qui témoigne que les paroles de Jésus transcrites dans les Evangiles viennent bien de Dieu ? Qu’est-ce qui témoigne que les paroles que Muhammad a prononcés et qui sont dans le Coran viennent bien de Dieu ? »
Muhammad n’est qu’un témoin – le premier. William Cambell fait part d'une expérience personnelle : Y a-t-il quelqu’un d’autre que Muhammad à avoir entendu l’ange Gabriel ?. Tous mes interlocuteurs, à l’exception d’un seul, m’ont répondu : « Non, Muhammad a été l’unique personne à avoir entendu l’ange ». Le seul à avoir été d’un avis différent m’a montré un hadith puisé dans la collection des Quarante Hadiths de Nawawi. Ce hadith, transmis par Muslin, rapporte qu’un homme s’était approché de Muhammad et l’avait interrogé. Le ton de cet homme était celui d’un maître. Satisfait des réponses obtenues, il s’en alla. Alors Muhammad déclara à Omar et aux autres personnes présentes que ce visiteur était Gabriel. C’est possible. Mais cela ne change rien au problème : c’est Muhammad qui a identifié le visiteur. Ce n’est pas Gabriel qui a révélé son identité, ainsi Muhammad reste le seul témoin.
De plus, c’est le seul hadith qui traite de ce sujet. Bâtir une conviction sur un hadith, transmis par un seul spécialiste ne constitue pas une démarche sage.
Du mont Sinaï, Dieu s’est adressé à Moïse et à tout le peuple d’Israël. Les Israélites étaient si épouvantés qu’ils supplièrent Dieu de ne pas répéter ses paroles. C’est en réponse à leur requête que Dieu promit de leur envoyer « Un autre prophète comme Moïse, un prophète d’entre leurs frères , du peuple d’Israël « Du milieu de toi, du milieu de tes frères, Yahvé ton Dieu fera que se lève pour toi un prophète comme moi, et c’est lui que vous écouterez ». Laissons la parole à la théologie catholique des pères B et L Hurault et J Van Der Meersh : « Je ferai que se lève pour eux un prophète comme toi ». Ce prophète désigne en réalité toute la série des prophètes qui s’adresseront à Israël. Cependant Israël attendait pour plus tard un prophète qui dirigerait le peuple entier comme l’avait fait Moïse. Quand Jean-Baptiste se présentera, certains demanderont : « Es-tu le prophète ? (Jean 1. 21) et dès le début les chrétiens comprendront que le Christ est le « prophète » (Acte des Apôtres 3, 22).
William Campbell de poursuivre : A trois reprise durant la vie terrestre de Jésus, Dieu a parlé ouvertement comme second témoin. La première fois, ce fut lorsque Jean (Yahyä Ibn Zakarïya) baptisa Jésus :
" Avec tout le peuple qui recevait le baptême, Jésus aussi se fit baptiser. Comme il priait, le ciel s’ouvrit et l’Esprit Saint descendit sur lui sous une forme visible, comme une colombe. Et du ciel vint une voix : Tu es mon fils : moi aujourd’hui je t’ai engendré, (Luc 3, 21). Il est clair que Jean dit le baptiste et tous ceux qui furent baptisés à ce moment entendirent la voix".
La seconde fois, ce fut en présence de trois disciples : " Pierre, Jacques et Jean l’évangéliste. Jésus les avait pris avec lui sur une montagne où il fut transfiguré. Ses vêtements devinrent d’une blancheur éclatante. Moïse, mort depuis plus de 1300 ans, et Elie, monté au ciel depuis plus de 800 ans, apparurent auprès de Jésus : Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmena à l’écart, seul, sur une montagne. Là, devant eux, il fut Transfiguré. Ses vêtements devinrent éclatants de lumière, d’une blancheur telle qu’aucun blanchisseur sur la terre ne peut blanchir de la sorte. Alors ils virent Elie avec Moïse : les deux étaient en conversation avec Jésus. Pierre prit la parole pour dire à Jésus : « Rabbi, cela tombe bien que nous soyons ici ; nous allons dresser trois tentes : une pour toi, une pour Moïse et une pour Elie ». En réalité, il ne savait plus que dire, car ils étaient effrayés. Une nuée survint alors qui les prit sous son ombre, et de la nuée se fit entendre une voix : Celui-ci est mon Fils, le Bien-Aimé, écoutez-le ! Et soudain, regardant autour d’eux, ils ne virent plus personne : seul Jésus était avec eux ". (Marc 9, 7-.
