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4392 prêtres et diacres pédophiles aux États-Unis !

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pedro
Yirmeyah Jérémie
Absent
samuel
Aude
Ronny
Milano
Josué
Psalmiste
Coeur de Loi
14 participants

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Coeur de Loi

Coeur de Loi

Rappel du premier message :

Dans cette vidéo du journal TV de France 2, l'enquète par des experts judiciaires de l'église catholique ont trouvé sur une période de 50 ans en arrière, 4 392 prêtres et diacres pédophiles aux États-Unis.

https://www.dailymotion.com/video/xizme7_4392-pretres-et-diacres-pedophiles-aux-etats-unis_news

---

Bien sûre l'église catholique ne donnera pas les noms des coupables, mais demande pardon aux victimes.

Révélation 18.4 :
Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait : "Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux.
18.5
Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel, et Dieu s'est souvenu de ses iniquités.
18.6
Payez-la comme elle a payé, et rendez-lui au double selon ses oeuvres. Dans la coupe où elle a versé, versez-lui au double.
18.7
Autant elle s'est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil.

---

Voilà pourquoi il faut dénoncer la fausse religion chrétienne au double qu'elle s'est glorifiée.

Plus elle voudra qu'on parle d'elle et de ses mérites, plus elle aura l'opprobre et les accusations.

Plus elle se dira sainte et fidèle, plus il faut lui rappeller ses crimes et sa honte.


pedro

pedro

Josué a écrit:
Pedro a écrit:Dans la section "temoin de Jehovah/connaissez vous la franc maconnerie ?"

je suis dsl, je suis conscient que c'est un hors sujet sur l'origine de la question, pardon a "Coeur de Loi"

En vous remerciant par avance.
tu viens de l'ouvrir donc personne ne pouvais te répondre. Sad
stp ne fais pas du hors sujet.

excuse

Josué

Josué
Administrateur

Pédophilie: la justice américaine épargne le Vatican
publié le 22/08/2012
Soulagement au Vatican: dans l'Oregon, un juge fédéral a estimé que les prêtres catholiques ne pouvaient être considérés comme des employés du Vatican. Ce qui ferme la porte pour l'instant aux poursuites visant le Saint-Siège dans les affaires de pédophilie impliquant des clercs.

Jeff Anderson, l'avocat du plaignant anonyme qui demandait la reconnaissance de la resposabilité du Vatican dans les affaires de pédophilie. © DR
USA: LE VATICAN NE SERA PAS POURSUIVI
Le père Andrew Ronan, prêtre irlandais de l'ordre des Servites de Marie, est accusé d'avoir abusé d'un jeune garçon en 1965 aux Etats-Unis. L'enquête aura mis en évidence que les supérieurs du prêtre étaient au courant des premiers abus commis en Irlande, et qu'ils se sont contentés de le déplacer, à Chicago, puis à Benburg (Irlande) et enfin à Portland, sans que les responsables américains de l'ordre ni les évêques des diocèses concernés ne soient mis au courant des agissements du clerc. Résultat: une quinzaine de victimes. Le Vatican, lui, ne sera au courant que lorsque le père Ronan demandera à être relevé de l'état sacerdotal, en février 1966.
> Pour la victime qui a lancé l'affaire, la mort de son agresseur - et l'absence de procès qui s'ensuit - est inacceptable. Cet anonyme de l'Oregon engage donc l'avocat Jeff Anderson, l'avocat-star des victimes de pédophilie par le clergé aux Etats-Unis, et porte plainte contre le Vatican, en tant qu'employeur - et donc responsable - du père Ronan en 2002. Pour lui, Rome est responsable de l'inaction des supérieurs directs du prêtre.
> Le verdict est donc tombé lundi. Le Juge Michael Osman, de la Cour fédérale de district de Portland, a donc dû répondre à trois questions: le Vatican était-il l'employeur, au sens du droit du travail, du père Ronan? A-t-il eu un rôle dans les trasnferts successifs du prêtre? Et était-il au courant que le père Ronan abusait de jeunes garçons? A toutes ces questions, le juge a répondu non. Le Vatican ne payait pas le salaire du prêtre, et n'était donc pas son employeur. Il s'est basé pour le reste sur le dossier concernant le prêtre conservé à l'archidiocèse de Portland et consultable ici, qui démontre que l'archidiocèse, mis au courant en 1966, a engagé immédiatement une procédure auprès de l'ordre des Servites de Marie et auprès de la Congrégation pour la doctrine de la Foi afin que le père Ronan soit relevé de l'état clérical: en tout, cinq semaines entre la demande de l'archevêque et le départ du prêtre de sa congrégation.
> Ce verdict est une victoire judiciaire non-négligeable pour le Vatican. D'abord parce que c'est une jugement fédéral, c'est-à-dire qu'il est valable non seulement dans l'Oregon, mais pour tout le territoire des Etats-Unis. Ensuite, parce qu'un verdict accréditant l'idée que le Vatican est bien l'employeur de tous les prêtres et religieux du monde aurait ouvert la voie à des demandes d'indemnisation à Rome non seulement dans les cas d'abus sexuels, mais dans une foule d'autres circonstances. L'avocat du plaignant, Jeff Anderson, a annoncé son intention de faire appel, tout en reconnaissant que l'affaire serait très difficile à gagner.









Josué

Josué
Administrateur

Pédophilie : les aveux de l‘église catholique australienne

Le diocèse de l‘état de Victoria révèle que depuis les années 30, plus de 600 enfants ont été abusés sexuellement par des prêtres. Des chiffres fournis après la mise en place d’une enquête parlementaire. Mais selon des associations le nombre de victimes pourrait atteindre 10.000.
http://fr.euronews.com/2012/09/23/pedophilie-les-aveux-de-l-eglise-catholique-australienne/

Josué

Josué
Administrateur

Pendant des siècles, l'église a maintenu un deuxième jeu de livres contenant des documents sensibles tels que des notes sur l'alcool l'abus de prêtres, les litiges sur les fonds paroissiaux et, plus tard, les allégations d'agressions sexuelles.
http://theworldnewsmedia.org/+Sex-abuse+investigations+rip+open+Catholic+Church%27s+secret+files

Josué

Josué
Administrateur

Révélations sur les lenteurs du Vatican face aux affaires d'abus sexuels
Cette affaire pourrait être l'équivalent pour l'Eglise catholique des câbles de Wikileaks pour l’administration américaine. Un cabinet d'avocats américains, Jeff Anderson & Associates, qui représente plus de 500 victimes d'abus sexuels par des prêtres américains, a décidé de dévoiler 6000 pages de correspondance entre l'archidiocèse de Milwaukee et le Vatican, parmi lesquels des lettres adressées au Saint-Siège par le cardinal Timothy Dolan (archevêque du diocèse entre 2002 et 2009, désormais archevêque de New-York et président de la conférence épiscopale américaine) et des prêtres accusés d'abus, mais aussi des photocopies de chèques versés à ces prêtres, dans ce qui ressemble déjà à une affaire de très grande ampleur.

Les documents révélés par le cabinet Anderson peuvent être classés en deux volets : le premier concerne des dizaines de prêtres catholiques accusés d'abus sur mineurs, et semble-t-il, l'absence de réaction de la part du Vatican. On peut en effet lire parmi ces documents des dizaines de lettres de Timothy Dolan demandant au Vatican de lancer une procédure de « réduction à l'état laïc » pour des prêtres du diocèse de Milwaukee accusés d'abus sexuels, un certain nombre d'entre eux ayant avoué les faits. Des lettres restées sans réponse du Saint-Siège : trois ans seront nécessaires pour que la demande de réduction à l'état laïc du prêtre John O'Brien soit acceptée. John Wagner, accusé d'avoir abusé de dix mineurs, restera prêtre 7 ans après les premières plaintes.

Le cardinal semble très critique vis-à-vis de l'absence de réaction de la part du Vatican : « Nos adversaires nous critiquent sur le fait que des violeurs connus sont toujours prêtres », écrit-il ainsi en 2008.

