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Ignace Semmelweis, le pionnier du lavage de main

3 participants

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Josué

Josué
Administrateur

[size=44]Ignace Semmelweis, le pionnier du lavage de main[/size]
Ignace Semmelweis, le pionnier du lavage de main Web3-ignaz-semmelweis-wiki
Public Domain

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La rédaction d'Aleteia | 11 mars 2020

Savez-vous quelle est la personne qui a commencé à prôner sérieusement le lavage de mains ? Il s’agit du docteur Ignace Semmelweis, médecin hongrois du XIXe siècle.

Àl’heure du coronavirus, il est de bon ton de se laver les mains régulièrement. Mais connaissez-vous l’origine de cette pratique aujourd’hui automatique qui est en réalité un phénomène récent ? Tout commence en 1847. Le docteur Ignace Semmelweis, un médecin hongrois passé par l’enseignement catholique, mène un ensemble de recherches dans un hôpital de Vienne sur la mortalité très forte des femmes qui viennent d’accoucher. Il a en effet remarqué que leur taux de mortalité était bien plus élevé dans le service fréquenté par les étudiants en médecine, qui pratiquent également des autopsies, que dans le service voisin fréquenté uniquement par les sages-femmes. Après un examen approfondi, il établit une corrélation entre les décès et les élèves qui ont manipulé des cadavres immédiatement avant l’accouchement.

Fort de cette découverte, le jeune médecin met en place une politique de lavage des mains stricte au chlorure de chaux – une solution très abrasive – faisant chuter de façon phénoménale le taux de mortalité. Alors qu’une femme sur cinq mourait en couches, le taux de mortalité tombe autour de 2%. Cependant, le jeune médecin hongrois n’est pas reconnu par ses pairs et ses conclusions, niées par le corps médical, lui valent d’être mis au rencard. Ses détracteurs l’accusent même de superstition liée à sa religion. Ce rejet contribuera à le faire tomber dans la folie. Incompris à son époque, ce médecin visionnaire ne sera réhabilité que bien plus tard. Mais on lui doit beaucoup aujourd’hui.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

J'ai vue son histoire.
Malheureusement le jour où sa femme a accouché, il n'a pas eu le temps de se laver les mains et sa femme est tombé malade, par contre je me rappel plus si c'est l'enfant ou la maman qui est morte par la  suite.

Lechercheur



Ignace Philippe Semmelweis
Biographie

Description

Ignace Philippe Semmelweis, né le 1ᵉʳ juillet 1818 à Ofen, mort à Döbling, près de Vienne le 13 août 1865, est un médecin obstétricien hongrois qui œuvra pour l'hygiène. Il démontra l'utilité du lavage des mains après la dissection d'un cadavre, avant d'effectuer un accouchement. Wikipédia

Date et lieu de naissance : 1 juillet 1818, Buda
Date et lieu de décès : 13 août 1865, Oberdöbling, Vienne, Autriche
Nom dans la langue maternelle : Ignaz Philipp Semmelweis
Épouse : Maria Weidenhoffer (m. 1857–1865)
Livres : Etiology, Concept and Prophylaxis of Childbed Fever, PLUS
Enfants : Szemerényi Margit, Szemerényi Béla, Antónia Semmelweis
Enseignement : Université de Vienne (1837–1844), Université Loránd Eötvös

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Coronavirus : Ignace Semmelweis, génie incompris du lavage des mains[/size]

[size=33]Avant même la découverte des microbes, Ignace Semmelweis avait compris l'importance pour les médecins de se laver les mains, contre l'avis de ses confrères.[/size]

 Par LePoint,fr
Modifié le 20/03/2020 à 06:41 - Publié le 20/03/2020 à 04:16 | Le Point.fr

Ignace Semmelweis, le pionnier du lavage de main 20173371lpw-20173372-article-coronavirus-jpg_6990561_660x281
Ignace Semmelweis, génie incompris, pionnier du lavage des mains. © DR


Il a vaincu la septicémie, pas les sceptiques. Alors qu'une importante pandémie de coronavirus se répand à toute vitesse dans le monde entier, Google se saisit aujourd'hui de la figure d'Ignace Semmelweis pour participer à la prise de conscience collective nécessaire à l'arrêt de sa propagation. Ce médecin hongrois, qui finira mort interné, après avoir sauvé des centaines de vies, avait découvert avant Pasteur les bienfaits de l'asepsie. Mais plus de 200 ans après sa naissance, force est de constater que la mise en œuvre de ses préceptes reste toujours imparfaite, selon l'OMS.
Lire aussi Sébastien Le Fol – Ne soyons pas courageux, juste responsables !



