Témoins de JEHOVAH VERITE actif


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Témoins de JEHOVAH VERITE actif

forum des discussions sur la bible ouvert a tous.

Le Deal du moment :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
Voir le deal
35 €

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

À Tokyo, conversations de comptoir autour du bouddhisme.

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

Josué

Josué
Administrateur

À Tokyo, conversations de comptoir autour du bouddhisme
Yuta Yagishita, le 18/08/2017 à 7h37 Envoyer par email

Dans la capitale nippone, des moines bouddhistes ont ouvert le Vows Bar afin de briser l’indifférence générale sur la religion.
Dans ce petit bar caché dans un dédale de ruelles du centre-ville de Tokyo, Yoshinobu Fujioka, vêtu d’une chasuble noir, écoute attentivement une cliente. Les autres bavardent et prennent de temps en temps des photos, histoire de garder un souvenir de l’ambiance originale de ce bar.

En effet, si les bouteilles d’alcool soigneusement alignées et le comptoir n’ont rien de particulier, les décors – statue de bouddha en or, tableau religieux et autel – révèlent vite la particularité de cet établissement tenu par des moines bouddhistes.

« Les moines d’aujourd’hui vivent dans un monde à part, à l’écart des gens ordinaires », raconte Fujioka, moine bouddhiste et patron du Vows Bar (« vows » est un jeu de mots avec « bozu », « moine » en japonais) ouvert en 2000.

Un lieu de rencontre entre les moines et les gens ordinaires

« Les cérémonies de funérailles sont presque les seules occasions pour nous de rencontrer les gens ordinaires, alors que nous nous devons de rester proches d’eux », se désole ce moine du courant Jodo Shinshu – l’un des plus répandus au Japon.

Créer un lieu de rencontre entre les moines et les gens ordinaires, et faire mieux connaître le bouddhisme : tel est le concept du Vows Bar. C’est pour cela que les portes du bar sont ouvertes à tous. « Que ce soit des chrétiens ou athées, nous les accueillons sans aucun problème », affirme Fujioka.

À LIRE : En France, une communauté pour les « bouddhistes engagés »

Isao Akibue, employé d’une entreprise de construction, fréquente cet endroit depuis une dizaine d’années. « Sitôt qu’on entre à l’intérieur, on comprend que c’est un univers différent », assure-t-il. Pour lui qui s’intéresse au bouddhisme, ce bar est « idéal » pour avoir des renseignements sur la religion et « mieux comprendre les rapports humains ». « Avec l’alcool, la communication devient plus facile », ajoute-t-il, sans ambages.

Des conseils pour vivre mieux

Les consommateurs à la recherche de connaissances sur le bouddhisme ne constituent que 10 % de la clientèle. La plupart d’entre eux demandent surtout des conseils pour vivre mieux. « Tous les sujets peuvent être abordés, comme la famille, le mariage et le travail, explique Fujioka, qui a souvent affaire à des personnes dépressives. On écoute ce qu’ils disent mais on essaie d’éviter qu’ils deviennent dépendants vis-à-vis de nous. Il faut qu’ils apprennent à vivre sans nous. »

Dans le bar, les moines proposent d’autres activités, comme des sessions de lecture de textes bouddhistes et des cours de méditation. « On essaie d’aller plus loin que des conversations de comptoir », avoue Fujioka, qui se dit « frustré » du manque d’intérêt de ses clients vis-à-vis du bouddhisme. « Aujourd’hui encore, les gens pensent qu’il nous est interdit de boire de l’alcool. Cela montre à quel point les Japonais ne s’intéressent pas à la religion », soupire-t-il.

L’indifférence, un problème crucial

L’indifférence du grand public est un problème crucial pour les moines bouddhistes du pays, qui voient les réseaux de fidèles dans la province s’effriter chaque jour un peu plus en raison du dépeuplement. Fujioka espère que les initiatives originales comme la sienne vont rompre ce cercle vicieux. « Il y a de plus en plus de bars et cafés bouddhistes. C’est une très bonne chose », dit-il.

« La philosophie altruiste du bouddhisme peut améliorer réellement la société. C’est dommage qu’elle reste aussi méconnue », poursuit Fujioka, qui réfléchit à de nouvelles approches de communication.

Yuta Yagishita
http://www.la-croix.com/Religion/Bouddhisme/A-Tokyo-conversations-comptoir-autour-bouddhisme-2017-08-18-1200870410?from_univers=lacroix

Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum