Au nom d’Allah, L'Infiniment Miséricordieux, Le Très Miséricordieux. Que le salut et bénédictions soient sur son messager, Mohammad, le dernier maillon de la chaîne prophétique. Amine
Histoire de la Bible
Le mot Bible est issu, par l'intermédiaire du latin, du grec biblia, " les livres (sacrés)", venant lui-même de biblos, "papyrus"- le support à cette époque étant le rouleau de papyrus. La Bible est le Livre par excellence, pour les juifs et les chrétiens. Nous avons l'habitude de parler de la Bible comme d'un seul livre, mais, en fait, il s'agit d'une compilation de textes d'auteurs différents, issus d'époques distinctes, qui ont été sélectionnés parmi une grande variété d'écrits pour former la Bible telle que nous la connaissons.
L'ancien Testament
La rédaction des livres de l'Ancien Testament s'étend sur plusieurs siècles, et certains furent ajoutés ou modifiés au fil des années. Aucun des manuscrits originaux n'est parvenu jusqu'à nous.
On utilise le terme de "canon", qui signifie "règle", pour désigner la liste des livres qui ont été reconnus officiellement. La loi- ou le Pentateuque-, formée des cinq premiers livres ( la Genèse, l'Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome), était déjà considérée comme canonique du temps d'Esdras et de Néhémie, au Ve siècle avant J.-C. La reconnaissance des autres écrits vint plus tard, mais, dès le IIe siècle avant J.-C.,ils étaient tous organisés en 24 livres formant la Bible hébraïque. Ce sont ces livres qui auraient été reconnus par les premiers chrétiens comme faisant autorité, bien que les manuscrits fussent encore sur des parchemins distincts.
La plus ancienne traduction des écritures hébraïques fut le texte dit des Septante, une version grecque des livres canoniques de l'Ancien Testament, certains d'entre eux étant considérés apocryphes. Les traducteurs juifs (la légende raconte qu'ils étaient 72) commencèrent à travailler sur le Pentateuque à Alexandrie, dans la première moitié du IIIe siècle avant J.-C. Les autres livres canoniques furent traduits dès la fin du IIe siècle avant J.-C., et les livres non canoniques à différentes époques, jusqu'au Ier siècle avant J.-C. La Septente était à l'origine destinée aux Juifs parlant grec, spécialement à Alexandrie, en Égypte. Son exactitude est parfois discutable; néanmoins, elle a servi de base à de nombreuses traductions postérieures. A la fin du IVe siècle, Saint Jérôme rédigea une traduction en latin, appelée la Vulgate, qui est utilisée aujourd'hui encore par l'Église catholique romaine.
Le Nouveau Testament
Les livres du Nouveau Testament furent rédigés, en grec, durant le Ie siècle, mais les plus anciens manuscrits que nous ayons ne datent que dès IIIe et IV siècles. Nous possédons près de 175 manuscrits remontant à cette époque, rédigés sur du papyrus ou du parchemin, pour la plupart en excellent état. Vers le milieu du III e siècle, des parties du Nouveau Testament étaient traduits en latin, en syriaque et en copte.
Durant les Ie et IIe siècles, il n'existait pas de canon du Nouveau Testament. Les pères apostoliques de la jeune Église transmettaient souvent les paroles de Jésus sous une forme étrangère aux 4 Évangiles canoniques, qu'ils ne connaissaient pas tous dans leur intégralité, s'appuyant de plus sur divers textes apocryphes. L'idée d'un canon du Nouveau Testament fit son chemin au travers de divers mouvements hérétiques au IIe siècle.
Vers la seconde moitié du IIe siècle, le statut officiel des 4 Évangile était institué; à la fin du siècle, les Actes de Apôtres, les Épîtres de Paul et l'Apocalypse étaient également considérés comme canoniques. Il existe un désaccord quand à savoir si le texte de l'Apocalypse était reconnu ou considéré comme faux. Le canon fut finalement fixé, pour l'Église orientale, par la 39 ième lettre Pascale d'Athanasius en 367, et l'occident suivit, après le synode tenu à Rome par le Pape Damasus en 382.
Les traductions postérieurs de l'Ancien Testament, à partir de l'hébreu, furent généralement effectuées par l'intermédiaire des textes massorétiques. Les massorètes (transmeteurs) commencèrent très probablement leur travail d'établissement et de vocalisation des textes autour de 500, et ne l'achevèrent pas avant le Xe siècle.
