Arius sème la zizanie.

Pas triste tout ça et cette querelle sur des mots.
consubstantiel un mot à retenir qui n'existe pas dans la bible.
 Un autre mot homoios mais c'est plus anomoios.
En fait des noms d'oiseaux.

Il ne faut pas oublier que le concile de Nicée était présidé par Constantin qui n'était pas chrétien mais païen,alors un dieu en trois personnes lui convenait très bien.

Josué a écrit:

Très intéressant comme article ! 
Mais je le trouve légèrement orienté en faveur de la trinité, affirmant que les premiers chrétiens adoraient déjà un Dieu, père fils et saint esprit sans ce poser de questions .... (on parle alors peut être pas des mêmes '' premiers'' chrétiens.
En disant aussi que Arius calque la philosophie platonicienne sur la foi ... Je ne suis pas sur que les philosophes étaient sur cette ligne .
Puis arius qui sème la  ''zizanie '' le fait plus passé pour un perturbateurs hérétique qu'autre chose ! Même si en fin de page ils précisent que cela repose sur des passages bibliques

Oui c'est vrais et c'est un catholique donc trinitaire et de ce fait partial.
À la Libération, il suit des études de théologie et de philosophie puis rejoint l'abbaye de Meaux. Il est ordonné prêtre le 29 juin 1950. Il enseigne alors la philosophie au grand séminaire de Meaux entre 1951 et 1961, date à laquelle il choisit de quitter les ordres.

Josué a écrit:Oui c'est vrais et c'est un catholique donc trinitaire et de ce fait partial.
À la Libération, il suit des études de théologie et de philosophie puis rejoint l'abbaye de Meaux. Il est ordonné prêtre le 29 juin 1950. Il enseigne alors la philosophie au grand séminaire de Meaux entre 1951 et 1961, date à laquelle il choisit de quitter les ordres.

Merci pour le renseignement !
Tiens donc, il enseignait la philosophie... Ceci expliquerai cela... Lol

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l'article cite un dénommé , Eunome de Cyzique  qui soutient que le fils diffère du Père en tout point ,et dans la même mesure le Saint Esprit diffère du fils.
Ce qui est le contraire du dogme de la trinité.

La suite de l'article.

C'était la foire d'empoigne.

Foire d'empoigne le mot est faible.
Arius voulait suivre le crédo d'Israël ( Écoute Israël , notre Dieu éternel , notre Dieu un). et ses exposés sur le stric monothéiste juif,qui prévalait d'ailleurs dans les premières communautés chrétiennes, aient eu un fort impact sur sa pensée .

Petite question ,juste pour le fun.

Sachant qu'il ya eu des oints à toutes les époques, à votre avis, Arius était il un membre oint ?

Manassé a écrit:Petite question ,juste pour le fun.

Sachant qu'il ya eu des oints à toutes les époques, à votre avis, Arius était il un membre oint ?

Et son pire ennemi Athanase tu crois qu'il était aussi ?

Mikael a écrit:

Manassé a écrit:Petite question ,juste pour le fun.

Sachant qu'il ya eu des oints à toutes les époques, à votre avis, Arius était il un membre oint ?

Et son pire ennemi Athanase tu crois qu'il était aussi ?

Vu comme il a défendu la trinité contre arius et ces écrits : « l'homme ne serait pas sauvé si le Christ n'était pas pleinement Dieu ».
Sur lui je n'ai AUCUN doute, il ne pouvait pas être oint

Attend je ne suis pas sur qu'Arius sois aussi  tout blanc!

Ce fut terrible.

Toute l'Europe était devenue wisigothe, de religion arienne, sauf la France de religion catholique.

Qui aurait pu donner une seule chance de survie à cette France catholique devant la puissance terrifiante des wisigoths ariens ? L'arianisme s'imposait comme seul peuple élu, et donc tous les non ariens étaient "de race et de droits inférieurs". Ah, les braves gens !

Et pourtant, ils en ont pris plein la figure et la France rendit l'Europe catholique. Tout comme elle détruisit les armées mahométanes à Poitiers et rendit l'Espagne islamisée en esclavage, de nouveau libre et catholique.

Quand on nous ennuie, on frappe fort
La France ce jour 14 avril 2018 de frapper les installations russes de fabrication de gaz toxique en Syrie. C'est une vocation française de chasser les immondes qui exterminent les civils.

Mikael a écrit:Attend je ne suis pas sur qu'Arius sois aussi  tout blanc!

Attention,Je n'affirme pas qu'Arius était oint, je m'interroge ç est tout. Tout comme Luther ou Michel servet

Marmhonie a écrit:L'arianisme s'imposait comme seul peuple élu, et donc tous les non ariens étaient "de race et de droits inférieurs". Ah, les braves gens !

