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Les femmes averties de leur divorce pas sms.

5 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Arabie saoudite : les femmes désormais averties de leur divorce par SMS


Les Saoudiens pouvaient divorcer sans même prévenir leur épouse. Une nouvelle réglementation force le tribunal à envoyer un texto pour les avertir.


Source AFP
Modifié le 07/01/2019 à 06:23 - Publié le 06/01/2019 à 19:12 | Le Point.fr


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Les femmes saoudiennes ont l'autorisation de conduire depuis juin 2018. 
© AWAD AWAD / AFP




Les femmes saoudiennes ne seront désormais plus dans un néant juridique concernant leur situation maritale. Jusque-là, les hommes pouvaient mettre fin secrètement à leur mariage sans en informer leur épouse. Mais les tribunaux saoudiens vont désormais notifier par texto les femmes dont le statut matrimonial aura changé, notamment en cas de divorce, selon une nouvelle loi entrée en vigueur dimanche, ont indiqué des responsables.

chico.

chico.

C'est quand même beau le progrès. Very Happy

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Les maris n'ont plus le courage de le dire en face qu'ils veulent ce débarrasser de leurs femmes.

jc21



Envoyer un texto pour prévenir les femmes de leur divorce, c'était le moins qu'ils puissent faire... zizik

On voit comment les musulmans considèrent la femme... cat

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Une révolution est en marche dans l'Arabie saoudite du roi Salmane et de son fils, le prince héritier, Mohammed ben Salmane (MBS). Un an après avoir octroyé aux Saoudiennes le droit de conduire, le souverain de 84 ans vient d'alléger, sous l'impulsion de son fils MBS, le très strict système de « tutorat » auquel sont soumises les femmes du royaume. Selon un décret publié jeudi par le gouvernement, les Saoudiennes âgées de plus de 21 ans n'auront dorénavant plus besoin de l'accord préalable de leur « tuteur » (parent proche masculin : père, mari, fils…) pour obtenir un passeport et voyager à l'extérieur du pays. De la même manière, les femmes pourront désormais elles-mêmes déclarer une naissance, un mariage, un divorce et être titulaires de l'autorité parentale d'un mineur, ce qui restait jusqu'ici l'apanage des hommes.
Lire aussi Mohammed ben Salmane, le prince qui peut tout changer



« C'est une réforme importante pour l'Arabie saoudite qui fait partie d'une série d'étapes d'un pays en développement », se réjouit au PointHoda Al-Helaissi, l'une des 30 femmes membres de la Choura, l'Assemblée consultative du pays. « Elle s'inscrit dans l'histoire et les traditions du royaume et suit d'autres mouvements qui l'ont précédée. » C'est le 11 janvier 2013 que le défunt roi Abdallah nomme pour la première fois des femmes au sein de cette assemblée de 150 membres, un geste qui vaudra à son auteur le qualificatif de « réformateur » dans ce pays ultraconservateur. À la mort de ce dernier en janvier 2015 arrive sur le trône le roi Salmane qui intronise au sommet du pouvoir son fils Mohammed ben Salmane, aujourd'hui âgé de 33 ans.

Faciliter l'accès à l'emploi


Le bouillonnant prince décide de faciliter l'accès des femmes au marché de l'emploi. Outre l'autorisation de conduire, les Saoudiennes peuvent aujourd'hui obtenir aisément en ligne un permis de création d'entreprise, et depuis peu accéder aux métiers de la police. Ces réformes font partie du plan de diversification économique de MBS, baptisé « Vision 2030 », dont l'un des objectifs est de faciliter et d'augmenter d'ici une dizaine d'années le taux d'emploi des femmes de 22 à 30 %. « Notre économie demande à ce que l'homme et la femme travaillent », souligne Hoda Al-Helaissi, qui rappelle que la répartition homme/femme au sein de la population saoudienne (20 millions d'habitants) est environ de 50/50. « Les changements qui ont lieu aujourd'hui prouvent que nous vivons des transformations nécessaires qui sont au service non seulement du citoyen mais aussi du pays. »



Lire aussi Peut-on encore critiquer l'Arabie saoudite ?
Inflexible pendant des décennies, l'Arabie saoudite voit son quotidien être bouleversé par MBS, notamment sur la question des femmes. Depuis l'accession de Mohammed ben Salmane au rang de prince héritier en juin 2017, les Saoudiennes ont pu bénéficier, au même titre que les hommes, d'un certain nombre de loisirs qui leur étaient interdits. Elles ont été autorisées à accéder à des stades – dans des tribunes séparées – pour assister à des rencontres sportives ou à des concerts, tandis que plusieurs stars internationales, dont Mariah Carey, ont pu se produire dans le royaume. « 70 % de la population a moins de 30 ans », rappelle la députée saoudienne Hoda Al-Helaissi. « La jeunesse saoudienne est de plus en plus éduquée à l'étranger et demeure très bien connectée au monde extérieur à travers les médias sociaux et les voyages... »

Le pacte fondateur du royaume vacille


Pendant ce temps, la redoutable police religieuse, qui surveillait l'accoutrement des femmes dans la rue, a vu ses pouvoirs considérablement rognés. Et les oulémas les plus conservateurs croupissent derrière les barreaux. « Les mesures vont dans le sens progressif de la fin du contrôle des religieux sur la société avec un encadrement plus sécularisé et sous le contrôle croissant de l'État », analyse Fatiha Dazi-Héni*, chercheuse à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (Irsem), où elle officie en tant que spécialiste des monarchies de la péninsule arabique et du golfe Persique. Sous MBS, le pacte fondateur du royaume – le social et l'éducation aux religieux, le politique aux Saoud –, conclu au XVIIIe siècle entre le prédicateur Mohammed ben Abdelwahhab et la famille Al Saoud, vacille. « Les religieux ne protestent pas, car ils ont bien compris que les réformes étaient en cours et que c'était la volonté du roi », confie un diplomate familier du royaume. « L'idée du roi et de son fils est de revenir à une vision plus modérée de l'islam, mais l'Arabie saoudite reste le gardien des lieux saints et, en tant que tel, doit toujours se montrer exemplaire sur le respect de la religion. »



Lire aussi Avec ou sans Nicki Minaj, l'Arabie saoudite a réussi sa com
Si le système de « tutorat » est allégé, il n'est toujours pas aboli. Ainsi, les Saoudiennes doivent toujours obtenir la permission de leur « tuteur » pour faire des études à l'étranger ou consentir à un premier mariage. « La charia fait toujours force de loi en Arabie saoudite et la codification qui existe dans les autres États musulmans n'est pas prévue », rappelle la chercheuse Fatiha Dazi-Héni au sujet de la monarchie wahhabite, version ultrarigoriste de l'islam sunnite. Autre écueil – de taille – se dressant devant la participation accrue des femmes à la vie publique, le poids toujours très prégnant des traditions. « Une immense majorité de la population saoudienne reste très familiale et tribale, y compris dans les villes (85 % des Saoudiens vivent en milieu urbain, NDLR) », poursuit le diplomate. Si une Saoudienne obtient aujourd'hui le droit de conduire, rien ne dit que sa famille accepte de lui laisser le volant. Fuyant l'emprise de leur famille, plusieurs jeunes Saoudiennes ont fui leur pays au cours des derniers mois lors d'évasions rocambolesques, visant à échapper au joug de leur « tuteur ». « On reste dans un schéma culturel patriarcal », ajoute le diplomate. « MBS avance prudemment avec ses réformes pour éviter de choquer le citoyen saoudien moyen, mais on se dirige vers une abolition du tutorat. »

MBS s'est refait une virginité


Étonnamment, cette libéralisation de la condition féminine en Arabie saoudite s'est accompagnée d'une vague sans précédent de répression en direction des militantes historiques pour les droits de la femme. Onze d'entre elles ont été emprisonnées il y a un an et sont actuellement poursuivies par la justice pour leurs activités en faveur de l'abolition du « tutorat ». Si sept d'entre elles ont été depuis remises en liberté provisoire, Loujain al-Hathloul, sans doute l'activiste la plus connue du pays, vient de passer son trentième anniversaire en prison. Elle affirme, avec d'autres militantes, avoir été torturée et harcelée sexuellement en détention. « C'est tout de même incroyable », pointe un responsable moyen-oriental qui a requis l'anonymat. « Comment peut-on promouvoir la condition de la femme et arrêter en même temps celles qui en sont à l'origine ? »