Enfin la troisième occasion est rapportée par Jean ; la déclaration divine eut pour témoin un vaste auditoire. (…) Tout le peuple qui était auprès de Jésus quand il avait appelé Lazare dans sa tombe et l’avait réveillé d’entre les morts, rendaient témoignage. C’est donc une foule qui vint l’accueillir ( à son entrée à Jérusalem) , parce qu’on leur avait parlé de ce signe que Jésus avait fait ( réveil de Lazare ). (…) Si quelqu’un veut me suivre, qu’il me suive, et là où je suis, là aussi sera mon disciple ; si quelqu’un me sert, le Père saura le récompenser. Maintenant je suis dans un grand trouble. Je pourrais dire : Père, épargne-moi cette épreuve ! ( celle du calvaire ) Mais je suis venu précisément pour connaître cette heure. « Père glorifie ton Nom ». A ce moment une réponse vint du ciel : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore ». Les gens qui étaient là et qui avaient entendu, disaient : C’est le tonnerre. D’autres disaient : Un ange lui a parlé. Alors Jésus déclara : Cette réponse était pour vous et non pour moi. ( Jean 12. 26 à 31 )
Les Evangiles et le Coran mentionnent les miracles par lesquels Jésus authentifiait son ministère. Il était donc normal que les habitants de La Mecque demandent à Muhammad d’accomplir un miracle, de sorte qu’ils soient le deuxième témoin indispensable. La Sourate du Tonnerre (Al-Rad) 13 , 7 déclare : "Les incrédule disent : Pourquoi n’a-t-on pas fait descendre sur lui un Signe de la part de son Seigneur ? D’après le Coran, Muhammad fut chargé de répondre qu’il n’était qu’un avertisseur ". Réponse qui permet de garder un silence embarrassé à la question posée. Le Coran fournit dans la même Sourate une réponse à l’embarras de Muhammad : Verset 31 : " S’il existait un Coran par la vertu duquel les morts parleraient ! … les habitants ne croiraient cependant pas ".
Verset Coranique d’une excellente sagesse : même en face de preuves irréfutables, des hommes refusent de croire. Après que Jésus eut multiplié cinq pains et deux poissons pour nourrir miraculeusement 5000 personnes et que sur la base de ce miracle, il se fût déclaré « le vrai pain venu du ciel », les juifs lui demandèrent : « Quel miracle fais-tu donc afin que nous le voyions et que nous puissions te croire ? ( Jean 6, 1 à 37 ).
Le Coran répond à cette quête en mentionnant les signes. L’ennui, c’est que tous les signes Coraniques évoqués sont des signes tirés de l’ordre de la Nature. Ils ne prouvent qu’une chose : Il y a un Dieu Créateur Tout-Puissant. Ils ne prouvent nullement que celui qui en parle est un authentique prophète.
Nous n’avons donc pas de réponse à la question que Dieu nous autorise à poser à tout prophète, qui prétend parler en son nom. Interpellons encore de nos jours le Coran, les hadiths, la Sunna : Quel est le signe qui confirmerait que la parole, transmise par Muhammad dans le Coran, parle bien au nom de ce Dieu Créateur ? Où est le deuxième témoin ?
( D’aprèsWilliam Campbell « La Coran et la Bible )
http://www.catholique-musulman-issa.com/index2.php?page=quicroire
Qui croire : Huhammad ? Jésus ?