Le second volet de l'affaire est économique. Dans une lettre au Vatican, Dolan demande de transférer des fonds de l'Eglise, pour un total de 57 millions de dollars (soit environ 43,7 millions d'euros). Il assure dans une lettre du 4 juin 2007 que ce transfère permettra d'assurer « une meilleure protection de ces fonds contre toute action en justice ». C'est-à-dire pour empêcher que les gens qui ont été abusés par les prêtres ne réclament une partie de cette somme en compensation. Le diocèse de Milwaukee est d'ailleurs placé ensuite en faillite. Une seconde lettre, remerciant le Saint-Siège d'avoir accepté ce transfert, est envoyé le 18 juillet 2007, moins d'un mois et demi après la première.

Lors d'une conférence de presse lundi 1er juillet, Jeff Anderson, a déclaré que l'argent avait pour but « d'acheter certains des coupables pour qu'ils s'en aillent sans faire de vagues ». Dolan a réfuté ces accusations dans une déclaration lundi.

Et les révélations ne s'arrêtent pas là : comme l'explique le National Catholic Reporter, également présent à la conférence de presse d'Anderson, l’archidiocèse de Milwaukee a l'habitude de payer des prêtres ayant commis des abus 10.000 dollars (environ 7700 euros) avant qu'ils ne quittent leur ministère, et de nouveau 10.000 dollars après leur réduction à l'état laïc. Ces prêtres ont pu également recevoir des salaires pendant un certain temps (dont la durée n'a pas été précisé) et être couverts par une assurance maladie, même un an après après avoir quitté la prêtrise.

Ces accusations avaient déjà été formulées par le New York Times l'année dernière.

Josué

Josué
Administrateur

Le pape François durcit la loi contre la pédophilie
Mélanie Nunes - publié le 12/07/2013

Le Vatican veut tourner la page noire des scandales de pédophilie et de prostitution. Le pape François a décidé d'agir « avec détermination » contre ces actes au sein de la Curie et du Saint-Siège.
Jeudi 11 juillet, le pape François a décidé de condamner les abus contre les mineurs sur le territoire du Vatican et pour ses ressortissants, dès le 1er septembre. Investi de sa mission depuis quatre mois, il a signé un décret, motu proprio, en matière pénale, destiné à mettre fin au scandale des milliers d'enfants abusés par des prélats. Cette décision intervient peu après une affaire de pédophilie en Australie. En mai dernier, des membres de L'Eglise australienne avaient été accusés d'actes pédophiles depuis 1930 sur environ 620 enfants. Déjà en 2011, le pape Benoît XVI avait demandé pardon au nom de l'Eglise, aux victimes d'abus sexuels, suite aux premiers scandales de pédophilies dans l'Eglise aux Etats Unis depuis 2010.

Un décret attendu

François, tout juste rentré de son voyage à Lampedusa en Italie, a renforcé ainsi la législation en matière de crimes sexuels, comme il l'avait annoncé dès avril dernier, en rappelant la nécessité d'agir « avec détermination » contre les actes pédophiles. Ce nouveau décret introduit dans les lois vaticanes, inchangées depuis 1929, punit désormais le délit de torture mais aussi "l'ensemble de la catégorie des délits contre les mineurs : la vente, la prostitution, l'enrôlement et les violences sexuelles à leur encontre, la pédopornographie, la détention de matériel pédopornographique et les actes sexuels avec des mineurs". Ce nouveau texte vise tous les membres du Clergé considérés comme des « fonctionnaires publics » de l'Etat du Vatican qui seraient concernés par ces délits. Néanmoins les délits les plus graves ne seront plus passibles de la perpétuité, mais de vingt à trente ans de prison, en règle général.

"A notre époque, note le pape en préambule de son motu proprio, le bien commun est de plus en plus menacé par la criminalité transnationale et organisée, l'utilisation inappropriée du marché, de l'économie et du terrorisme." Il promet également "l'adoption de mesures de coopération adaptées aux plus récentes conventions internationales" en matière judiciaire entre le Vatican et les autres Etats.
Une avancée majeure pour la Curie qui a connu récemment des scandales politico-financiers, notamment de la banque du Saint-Siège IOR, accusée de faciliter les blanchiments d'argent. D'autres changements juridiques sont prévus pour achever cette adaptation, notamment en matière de lutte contre le blanchiment et du financement du terrorisme.

L'ONU réclame des explications

Le Pape François souhaite également adapter le Code pénal à l'international, en réformant la constitution du Saint-Siège. Mercredi 10 juillet, le Vatican, qui dispose d’un siège d’observateur permanent à l’ONU a, pour la première fois, été sommé de donner des explications détaillées aux Nations unies sur les sévices sexuels et les violences contre les enfants au sein de l’Eglise. C'est la première fois que des questions détaillées sur ce sujet ont été posées à la Cité-Etat.

De plus, l'ONU a demandé au Vatican s'il avait mené une enquête sur les allégations de torture et autres traitements dégradants infligés en Irlande entre 1922 et 1996 à des milliers de jeunes filles et femmes, exploitées dans des blanchisseries gérées par des religieuses catholiques. Les pensionnaires, les «Magdalene Sisters», étaient des jeunes femmes tombées enceintes hors mariage ou qui avaient un comportement jugé immoral dans ce pays à forte tradition catholique. Une fois qu'elles avaient accouché, leurs bébés leur étaient retirés. Le Saint-Siège devrait être entendu par l'ONU en janvier 2014, à Genève.

Toutes ces normes entreront en vigueur à partir du 1er septembre. Fin octobre, une réforme bureaucratique plus large de la curie sera adoptée au Vatican, afin de s'adapter aux normes internationales. En attendant, le Pape François cherche à « nettoyer » la Curie, afin de redorer l'image de l'institution.

Josué

Josué
Administrateur

Le Vatican a approuvé la demande du cardinal Timothy Dolan en cinq semaines.
En attendant, le Vatican lentement a fallu des années pour permettre aux diocèses de défroquer les prêtres embarrassantes.
Cardinal Timothy Dolan a demandé au Vatican la permission de cacher de l'argent au cas où les fonds ont été attribués les enfants victimes d'


Dolan et les abus sexuels ScandalBy LA RÉDACTION BOARDPublished: 3 Juillet, 2013


Tragique comme le scandale des abus sexuels dans l'Eglise catholique romaine a été, il est choquant de découvrir que le cardinal Timothy Dolan, alors archevêque de Milwaukee, déplacé 57 millions de dollars dans les livres archidiocésaines dans un fonds en fiducie cimetière il ya six ans afin de protéger l'argent des actions en dommages par les victimes d'abus par des prêtres.


Cardinal Dolan, maintenant l'archevêque de New York, a nié le blindage des fonds comme une allégation "vieux et discrédité» et «malarkey ». Mais les documents judiciaires publiées récemment indiquent clairement qu'il a demandé et obtenu l'approbation rapide par le Vatican pour transférer de l'argent tout comme la Cour suprême du Wisconsin était sur ​​le point d'ouvrir la porte aux dommages intentées par les victimes violées et abusées dans leur enfance par le clergé catholique.

" Je prévois une meilleure protection de ces fonds de toute réclamation juridique et responsabilité », le cardinal Dolan écrit plutôt cynique dans sa lettre au Vatican 2007. La lettre a été publiée par l'archidiocèse de Milwaukee, dans le cadre d'un combat de tribunal de la faillite des avocats dans 575 cas de réclamations de dommages. L'archidiocèse a demandé la protection de la faillite en 2011. La loi interdit le débiteur de transférer des fonds d'une manière qui protège une catégorie de créanciers sur une autre.

L'libération d'environ 6.000 pages de documents fournis un sinistre coulisses regarder le scandale, détaillant graphiquement les tendances de l'abus de série par des dizaines de prêtres qui étaient systématiquement tourné à de nouvelles fonctions en tant que représentants de l'Eglise gardés secrets du comportement criminel de l'autorité civile.

Il est troublant de constater que le chef Milwaukee actuel, Mgr Jerome Listecki, a déclaré la semaine dernière que l'église a subi un "arc de compréhension" à travers le temps pour venir à bout de l' scandale - comme si les viols statutaires des enfants ne sont pas toujours un crime flagrant aux yeux de la société, ainsi que l'église elle-même.