Entré au panthéon des chercheurs ayant eu raison trop tôt, aux côtés d'un Copernic ou d'un Mendel, Semmelweis s'attira en son temps les foudres de ses pairs… pour avoir tenté d'imposer la désinfection des mains avant la manipulation de parturientes. Le jeune médecin, né le 1er juillet 1818 à Budapest, intègre en 1848 le service obstétrique de l'Hôpital général de Vienne. Il est immédiatement frappé par la mortalité record des jeunes accouchées du pavillon où sont formés des étudiants : plus de 10 %, avec des pointes approchant les 40 %.
Or, dans le pavillon jumeau, où sont formées des sages-femmes, ce taux ne dépasse pas 3 %, un chiffre ordinaire à l'époque. « Cette disparité préoccupe énormément Semmelweis, qui commence une véritable étude épidémiologique », relève Bernhard Küenburg, président de la Société Semmelweis de Vienne. En mars 1847, il a le déclic quand un collègue meurt d'une septicémie contractée lors d'une autopsie : les cadavres recèlent, selon ses termes, des « particules » invisibles, mais potentiellement létales.

« À l'époque, les étudiants en médecine passaient directement d'une autopsie à un accouchement sans se désinfecter les mains », rappelle Bernhard Küenburg pour l'Agence France-Presse. Le simple savon ne suffisant pas, Semmelweis impose un lavage des mains de cinq minutes avec « ce qui existait de plus fort : le chlorure de chaux, une solution au demeurant très abrasive pour la peau ». Les résultats sont immédiats : le taux de mortalité tombe à 1,3 %, devenant même nul certains jours.

Semmelweis, génie trop brutal


C'est là que les ennuis de Semmelweis commencent. S'il recueille le soutien de certains confrères, le jeune médecin hongrois est vivement combattu par plusieurs pontes. En 1849, son contrat n'est pas renouvelé. « Les médecins se sont sentis agressés, car il a établi que c'étaient précisément eux qui transmettaient les germes », souligne Bernhard Küenburg, selon qui Semmelweis serait aujourd'hui « Prix Nobel ».

Mais un quart de siècle avant Pasteur et la découverte des microbes, le praticien ne peut pas démontrer formellement l'existence de ses « particules ». Pis, « plus il apporte des éléments de preuve, plus la résistance grandit ». Et le caractère emporté du médecin, qui n'hésite pas à qualifier ses confrères d'« assassins », n'arrange pas les choses. Son « grand défaut » est « d'être brutal en tout, et surtout pour lui-même », reconnaît l'écrivain français Louis-Ferdinand Céline, qui consacre une thèse de médecine enthousiaste à ce « génie » en 1924.
Incompris, Semmelweis développe des troubles mentaux et est finalement interné à Vienne, où il meurt dans des circonstances obscures en 1865, à 47 ans. Il ne sera réhabilité qu'à la fin du XIXe siècle, après que Pasteur, Koch ou encore Yersin eurent validé son intuition. Il fait figure aujourd'hui de père de l'asepsie et de l'épidémiologie hospitalière moderne.




« La revanche de Semmelweis »


Mais si la désinfection des mains à hôpital relève du bon sens, elle n'est toujours pas systématisée, déplore le Pr Didier Pittet, directeur de programme à l'Organisation mondiale de la santé (OMS). « Elle n'est pratiquée que dans 50 % des cas en moyenne, alors qu'elle pourrait éviter de 50 à 70 % des infections en milieu hospitalier », confie-t-il à l'Agence France-Presse. Alors, pourquoi les enseignements de Semmelweis ne sont-ils pas plus appliqués ? « La désinfection des mains avec une solution alcoolique est un acte simple et bon marché, avec un impact immédiat sur les taux d'infections », y compris pour des gènes multirésistants, relève Didier Pittet.

« Dans le monde, il y a vingt ans, la désinfection des mains n'était pratiquée qu'à 20 %. Aujourd'hui, le sujet est en train de devenir l'un des plus sexy de la littérature médicale », assure le professeur. « C'est un peu la revanche de Semmelweis. »

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