Les affirmations d'Ellen White sur le retard apparent de la seconde venue du Christ
En 1868
« La longue et sombre nuit est éprouvante, mais le matin est différé par égard pour nous, car si le Maître venait maintenant, trop de gens seraient pris au dépourvu. Dieu ne veut pas que son peuple périsse : telle est la raison de ce long retard. » – Testimonies for the Church, volume 2, page 194, cf Evangéliser, page 619.
En 1883
« Dans les messages qu'ils adressent aux hommes, les anges représentent le temps comme très court. C'est ainsi qu'il m'a toujours été présenté. Il est vrai que le temps est plus long que nous ne l'avions pensé au début de ce message. Notre Sauveur n'est pas apparu aussi tôt que nous l'avions espéré. La parole du Seigneur a-t-elle failli ? Jamais ! Il faut se rappeler que les promesses et les menaces divines sont conditionnelles.
Dieu avait confié à son peuple une tâche à accomplir sur la terre. Le message du troisième ange devait être délivré ; les esprits des croyants devaient être dirigés vers le sanctuaire céleste, où le Christ est entré pour accomplir une oeuvre de propitiation en faveur de son peuple. Une réforme devait s'opérer concernant le sabbat. Il s'agissait de réparer le brèche faite dans la loi de Dieu. Le message doit être proclamé à haute voix pour avertir tous les habitants de la terre. Le peuple de Dieu doit purifier son âme en obéissant à la vérité et se préparer à se tenir sans tâche devant Lui au moment de sa venue.
Si, après la déception de 1844, les adventistes étaient restés fermes dans la foi et s'étaient engagés tous ensemble dans les voies ouvertes par la Providence, s'ils avaient accueilli le message du troisième ange et l'avaient proclamé au monde avec la puissance du Saint-Esprit, ils auraient vu le salut de Dieu, le Seigneur aurait puissamment secondé leurs efforts, l'oeuvre aurait été achevée et le Christ serait déjà venu pour apporter la récompense à son peuple.
Cependant, dans la période de doute et d'incertitude qui a fait suite à la déception, de nombreux adventistes ont perdu la foi. Des dissensions et des divisions se sont produites. La plupart se sont opposés par la parole et par la plume à ceux qui, en petit nombre, fidèles à la Providence, ont accepté la réforme du sabbat et ont entrepris de proclamer le message du troisième ange. Plusieurs, qui auraient dû vouer leur temps et leurs talents à une tâche unique, celle d'avertir le monde, se laissèrent absorber par leur opposition à la vérité du sabbat, ce qui obligea les défenseurs de cette vérité à consacrer leurs efforts à réfuter ces adversaires. C'est ainsi que l'oeuvre fut retardée et le monde laissé dans les ténèbres. Notre histoire eût été toute différente si tout le corps des adventistes s'était trouvé uni sur la base des commandements de Dieu et de la foi en Jésus.
Il n'entrait pas dans le dessein de Dieu que la venue du Christ fut ainsi retardée. Dieu n'avait pas eu l'intention de faire errer Israël, son peuple, dans le désert pendant quarante ans. Il voulait le conduire directement au pays de Canaan, et l'y établir comme un peuple saint, en santé, et heureux. Mais ceux qui avaient été évangélisés n'entrèrent pas au pays de la promesse « à cause de leur incrédulité » (Hébreux 3:19). Parce que leurs coeurs étaient remplis de murmures, de révoltes et de haine, Dieu ne put réaliser son alliance avec eux.
L'incrédulité, les murmures et la rébellion tinrent l'ancien Israël hors du pays de Canaan pendant quarante ans. Les mêmes péchés ont retardé l'entrée de l'Israël moderne dans la Canaan céleste. En aucun de ces cas Dieu ne s'est trouvé en faute. Ce sont l'incrédulité, la mondanité, le manque de consécration et les disputes parmi le peuple qui fait profession d'appartenir au Seigneur, qui nous ont retenus si longtemps dans ce monde de péché et de souffrance. » – Messages choisis, volume 1, pages 78 à 79.