Cardinal Dolan n'était pas un prélat Milwaukee pendant la plupart des cas d'abus, mais il fait face à une suite coûteuse de troubles et a averti le Vatican en 2003: «En tant que victimes s'organiser pour devenir plus publique, le potentiel de vrai scandale est très réel." Les documents montrent comment le Vatican lentement a fallu des années pour permettre aux diocèses de défroquer les prêtres embarrassantes. Pourtant, la même bureaucratie a approuvé le transfert de 57 millions de dollars du cardinal Dolan, quelques jours après que le tribunal du Wisconsin a permis dommages costumes de victimes.

Rencontre du comité de rédaction du New York Times »


http://ishouldbelaughing.blogspot.com/2013/07/timothy-dolan-still- protecteur-rapists.html
Tuesday, Juillet 02, 2013 Timothy Dolan: Still Protéger les violeurs et l'Eglise catholique
Après des années d'écoute de l'Eglise catholique chanter leur nier, nier, Deny chanson, cette semaine, une boîte de fichiers a été libéré par l'Église catholique romaine archidiocèse de Milwaukee qui montre que dès 2007, anti-gay cardinal Timothy Dolan, l'archevêque là, a demandé la permission du Vatican se déplacer près de 57 millions de dollars dans un fonds en fiducie cimetière pour protéger les biens des victimes de prêtres pédophiles qui réclamaient une indemnisation .

Sortons que bizarres:. Dolan a demandé au Vatican la permission de cacher de l'argent dans le cas où les sommes ont été accordées aux victimes de violeurs d'enfants

Timmy encore Cardinal, maintenant l'archevêque de New York, a nié avoir tenté de dissimuler des fonds, et, encore une fois, a réitéré sa refus dans un communiqué cette semaine qu'il s'agissait "attaques anciens et discrédité." Mais, les fichiers contiennent la lettre réelle, écrit par Dolan en 2007, au Vatican, dans lequel il explique que par le transfert des actifs, «Je prévois une meilleure protection de ces fonds de toute réclamation juridique et la responsabilité."

Le Vatican a approuvé la demande en cinq semaines.

L'sickest partie de tout ce gâchis, outre le fait que l'Église catholique nourrissait les prédateurs sexuels, aidé et encouragé les pédophiles, les fonds caché pour éviter les paiements coûteux dans les poursuites civiles intentées par les victimes, c'est que Timmy Dolan lui-même joué dans le cadre de la solution à cette, euh, problème. Comme le scandale a grandi et continue de croître, Dolan a exprimé son indignation personnelle au préjudice causé aux enfants, il s'est excusé;. Il s'est engagé à aider l'église et les victimes guérir

Puis il a demandé la permission de se cacher 57 millions de dollars. Je suppose qu'il ne mentait pas quand il disait qu'il voulait aider l'Église, et peut-être même aider, car maintenant il est archevêque Dolan.Victims de prêtres pédophiles demandent maintenant une enquête fédérale sur les agissements de l'époque, le cardinal Dolan et ses prédécesseurs; Dolan, peut-être pour détourner les critiques, dit-il se félicite de la publication des documents.

L'actuel archevêque de Milwaukee, Jerome Listecki-qui envisageait de publier les documents devant une autorité judiciaire auditive a fait libérer une lettre qu'il écrivit, avertissant catholiques son archidiocèse que les documents pourraient ébranler leur foi: «Préparez-vous à être choqué Il ya des descriptions graphiques sur le comportement de certains de ces délinquants prêtre.».

comme le fait que les fichiers contiennent des documents des dossiers personnels de 42 ecclésiastiques délinquants "justifiée" allégations, variant de 80 ans en arrière. Tels que, le révérend Lawrence Murphy, qui est soupçonné d'avoir agressé environ 200 garçons au cours de ses 25 années d'enseignement, et Sigfried Widera, qui fait face à 42 chefs d'accusation de maltraitance des enfants dans le Wisconsin et en Californie. Murphy est décédé en 1998, et le Père Widera suicidé au Mexique en 2003.

Dans cette lettre à ses ouailles, Mgr Listecki a déclaré que les documents montrent que 22 prêtres ont été «réaffectés à la pastorale paroissiale après inquiétudes quant à leur comportement étaient connus de l'archidiocèse," et que 8 de ces «récidivé après avoir été réaffecté.«

La publication de ces nouveaux documents provient d'une plainte déposée au tribunal des faillites entre le Milwaukee archidiocèse et 575 hommes et femmes qui ont déposé des réclamations contre lui alléguant que les prêtres ou d'autres employés de l'église avaient abusé sexuellement eux.

L'archidiocèse de Milwaukee, en disant que c'était la meilleure façon d'indemniser les victimes et de résoudre la controverse, a déposé son bilan en 2011, devenant ainsi le huitième diocèse catholique aux Etats-Unis pour le faire. Les négociations entre les deux parties dans Milwaukee tombé en panne une fois l'église a commencé en faisant valoir que quelque 400 des 575 cas sont invalides.

En Janvier, l'archidiocèse a dit qu'il avait passé environ 9 millions de dollars en frais juridiques et autres dans le processus de faillite et allait se brisa.

se ruiner? Qu'en est-il de l'argent que Dolan a caché? Qu'est-ce que dire à propos de l'Église et de leur position sur les prêtres pédophiles?

Il dit la même chose vieux, que l'Eglise catholique, et des hommes comme Dolan, est seulement à protéger l'Église et non les enfants.

Si, dans une autre partie de la société , vous avez rencontré une organisation qui nourrissait les hommes qui ont violé des enfants, puis l'organisation déplacé ces hommes à d'autres emplois où ils ont violé de nouveau, et les dirigeants de cette organisation a commencé cacher de l'argent dans la crainte des jugements pécuniaires contre eux, nous serions tous élever tout un chahut.


Alors, pourquoi est-ce que l'Église catholique se cacher violeurs et de l'argent et personne, notamment les membres de l'Église, exigent des réponses?

Josué

Josué
Administrateur

La loi du silence
film sur Arte .
Une poignée d'hommes victimes d'abus sexuels lorsqu'ils étaient enfants dans les années 1950 et 1960 dans un institut spécialisé pour les sourds, à Milwaukee aux États-Unis, se battent sans relâche pour faire reconnaître les crimes du prêtre Lawrence Murphy, ancien directeur, décédé en 1998, accusé d'avoir abusé sexuellement de ses jeunes pensionnaires. Le témoignage de ces hommes s'exprimant en langue des signes est bouleversant de pudeur et de colère mêlées. Le documentaire d'Alex Gibney ne raconte pas uniquement l'histoire exemplaire du premier procès contre un prêtre pédophile aux États-Unis. Il explore aussi les méandres de l'Église catholique, qui ne cesse de dénier et minimiser, en agissant sous couvert de son immunité d'État.

Josué

Josué
Administrateur

4392 prêtres et diacres pédophiles aux États-Unis ! - Page 3 La_loi10

Psalmiste

Psalmiste

J'ai regardé l'émission sur arte !

Josué

Josué
Administrateur

c'est pas triste le silence de l'église.

Josué

Josué
Administrateur

Pour la première fois, le président de la Conférence des évêques de France reconnaît une emprise psychologique des prêtres sur les victimes d'abus sexuels et psychologiques
Des prélats participent à l'ouverture de l'assemblée plénière des évêques de France, le 04 novembre 2011 à Lourdes.




L'Eglise reconnaît rarement ses erreurs. Mais Mgr Georges Pontier, président de la Conférence des évêques de France, reconnaît des "abus spirituels" sur des membres de l'église catholique, rappelle le Figaro.

Lors de la dernière assemblée plénière des évêques, il a répondu à un groupe d'une quarantaine de victimes de "dérives sectaires au sein de différents mouvements d'Eglise et congrégations religieuses". Le chef de l'église catholique française pointe particulièrement du doigt les nouvelles communautés religieuses, adeptes d'une évangélisation à marche forcée.