Je peux me tromper mais il me semble que l'arianisme était plus une opinion ou une doctrine plutôt que quelque chose lié à la race..

Les chrétiens Wisigoths n'étaient pas pire que les chrétiens catholiques ou orthodoxes.
Mais ne faisons pas trop dévié le sujet qui encore maintenant sème la zizanie.

Oh si !
Parce que, bons tj, sous l'arianisme, vous auriez été exterminés.
Testez, la Syrie musulmane vous tend les bras, ils n'ont pas assez exterminé. Ou alors rappelez-vous la condition des tj sous l'Allemagne aryenne (ce n'est pas le même arianisme, mais les méthodes et résultats sont équivalents).

Faut tester, vous verrez bien.

L'arianisme wisigoth fut écrasé par les seuls catholiques français. Les constats des exactions des ariens furent effroyables. Or nous étions au 7e siècle et ces pitoyables criminels fanatiques s'enfuirent en Arabie, exactement à l'époque et l'endroit où naît l'Islam.

Étonnant, non ?

Les mêmes méthodes barbares reprirent en Arabie, esclavage sans aucun droit, viols, extermination des civils, statut de "sous race" pour les non ariens, guerre totale en permanence, faisant la conquête de toute l'Europe, sauf la France.

Il n'y a rien de nouveau sous le soleil. (Ecclésiaste)

Pas besoin de Arius pour semer la zizanie ...

Il faut savoir que les wisigothes étaient des aériens.

Le symbole  de Césarée n'a pas vraiment plu à tout le monde car certains y voyaient une porte ouverte aux idées de Arius, car il etait fait état d'un fils premier né, un fils engendré et qui ne recélé aucune mention de l'identités et substance entre Pére et le Fils.
Les querelles reprennes de plus belle et au cœur des discussions figure le mot grec homoousios ,la consubstantialité ,que les ariens rejettent, car il ne figure pas dans la bible, mais émane des écrits gnostiques,donc hérétique .

[quote="Mikael"]La consubstantialité ,que les ariens rejettent, car il ne figure pas dans la bible, mais émane des écrits gnostiques./quote]Il faut absolument donner des références, merci par avance.

Mais trouve moi l'endroit où ce mot consubstantialité dans la bible.
Pour la petite histoire Julien l'apostat a été enseigné par Eusèbe de Nicodémie dans la foi arienne, mas à été degouté de la foi chrétienne quand il a vu le comportement pas vraiment chrétiens des évêques ariens et nicéens.
Il c'est tourné plus faire la philosophie , d'où son autre surnom ,Julien le philosophe.

Pas d'échappatoire en retournant la question. Non, non, non.

Je ne suis pas d'accord avec toi. Donc tu dois absolument donner des références sur cette consubstantialité qui "émane des écrits gnostiques" selon toi.

Mikael a écrit:La consubstantialité ,que les ariens rejettent émane des écrits gnostiques.

Merci par avance pour tes références.

Mais il y a qu'eux pour émettre une t'elle idée.

C'est bien ça, jamais au grand jamais la consubstantialité n'émane d'écrits gnostiques.

Il fallait rectifier, avec tout le respect que je te dois.

Ce genre de mot et en tout cas digne des gnostiques.
Une chose que les trinitaire de tout bord doivent savoir car le dogme de la trinité n'a pas été réglé une fois pour toute à Nicée en 325; loin s'en faut car leur de ce concile il n'est pas question de la divinité du Saint Esprit, mais celle de Jésus.
La querelle va encore durée plusieurs années.
Le comportement des évêques et loin des principes chrétiens pour arriver à avoir le dernier mot.
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Cesare Nebbia, "Concile de Nicée" (1560). La scène représente l'ouverture du concile par l'Empereur Constantin Ier le Grand.

On le connaît souvent grâce à la profession de foi qui porte son nom. Du 20 mai au 25 juillet 325, le premier concile de Nicée rassemble de nombreux évêques des différentes Églises à l'initiative de l'empereur Constantin. Aleteia vous replonge dans l'ambiance de l'époque.

Nous sommes le 20 mai 325. Constantin Ier règne sur l’empire romain depuis près de vingt ans. Nicée, cité majeure de la Bithynie, est le théâtre d’un rassemblement inédit. Située dans l’actuelle Turquie, cette terre fertile au bord d’un lac est une cité active qui fait du commerce avec de nombreux pays. En ce jour de printemps s’y ouvre un rassemblement inédit : le premier concile œcuménique, qui regroupe la plupart des Églises chrétiennes. Rendez-vous compte. Si l’on regrette l’absence du Pape, presque tout l’épiscopat de l’empire, et même d’au-delà des frontières de Rome, s’est déplacé à l’appel de Constantin. Selon Eusèbe de Césarée, ils sont plus de 250 à avoir fait le déplacement. Saint Athanase parle même de 318 participants. Sont présents des évêques, certes, mais également des prêtres, des diacres, des laïcs… Bref, tout ce que l’on compte d’hommes de bonne volonté : Paphnuce, évêque de Thébaïde, Paul, évêque de Néo-Césarée, Spiridion, évêque de Chypre… La diversité de l’Église bien là, représentée dans toute sa splendeur.