En 1884
« Si tous ceux qui ont oeuvré ensemble dans l'oeuvre de 1844 avaient reçu le message du troisième ange, et l'avaient proclamé dans la puissance du Saint Esprit, le Seigneur aurait appuyé puissamment leurs effort. Un déluge de lumière aurait jailli sur le monde. Les habitants de la terre auraient été prévenus il y a des années, et le Christ serait venu pour la rédemption de son peuple.
Dieu n'avait pas eu l'intention de faire errer Israël dans le désert pendant quarante ans. Il voulait le conduire directement au pays de Canaan, et l'y établir comme un peuple saint, en santé, et heureux. Mais « ils ne purent y entrer à cause de leur manque de foi » (Hébreux 3:19). En raison de l'incrédulité et de l'apostasie, ils sont morts dans le désert, tandis que d'autres se sont levés pour entrer en terre promise. De la même manière, Dieu n'avait pas l'intention que la venue du Christ soit retardée d'aussi longtemps, et que son peuple reste tant d'années dans un monde de péché et de peine. Mais l'incrédulité l'a séparé de Dieu. En refusant d'accomplir l'oeuvre qu'Il leur avait confiés, d'autres se sont levés pour proclamer ce message. Par miséricorde envers ce monde, Jésus retarde sa venue, afin que les pécheurs puissent avoir l'occasion d'entendre cet avertissement et qu'ils trouvent en Lui un abri avant que la colère de Dieu ne survienne. » – The Spirit of Prophecy, volume 4, pages 291 à 292.
En 1896
« Si ceux qui prétendent avoir une expérience des choses de Dieu avaient accompli ce que le Seigneur leur avait donné de faire, le monde entier aurait été averti, et le Seigneur serait venu en puissance et en grande gloire. Car Dieu a désigné un jour où Il jugera le monde. Il nous dit lorsque ce jour viendra, « cette bonne nouvelle du Règne sera proclamée par toute la terre habitée, ce sera un témoignage pour toutes les nations. Alors viendra la fin. » – Review and Herald, 6 octobre 1896.
En 1898
En 1868
« La longue et sombre nuit est éprouvante, mais le matin est différé par égard pour nous, car si le Maître venait maintenant, trop de gens seraient pris au dépourvu. Dieu ne veut pas que son peuple périsse : telle est la raison de ce long retard. » – Testimonies for the Church, volume 2, page 194, cf Evangéliser, page 619.
En 1883
« Dans les messages qu'ils adressent aux hommes, les anges représentent le temps comme très court. C'est ainsi qu'il m'a toujours été présenté. Il est vrai que le temps est plus long que nous ne l'avions pensé au début de ce message. Notre Sauveur n'est pas apparu aussi tôt que nous l'avions espéré. La parole du Seigneur a-t-elle failli ? Jamais ! Il faut se rappeler que les promesses et les menaces divines sont conditionnelles.
Dieu avait confié à son peuple une tâche à accomplir sur la terre. Le message du troisième ange devait être délivré ; les esprits des croyants devaient être dirigés vers le sanctuaire céleste, où le Christ est entré pour accomplir une oeuvre de propitiation en faveur de son peuple. Une réforme devait s'opérer concernant le sabbat. Il s'agissait de réparer le brèche faite dans la loi de Dieu. Le message doit être proclamé à haute voix pour avertir tous les habitants de la terre. Le peuple de Dieu doit purifier son âme en obéissant à la vérité et se préparer à se tenir sans tâche devant Lui au moment de sa venue.
Si, après la déception de 1844, les adventistes étaient restés fermes dans la foi et s'étaient engagés tous ensemble dans les voies ouvertes par la Providence, s'ils avaient accueilli le message du troisième ange et l'avaient proclamé au monde avec la puissance du Saint-Esprit, ils auraient vu le salut de Dieu, le Seigneur aurait puissamment secondé leurs efforts, l'oeuvre aurait été achevée et le Christ serait déjà venu pour apporter la récompense à son peuple.
