17 novembre 2018 : allez-vous mettre votre gilet jaune sur votre tableau de bord ?
La colère monte contre la hausse des prix du carburant. Allez-vous mettre votre gilet jaune sur le tableau de bord ?
A-t-on déjà, de mémoire de réseaux sociaux, vu une telle fronde ? "Non. Emmanuel Macron fait le plein de colère !", estime Véronique Jacquier. On recense plus de 750.000 signatures pour Priscillia, une habitante de Seine-et-Marne qui a été l’une des premières à lancer une pétition. "Quand nous l’avions reçue il y a quinze jours pour le débat Info Vérité sur Sud Radio, sa pétition recueillait 130.000 signatures." À cela s'ajoutent les coups de gueule d’internautes, dont la vidéo de Jacline Mouraud, vue 5,7 millions de fois.
Une colère dans le pays
Pour autant, tous les signataires et protestataires ne vont pas forcement manifester le 17 novembre 2018. Mais chaque département ou presque, possède maintenant son groupe de discussion sur lequel on débat et on s’organise. Que traduit cette fronde sur les réseaux sociaux ? Que ce ne sont plus les syndicats ou les partis politiques qui mobilisent. Il existe dans le pays une colère qui, à elle seule, appelle à descendre dans la rue...
Une révolte
Est-elle comparable à celle des bonnets rouges en Bretagne en 2013 ? "Oui, parce que le ras-le-bol est lié à un trop-plein de taxes au nom de la transition écologique", pour Véronique Jacquier. On se souvient qu'en octobre 2013, des manifestants avaient démonté un portique qui devait faire payer l’écotaxe aux camions polluants. Mais la comparaison s’arrête là, car la révolte des bonnets rouges était ancrée dans un territoire : la Bretagne. Les manifestants se rebellaient contre une fiscalité trop lourde, comme leurs ancêtres en 1675. Par ailleurs, les bonnets rouges avaient des leaders, quand les révoltés du 17 novembre sont des inconnus du grand public et ne veulent surtout pas de récupération politique.
Deux mesures hypocrites pour apaiser
Face à la colère qui monte et à la mobilisation, Emmanuel Macron a déjà commencé à mettre de l’eau dans son moteur... Hier s'est tenue une réunion interministérielle afin de réfléchir à la façon d’accompagner les automobilistes vers la transition écologique. Deux premières mesures ont ainsi été mises sur la table pour se réconcilier avec les Français : d'abord, une prime transport pour les salariés qui font plus de 30 km par jour en voiture ; ensuite l’augmentation de la prime à la conversion pour l’achat d’un véhicule électrique. Pas sûr que cela suffise pour ce que les porteurs de gilets jaunes ne voient plus rouge...
Source
La colère monte contre la hausse des prix du carburant. Allez-vous mettre votre gilet jaune sur le tableau de bord ?
A-t-on déjà, de mémoire de réseaux sociaux, vu une telle fronde ? "Non. Emmanuel Macron fait le plein de colère !", estime Véronique Jacquier. On recense plus de 750.000 signatures pour Priscillia, une habitante de Seine-et-Marne qui a été l’une des premières à lancer une pétition. "Quand nous l’avions reçue il y a quinze jours pour le débat Info Vérité sur Sud Radio, sa pétition recueillait 130.000 signatures." À cela s'ajoutent les coups de gueule d’internautes, dont la vidéo de Jacline Mouraud, vue 5,7 millions de fois.
Une colère dans le pays
Pour autant, tous les signataires et protestataires ne vont pas forcement manifester le 17 novembre 2018. Mais chaque département ou presque, possède maintenant son groupe de discussion sur lequel on débat et on s’organise. Que traduit cette fronde sur les réseaux sociaux ? Que ce ne sont plus les syndicats ou les partis politiques qui mobilisent. Il existe dans le pays une colère qui, à elle seule, appelle à descendre dans la rue...
Une révolte
Est-elle comparable à celle des bonnets rouges en Bretagne en 2013 ? "Oui, parce que le ras-le-bol est lié à un trop-plein de taxes au nom de la transition écologique", pour Véronique Jacquier. On se souvient qu'en octobre 2013, des manifestants avaient démonté un portique qui devait faire payer l’écotaxe aux camions polluants. Mais la comparaison s’arrête là, car la révolte des bonnets rouges était ancrée dans un territoire : la Bretagne. Les manifestants se rebellaient contre une fiscalité trop lourde, comme leurs ancêtres en 1675. Par ailleurs, les bonnets rouges avaient des leaders, quand les révoltés du 17 novembre sont des inconnus du grand public et ne veulent surtout pas de récupération politique.
Deux mesures hypocrites pour apaiser
Face à la colère qui monte et à la mobilisation, Emmanuel Macron a déjà commencé à mettre de l’eau dans son moteur... Hier s'est tenue une réunion interministérielle afin de réfléchir à la façon d’accompagner les automobilistes vers la transition écologique. Deux premières mesures ont ainsi été mises sur la table pour se réconcilier avec les Français : d'abord, une prime transport pour les salariés qui font plus de 30 km par jour en voiture ; ensuite l’augmentation de la prime à la conversion pour l’achat d’un véhicule électrique. Pas sûr que cela suffise pour ce que les porteurs de gilets jaunes ne voient plus rouge...
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