Les faussaires de la Bible
Publié le 05/12/2018 à 00h00 - Modifié le 06/12/2018 à 16h10Isabelle Francq
Au Musée de la Bible à Washington. Jacquelyn Martini / Sipa
La valeur des manuscrits de la mer Morte n'est pas seulement historique et religieuse : chaque fragment s'échange à des prix astronomiques,...
Publié le 05/12/2018 à 00h00 - Modifié le 06/12/2018 à 16h10Isabelle Francq
Au Musée de la Bible à Washington. Jacquelyn Martini / Sipa
Le musée de la Bible de Washington a retiré des manuscrits de ses salles d'exposition. Leur authenticité avait été contestée par des chercheurs. Contrefacteurs et scientifiques sont lancés dans une lutte permanente, qui pour berner les collectionneurs, qui pour démasquer les fraudes.
Présenter non des reproductions mais de vrais fragments des manuscrits de la mer Morte, telle était l'ambition du gigantesque musée de la Bible de Washington, qui a ouvert ses portes le 17 novembre 2017. Posséder quelques éléments de ces rouleaux, les plus anciens manuscrits bibliques jamais retrouvés, est une preuve de fiabilité scientifique. Pour le milliardaire à l'origine de ce musée de 40.000 m², Steve Green, chrétien évangéliste fondamentaliste, c'est aussi une manière d'affirmer la fiabilité et la constance des Écritures à travers les millénaires. Encore faut-il que ces manuscrits soient authentiques... Or, avant même l'inauguration du musée, un chercheur français avait émis des doutes. Moins d'un an après, le 22 octobre 2018, les manuscrits ont été retirés des vitrines.À la découverte du texte des origines
La valeur des manuscrits de la mer Morte n'est pas seulement historique et religieuse : chaque fragment s'échange à des prix astronomiques,...