Cependant, dans la période de doute et d'incertitude qui a fait suite à la déception, de nombreux adventistes ont perdu la foi. Des dissensions et des divisions se sont produites. La plupart se sont opposés par la parole et par la plume à ceux qui, en petit nombre, fidèles à la Providence, ont accepté la réforme du sabbat et ont entrepris de proclamer le message du troisième ange. Plusieurs, qui auraient dû vouer leur temps et leurs talents à une tâche unique, celle d'avertir le monde, se laissèrent absorber par leur opposition à la vérité du sabbat, ce qui obligea les défenseurs de cette vérité à consacrer leurs efforts à réfuter ces adversaires. C'est ainsi que l'oeuvre fut retardée et le monde laissé dans les ténèbres. Notre histoire eût été toute différente si tout le corps des adventistes s'était trouvé uni sur la base des commandements de Dieu et de la foi en Jésus.
Il n'entrait pas dans le dessein de Dieu que la venue du Christ fut ainsi retardée. Dieu n'avait pas eu l'intention de faire errer Israël, son peuple, dans le désert pendant quarante ans. Il voulait le conduire directement au pays de Canaan, et l'y établir comme un peuple saint, en santé, et heureux. Mais ceux qui avaient été évangélisés n'entrèrent pas au pays de la promesse « à cause de leur incrédulité » (Hébreux 3:19). Parce que leurs coeurs étaient remplis de murmures, de révoltes et de haine, Dieu ne put réaliser son alliance avec eux.
L'incrédulité, les murmures et la rébellion tinrent l'ancien Israël hors du pays de Canaan pendant quarante ans. Les mêmes péchés ont retardé l'entrée de l'Israël moderne dans la Canaan céleste. En aucun de ces cas Dieu ne s'est trouvé en faute. Ce sont l'incrédulité, la mondanité, le manque de consécration et les disputes parmi le peuple qui fait profession d'appartenir au Seigneur, qui nous ont retenus si longtemps dans ce monde de péché et de souffrance. » – Messages choisis, volume 1, pages 78 à 79.
En 1884
« Si tous ceux qui ont oeuvré ensemble dans l'oeuvre de 1844 avaient reçu le message du troisième ange, et l'avaient proclamé dans la puissance du Saint Esprit, le Seigneur aurait appuyé puissamment leurs effort. Un déluge de lumière aurait jailli sur le monde. Les habitants de la terre auraient été prévenus il y a des années, et le Christ serait venu pour la rédemption de son peuple.
Dieu n'avait pas eu l'intention de faire errer Israël dans le désert pendant quarante ans. Il voulait le conduire directement au pays de Canaan, et l'y établir comme un peuple saint, en santé, et heureux. Mais « ils ne purent y entrer à cause de leur manque de foi » (Hébreux 3:19). En raison de l'incrédulité et de l'apostasie, ils sont morts dans le désert, tandis que d'autres se sont levés pour entrer en terre promise. De la même manière, Dieu n'avait pas l'intention que la venue du Christ soit retardée d'aussi longtemps, et que son peuple reste tant d'années dans un monde de péché et de peine. Mais l'incrédulité l'a séparé de Dieu. En refusant d'accomplir l'oeuvre qu'Il leur avait confiés, d'autres se sont levés pour proclamer ce message. Par miséricorde envers ce monde, Jésus retarde sa venue, afin que les pécheurs puissent avoir l'occasion d'entendre cet avertissement et qu'ils trouvent en Lui un abri avant que la colère de Dieu ne survienne. » – The Spirit of Prophecy, volume 4, pages 291 à 292.
En 1896
« Si ceux qui prétendent avoir une expérience des choses de Dieu avaient accompli ce que le Seigneur leur avait donné de faire, le monde entier aurait été averti, et le Seigneur serait venu en puissance et en grande gloire. Car Dieu a désigné un jour où Il jugera le monde. Il nous dit lorsque ce jour viendra, « cette bonne nouvelle du Règne sera proclamée par toute la terre habitée, ce sera un témoignage pour toutes les nations. Alors viendra la fin. » – Review and Herald, 6 octobre 1896.
En 1898