[size=62]"Illectronisme" : 23% des Français ne sont pas à l'aise avec le numérique[/size]
Villandraut, le 22 mai, à bord du "digital bus", lancé par la Caisse d'assurance retraite et de la sante au travail de la région Aquitaine. (GEORGES GOBET / AFP)
Par L'Obs
Publié le 26 juin 2018 à 06h51
Environ 23% des Français ne sont "pas à l'aise avec le numérique", déclarant ne jamais naviguer sur internet ou bien difficilement, selon une étude CSA sur l'"illectronisme", l'illettrisme numérique.
Ce taux s'élève à 58% chez les personnes de 70 ans et plus. Il s'agit d'"une nouvelle forme de fracture sociale", selon Philippe Marchal, président du syndicat de la presse sociale, qui a souhaité en commandant cette étude "sensibiliser" et "permettre une prise de conscience de l'opinion et des pouvoirs publics".
Si quasiment 9 personnes sur 10 possèdent une connexion internet et un équipement leur permettant de s'y rendre (téléphone, ordinateur, tablette), utilisés majoritairement pour rechercher une information ou envoyer un mail, 16% ne vont jamais ou moins d'une fois par semaine sur internet, et 7% trouvent la navigation difficile.
Parmi ceux qui n'utilisent jamais internet, 42% trouvent cela trop compliqué, 34% n'ont pas confiance dans la protection de leurs données personnelles, mais la grande majorité (70%) invoque, possiblement conjointement, un manque d'intérêt.
Par ailleurs, près d'un tiers des Français (32%), que l'étude nomme "abandonnistes", déclarent avoir déjà renoncé, dans les douze derniers mois, à faire quelque chose parce qu'il fallait utiliser internet.
Ces personnes, qui se retrouvent dans toutes les catégories de la population (de façon équivalente quels que soient le sexe, la catégorie socio-professionnelle, en ville ou à la campagne...), disent renoncer principalement à une démarche liée aux loisirs (55%), mais aussi à des démarches administratives (39%).
De plus, la moitié des "abandonnistes" déclarent avoir déjà ressenti "une sensation de décalage" avec leur entourage dans l'utilisation de technologies "au point de se sentir seul".
Plus d'un sur deux déclare souhaiter "progresser", et la même proportion cherche à se faire aider, la plupart du temps par un membre de sa famille.
Cette étude a été réalisée en février 2018 par téléphone, auprès de 1.011 Français représentatifs de la population et d'un panel spécifique de personnes âgées de 70 ans et plus (368 au total).
(Avec AFP)
Villandraut, le 22 mai, à bord du "digital bus", lancé par la Caisse d'assurance retraite et de la sante au travail de la région Aquitaine. (GEORGES GOBET / AFP)
Ce taux s'élève à 58% chez les personnes de 70 ans et plus.
Par L'Obs
Publié le 26 juin 2018 à 06h51
Environ 23% des Français ne sont "pas à l'aise avec le numérique", déclarant ne jamais naviguer sur internet ou bien difficilement, selon une étude CSA sur l'"illectronisme", l'illettrisme numérique.
Ce taux s'élève à 58% chez les personnes de 70 ans et plus. Il s'agit d'"une nouvelle forme de fracture sociale", selon Philippe Marchal, président du syndicat de la presse sociale, qui a souhaité en commandant cette étude "sensibiliser" et "permettre une prise de conscience de l'opinion et des pouvoirs publics".
Si quasiment 9 personnes sur 10 possèdent une connexion internet et un équipement leur permettant de s'y rendre (téléphone, ordinateur, tablette), utilisés majoritairement pour rechercher une information ou envoyer un mail, 16% ne vont jamais ou moins d'une fois par semaine sur internet, et 7% trouvent la navigation difficile.
Parmi ceux qui n'utilisent jamais internet, 42% trouvent cela trop compliqué, 34% n'ont pas confiance dans la protection de leurs données personnelles, mais la grande majorité (70%) invoque, possiblement conjointement, un manque d'intérêt.
[size=42]"Abandonnistes"[/size]
Par ailleurs, près d'un tiers des Français (32%), que l'étude nomme "abandonnistes", déclarent avoir déjà renoncé, dans les douze derniers mois, à faire quelque chose parce qu'il fallait utiliser internet.
Ces personnes, qui se retrouvent dans toutes les catégories de la population (de façon équivalente quels que soient le sexe, la catégorie socio-professionnelle, en ville ou à la campagne...), disent renoncer principalement à une démarche liée aux loisirs (55%), mais aussi à des démarches administratives (39%).
De plus, la moitié des "abandonnistes" déclarent avoir déjà ressenti "une sensation de décalage" avec leur entourage dans l'utilisation de technologies "au point de se sentir seul".
Plus d'un sur deux déclare souhaiter "progresser", et la même proportion cherche à se faire aider, la plupart du temps par un membre de sa famille.
Cette étude a été réalisée en février 2018 par téléphone, auprès de 1.011 Français représentatifs de la population et d'un panel spécifique de personnes âgées de 70 ans et plus (368 au total).
(Avec AFP)