Cinq mouvements, sur les quatorze évoqués par Mgr Pontier, ont déjà été publiquement dénoncés, il s'agit des Béatitudes, de la Légion du Christ, des Points-Coeur, le Communauté Saint-Jean ainsi que des anciens collaborateurs du père Labaky.

Mgr Pontier admet que certains membres de ces congrégations utilisent leur aura et le pouvoir spirituel pour abuser physiquement ou mentalement de personnes en état de faiblesse.

Coeur de Loi

Coeur de Loi

"Les autorités de l’archidiocèse de Chicago ont déclaré qu’ils allaient publier près de 6000 pages de documents détaillant des accusations d’abus sexuels commis par le clergé."

https://www.dailymotion.com/video/x19rvdm_des-abus-sexuels-commis-par-des-pretres-a-chicago_news

chico.

chico.

tant que ça?
C'est un chiffre astronomique.

Josué

Josué
Administrateur

« Avons-nous honte ? » Les paroles du pape, ce jeudi matin lors de son homélie étaient-elles innocentes alors qu'il faisait référence aux scandales causés par l'Église ? Innocentes, alors que ce jeudi même, une délégation du Saint-Siège était attendue à Genève devant le Comité des droits de l'enfant des Nations unies ? La rencontre du jour, qui concernait plusieurs États, faisait suite aux rapports remis par ceux-ci, présentant les mesures prises pour la défense des droits de l'enfant.



Pour autant, c'est vers la délégation envoyée par le Saint-Siège et menée par Mgr Tomasi, observateur permanent du Vatican auprès de l'ONU, que tous les regards étaient tournés, tant le moment relevait de l'inédit. Car si les questions ne s'arrêtaient pas aux scandales de pédophilie, c'était en effet la première fois que le Saint-Siège se présentait devant les Nations Unies après la divulgation de ces derniers.

Cette rencontre ne s'était d'ailleurs pas préparée sous les meilleurs auspices. En novembre dernier, on apprenait en effet que le Vatican n'avait pas voulu transmettre au Comité des droits de l'enfant des réponses à de nombreuses questions que ce dernier souhaitait voir éclaircies à propos des enquêtes internes menées par l'Église. Ces enquêtes, se justifiait le Vatican, « ne sont pas ouvertes au public » tant la protection « des témoins, des accusés et de l'intégrité de la procédure de l'Église » est en jeu. « Ces demandes de l'ONU » a d'ailleurs rappelé ce jeudi le porte-parole du Saint-Siège, le Père Lombardi, « semblent supposer que les évêques et les supérieurs religieux agissent comme les représentants ou les délégués du pape, ce qui est sans fondement ». Le Vatican répète donc qu'il n'est pas responsable légalement des actes commis dans les différents diocèses, et qu'il soutient « le droit et le devoir de chaque pays à juger les crimes contre les mineurs ».

Autant dire que ce jeudi, les associations de victimes étaient particulièrement soulagées de voir à Genève les délégués du Saint-Siège soumis aux nombreuses questions d'un Comité qui a pour fonction le contrôle et la promotion de la Convention des droits de l'enfant. « Quels changements ont été apportés au code de conduite pour prévenir ces abus sexuels? Quelles sanctions ont été prises contre les clercs ayant eu une conduite inappropriée? » a notamment demandé une des expertes du Comité, Sara Oviedo.

Pour sa défense, le Vatican a insisté sur un bilan qu'il juge entreprenant. Ainsi, le Saint-Siège fut un des premiers États à ratifier avec « enthousiasme » la convention des droits de l'enfant en 1990 a rappelé Mgr Tomasi. De même, l'Église a toujours fait preuve d'attention à la dignité des jeunes, à travers, par exemple, les initiatives qu'elle met en place dans les secteurs de l'éducation, de la santé, du soutien aux familles...

Ensuite, en rappelant sa prise en compte de la gravité des cas de pédophilie, le Saint-Siège a tenu a rassurer quant à sa volonté d’œuvrer pour une écoute des victimes toujours plus attentive, et de continuer à délimiter « avec soin les politiques et procédures visant à aider à éliminer ces abus et à collaborer avec les autorités publiques ». C'est vers cet objectif que travaillera d'ailleurs une commission spéciale pour la protection des mineurs qu'a voulue le pape François.

Enfin, a rappelé Mgr Tomasi, le Vatican a déjà aidé des Églises locales à lutter contre ces cas en adoptant des mesures conformes à la fois au droit canon, et aux lois des États où elles sont installées. « L'Église catholique veut devenir un exemple de bonne conduite », a insisté Mgr Tomasi, c'est pourquoi elle « attend avec impatience d'accueillir les suggestions de la part du Comité ».

Suggestions qui seront lues attentivement tant par le Vatican que par les associations de victimes qui, aujourd'hui encore, continuaient à penser que l'Église cherchait avant tout à soigner sa réputation en divulguant le moins possible d'informations sur ses enquêtes internes.

chico.

chico.

Des centaines de prêtres pédophiles ont été défroqués
Mis à jour à 15:13
Le Vatican - Le Vatican a annoncé samedi que 400 prêtres accusés de pédophilie ont été défroqués au cours du pontificat de Benoît XVI. Le pape François a fait part de sa «honte» face à ces scandales.


L'Eglise était accusée de vouloir étouffer les scandales sexuels. (Photo: Keystone)[/center]
Le Vatican a révélé samedi que quelque 400 prêtres ont été défroqués au cours du pontificat de Benoît XVI, à la suite de la multiplication des dénonciations d'abus sexuels d'enfants par des membres du clergé. Mais les défenseurs des victimes jugent ces mesures disciplinaires insuffisantes.
«En 2012 ils étaient environ 100, et environ 300 en 2011», a déclaré le porte-parole du Vatican Federico Lombardi. Benoît XVI, maintenant pape émérite après avoir démissionné l'année dernière, avait donné des consignes de tolérance zéro envers les prêtres pédophiles. Le Vatican avait reconnu avoir reçu des diocèses locaux des milliers de rapports d'abus.
C'est au début des années 2000, en Irlande et aux Etats-Unis, que les crimes, commis sur des milliers d'enfants par des prêtres surtout dans les années 1960, 70 et 80, ont commencé à faire surface. La haute hiérarchie a été accusée d'avoir souvent protégé les coupables, en les mutant, pour préserver la bonne réputation de l'institution.
Honte de François
Les poursuites internes sont du ressort de la Congrégation pour la doctrine de la foi, mais ses travaux ne sont généralement pas publics.
Le Vatican a, pour la première fois, été sommé jeudi de donner des explications devant l'ONU sur les mesures prises pour lutter contre la pédophilie. Le pape François, successeur de Benoit XVI, a fait part de sa «honte» face aux scandales dans l'Eglise.
Manque de transparence
Mais les associations de victimes affirment que le Vatican manque de transparence et ne fait pas assez pour dénoncer les abus devant la justice civile.
«Le Pape doit commencer à défroquer également les prêtres qui couvrent les crimes sexuels, et pas seulement ceux qui les commettent», a réagi le Réseau des survivants des personnes victimes de violences par des prêtres (SNAP) dans un communiqué.
Pour le SNAP, la hiérarchie catholique devrait s'assurer que les prêtres auteurs de violences sexuelles soient poursuivis pénalement. L'Eglise catholique compte environ 400'000 prêtres dans le monde.















Josué

Josué
Administrateur

Le Vatican a défroqué des centaines de prêtres pédophiles sous Benoît XVI
BELGA Publié le samedi 18 janvier 2014 à 08h33 - Mis à jour le samedi 18 janvier 2014 à 13h08
2011", a déclaré le porte-parole du Vatican Federico Lombardi.

Mais le Réseau des survivants des personnes victimes de violence par des prêtres (SNAP) juge ces mesures disciplinaires insuffisantes.

"Le Pape doit commencer à défroquer également les prêtres qui couvrent les crimes sexuels, et pas seulement ceux qui les commettent", a déclaré le SNAP dans un communiqué.

