Séparation de l'Église et de l'État : la laicité et l'ascenseur
La république française est laïque, ce qui signifie qu'elle est neutre par rapport au fait religieux, ni pour, ni contre.
L’histoire du pays l'a conduit, pendant un temps, à une neutralité si l'on peut dire combative pour corriger l'immixtion de la religion dans la sphère publique.
Parfois, aujourd'hui, les choses paraissent confuses.
Quand le maire de Marseille, le bon monsieur Gaudin, avait donné une journée de congé au personnel de la ville pour assister, de mémoire, aux cérémonies télévisuelles de l’enterrement de Jean-Paul II, on était au-delà de la lettre, comme de l’esprit de la loi.
Mais quand, à l'inverse, des critiques se font sur la présence du président de la république à une cérémonie religieuse, on est également probablement dans l’excès inverse.
Finalement le conseil d'État vient de rendre des décisions rappelant que ce qui compte, pour la république, c'est l'intérêt public.
Il peut être de l'intérêt public d'accorder une subvention pour l'achat d'un ascenseur dans une basilique à Lyon quand il s'agit d'un site touristique important générant pour la collectivité, et pour le contribuable, des recettes.
On peut financer un orgue dans une église, s'il permet des concerts ouverts à tous.
On peut financer un abattoir conforme au rite musulmans, pour des raisons de santé de salubrité publique.
Finalement, le conseil d'État a une vision apaisée de la laïcité républicaine en invitant à chercher l'intérêt de la collectivité et, à travers elle, celui du citoyen au-delà des opinions particulières des uns et des autres.
C'est une manière, aussi, de dépoussiérer, comme le dit libération, la loi de 1905.
Encore que... Vous êtes poussière et poussière vous redeviendrez a une connotation quelque peu cléricale…
Enfin, il se trouvera bien quelqu'un pour l'écrire.
http://www.lepost.fr/article/2011/07/20/2552901_la-laicite-et-l-ascenseur.html
La république française est laïque, ce qui signifie qu'elle est neutre par rapport au fait religieux, ni pour, ni contre.
L’histoire du pays l'a conduit, pendant un temps, à une neutralité si l'on peut dire combative pour corriger l'immixtion de la religion dans la sphère publique.
Parfois, aujourd'hui, les choses paraissent confuses.
Quand le maire de Marseille, le bon monsieur Gaudin, avait donné une journée de congé au personnel de la ville pour assister, de mémoire, aux cérémonies télévisuelles de l’enterrement de Jean-Paul II, on était au-delà de la lettre, comme de l’esprit de la loi.
Mais quand, à l'inverse, des critiques se font sur la présence du président de la république à une cérémonie religieuse, on est également probablement dans l’excès inverse.
Finalement le conseil d'État vient de rendre des décisions rappelant que ce qui compte, pour la république, c'est l'intérêt public.
Il peut être de l'intérêt public d'accorder une subvention pour l'achat d'un ascenseur dans une basilique à Lyon quand il s'agit d'un site touristique important générant pour la collectivité, et pour le contribuable, des recettes.
On peut financer un orgue dans une église, s'il permet des concerts ouverts à tous.
On peut financer un abattoir conforme au rite musulmans, pour des raisons de santé de salubrité publique.
Finalement, le conseil d'État a une vision apaisée de la laïcité républicaine en invitant à chercher l'intérêt de la collectivité et, à travers elle, celui du citoyen au-delà des opinions particulières des uns et des autres.
C'est une manière, aussi, de dépoussiérer, comme le dit libération, la loi de 1905.
Encore que... Vous êtes poussière et poussière vous redeviendrez a une connotation quelque peu cléricale…
Enfin, il se trouvera bien quelqu'un pour l'écrire.
http://www.lepost.fr/article/2011/07/20/2552901_la-laicite-et-l-ascenseur.html