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Dyslexie : en attendant l'avancée de la science, ils réussissent leurs études

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Josué

Josué
Administrateur

Dyslexie : en attendant l'avancée de la science, ils réussissent leurs études
Par Wally Bordas • Publié le 23/10/2017 à 05:45 • Mis à jour le 26/10/2017 à 16:58
Une récente étude établie par des chercheurs de Rennes relance le débat sur les causes de la dyslexie. Un trouble des apprentissages qui touche de nombreux jeunes français. En attendant un traitement qui pourrait les aider, les jeunes bénéficient souvent d'une scolarité adaptée.

Le secret de la dyslexie bientôt découvert? Une étude publiée mercredi 18 octobre dans la revue de référence The Royal Society pourrait en tout cas apporter une piste supplémentaire sur le sujet. Selon Albert Le Floch et Guy Ropars, les deux physiciens de l'université de Rennes 1 à l'origine de cette étude, la dyslexie pourrait venir d'une symétrie au fond des yeux. Celle-ci créerait chez les dyslexiques des «images miroirs» entre lesquelles ils seraient incapables de choisir. «Nos observations nous permettent de penser que nous avons trouvé une cause potentielle de la dyslexie» a affirmé l'un des auteurs de l'étude, Guy Ropars à l'AFP. Les deux chercheurs ont également mis au point un système de lampe de lecture qui permettrait de corriger cette anomalie.

» LIRE AUSSI - Des chercheurs pensent avoir trouvé une cause de la dyslexie

Cette publication pourrait-elle donner un espoir de traitement? «Nous appelons à considérer ce résultat avec prudence, il n'y a pour l'instant aucune certitude même si nous regardons cette étude avec intérêt», répond Anne Partiot, vice-présidente de l'Association nationale des associations de parents d'enfants dyslexiques (Anapedys).

«Si cela se confirmait, cela pourrait aider beaucoup de jeunes en difficulté»
Julien, 20 ans en troisième année de bachelor à l'Ifag
Selon une étude de l'Inserm, il y aurait entre 3 et 10 % de dyslexiques en France. Parmi eux, de nombreux jeunes qui ont dû, dès leur plus jeune âge, apprendre à vivre avec leurs troubles. Comment ont-ils accueilli cette nouvelle? «Je ne suis pas convaincue, car l'échantillon, 30 dyslexiques, me paraît trop petit pour être crédible», commente Cécile, 21 ans, étudiante en licence de biologie et dyslexique. Même point de vue pour Baptiste, 17 ans, élève de terminale S à Reims: «Je suis très étonné car on m'a toujours dit que la dyslexie venait du cerveau. Si cela se confirmait, cela pourrait aider beaucoup de jeunes en difficulté», se réjouit-il. Julien, 20 ans en troisième année de bachelor à l'Ifag, a également une opinion mitigée sur le sujet: «La dyslexie n'est pas une science exacte, alors, pourquoi pas. Dans tous les cas, moi, j'ai toujours vécu avec et je ne vois pas pourquoi je devrais changer», lance-t-il.

En attendant l'avancée de la science, les jeunes essaient de vivre avec. «Je suis dyslexique, dyspraxique et dysorthographique», énumère Baptiste. Des troubles qui lui ont posé de «nombreux problèmes» au cours de sa scolarité. «Lorsque j'écris, c'est très saccadé, difficilement lisible», explique-t-il. C'est pourquoi, depuis l'école primaire, il utilise un ordinateur pour prendre des notes. «Ça me simplifie la vie, même si j'ai également besoin d'un AVS (auxiliaire de vie scolaire NDLR) pour m'aider, car j'ai du mal à écouter et comprendre le cours tout en prenant des notes», détaille-t-il. Au cours de sa scolarité, le jeune homme a donc été accompagné par un AVS dans chacun de ses cours, sauf dans des matières comme le sport, l'art plastique ou la musique. «Il prend des notes pendant que moi, j'écoute et j'essaye de comprendre et de mémoriser le cours», précise le lycéen.

» LIRE AUSSI - Dyslexique, Capucine passe le bac: «Mon gros problème c'est la lecture»

Pour Julien, les difficultés ont aussi commencé dès son entrée à l'école. «En primaire, j'avais du mal avec les poésies, les dates à apprendre, c'était très difficile, se souvient-il. Je dispose d'un ordinateur en cours depuis le CM2, et pour les partiels, je bénéficie d'un tiers-temps.»