C'est au début des années 2000 en Irlande et aux Etats-Unis que les crimes, commis sur des milliers d'enfants par des prêtres surtout dans les années 1960, 70 et 80, ont commencé à faire surface. La haute hiérarchie a été accusée d'avoir souvent protégé les coupables, en les mutant, pour préserver la bonne réputation de l'institution.

Benoît XVI, maintenant pape émérite après avoir démissionné l'année dernière, avait donné des consignes de tolérance zéro envers les prêtres pédophiles. Le Vatican avait reconnu avoir reçu des diocèses locaux des milliers de rapports d'abus.

Les poursuites internes sont du ressort de la Congrégation pour la doctrine de la foi, mais ses travaux ne sont généralement pas publics.

Le Vatican a, pour la première fois, été sommé jeudi de donner des explications devant l'ONU sur les mesures prises pour lutter contre la pédophilie, tandis que le pape François, successeur de Benoit XVI, faisait part de sa "honte" face aux scandales dans l'Eglise.

Mais les associations de victimes affirment que le Vatican manque de transparence et ne fait pas assez pour dénoncer les abus devant la justice civile.

Pour le SNAP, la hierarchie catholique devrait s'assurer que les prêtres auteurs de violences sexuelles soient poursuivis pénalement.

L'église catholique compte environ 400.000 prêtres dans le monde.

Sur le même sujet :

Pédophilie: le Saint-Siège sur la sellette à Genève
Pape François: "Ces scandales sont la honte de l'Église"
Pédophilie: l'ONU épingle l'inaction du Vatican
http://www.lalibre.be/actu/international/le-vatican-a-defroque-des-centaines-de-pretres-pedophiles-sous-benoit-xvi-52da2e663570ba3e183cd532

Josué

Josué
Administrateur

Un archevêque accusé de pédophilie effacé de photos officielles
AYMERIC CHRISTENSEN
4392 prêtres et diacres pédophiles aux États-Unis ! - Page 3 48918_10

C'est un bel exemple de censure « façon Politburo » qu'a découvert le journal La Opinion (en espagnol) en examinant une lettre pastorale diffusée par la Conférence des évêques de République dominicaine. Le document est en effet illustré avec une photo de groupe présentant les différents évêques du pays. Une image apparemment banale, sauf qu'elle a été retouchée numériquement pour faire disparaître l'ex-nonce apostolique (équivalent d'un ambassadeur) Jozef Wesolowski, relevé de ses fonctions et rappelé à Rome en août dernier suite à de sérieuses accusations de pédophilie.

Un traitement qui n'est pas sans rappeler celui réservé à Léon Trotsky et aux opposants de Joseph Staline, pour les effacer de l'histoire de la révolution soviétique...

Cette « purge » photographique, si elle est compréhensible en terme d'image des évêques dominicains, peut en tout cas surprendre (ou prêter à sourire) dans un document où ils traitent notamment de « références éthiques » et dénoncent « la propagande des médias » ou encore « la mauvaise utilisation d'internet ».

Sur la photo originale, Mgr Wesolowski apparaissait ainsi au second rang, à droite du cardinal Nicolás de Jesús López Rodríguez (archevêque de Saint-Domingue, au centre de l'image). Dans la version retouchée – depuis supprimée sur le site de la Conférence épiscopale – son visage a été remplacé par celui de l'évêque émérite Francisco José Arnáiz.

L'image a par ailleurs été « complétée » par l'ajout d'un autre évêque, debout sur la gauche. Cette incrustation, plus maladroite, est beaucoup plus décelable à l'oeil nu que la « censure » de Josef Wesolowski.

L'été dernier, la presse dominicaine avait révélé l'existence de relations sexuelles tarifées entre le diplomate polonais et des mineurs dans la « Zona colonial », le centre historique de Saint-Domingue. Une télévision locale avait également montré des liens entre Mgr Wesolowski et un prêtre polonais ayant quitté le pays après avoir été accusé d’abus sexuels sur des enfants.


samuel

samuel
Administrateur

Normal qu il soit enlevé car il fait honte à son église.

Psalmiste

Psalmiste

Voir le lien : http://m.levif.be/info/actualite/belgique/monseigneur-leonard-les-pretres-pedophiles-ne-doivent-pas-forcement-etre-juges/article-1194850345085.htm?layout=ThemisMobileArticle

chico.

chico.

Merci du lien.

Psalmiste

Psalmiste

De rien chico Smile

chico.

chico.

Le Vatican a fermé les yeux sur les abus sexuels
Mis à jour à 11:32
Le Saint-Siège n'a pas pris les mesures nécessaires pour traiter des cas d'enfants abusés par des prêtres, a affirmé mercredi le comité de l'ONU sur les droits des enfants.



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Photo d'illustration (Photo: AFP Archives)
Le Vatican n'a pas réagi suffisamment pour traiter des cas de mineurs abusés sexuellement par des prêtres et protéger les jeunes, a affirmé mercredi le comité de l'ONU sur les droits des enfants. Les experts dénoncent des pratiques qui ont permis la poursuite des abus et l'impunité des coupables.
Dans leurs recommandations à l'issue de l'examen du rapport du Vatican, le premier depuis 14 ans, les experts de l'ONU critiquent le fait que le Vatican «a insuffisamment pris en considération les droits des enfants dans ses procédures judiciaires, législatives, administratives et dans ses programmes».
Le comité dénonce le fait qu'«en traitant les allégations d'enfants abusés sexuellement, le Vatican a placé continuellement la réputation de l'Eglise et la protection des coupables au-dessus des intérêts des enfants», accuse le document.
Dizaines de milliers de cas
«Le comité exprime sa plus profonde préoccupation à propos des abus sexuels perpétrés contre des enfants par des membres de l'Eglise catholique sous l'autorité du Vatican et de prêtres à l'origine de dizaines de milliers de cas dans le monde», ajoute le texte.
Le comité se déclare «gravement préoccupé que le Saint-Siège n'ait pas reconnu l'ampleur des crimes commis, n'ait pas pris les mesures nécessaires pour traiter des cas d'enfants abusés sexuellement et ait adopté des politiques et des pratiques qui ont conduit à la poursuite de ces abus et à l'impunité des coupables».
Responsables transférés
Les juristes poursuivent en dénonçant le fait que «des auteurs connus d'abus sexuels ont été transférés de paroisse en paroisse ou un autre pays dans le but de couvrir de tels crimes, une pratique documentée par plusieurs commissions d'enquête nationales». Cette pratique a permis à beaucoup de prêtres de rester en contact avec des enfants et de continuer à les abuser, soulignent les experts de l'ONU.
La question «a été traitée de manière confidentielle et au travers de mesures disciplinaires qui ont permis à la vaste majorité des coupables et à presque tous ceux qui ont contribué à cacher ces crimes d'échapper aux procédures judiciaires. En raison du code du silence imposé aux membres du clergé sous peine d'excommunication, les cas d'abus sexuels ont rarement été rapportés aux autorités judiciaires dans les pays où ces crimes ont été commis», ajoutent les juristes de l'ONU.

Josué

Josué
Administrateur

Pédophilie : L'ONU juge sévèrement le Vatican
BOSCO D’OTREPPE, À ROME
CRÉÉ LE 05/02/2014 / MODIFIÉ LE 05/02/2014 À 14H35
Le Comité des droits de l'enfant de l'ONU a rendu son rapport mercredi 5 février. Il se dit "préoccupé" par l'attitude du Saint-Siège qui, selon lui, n'a pas reconnu l'ampleur des crimes commis ni adopté les politiques adaptées.

Le 16 janvier dernier, le Vatican était (très) attendu à Genève, devant le Comité des droits de l'enfant de l'ONU, pour défendre son rapport présentant les mesures prises pour la défense ces droits de l'enfant. L'exercice était difficile tant les cas de pédophilie et le traitement de ces cas par le Vatican avaient aiguisé les critiques ces dernières années. Pour autant, le Saint-Siège avait présenté ses arguments, argüant de sa bonne volonté en la matière.