Lire aussi « En Arabie saoudite, tout le monde a peur »
« On ne peut pas douter de la volonté politique de MBS d'avancer la question des femmes », estime le diplomate cité plus haut. « Mais le prince héritier est convaincu que c'est lui qui doit décider de ses modalités, prendre la décision politique et en recueillir le mérite. Lui et son père sont des réformateurs qui considèrent leur pouvoir comme absolu, et estiment qu'ils ne doivent subir de pression de qui que ce soit. » Un temps fragilisé par l'assassinat en octobre 2018 du journaliste dissident Jamal Khashoggi qu'il est accusé par la CIA d'avoir commandité, le prince héritier MBS, désormais réhabilité par l'Occident, paraît aujourd'hui s'être refait une virginité. « Il est plus fort que jamais », confie un analyste qui a ses entrées à Riyad. « Il a le soutien de sa jeunesse pour laquelle il s'est érigé en guide. D'autres pays de la région feraient bien de s'en inspirer. »
* Fatiha Dazi-Héni est l'auteure de « L'Arabie saoudite en 100 questions » (Éditions Tallendier, novembre 2018).

SUR LE MÊME SUJET


Par Biglotron  le 06/08/2019 à 07:05
Lentement mais (j'espère ! ) sûrement...
À avoir bousculé de front et trop rapidement les obscurantismes profondément et culturellement ancrés dans les esprits et les mentalités, le chah d'Iran s'est fait renverser par la fraction la plus rigoriste. Alors même qu'il était à même de faire entrer son pays dans le camp des nations modernes et puissantes. 

Les mêmes démons malfaisants sont pareillement aux aguets en Arabie séoudite pour, si possible, ne rien lâcher de leur pouvoir assis sur le principe de la charia. En arrière-plan, le peuple se retrouve tiraillé entre le respect envers le roi et la terreur de ne pas accéder au paradis d'allah selon les modalités décrétées par les autorités religieuses dont le discours est un effroyable outil de soumission. 
Fasse Dieu que le mouvement de reconnaissance de la dignité des femmes amorcé par le prince ne soit pas stoppé par le puissantissime pouvoir de régression des totalitaristes "religieux". Cela implique de la part du prince une détermination infaillible dans l'exercice d'un régime (malheureusement) autoritaire, mais qui est un moindre mal -en tout cas nécessaire- pour un accouchement aux forceps de quelques Lumières durables. 

SIGNALER UN CONTENU ABUSIF 

Par jeromesavona  le 06/08/2019 à 02:29
Figure de style
Passer son trentième anniversaire en prison. 
Cela veut dire qu'elle y est depuis 30 ans (un nouveau Mandela !) ou que par coïncidence elle y était lors de son anniversaire ? 
Si c'est le deuxième cas la figure de style est assez... Complétez vous meme. 

SIGNALER UN CONTENU ABUSIF 

Par Mr Constant  le 06/08/2019 à 01:16
Ridicule
Avancées ? Mais quelle blague...
SIGNALER UN CONTENU ABUSIF 



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samuel

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C'est de la poudre aux yeux tout simplement.

Josué

Josué
Administrateur


[size=55]Arabie saoudite : les femmes peuvent désormais voyager sans l’accord d’un homme


Cette mesure annoncée début août est entrée en vigueur mardi.

[/size]

Les femmes averties de leur divorce pas sms. CLMHZIDARUL4X4CCL2CUZEYIEMDammam (Arabie saoudite), août 2019. Une Saoudienne à l’aéroport.  REUTERS/Mohammed Hamad










Par Le Parisien avec AFP

samuel

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Administrateur

Il y a pas foule a l'aréoport!😷

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

[size=38]Les Saoudiennes autorisées à voyager seules, les féministes toujours réprimées[/size]

Une nouvelle mesure permet aux Saoudiennes, depuis mardi 20 août, de voyager à l’étranger sans l’autorisation d’un tuteur masculin. Mais cette avancée est réprouvée dans les sphères ultraconservatrices et s’accompagne d’une sévère répression contre les féministes.



