Les saints et la messe
LES PRINCES CHRÉTIENS
Saint Padre PioSainte Hedwige, duchesse de Pologne, entendait chaque jour toutes les Messes qui se célébraient dans sa chapelle.
Saint Louis, roi, assistait tous les jours à deux voire à trois Messes ; lorsque ses courtisans lui firent observer que les affaires de l’État pourraient souffrir de cette coutume qu’il avait prise, il répondit : «Je m’étonne de ce que mes gens de cour murmurent parce que j’assiste à plusieurs Messes, alors que personne d’entre eux ne se plaindrait si j’employais le double de ce temps à jouer aux dés ou à chasser. »
Henri III, roi d’Angleterre, entendait également trois Messes chaque jour ; quelqu’un lui ayant fait la remarque qu’il valait mieux entendre des sermons que des Messes, il répliqua : « J’aime mieux voir mon ami lui-même qu’entendre parler de lui. »
LE PADRE PIO ET LA MESSE
A cause de son expérience personnelle et de sa conviction de la grande valeur impétratoire du saint sacrifice de la Messe, Padre Pio aimait conseiller à ses fils spirituels leur offrande quotidienne en union avec la divine victime sur l’autel.
Prier Dieu avec Jésus, offrir au Père nos besoins spirituels alors qu’Il s’offre Lui-même, est une sûre garantie que les prières sont agréées et exaucées, quand et comme Il lui plaira, pour sa gloire et notre bien. Il écrivit : « Tu me demandes si c’est chose bonne d’appliquer aux vivants le saint sacrifice de la Messe. Je réponds que c’est chose très utile et très sainte d’appliquer pour soi le saint sacrifice de la Messe, pendant qu’on est encore pèlerin sur cette terre, cela nous aidera à vivre saintement, à éteindre les dettes contractées envers la justice divine, et à nous rendre toujours plus bienveillant le très doux Seigneur. »
« AVEZ-VOUS DIT LA MESSE ? »
- Avez-vous dit la messe ? demanda un jour saint Vincent de Paul à ses prêtres rassemblés. Tous répondirent : oui.
- Alors, reprit le saint, je puis vous apprendre ce dont il s’agit. Il faut quitter patrie, famille, amis, et vous exiler sur une plage inhospitalière, y parler de Dieu à des sauvages, et sans doute y mourir misérablement.
Tous lui demandèrent avec larmes d’être envoyés en cette mission. Saint Vincent n’eut que l’embarras du choix.
TÉMOIGNAGE SUR LA MESSE DU CURÉ D’ARS
Jean-Marie Baptiste Vianney, dit le Curé d'Ars ou le saint Curé d'Ars, né le 8 mai 1786 à Dardilly (près de Lyon), et mort le 4 août 1859 à Ars-sur-Formans (Ain).
Une fois prêtre, quel bonheur n’éprouvait-il pas à dire la Messe ! Après la consécration, on voyait sa figure comme rayonnante de contentement et de bonheur, et surtout avant la communion, où il tenait la sainte hostie entre ses mains, il faisait une petite pause en regardant la sainte hostie avec un sourire si doux qu’on aurait pu dire qu’il voyait Notre-Seigneur des yeux du corps.
Pendant la sainte Messe, on voyait sa figure reproduire tour à tour l’amour, la joie, l’effroi et la douleur avec une mobilité extraordinaire.
LES FRUITS DE LA SAINTE MESSE
Saint Pierre Damien, ayant perdu en bas âge son père et sa mère, tomba entre les mains d’un de ses frères qui le traita de la manière la plus inhumaine. Il arriva un jour à l’enfant de trouver sur son chemin une pièce d’argent. A quoi donc l’emploiera-t-il ! Il n’avait pu retrouver celui à qui elle appartenait ! La pénurie où il se trouvait lui suggérait beaucoup de projets ; mais, après qu’il eût bien réfléchi, il se décida à la porter à un prêtre afin qu’il offrît le sacrifice de la Messe pour les âmes du purgatoire.
A partir de ce moment tout changea. Il fut recueilli par un autre de ses frères qui eut pour lui toute la tendresse d’un père ; il l’habilla décemment, le fit étudier, en sorte que, par la suite, Pierre devint prêtre, puis cardinal, l’un des plus fermes soutiens de l’Église et un grand saint.