> Revoir notre article : Le Vatican se défend devant l'ONU
Ce mercredi, après l'avoir examiné, c'était à l'ONU de présenter le retour qu'il donnait à ce rapport remis par le Saint-Siège. Et autant le dire d'emblée, l'organisation internationale s'est montrée assez sévère.

Certes le dialogue est réel entre l'Église et l'ONU, insistent les experts du Comité, certes le Saint-Siège a pris des mesures louables en la matière ces derniers mois (notamment en matière légale ou par la création d'une Commission pastorale pour la protection des mineurs), mais, jugent-ils cependant, le Vatican ces dernières années n'a pas mis tout ce qui était en son pouvoir pour traiter les cas de pédophilie perpétrés par des prêtres et des religieux.

Ainsi, l'ONU regrette le manque de volonté de la part du Saint-Siège de ne pas lui avoir fait remonter les données des enquêtes qu'il avait entreprises en la matière. De même, « le Saint-Siège n'a pas réussi à garantir le droit des enfants » juge encore le Comité, notamment « parce qu'il a donné la priorité à la préservation de la réputation de l'Église », ce qui a pu engendrer « une impunité des auteurs et créer un nouveau traumatisme pour les enfants victimes d'infractions. »

C'est pour ces raisons que le Comité demande, en conformité avec la ratification par le Vatican de la convention des droits de l'enfant, que ses lois canoniques soient appliquées à tous ceux qui sont sous son autorité et non plus seulement au territoire de la Cité du Vatican.

En conclusion d'une liste de critiques et de recommandations, le Comité se dit « gravement préoccupé que le Saint-Siège n'ait pas reconnu l'ampleur des crimes commis, n'ait pas pris les mesures nécessaires pour traiter des cas d'enfants abusés sexuellement et ait adopté des politiques et des pratiques qui ont conduit à la poursuite de ces abus et à l'impunité des coupables ». Différentes pratiques jugent les experts (tels que le transfert d'auteurs d'abus sexuels de paroisses en paroisses), ont permis à certains prêtres, malgré leurs méfaits perpétrés, de rester en contact avec des enfants.

Le « code du silence imposé aux membres du clergé sous peine d'excommunication », ces différentes pratiques qui ont engendré un traitement « confidentiel » de nombreux cas, n'ont pas permis de rendre justice à de nombreuses victimes juge l'ONU, qui demande instamment au Vatican d'apporter des réponses concrètes à ces manquements.

Réactions du Vatican
Dans un communiqué de presse, le Saint-Siège tient à signaler « qu'il prend acte » des observations du Comité, qui feront l'objet « d'une étude minutieuse et d'un examen dans le plein respect de la Convention ». Cependant explique encore le communiqué, le Saint-Siège « regrette de voir dans certains des points de l'observation, une tentative d'ingérence dans l'enseignement de l'Église catholique sur la dignité de la personne humaine et dans l'exercice de la liberté religieuse. » Le Saint-Siège tient donc à préciser qu'il réitèrera son engagement à défendre et à protéger les droits des enfants, conformément aux principes promus par la Convention des droits de l'enfant, « mais aussi selon les valeurs morales et religieuses offertes par la doctrine catholique ».

Sur son site, Radio Vatican a choisi de réagir, regrettant que « le rapport du Comité de l’ONU sur les droits de l’enfance [fasse] l’impasse sur la politique de tolérance zéro appliquée par Benoît XVI. Il semble ignorer ou ne pas tenir compte du travail accompli par la Congrégation pour la doctrine de la Foi et de la rigueur appliquée par l’ancien promoteur de Justice, Mgr Charles Scicluna. »

Alors que « le Vatican est sommé de relever immédiatement de leur fonction toute personne suspectée d'abus sexuel et de déférer leur cas aux autorités judiciaires compétentes à des fins d'enquête et de poursuites », Radio Vatican juge que « les mots sont très durs », et que « la déclaration de l’ONU tombe comme un couperet ».

De son côté, en voyage en Espagne, le Père Lombardi, directeur de la salle de presse du Vatican, a expliqué que le Saint-Siège précisera dans les prochains jours ou les prochaines semaines le fonctionnement de la Commission pastorale pour la protection des mineurs souhaitée par le Pape François. Interrogé sur ce rapport de l'ONU, il a tenu à préciser que le Vatican devait expliquer sa position. « Nous devons répondre à des questions ou des attaques souvent idéologiques ou partielles et nous devons expliquer notre position. » Les réponses à ces recommandations a-t-il conclu résultent d'un très long processus de dialogue entre les parties.

chico.

chico.

Les accusations de l'ONU, une «gifle» pour l'Eglise
Mis à jour à 07:43
Auréolée ces derniers mois de la popularité du pape François, l'Église catholique s'est retrouvée jeudi sur la défensive face aux vives critiques de l'ONU l'accusant de protéger les prêtres pédophiles.



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Depuis l'élection du pape François, l’Église catholique avait gagné en sympathie. Or, les accusations sévères de l'ONU sur les prêtres pédophiles mettent l’Église dans l'embarras. (Photo: Keystone Archives)
L'Église catholique s’est montrée sur la défensive jeudi après les critiques sévères de l'ONU, l’accusant de protéger les prêtres pédophiles.
«Une gifle», a commenté à chaud un cardinal cité par la Repubblica jeudi, après la publication du rapport du Comité des droits de l'enfant des Nations unies, selon lequel le Saint-Siège a adopté des pratiques «qui ont porté à la poursuite des abus sur des mineurs et l'impunité des coupables».
Pour l'Église catholique, le coup est d'autant plus dur que depuis l'élection du pape François, plus chaleureux et plus communicateur que son timide prédécesseur Benoît XVI, elle paraissait regagner un important capital de sympathie, y compris auprès du monde laïc.
Dénonciation de l'omerta
Le rapport de l'ONU l'a renvoyé à cette «plaie», cette «honte», selon les termes utilisés par François et Benoît XVI: des dizaines de milliers d'enfants abusés par des membres du clergé dans le monde entier pendant des décennies. Des crimes aggravés par l'omerta qui les entourait, la haute hiérarchie étant accusée d'avoir protégé les coupables pour préserver la réputation de l'Église.
Depuis, relèvent l'ensemble des vaticanistes jeudi à Rome, «la dernière décennie a connu un changement de voie», comme le rappelle Luigi Accattoli dans le Corriere della Sera. Signe de ces temps nouveaux, l'Église catholique chilienne a indiqué jeudi l'ouverture par le Vatican d'une enquête sur l'évêque chilien Cristián Contreras du diocèse de San Felipe (centre du Chili) pour des abus sexuels présumés. Et les Légionnaires du Christ, puissante congrégation catholique éclaboussée par les crimes pédophiles de son fondateur, le père Marcial Maciel, ont demandé vendredi pardon pour les «actions très graves et immorales» de ce dernier.
400 prêtres «défroqués»
Pour la seule période 2011-2012, près de 400 prêtres ont été «défroqués», réduits à l'état laïc. Sous le pontificat de Benoît XVI, la collaboration avec les autorités civiles a été recommandée, plusieurs évêques accusés d'avoir couvert les crimes pédophiles ont dû démissionner.
Le délai de prescription de ces crimes a été porté à vingt ans après la majorité de la victime.... «Avec la lenteur qui la caractérise, l'ONU n'a pas perçu le climat nouveau dans l'Église avec l'élection du pape François», dénonce l'éditorialiste Gianni Riotta dans la Repubblica. «Il y a des passages du rapport qui semblent avoir été écrits en 2010», relève le vaticaniste Marco Politi selon lequel toutefois le texte de l'ONU reste «précieux» car il «porte à la lumière tout ce qui, encore aujourd'hui, ne fonctionne pas».
Plan de lutte contre la pédophilie
Si le Vatican a chargé les conférences épiscopales d'appliquer les normes édictées et mettre en place des structures de prévention, toutes n'ont pas réagi, en particulier dans les pays du Sud. En outre, pour Marco Politi, le Vatican doit désormais «aller jusqu'au bout» en rendant obligatoire le déferrement des coupables à la justice civile -comme l'a réclamé l'ONU-, car «si la pédophile est un crime, le silence d'un évêque n'est pas acceptable». Enfin, la commission d'experts pour la protection des mineurs dans l'Église, dont la création a été annoncée en décembre dernier, doit commencer à travailler.
Le Vatican a promis «une réponse articulée» et le dévoilement d'un plan «dans les prochains jours ou semaines» pour lutter contre la pédophilie, a dit son porte-parole le père Federico Lombardi. «Le Saint-Siège saisit que certaines choses doivent être faites différemment», avait affirmé Mgr Charles Scicluna, ancien procureur du Vatican chargé de crimes sexuels, lors de son audition devant l'ONU.
Autres recommandations de l'ONU
Reste que d'autres recommandations de l'ONU recommandant une approche plus souple de l'avortement ou du mariage gay resteront sans doute lettre morte, étant considérées comme des «ingérences», voire un procès «idéologique». «Ils ont tout mélangé et affaibli le rapport», a estimé la porte-parole de la Conférence épiscopale américaine, May Ann Walsh. «L'avortement et la contraception sont des thèmes qui déclenchent des guerres culturelles, alors que les abus sexuels sont un crime».
«A quel autre État membre ou observateur l'ONU demande-t-elle explicitement de changer sa constitution ou son code civil ou pénal, comme elle le fait avec le Saint-Siège en prétendant qu'elle modifie le code du Droit canon?», s'interroge Enzo Bianchi, influent prieur de la communauté monastique de Bose (nord). Comme le rappellent les experts jeudi, pour le Vatican, «la défense de la vie», et donc la condamnation de l'euthanasie ou de l'avortement, restent des «valeurs non négociables», même si le pape François évite d'utiliser ce terme.