Il doit toujours y avoir au moins deux témoins
En Deutéronome 19.15 : « Quelle que soit la faute commise, un seul témoin ne pourra accuser un homme pour un crime ou un péché, quel qu'il soit ; la chose sera réglé sur la parole de deux ou trois témoins ».
L’on retrouve la même exigence de deux témoins dans le Coran. La Sourate de la Vache (Al-Baqara) 2.282 : « … Si un débiteur est fou ou débile, s’il ne peut dicter lui-même, que son représentant dicte honnêtement. Demandez le témoignage de deux témoins parmi vos hommes. Si vous ne trouvez pas deux hommes, choisissez un homme et deux femmes, parmi ceux que vous agréez comme témoins .Si l’une des deux femmes se trompe, l’autre lui rappellera ce qu’elle aura oublié ».
La Sourate de la Lumière (Al-Nur) 24.4 : « Frappez de quatre-vingt coups de fouet ceux qui accusent les femmes honnêtes sans pouvoir désigner quatre témoins ; et n’acceptez plus jamais leur témoignages : voilà ceux qui sont pervers ».
Si deux ou quatre témoins s’avèrent nécessaires pour les affaires humaines, combien plus nécessaire encore sera la présence de deux ou d’avantage de témoins lorsqu’il s’agit d’authentifier une parole comme « parole de Dieu » !
Comment savoir si un homme qui parcourt les rues d’une ville en Arabie, en Iran, ou en Egypte en affirmant être le Mehdi dit vrai ? Comment savoir si un homme qui parcourt les rues de New York ou de Jérusalem en affirmant être le « Messie revenu sur terre » dit vrai ?
Le tout premier texte consiste à vérifier si sa doctrine ne contredit pas la révélation antérieure. Tout de suite confirmons que les diverses apparitions de la Vierge Marie furent toujours visibles par un petit groupe de personnes ou ayant émis un message de reconnaissance indiscutable, comme à Bernadette Soubirous « Je suis l’Immaculée Conception » paroles inconnues, indéchiffrables de la jeune Bernadette. Les signes miraculeux ne constituent pas une preuve suffisante en eux-même. Les paroles d’un homme qui se prétend le Christ réincarné ne doivent pas contredire l’enseignement que le Christ a donné lors de sa première venue. Comme second test nous pourrions demander un signe ou l’accomplissement d’une prophétie antérieure pour avoir confirmation que la personne qui se présente à nous le fait bien au nom de Dieu. Nous comprenons ainsi pourquoi les habitants de La Mecque où les Juifs demandèrent un signe à Muhammad lorsqu’il se présenta à eux comme annonciateur de la parole divine que lui révèle l’ange Gabriel. Leur démarche ne provenait pas d’un cœur endurci – comme Muhammad leur a reproché d’une manière sanglante. Certes, plusieurs des contemporains de Muhammad étaient des incrédules notoires, mais, comme se plait à le reconnaître le Coran lui-même, il y avait aussi des juifs honorables qui craignaient Dieu. Ces Juifs ne faisaient que mettre la Torah ( la Bible ) en pratique : « Un témoins ne suffit pas ; nous avons besoin d’un témoignage de confirmation ». En cela ils adoptaient simplement l’attitude voulue par Dieu qui avait ordonné la nécessité de deux témoins, au minimum
Oui nous devons nous interroger et l’interroger : « Comment pouvons nous être assurés que tu parles au nom du Dieu Créateur, le Dieu du ciel et de la terre ?. Qui – ou quoi – constitue le second témoin ? ».
Frères et sœurs de culture musulmane, imaginez précisément ce qu’ont pu ressentir et ressentent les chrétiens d’hier et d’aujourd’hui qui ont entendu et entendent l’affirmation : « Vous avez falsifié l’Evangile ! » N’y a-t-il pas, sous –jacente à cette affirmation, la pensée : « Je ne crois pas » ?