Source: La Bible, Les livres, les personnages, les lieux par Jenny Roberts, 1992 Éditions Solar, Paris
Histoire de la Bible
Le mot Bible est issu, par l'intermédiaire du latin, du grec biblia, " les livres (sacrés)", venant lui-même de biblos, "papyrus"- le support à cette époque étant le rouleau de papyrus. La Bible est le Livre par excellence, pour les juifs et les chrétiens. Nous avons l'habitude de parler de la Bible comme d'un seul livre, mais, en fait, il s'agit d'une compilation de textes d'auteurs différents, issus d'époques distinctes, qui ont été sélectionnés parmi une grande variété d'écrits pour former la Bible telle que nous la connaissons.
L'ancien Testament
La rédaction des livres de l'Ancien Testament s'étend sur plusieurs siècles, et certains furent ajoutés ou modifiés au fil des années. Aucun des manuscrits originaux n'est parvenu jusqu'à nous.
On utilise le terme de "canon", qui signifie "règle", pour désigner la liste des livres qui ont été reconnus officiellement. La loi- ou le Pentateuque-, formée des cinq premiers livres ( la Genèse, l'Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome), était déjà considérée comme canonique du temps d'Esdras et de Néhémie, au Ve siècle avant J.-C. La reconnaissance des autres écrits vint plus tard, mais, dès le IIe siècle avant J.-C.,ils étaient tous organisés en 24 livres formant la Bible hébraïque. Ce sont ces livres qui auraient été reconnus par les premiers chrétiens comme faisant autorité, bien que les manuscrits fussent encore sur des parchemins distincts.
La plus ancienne traduction des écritures hébraïques fut le texte dit des Septante, une version grecque des livres canoniques de l'Ancien Testament, certains d'entre eux étant considérés apocryphes. Les traducteurs juifs (la légende raconte qu'ils étaient 72) commencèrent à travailler sur le Pentateuque à Alexandrie, dans la première moitié du IIIe siècle avant J.-C. Les autres livres canoniques furent traduits dès la fin du IIe siècle avant J.-C., et les livres non canoniques à différentes époques, jusqu'au Ier siècle avant J.-C. La Septente était à l'origine destinée aux Juifs parlant grec, spécialement à Alexandrie, en Égypte. Son exactitude est parfois discutable; néanmoins, elle a servi de base à de nombreuses traductions postérieures. A la fin du IVe siècle, Saint Jérôme rédigea une traduction en latin, appelée la Vulgate, qui est utilisée aujourd'hui encore par l'Église catholique romaine.
Le Nouveau Testament
Les livres du Nouveau Testament furent rédigés, en grec, durant le Ie siècle, mais les plus anciens manuscrits que nous ayons ne datent que dès IIIe et IV siècles. Nous possédons près de 175 manuscrits remontant à cette époque, rédigés sur du papyrus ou du parchemin, pour la plupart en excellent état. Vers le milieu du III e siècle, des parties du Nouveau Testament étaient traduits en latin, en syriaque et en copte.
Durant les Ie et IIe siècles, il n'existait pas de canon du Nouveau Testament. Les pères apostoliques de la jeune Église transmettaient souvent les paroles de Jésus sous une forme étrangère aux 4 Évangiles canoniques, qu'ils ne connaissaient pas tous dans leur intégralité, s'appuyant de plus sur divers textes apocryphes. L'idée d'un canon du Nouveau Testament fit son chemin au travers de divers mouvements hérétiques au IIe siècle.
Vers la seconde moitié du IIe siècle, le statut officiel des 4 Évangile était institué; à la fin du siècle, les Actes de Apôtres, les Épîtres de Paul et l'Apocalypse étaient également considérés comme canoniques. Il existe un désaccord quand à savoir si le texte de l'Apocalypse était reconnu ou considéré comme faux. Le canon fut finalement fixé, pour l'Église orientale, par la 39 ième lettre Pascale d'Athanasius en 367, et l'occident suivit, après le synode tenu à Rome par le Pape Damasus en 382.
Les traductions postérieurs de l'Ancien Testament, à partir de l'hébreu, furent généralement effectuées par l'intermédiaire des textes massorétiques. Les massorètes (transmeteurs) commencèrent très probablement leur travail d'établissement et de vocalisation des textes autour de 500, et ne l'achevèrent pas avant le Xe siècle.
Source: La Bible, Les livres, les personnages, les lieux par Jenny Roberts, 1992 Éditions Solar, Paris