Josué

Josué
Administrateur

Une Française et une ancienne victime dans le groupe de travail sur la pédophilie dans l'Eglise
A.-C.J.
Le Vatican a rendu publique, ce samedi, la composition d'une commission d'experts pour la protection des enfants dans les institutions de l'Église, dont il avait annoncé la création le 5 décembre dernier. Dans un communiqué, il a révélé les huit premiers noms qui composeront cette commission, aussi bien des hommes d'Église que des laïcs, des hommes que des femmes.

Parmi eux, la pédopsychiatre française Catherine Bonnet, fortement engagée dans la lutte contre les abus sexuels sur mineurs, notamment l'inceste, ainsi que des questions d'accouchement sous X, fait partie de la liste, de même que l'Irlandaise Marie Collins, qui travaille depuis de nombreuses années en faveur des victimes de prêtres pédophiles, dont elle-même fait partie. Elle avait notamment témoigné de son expérience lors du symposium sur la pédophilie dans le clergé, organisé à Rome en février 2012. La psychiatre britannique Sheila Hollins siègera également à la commission, de même que la Polonaise Hanna Suchocka, ancien Premier ministre puis ministre de la Justice de son pays, avant d'occuper le poste d'ambassadrice de Pologne près le Saint-Siège pendant plus de dix ans.

A leurs côtés, l'archevêque de Boston, Mgr Sean Patrick O'Malley, qui avait pris des positions très fermes contre la pédophilie alors que son diocèse avait été fortement touché par des affaires de ce type dans le passé. Il fait partie du "G8" du pape. L'avocat italien Claudio Papale, spécialiste en droit canon et expert des "délits contre la morale", le théologien jésuite argentin Miguel Yáñez, ami de longue date du pape François, et le père Hans Zollner, jésuite allemand psychologue et psychothérapeute de renom, complètent la liste.

La commission adoptera une "approche multiple" du fléau de la pédophilie, a précisé le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, de la prévention au suivi pénal, de l'éducation à la mise en place de "bonnes pratiques".

Début mars, dans un entretien au Corriere della Sera, François avait répliqué à un rapport très critique de l'ONU en défendant les efforts de l'Église contre la pédophilie, affirmant qu'elle était "peut-être l'unique institution publique à avoir réagi avec transparence et responsabilité" à ce fléau.

chico.

chico.

Lourdes : prison avec sursis pour un prêtre pédophile
Publié par La rédaction le Mercredi 02 Avril 2014 à 08h54
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Le tribunal correctionnel de Tarbes (Hautes-Pyrénées) a condamné mardi à deux de prison avec sursis un prêtre de Lourdes accusé d’agressions sexuelles commises sur l’un de ses enfants de chœur.

(Illustration)
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Prison avec sursis. Accusé de violences sexuelles sur l’un des enfants de chœur de sa paroisse, un prêtre de Lourdes (Hautes-Pyrénées) a été condamné mardi à deux ans de prison avec sursis. Agé de 78 ans, l’ecclésiastique a été reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés par le tribunal correctionnel de Tarbes. La justice lui a également interdit toute activité au contact d’enfants. Une sanction qui va au-delà des réquisitions du Parquet, lequel demandait cette même interdiction assortie d’un an de prison avec sursis seulement.

Une autre plainte avait été déposée en 1994
Les agressions commises par le prêtre remontent à 2010. Cette année-là, l’homme d’église aurait à plusieurs reprises contraint le jeune garçon à baisser son pantalon afin de le masturber. Les faits se seraient déroulés sur une période de 5 mois, au presbytère de l’église paroissiale de Lourdes et dans la maison du prêtre, près de Sanctuaires où il officiait également, précise La Dépêche. L’ecclésiastique lui aurait également offert des cadeaux. L’enquête ouverte suite à la plainte déposée par la jeune victime, élève dans un collège catholique de la ville, a par ailleurs fait ressurgir une plainte déposée en 1994 par un autre enfant pour attouchements sexuels et qui a ensuite été classée sans suite.

Josué

Josué
Administrateur

Un prêtre intégriste écroué pour viols dans les Yvelines
Publié par La rédaction le Jeudi 10 Avril 2014 à 08h08
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Placé en garde à vue lundi, cet ancien directeur d'une école privée a été mis en examen mercredi soir.


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Il a 40 ans et fait partie de la fraternité Saint Pie X, un mouvement catholique intégriste. Ce prêtre est soupçonné d'avoir violé et torturé en 2010 trois enseignantes de l'école privée de Notre-Dame de la Sablonnière dont il était le directeur à Goussonville (Yvelines).

Selon Le Parisien, il aurait usé de son influence spirituelle auprès d’une mère de famille qui avait déjà subi des sévices sexuels. Il l’aurait donc "exorcisé" en soignant "le mal par le mal".

L’homme d’église aurait ensuite récidivé sur deux autres victimes en les persuadant qu’elles auraient subi des abus sexuels. Il aurait alors appliqué la même méthode. Ces deux dernières ont porté plaintes en 2013. La fraternité a jugé en interne cette affaire et le prêtre avait depuis été mis à l’écart dans un couvent.

Ce dernier a été convoqué en garde à vue lundi et a affirmé qu’il s’agissait de mimer l’acte et non de violer les victimes qui pour lui étaient consentantes. Fait troublant, il soutient nier si lui-même a fait l’objet par le passé d’abus sexuel.

La Fraternité Saint-Pie-X, fondée en 1970, refuse l'autorité du Vatican et défend une vision de la religion catholique passéiste nous rappelle le quotidien.

chico.

chico.

Le Vatican sermonné par l’ONU pour avoir couvert ses prêtres pédophiles
Par Alain Jourdan | Mis à jour à 07:03
L’Eglise catholique fait face, depuis lundi, à un assaut de critiques et d’accusations devant le Comité de l’ONU contre la torture.
1 commentaire

Le nonce apostolique auprès de l’ONU, Mgr Silvano Tomasi (à dr.), et le secrétaire d’Etat du Vatican, Mgr?Christophe El-Kassis, aux Nations-Unies à Genève. (Photo: AFP)
Pour la deuxième fois en quatre mois, l’Eglise catholique se trouve rattrapée par les affaires de pédophilie et est contrainte de rendre des comptes devant un organe onusien. En janvier dernier, les représentants du Vatican avaient déjà dû s’expliquer devant le Comité de l’ONU sur les droits de l’enfant après la publication d’un rapportaccablant.