La question est si importante qu’elle doit exclure les états d’âme. Elle doit être posée à la fois aux chrétiens et aux musulmans : « Quelles sont les preuves ? « Qu’est-ce qui témoigne que les paroles de Jésus transcrites dans les Evangiles viennent bien de Dieu ? Qu’est-ce qui témoigne que les paroles que Muhammad a prononcés et qui sont dans le Coran viennent bien de Dieu ? »
Muhammad n’est qu’un témoin – le premier. William Cambell fait part d'une expérience personnelle : Y a-t-il quelqu’un d’autre que Muhammad à avoir entendu l’ange Gabriel ?. Tous mes interlocuteurs, à l’exception d’un seul, m’ont répondu : « Non, Muhammad a été l’unique personne à avoir entendu l’ange ». Le seul à avoir été d’un avis différent m’a montré un hadith puisé dans la collection des Quarante Hadiths de Nawawi. Ce hadith, transmis par Muslin, rapporte qu’un homme s’était approché de Muhammad et l’avait interrogé. Le ton de cet homme était celui d’un maître. Satisfait des réponses obtenues, il s’en alla. Alors Muhammad déclara à Omar et aux autres personnes présentes que ce visiteur était Gabriel. C’est possible. Mais cela ne change rien au problème : c’est Muhammad qui a identifié le visiteur. Ce n’est pas Gabriel qui a révélé son identité, ainsi Muhammad reste le seul témoin.
De plus, c’est le seul hadith qui traite de ce sujet. Bâtir une conviction sur un hadith, transmis par un seul spécialiste ne constitue pas une démarche sage.
Du mont Sinaï, Dieu s’est adressé à Moïse et à tout le peuple d’Israël. Les Israélites étaient si épouvantés qu’ils supplièrent Dieu de ne pas répéter ses paroles. C’est en réponse à leur requête que Dieu promit de leur envoyer « Un autre prophète comme Moïse, un prophète d’entre leurs frères , du peuple d’Israël « Du milieu de toi, du milieu de tes frères, Yahvé ton Dieu fera que se lève pour toi un prophète comme moi, et c’est lui que vous écouterez ». Laissons la parole à la théologie catholique des pères B et L Hurault et J Van Der Meersh : « Je ferai que se lève pour eux un prophète comme toi ». Ce prophète désigne en réalité toute la série des prophètes qui s’adresseront à Israël. Cependant Israël attendait pour plus tard un prophète qui dirigerait le peuple entier comme l’avait fait Moïse. Quand Jean-Baptiste se présentera, certains demanderont : « Es-tu le prophète ? (Jean 1. 21) et dès le début les chrétiens comprendront que le Christ est le « prophète » (Acte des Apôtres 3, 22).
William Campbell de poursuivre : A trois reprise durant la vie terrestre de Jésus, Dieu a parlé ouvertement comme second témoin. La première fois, ce fut lorsque Jean (Yahyä Ibn Zakarïya) baptisa Jésus :
" Avec tout le peuple qui recevait le baptême, Jésus aussi se fit baptiser. Comme il priait, le ciel s’ouvrit et l’Esprit Saint descendit sur lui sous une forme visible, comme une colombe. Et du ciel vint une voix : Tu es mon fils : moi aujourd’hui je t’ai engendré, (Luc 3, 21). Il est clair que Jean dit le baptiste et tous ceux qui furent baptisés à ce moment entendirent la voix".
