Le Seigneur vient bientôt
Cependant, la Parole ne laisse pas sans réponse cette question si importante. Le Seigneur déclare à l’assemblée de Philadelphie : «Je viens bientôt» (Révélation. 3:11). Cette promesse est répétée trois fois, dans le dernier chapitre de la Bible, et c’est même elle qui clôt le saint Livre. Bientôt ? Et voilà dix-neuf siècles que ces paroles ont été prononcées. Qu’est-ce à dire ? Certes, cela peut nous sembler paradoxal, à nous qui nous lassons bien vite d’attendre et qui mesurons le temps à l’aune de notre vie si brève. Or, la Parole nous dit : «Mais n’ignorez pas cette chose, bien-aimés, c’est qu’un jour est devant le Seigneur comme mille ans, et mille ans comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas pour ce qui concerne la promesse, comme quelques-uns estiment qu’il y a du retardement ; mais il est patient envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance» (2 Pierre 3:8, 9). De son côté, il n’y a donc que grâce et patience envers les pécheurs. Du nôtre, il doit y avoir vigilance et persévérance dans l’attente de son retour.
C’est précisément parce que le Seigneur sait combien facilement nous nous relâchons sur ce point qu’il tient secret le jour de sa venue. S’il avait annoncé à ses disciples qu’il devait s’écouler au moins dix-neuf siècles avant cet événement, l’Assemblée se serait certainement endormie encore plus vite qu’elle n’a fait. En effet, comment cette attente aurait-elle pu rester vivante et exercer une influence bénie sur les rachetés si ceux-ci avaient su, génération après génération, qu’il ne reviendrait pas de leur vivant ? Or, il désire que nous soyons toujours prêts. Le serions-nous si nous savions qu’il ne vient pas encore ? N’est-ce point un fait connu que nous ne pouvons nous maintenir en état d’attente permanente que si nous sommes certains de l’imminence du retour de la personne attendue ? Ainsi que quelqu’un l’a écrit, «nous avons une telle tendance à la paresse et à l’inertie que nous avons toujours besoin d’être tenus en haleine».
Hélas ; tel est bien le cas, et malgré les exhortations de la Parole à «être comme des esclaves qui attendent leur maître», les chrétiens perdirent bien vite de vue cette glorieuse espérance et s’endormirent, peu de temps après le départ des apôtres. En effet, les écrits de leurs successeurs immédiats montrent que les regards des rachetés s’étaient détournés de Christ lui-même pour s’attacher à des hommes, oubliant en même temps la vérité du retour du Seigneur. Ainsi la porte s’ouvrit à toutes sortes d’erreurs au sein de l’Assemblée.
Cependant, la Parole ne laisse pas sans réponse cette question si importante. Le Seigneur déclare à l’assemblée de Philadelphie : «Je viens bientôt» (Révélation. 3:11). Cette promesse est répétée trois fois, dans le dernier chapitre de la Bible, et c’est même elle qui clôt le saint Livre. Bientôt ? Et voilà dix-neuf siècles que ces paroles ont été prononcées. Qu’est-ce à dire ? Certes, cela peut nous sembler paradoxal, à nous qui nous lassons bien vite d’attendre et qui mesurons le temps à l’aune de notre vie si brève. Or, la Parole nous dit : «Mais n’ignorez pas cette chose, bien-aimés, c’est qu’un jour est devant le Seigneur comme mille ans, et mille ans comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas pour ce qui concerne la promesse, comme quelques-uns estiment qu’il y a du retardement ; mais il est patient envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance» (2 Pierre 3:8, 9). De son côté, il n’y a donc que grâce et patience envers les pécheurs. Du nôtre, il doit y avoir vigilance et persévérance dans l’attente de son retour.
C’est précisément parce que le Seigneur sait combien facilement nous nous relâchons sur ce point qu’il tient secret le jour de sa venue. S’il avait annoncé à ses disciples qu’il devait s’écouler au moins dix-neuf siècles avant cet événement, l’Assemblée se serait certainement endormie encore plus vite qu’elle n’a fait. En effet, comment cette attente aurait-elle pu rester vivante et exercer une influence bénie sur les rachetés si ceux-ci avaient su, génération après génération, qu’il ne reviendrait pas de leur vivant ? Or, il désire que nous soyons toujours prêts. Le serions-nous si nous savions qu’il ne vient pas encore ? N’est-ce point un fait connu que nous ne pouvons nous maintenir en état d’attente permanente que si nous sommes certains de l’imminence du retour de la personne attendue ? Ainsi que quelqu’un l’a écrit, «nous avons une telle tendance à la paresse et à l’inertie que nous avons toujours besoin d’être tenus en haleine».
Hélas ; tel est bien le cas, et malgré les exhortations de la Parole à «être comme des esclaves qui attendent leur maître», les chrétiens perdirent bien vite de vue cette glorieuse espérance et s’endormirent, peu de temps après le départ des apôtres. En effet, les écrits de leurs successeurs immédiats montrent que les regards des rachetés s’étaient détournés de Christ lui-même pour s’attacher à des hommes, oubliant en même temps la vérité du retour du Seigneur. Ainsi la porte s’ouvrit à toutes sortes d’erreurs au sein de l’Assemblée.