Les Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine pourront bénir les mariages homosexuels
Les faits Quatre ans après la décision de l’Église protestante unie de France de bénir les unions homosexuelles, l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine ouvre également cette possibilité.
Clémence Houdaille (avec AFP), le 17/11/2019 à 17:21
Les Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine pourront bénir les mariages homosexuels
L’UEPAL a adopté par 36 voix pour et 13 voix contre un texte qui permet aux pasteurs de bénir des couples homosexuels.
L’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine (UEPAL) a rendu possible samedi 16 novembre la bénédiction des mariages homosexuels, jusqu’alors non autorisée.
Réunie en assemblée à Strasbourg (Bas-Rhin), l’UEPAL a adopté par 36 voix pour et 13 voix contre un texte qui permet aux pasteurs, en accord avec les paroissiens, de bénir des couples homosexuels.
« Nous avons décidé de donner cette possibilité à condition qu’il y ait accord du conseil presbytéral et du pasteur. Cela veut dire qu’il y aura des endroits où cela se fera et d’autres où cela ne se fera pas », selon Christian Albecker, le président du Conseil de l’UEPAL.
Des avis trop divergents en 2014
La question de la bénédiction des couples mariés de même sexe avait déjà été abordée en 2014 par l’UEPAL mais n’avait finalement pas été tranchée du fait d’avis trop divergents.
Bénédiction des couples homosexuels : où en sont les Églises protestantes ?
L’« église sœur » de l’UEPAL dans le reste de la France, l’Église protestante unie de France (EPUdF), principale Église protestante en France, avait donné son feu vert dès 2015 à la possibilité de bénir des couples homosexuels, laissant également libres ses pasteurs de procéder ou non à ces bénédictions, ce qui était une quasi-première dans le paysage religieux français à l’époque et avait alors suscité des remous dans le protestantisme français.
Dans le protestantisme, rappelle l’EPUAL, le mariage n’est pas un sacrement, mais « un contrat humain et social » passé à la mairie, qui ensuite peut recevoir une bénédiction de « ce projet de vie » par un pasteur. « C’est une caractéristique du protestantisme d’être ouvert à des situations nouvelles et de se confronter aux questions que la société met en avant », souligne Christian Albecker.
Les faits Quatre ans après la décision de l’Église protestante unie de France de bénir les unions homosexuelles, l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine ouvre également cette possibilité.
Clémence Houdaille (avec AFP), le 17/11/2019 à 17:21
Les Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine pourront bénir les mariages homosexuels
L’UEPAL a adopté par 36 voix pour et 13 voix contre un texte qui permet aux pasteurs de bénir des couples homosexuels.
L’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine (UEPAL) a rendu possible samedi 16 novembre la bénédiction des mariages homosexuels, jusqu’alors non autorisée.
Réunie en assemblée à Strasbourg (Bas-Rhin), l’UEPAL a adopté par 36 voix pour et 13 voix contre un texte qui permet aux pasteurs, en accord avec les paroissiens, de bénir des couples homosexuels.
« Nous avons décidé de donner cette possibilité à condition qu’il y ait accord du conseil presbytéral et du pasteur. Cela veut dire qu’il y aura des endroits où cela se fera et d’autres où cela ne se fera pas », selon Christian Albecker, le président du Conseil de l’UEPAL.
Des avis trop divergents en 2014
La question de la bénédiction des couples mariés de même sexe avait déjà été abordée en 2014 par l’UEPAL mais n’avait finalement pas été tranchée du fait d’avis trop divergents.
Bénédiction des couples homosexuels : où en sont les Églises protestantes ?
L’« église sœur » de l’UEPAL dans le reste de la France, l’Église protestante unie de France (EPUdF), principale Église protestante en France, avait donné son feu vert dès 2015 à la possibilité de bénir des couples homosexuels, laissant également libres ses pasteurs de procéder ou non à ces bénédictions, ce qui était une quasi-première dans le paysage religieux français à l’époque et avait alors suscité des remous dans le protestantisme français.
Dans le protestantisme, rappelle l’EPUAL, le mariage n’est pas un sacrement, mais « un contrat humain et social » passé à la mairie, qui ensuite peut recevoir une bénédiction de « ce projet de vie » par un pasteur. « C’est une caractéristique du protestantisme d’être ouvert à des situations nouvelles et de se confronter aux questions que la société met en avant », souligne Christian Albecker.