  • Malo Tresca, 

  • le 23/08/2019 à 07:01 




Les femmes averties de leur divorce pas sms. Arab-woman-hijab-Red-Square-Moscow_0_729_486



Arab woman in hijab on the Red Square in Moscow.[size=12]IRINA / STOCK.ADOBE.COM
[/size]

Obtenir un passeport, et prendre l’avion sans la permission préalable de leur « gardien ». Depuis le 20 août, les Saoudiennes ont désormais techniquement ce droit de voyager à l’étranger, en s’émancipant un peu plus de la tutelle masculine qui régit, depuis des décennies, la condition féminine en Arabie saoudite. En les assimilant à des mineures, ce système les soumet en effet toute leur vie à l’autorité arbitraire de leur mari, père ou autre parent masculin référent.
Portée par le sulfureux prince héritier Mohammed Ben Salmane, dit « MBS » – toujours désireux de redorer son image sensiblement écornée sur la scène internationale depuis le sauvage assassinat, en octobre dernier, du journaliste dissident Jamal Khashoggi –, cette nouvelle loi reste vivement décriée dans les milieux ultraconservateurs du royaume wahhabite. Sur les réseaux sociaux, certains détracteurs de la politique de libéralisation de Riyad montent ainsi au créneau pour dénoncer des changements « anti-islamiques ».
En Arabie saoudite, une ouverture de façade sur les droits de l’homme
« Même si cette annonce constitue bien un signe encourageant pour les femmes désireuses de s’affranchir du carcan du tutorat, il faut garder en tête que d’autres femmes ne cautionnent absolument pas cela, et que cette réforme crée des tensions intestines au sein même de la population », décrypte Clarence Rodriguez, journaliste spécialiste de l’Arabie saoudite et auteure de Révolution sous le voile (1). « Et même si elles le souhaitent, certains tuteurs ne leur permettront pas d’utiliser ce nouveau droit. »

Donner des gages à la communauté internationale


Ces derniers mois, des affaires d’évasions de jeunes Saoudiennes, qui mettaient en cause les agissements violents de leurs « gardiens » pour justifier des demandes d’asile à l’étranger, ont encore braqué les projecteurs sur le bafouement des droits fondamentaux dans le royaume. Et conforté Riyad dans son ambition d’afficher plus encore sa volonté d’ouverture, pour donner des gages à la communauté internationale. Même si cette politique ne demeure parfois que de façade, comme en témoigne la très faible application, depuis juin 2018, du droit de conduire pour les femmes.
Dans ce train de réformes, le royaume a également annoncé début août d’autres mesures affaiblissant la tutelle masculine, sans toutefois l’abolir. Ainsi, les Saoudiennes peuvent désormais faire enregistrer elles-mêmes une naissance, un mariage ou un divorce, et être titulaires de l’autorité parentale sur leurs enfants mineurs, des prérogatives jusqu’ici réservées aux hommes.
En Arabie saoudite, les droits des femmes toujours drastiquement réprimés
Plusieurs ONG de défense des droits ont prudemment salué ces réformes annoncées début août, tout en les qualifiant encore d’insuffisantes. Celles-ci « sont très importantes, mais cette avancée pour les droits des femmes n’a que trop tardé », a ainsi fait valoir Amnesty international. « Mais les femmes vont continuer de devoir obtenir l’accord d’un tuteur pour pouvoir être libérées de prison ou pour quitter un foyer où elles se sont réfugiées pour échapper à des abus ou à des violences domestiques. Elles ont aussi toujours besoin d’obtenir d’un tuteur l’autorisation de se marier ».

MBS cherche à attirer les investisseurs étrangers


« Les mesures prises par MBS ne témoignent pas d’un attachement en soi à l’amélioration de la condition des femmes », poursuit Clarence Rodriguez, qui a vécu durant douze ans à Riyad. D’ailleurs, ces récentes ouvertures sociales se sont accompagnées d’une sévère répression contre la dissidence, et ont été émaillées de révélations d’emprisonnement et d’actes de tortures présumés sur plus d’une dizaine de militantes de la cause des femmes.
« Prônant l’abolition du tutorat, Loujan Al-Hathoul est en prison depuis plus d’un an », déplore-t-elle. « La suite logique, et louable, de toutes ces avancées serait sa libération dans les prochains jours ou mois… ».
Selon elle, les femmes sont surtout « devenues un enjeu dans l’équation géopolitique de MBS, et dans son "plan vision 2030" qui tend à diversifier une économie focalisée sur la manne pétrolière. En leur ouvrant davantage de droits, il cherche à attirer les investisseurs étrangers ».

(1) Aux éditions First, 2014, 324 p.

chico.

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