«Des associations sont susceptibles d'aider les familles»

En effet, depuis la loi de 2005, les élèves souffrant de dyslexie peuvent bénéficier de dispositifs pédagogiques et d'aménagement de leurs examens (voir plus loin). Cécile a un secrétaire scripteur à qui elle dicte ses énoncés. Celui-ci est mis à sa disposition par l'université et la jeune fille n'a rien à débourser. Au collège, en cours, quelqu'un prenait des notes pour elle. «Au lycée, j'avais le droit à un logiciel de dictée vocale qui s'appelle 'Dragon': j'étais mise dans une salle à part avec mon ordinateur, je dictais et je rendais le tout sur clé USB», se souvient-elle. Seul bémol, tous les dispositifs ne sont pas tous gratuits. L'ordinateur et le logiciel qu'elle utilisait avaient été entièrement financés par sa famille. «Mais il y a des associations qui sont susceptibles d'aider les familles d'élèves dyslexiques», précise la jeune femme.

Une progression avec le temps

Être un étudiant dyslexique n'est pas de tout repos. «Cela demande beaucoup plus d'efforts, expose Baptiste. Je mets plus de temps à comprendre, à apprendre. Tout au long de ma scolarité, j'ai toujours dû travailler plus que les autres», ajoute-t-il. Cette année, alors qu'il s'apprête à passer le bac, le lycéen avoue passer la plupart du temps à travailler: «Parfois le week-end, je trouve du temps pour me reposer ou voir mes amis», précise-t-il tout de même.

» LIRE AUSSI - Passer le bac malgré des troubles de l'attention: il relève le défi

Heureusement, les problèmes liés à la dyslexie diminuent avec le temps, et le travail. «En primaire, je passais six heures par semaine chez l'orthophoniste quand mes amis allaient au tennis», se rappelle Julien. Ces professionnels, chargés de rééduquer les personnes ayant des troubles de la voix, de la parole et du langage, sont très indiqués pour faire progresser les jeunes atteints de dyslexie. «Lorsque j'étais petite, j'y allais souvent, ce qui m'a permis de faire énormément de progrès», confirme Cécile.

Aujourd'hui, malgré leurs troubles, une grande partie des jeunes parviennent à réussir leurs études. «Ce n'est pas quelque chose qui m'a handicapé durant ma scolarité», lâche Julien. «Grâce aux méthodes que l'on m'a apprises, j'arrive à apprendre plus facilement, plus rapidement. Et je dois avouer que je suis plutôt optimiste pour le bac», conclut Baptiste.

Bac et examens: les aménagements possibles en cas de dyslexie

Pour obtenir un aménagement de la scolarité et des épreuves du bac, la famille devra contacter le chef d'établissement, le médecin scolaire, l'enseignement référent handicap de l'établissement (demandez au chef d'établissement), et la Maison départementale des personnes handicapées. Les aménagements possibles sont variables selon la gravité du handicap.

-Une majoration du temps imparti pour une ou plusieurs épreuves, qui ne peut excéder le tiers du temps normalement prévu pour chacune d'elles. Cette majoration peut cependant être allongée en cas de situation exceptionnelle, sur demande motivée du médecin désigné par la CDAPH (Commissions des droits et de l'autonomie des personnes handicapées ).

-Les conditions de déroulement des épreuves, pour bénéficier de conditions matérielles (utilisation de photocopies ou d'ordinateurs pour la prise de notes), d'aides techniques ou humaines, appropriées à la situation,

-La conservation, pendant 5 ans, des notes aux épreuves ou des unités obtenues à l'un des examens, ainsi que le bénéfice d'acquis obtenus dans le cadre de la procédure de validation des acquis de l'expérience.

-La possibilité depuis 2013, de demander à passer les épreuves de langues uniquement à l'oral.

-L'étalement du passage des épreuves sur plusieurs sessions.

-Des adaptations d'épreuves ou des dispenses d'épreuves, rendues nécessaires par certaines situations de handicap.
http://info.etudiant.lefigaro.fr/article/dyslexie-en-attendant-l-avancee-de-la-science-ils-reussissent-leurs-etudes_576d05bc-b4c7-11e7-9d08-87d71e0f1c12/?utm_source=AM2&utm_medium=email&utm_campaign=Etudiant

chico.

chico.

C'est un vrais problème cette maladie ( si c'est une maladie ?); pour les enfants à l'école.

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