Par SOURCE AFP
Une personne sur quatre dans le monde a payé un pot-de-vin au cours des douze derniers mois, selon une étude parue jeudi à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre la corruption. L'étude sur "la petite corruption", réalisée par l'agence non gouvernementale Transparency International, basée en Allemagne, prend la forme d'une série de sondages effectués auprès de plus de 91.000 personnes dans 86 pays et territoires. Au cours de l'année écoulée, une personne sur quatre a payé un pot-de-vin à une institution ou à un service, notamment aux services de santé ou des impôts, mais c'est à la police qu'on donne le plus souvent un "bakchich".
Selon le sondage, 29 % des personnes dans le monde qui ont eu des contacts avec la police ont payé un pot-de-vin. C'est en Afrique subsaharienne qu'on "arrose" le plus, une personne sur deux disant avoir payé un dessous-de-table au cours de l'année écoulée. Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, la proportion était de 36 % ; elle atteignait 32 % dans les ex-États soviétiques 32 %, 23 % en Amérique du Sud, 19 % dans les Balkans et en Turquie, 11 % en Asie-Pacifique et 5 % en Europe et en Amérique du Nord.
"Éviter des ennuis" dans la moitié des cas
Les pays où on a payé le plus souvent en 2010 sont, entre autres, l'Afghanistan, le Cambodge, le Cameroun, l'Inde, l'Irak, le Liberia, le Nigeria, la Palestine, le Sénégal, la Sierra Leone et l'Ouganda. Dans ces pays, la moitié de la population affirme avoir payé des pots-de-vin au cours des douze derniers mois. La moitié des personnes interrogées ont dit avoir payé pour "éviter des ennuis", et un quart "pour accélérer une procédure".
L'étude, intitulée "Baromètre 2010 de la corruption mondiale", constitue la 7e édition du genre depuis 2003. Cette année, elle porte sur un nombre encore plus important de pays avec l'ajout notamment de la Chine, du Bangladesh et de la Palestine. Les sondages ont été réalisés entre le 1er juin et le 30 septembre, pour la plupart par l'institut Gallup.
Une personne sur quatre dans le monde a payé un pot-de-vin au cours des douze derniers mois, selon une étude parue jeudi à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre la corruption. L'étude sur "la petite corruption", réalisée par l'agence non gouvernementale Transparency International, basée en Allemagne, prend la forme d'une série de sondages effectués auprès de plus de 91.000 personnes dans 86 pays et territoires. Au cours de l'année écoulée, une personne sur quatre a payé un pot-de-vin à une institution ou à un service, notamment aux services de santé ou des impôts, mais c'est à la police qu'on donne le plus souvent un "bakchich".
Selon le sondage, 29 % des personnes dans le monde qui ont eu des contacts avec la police ont payé un pot-de-vin. C'est en Afrique subsaharienne qu'on "arrose" le plus, une personne sur deux disant avoir payé un dessous-de-table au cours de l'année écoulée. Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, la proportion était de 36 % ; elle atteignait 32 % dans les ex-États soviétiques 32 %, 23 % en Amérique du Sud, 19 % dans les Balkans et en Turquie, 11 % en Asie-Pacifique et 5 % en Europe et en Amérique du Nord.
"Éviter des ennuis" dans la moitié des cas
Les pays où on a payé le plus souvent en 2010 sont, entre autres, l'Afghanistan, le Cambodge, le Cameroun, l'Inde, l'Irak, le Liberia, le Nigeria, la Palestine, le Sénégal, la Sierra Leone et l'Ouganda. Dans ces pays, la moitié de la population affirme avoir payé des pots-de-vin au cours des douze derniers mois. La moitié des personnes interrogées ont dit avoir payé pour "éviter des ennuis", et un quart "pour accélérer une procédure".
L'étude, intitulée "Baromètre 2010 de la corruption mondiale", constitue la 7e édition du genre depuis 2003. Cette année, elle porte sur un nombre encore plus important de pays avec l'ajout notamment de la Chine, du Bangladesh et de la Palestine. Les sondages ont été réalisés entre le 1er juin et le 30 septembre, pour la plupart par l'institut Gallup.