Construire l’unité de l’Église

À cette période, le christianisme est une religion qui progresse. Alors qu’auparavant on regardait les chrétiens comme une mauvaise engeance, en 313, grâce à l’édit de Milan, l’empereur a mis fin à leur persécution. En guerre contre un rival, il aurait vu dans le ciel un signe lumineux représentant le Christ et voue depuis une sympathie certaine aux chrétiens. À présent, il souhaite aller plus loin. En effet, la thèse d’un certain Arius a rencontré de nombreux adeptes. Selon lui, Jésus n’est pas de la même nature que Dieu mais il est subordonné à son créateur. Les débats théologiques passionnent les habitants de l’Empire – on raconte même qu’on discute théologie jusque chez les commerçants. Constantin craint un schisme qui bouleverserait l’unité de l’empire. C’est pourquoi il a convoqué ce rassemblement inédit qui retentira pendant des siècles. Il a pour objectif d’établir l’unité de l’Église en orient comme en occident et de résoudre le problème de l’arianisme.Durant deux mois (le concile s’achèvera le 25 juillet de la même année), les débats vont bon train. Escarmouches, abjurations, discussions enflammées, menaces se succèdent au fil des jours et le concile s’achève avec plusieurs apports importants, condamnant l’arianisme et statuant sur la question de la date de Pâques. On raconte qu’à la vue du travail accompli, Constantin offre aux évêques « un banquet dont la magnificence surpassait toute imagination » et que le concile se sépare dans une euphorie généralisée.

Ce fut aussi le début de la chienlit pour le christianisme.

On doit se rappeler néanmoins que Arius considérer l'esprit-saint comme une personne. Ce qui fait que ceux qui disent que les témoins de Jéhovah sont des 'adeptes' d'Arius se trompent.
A+

philippe83 a écrit:On doit se rappeler néanmoins que Arius considérer l'esprit-saint comme une personne. Ce qui fait que ceux qui disent que les témoins de Jéhovah sont des 'adeptes' d'Arius se trompent.
A+

C'est exacte, merci de ce rappel.

L’arianisme était un mouvement “ chrétien ” du IVe siècle qui niait la divinité de Jésus Christ. Arius enseignait que Dieu est non engendré et sans commencement. Le Fils, puisqu’il est engendré, ne peut être Dieu dans le même sens que le Père. Le Fils n’a pas existé de toute éternité, mais a été créé et existe par le fait de la volonté du Père.

Je recommande ce livre.
Le jour où Jésus devint Dieu
[size=12]L' " affaire Arius " ou la grande querelle sur la divinité du Christ au dernier siècle de l'Empire romain
[/size]

Richard E. Rubenstein

En 324 après J.-C., après de trois siècles de persécution, le christianisme entre dans une nouvelle ère : converti quelques années plus tôt, Constantin le Grand devient le premier empereur chrétien. Mais, à peine officiellement reconnue, l'Église doit faire face à l'une des controverses les plus passionnées et les plus violentes de son histoire. Au début du IVe siècle, le " statut " théologique de Jésus, fils de Dieu, n'est pas encore fixé. Jésus est-il l'égal de son Père, partageant avec Lui la même essence divine, comme le proclame l'évêque d'Alexandrie Athanase ? Ou est-il moins que Dieu, une créature certes d'un rang élevé dans la hiérarchie des êtres, mais " subordonnée " à son créateur, comme le professe un simple prêtre, Arius ? Derrière cette querelle, byzantine avant la lettre, l'" affaire " Arius comportait des enjeux politiques et religieux considérables : l'unité de l'Empire et celle de l'Église chrétienne, mais aussi la condition même de l'homme et son accès possible à la divinité. C'est l'histoire de cette controverse qui agita l'ensemble de l'Empire pendant presque un siècle que Richard E. Rubenstein raconte dans ce livre passionnant. L'auteur restitue en effet cette atmosphère de complots politico-théologiques, sur fond de conciles et d'émeutes populaires, où s'affrontent par le verbe et par le fer les partisans d'Arius et ceux d'Athanase. Il montre aussi comment la querelle de l'arianisme et ses " subtils ergotismes qui ont coûté tant de sang " (Voltaire) révèlent les profondes différences de culture et de tradition intellectuelles entre l'Orient grec et l'Occident latin. Comme l'écrit l'historien Michel Vovelle, l'" affaire Arius fut, en Occident, le conflit le plus passionnant avant celui qui opposa Staline et Trotsky ".