LES PRINCES CHRÉTIENS
Saint Padre PioSainte Hedwige, duchesse de Pologne, entendait chaque jour toutes les Messes qui se célébraient dans sa chapelle.
Saint Louis, roi, assistait tous les jours à deux voire à trois Messes ; lorsque ses courtisans lui firent observer que les affaires de l’État pourraient souffrir de cette coutume qu’il avait prise, il répondit : «Je m’étonne de ce que mes gens de cour murmurent parce que j’assiste à plusieurs Messes, alors que personne d’entre eux ne se plaindrait si j’employais le double de ce temps à jouer aux dés ou à chasser. »
Henri III, roi d’Angleterre, entendait également trois Messes chaque jour ; quelqu’un lui ayant fait la remarque qu’il valait mieux entendre des sermons que des Messes, il répliqua : « J’aime mieux voir mon ami lui-même qu’entendre parler de lui. »
LE PADRE PIO ET LA MESSE
A cause de son expérience personnelle et de sa conviction de la grande valeur impétratoire du saint sacrifice de la Messe, Padre Pio aimait conseiller à ses fils spirituels leur offrande quotidienne en union avec la divine victime sur l’autel.
Prier Dieu avec Jésus, offrir au Père nos besoins spirituels alors qu’Il s’offre Lui-même, est une sûre garantie que les prières sont agréées et exaucées, quand et comme Il lui plaira, pour sa gloire et notre bien. Il écrivit : « Tu me demandes si c’est chose bonne d’appliquer aux vivants le saint sacrifice de la Messe. Je réponds que c’est chose très utile et très sainte d’appliquer pour soi le saint sacrifice de la Messe, pendant qu’on est encore pèlerin sur cette terre, cela nous aidera à vivre saintement, à éteindre les dettes contractées envers la justice divine, et à nous rendre toujours plus bienveillant le très doux Seigneur. »
« AVEZ-VOUS DIT LA MESSE ? »
- Avez-vous dit la messe ? demanda un jour saint Vincent de Paul à ses prêtres rassemblés. Tous répondirent : oui.
- Alors, reprit le saint, je puis vous apprendre ce dont il s’agit. Il faut quitter patrie, famille, amis, et vous exiler sur une plage inhospitalière, y parler de Dieu à des sauvages, et sans doute y mourir misérablement.
Tous lui demandèrent avec larmes d’être envoyés en cette mission. Saint Vincent n’eut que l’embarras du choix.
TÉMOIGNAGE SUR LA MESSE DU CURÉ D’ARS
Jean-Marie Baptiste Vianney, dit le Curé d'Ars ou le saint Curé d'Ars, né le 8 mai 1786 à Dardilly (près de Lyon), et mort le 4 août 1859 à Ars-sur-Formans (Ain).
Une fois prêtre, quel bonheur n’éprouvait-il pas à dire la Messe ! Après la consécration, on voyait sa figure comme rayonnante de contentement et de bonheur, et surtout avant la communion, où il tenait la sainte hostie entre ses mains, il faisait une petite pause en regardant la sainte hostie avec un sourire si doux qu’on aurait pu dire qu’il voyait Notre-Seigneur des yeux du corps.
Pendant la sainte Messe, on voyait sa figure reproduire tour à tour l’amour, la joie, l’effroi et la douleur avec une mobilité extraordinaire.
LES FRUITS DE LA SAINTE MESSE
Saint Pierre Damien, ayant perdu en bas âge son père et sa mère, tomba entre les mains d’un de ses frères qui le traita de la manière la plus inhumaine. Il arriva un jour à l’enfant de trouver sur son chemin une pièce d’argent. A quoi donc l’emploiera-t-il ! Il n’avait pu retrouver celui à qui elle appartenait ! La pénurie où il se trouvait lui suggérait beaucoup de projets ; mais, après qu’il eût bien réfléchi, il se décida à la porter à un prêtre afin qu’il offrît le sacrifice de la Messe pour les âmes du purgatoire.
A partir de ce moment tout changea. Il fut recueilli par un autre de ses frères qui eut pour lui toute la tendresse d’un père ; il l’habilla décemment, le fit étudier, en sorte que, par la suite, Pierre devint prêtre, puis cardinal, l’un des plus fermes soutiens de l’Église et un grand saint.