Rene philippe a écrit:Merci Benfis pour ta réponse. Si je t’ai blessé excuse-moi ce n’était pas bien sûr ma volonté.
De rien. Il n'y a pas de mal ; je ne me suis pas senti blessé.
Cette notion de légitime défense peut être individuelle, collective, en tant que nation, groupe ethnique, groupe religieux (les juifs pendant la guerre, les ouïgours ou les tibétains en Chine), etc.
Là tu mets effectivement le doigt sur les frontières de l'auto-défense. Doit-elle se cantonner à soi-même, sa maison, ses proches, sa ville, son pays, son ethnie... ?
Je ne pense pas qu'on puisse trancher par un verset biblique. C'est certainement à chacun de choisir le moins pire en son âme et conscience, selon le cas de figure.
Ce qui a dû se produire par ex. pour libérer des humains des camps de la mort nazis ; il y a bien fallu à un moment ou à un autre que d'autres humains utilisent des armes pour les sortir de là.
La loi française autorise la légitime défense avec des conditions. En réalité, ce n’est pas si évident que cela, même pour les forces de l’ordre. C’est pour ça qu’on entend parler de bavures policières même s’il les règles sont différentes entre la police, la gendarmerie et l’armée.
Pour discuter de ça il faudrait faire la distinction entre la loi (humaine) et la morale. De plus, comment réagirait-on en situation ? Il faudrait éclaircir tout cela avant de discuter.
Lorsqu'on utilise une arme, il y a effectivement une probabilité non négligeable à voir surgir des conséquences inattendues, voire négatives pour soi-même et son entourage ("
Celui qui utilise l'épée périra par l'épée..."). Police ou pas, dans tous les cas il faut être capable de justifier un geste violent qui théoriquement doit être proportionné à l'attaque.
Pour ce qui est de ce sujet, il me semble que c'est davantage l'aspect moral de la question qui est discuté que celle du droit ou de la loi du pays.