La seconde fois, ce fut en présence de trois disciples : " Pierre, Jacques et Jean l’évangéliste. Jésus les avait pris avec lui sur une montagne où il fut transfiguré. Ses vêtements devinrent d’une blancheur éclatante. Moïse, mort depuis plus de 1300 ans, et Elie, monté au ciel depuis plus de 800 ans, apparurent auprès de Jésus : Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmena à l’écart, seul, sur une montagne. Là, devant eux, il fut Transfiguré. Ses vêtements devinrent éclatants de lumière, d’une blancheur telle qu’aucun blanchisseur sur la terre ne peut blanchir de la sorte. Alors ils virent Elie avec Moïse : les deux étaient en conversation avec Jésus. Pierre prit la parole pour dire à Jésus : « Rabbi, cela tombe bien que nous soyons ici ; nous allons dresser trois tentes : une pour toi, une pour Moïse et une pour Elie ». En réalité, il ne savait plus que dire, car ils étaient effrayés. Une nuée survint alors qui les prit sous son ombre, et de la nuée se fit entendre une voix : Celui-ci est mon Fils, le Bien-Aimé, écoutez-le ! Et soudain, regardant autour d’eux, ils ne virent plus personne : seul Jésus était avec eux ". (Marc 9, 7-.
Enfin la troisième occasion est rapportée par Jean ; la déclaration divine eut pour témoin un vaste auditoire. (…) Tout le peuple qui était auprès de Jésus quand il avait appelé Lazare dans sa tombe et l’avait réveillé d’entre les morts, rendaient témoignage. C’est donc une foule qui vint l’accueillir ( à son entrée à Jérusalem) , parce qu’on leur avait parlé de ce signe que Jésus avait fait ( réveil de Lazare ). (…) Si quelqu’un veut me suivre, qu’il me suive, et là où je suis, là aussi sera mon disciple ; si quelqu’un me sert, le Père saura le récompenser. Maintenant je suis dans un grand trouble. Je pourrais dire : Père, épargne-moi cette épreuve ! ( celle du calvaire ) Mais je suis venu précisément pour connaître cette heure. « Père glorifie ton Nom ». A ce moment une réponse vint du ciel : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore ». Les gens qui étaient là et qui avaient entendu, disaient : C’est le tonnerre. D’autres disaient : Un ange lui a parlé. Alors Jésus déclara : Cette réponse était pour vous et non pour moi. ( Jean 12. 26 à 31 )
Les Evangiles et le Coran mentionnent les miracles par lesquels Jésus authentifiait son ministère. Il était donc normal que les habitants de La Mecque demandent à Muhammad d’accomplir un miracle, de sorte qu’ils soient le deuxième témoin indispensable. La Sourate du Tonnerre (Al-Rad) 13 , 7 déclare : "Les incrédule disent : Pourquoi n’a-t-on pas fait descendre sur lui un Signe de la part de son Seigneur ? D’après le Coran, Muhammad fut chargé de répondre qu’il n’était qu’un avertisseur ". Réponse qui permet de garder un silence embarrassé à la question posée. Le Coran fournit dans la même Sourate une réponse à l’embarras de Muhammad : Verset 31 : " S’il existait un Coran par la vertu duquel les morts parleraient ! … les habitants ne croiraient cependant pas ".
Verset Coranique d’une excellente sagesse : même en face de preuves irréfutables, des hommes refusent de croire. Après que Jésus eut multiplié cinq pains et deux poissons pour nourrir miraculeusement 5000 personnes et que sur la base de ce miracle, il se fût déclaré « le vrai pain venu du ciel », les juifs lui demandèrent : « Quel miracle fais-tu donc afin que nous le voyions et que nous puissions te croire ? ( Jean 6, 1 à 37 ).
Le Coran répond à cette quête en mentionnant les signes. L’ennui, c’est que tous les signes Coraniques évoqués sont des signes tirés de l’ordre de la Nature. Ils ne prouvent qu’une chose : Il y a un Dieu Créateur Tout-Puissant. Ils ne prouvent nullement que celui qui en parle est un authentique prophète.
Nous n’avons donc pas de réponse à la question que Dieu nous autorise à poser à tout prophète, qui prétend parler en son nom. Interpellons encore de nos jours le Coran, les hadiths, la Sunna : Quel est le signe qui confirmerait que la parole, transmise par Muhammad dans le Coran, parle bien au nom de ce Dieu Créateur ? Où est le deuxième témoin ?
( D’aprèsWilliam Campbell « La Coran et la Bible )