Traité non respecté

Lundi, les représentants de l’Eglise catholique ont fait face à un nouvel assaut de critiques et de condamnations, cette fois devant le Comité des Nations Unies contre la torture. Les experts onusiens ont pointé du doigt le manque de réaction et l’absence de mesures pour traiter des cas d’enfants abusés sexuellement par des prêtres. En juin 2002, le Vatican a ratifié la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Pour les représentants du Réseau des survivants des personnes victimes de violence par des prêtres (SNAP), le Saint-Siège a trahi cet engagement en adoptant «des politiques et des pratiques qui ont conduit à la poursuite de la violence et à l’impunité des auteurs».

Un raisonnement qui irrite

«Les viols et abus sexuels sont clairement des actes de torture en droit international. Lorsque le Vatican ratifie volontairement un traité, il doit s’acquitter de ses obligations en vertu de ce traité», a rappelé Katherine Gallagher, juriste au Centre pour les droits constitutionnels engagé aux côtés du SNAP pour défendre les intérêts des victimes d’abus sexuels commis par des membres du clergé.Mis à nouveau sur la sellette pour avoir «placé la préservation de la réputation de l’Eglise avant l’intérêt supérieur de l’enfant», le Saint-Siège a remis son rapport au Comité des Nations Unies contre la torture. Le nonce apostolique auprès de l’ONU, Mgr Silvano Tomasi, a expliqué que les actes commis par des prêtres en dehors du territoire du Vatican ne relevaient pas de la Convention contre la torture ratifiée par le Saint-Siège mais des Etats et des juridictions où les faits ont été commis. Un raisonnement qui a eu le don d’irriter autant les rapporteurs de l’ONU que les associations de victimes de prêtres pédophiles.

Les experts du Comité des Nations Unies contre la torture ont demandé à la délégation du Vatican de rendre publiques les informations sur les mesures prises à l’encontre des membres du clergé accusés d’abus sexuels et de garantir qu’ils soient suspendus de leurs fonctions. Samedi, à Rome, la commission d’experts antipédophilie constituée par le pape François a annoncé que des «procédures claires» allaient être mises en œuvre pour faire en sorte que les coupables, à tous les niveaux, «répondent de leurs actes».

Josué

Josué
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Lyon : un prêtre mis en examen pour "corruption de mineur"
Publié par Jérémy Pastor le Mercredi 21 Mai 2014 à 09h46
Un prêtre lyonnais de 45 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire mardi soir pour "corruption de mineur" et "atteinte sexuelle sur mineur". Les faits font suite à la fugue d’un adolescent de 14 ans dimanche. Le garçon avait rencontré le prêtre sur un site de rencontres homosexuelles.

©AFP

Dimanche soir, un adolescent de 14 a fugué pour rencontrer un prêtre à Lyon. Le jeune garçon a rencontré l’ecclésiastique sur un site de rencontres homosexuelles. Alors que les parents ont rapidement signalé sa disparition, l’enquête faite sur les relevés téléphoniques de l’adolescent ont permis de remonter directement jusqu’à un prêtre de 45 ans a rapporté M6.

• Lire aussi : Lourdes : prison avec sursis pour un prêtre pédophile

L’homme d’Eglise mis en examen

Placé en détention provisoire, l’homme a été mis en examen pour "corruption de mineur" et "atteinte sexuelle sur mineur". Si ce dernier a affirmé aux enquêteurs avoir "refusé toute relation sexuelle", l’archevêque de Lyon, Mgr Philippe Barbarin "a immédiatement pris un décret de suspension de ce prêtre", a expliqué le diocèse dans un communiqué. "Selon le voeu du pape François, le cardinal souhaite que toute la vérité soit faite: les conséquences éventuelles de ce choc pour l'Eglise nous importent peu, seules comptent les victimes", a par ailleurs indiqué le diocèse.

Le prêtre encoure jusqu’à 5 ans de prison et 75.000 euros d’amende, s’il est reconnu coupable de corruption de mineur. La peine prévue est similaire en ce qui concerne l’atteinte sexuelle sur mineur.

A voir sur ce thème : Le pape François demande pardon pour les actes de pédophilies de certains prêtres
http://www.planet.fr/societe-lyon-un-pretre-mis-en-examen-pour-corruption-de-mineur.624694.29336.html?xtor=ES-14-601946[Planet-Mi-journee]-20140521

Josué

Josué
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Le pape François compare la pédophilie à une messe satanique

Le chef de l'Eglise s'est exprimé à ce sujet dans l'avion qui le ramenait de sa tournée au Proche-Orient.
Par Francetv info avec AFP
"Les prêtres qui font cela trahissent le Seigneur, c'est très grave." Dans l'avion qui le ramenait au Vatican après trois jours de visite au Proche-Orient et en Terre Sainte, lundi 26 mai, le pape François a une nouvelle fois sévèrement condamné les crimes pédophiles de membres du clergé. Devant des journalistes, il a estimé qu'il s'agissait d'"un sacrilège, comme une messe noire".

L'ancien archevêque de Buenos Aires a annoncé pour "le 6 ou 7 juin, une messe à Sainte-Marthe (la résidence du Vatican où il habite) avec six ou huit victimes, suivie d'une rencontre avec elles". Interrogé à propos de l'attitude du Vatican à l'égard des prélats accusés de tels crimes, il a souligné que "trois évêques font l'objet d'enquêtes, dont un a été déjà condamné", martelant qu'"il n'y a pas de privilèges".

848 prêtres révoqués depuis dix ans
Le mois dernier, le pape avait personnellement demandé pardon pour le "mal" absolu que constituent les abus sur des mineurs, et promis des actions toujours plus incisives en réponse à des accusations de mensonge et laxisme du Vatican sur ces dossiers.

Lors d'une récente audition par un comité de l'ONU à Genève, un responsable du Vatican a révélé que la justice canonique avait traité 3 420 cas d'abus ces dix dernières années. Sur ce total, 848 prêtres ont été défroqués, tandis que 2 572 ont été priés de mener "une vie de prière et de pénitence", par exemple dans un monastère.

Début mai, une commission d'experts établie par le pape a annoncé vouloir rapidement mettre en place des "procédures efficaces" pour punir les prêtres pédophiles. "Nous avons adopté le principe que le bien d'un enfant ou d'un adulte vulnérable doit être prioritaire dès qu'une décision doit être prise" dans l'Eglise, avaient expliqué les huit experts de la nouvelle commission, composée entre autres de l'archevêque de Boston et d'une victime irlandaise.

Josué

Josué
Administrateur

L'Eglise irlandaise veut accompagner les victimes vers le pardon
ANNA LATRON
CRÉÉ LE 28/05/2014 / MODIFIÉ LE 28/05/2014 À 06H43
Paroisse St Joseph, à Cork en Irlande, où l'initiative "Towards Peace" a été lancée © Google Maps - streetview Paroisse St Joseph, à Cork en Irlande, où l'initiative "Towards Peace" a été lancée © Google Maps - streetview
Alors que le pape rappelle la politique de “tolérance zéro” qu'il mène face à la pédophilie, l'Eglise irlandaise met en place un nouveau service d'aide aux victimes.

“Towards Peace” (“Vers la paix”): c'est le nom de la nouvelle initiative lancée par l'Eglise catholique en Irlande, afin d'“offrir aux survivants d'abus de prêtres et de religieux une chance de renouer avec leur foi et avec l'Eglise”, relate l'Irish Independent du lundi 26 mai (en anglais).

Accompagnement spirituel
Ce service propose un “accompagnateur spirituel” aux victimes pour les guider dans “un voyage vers la guérison de leur foi qui peut avoir été endommagé par l'abus qu'elles ont subis”, détaille le quotidien irlandais. Mgr John Buckley, évêque de Cork et Ross, précise que le service “Vers la paix” est “différent du conseil” - apporté par la plupart des associations de victimes - car “il traite de la foi, ce qui était important pour de nombreuses victimes, en particulier à mesure qu'elles grandissent et connaissent des problèmes de santé”.

Le service, lancé dans le diocèse et dirigé par l'évêque lui-même, doit être mis en place “au cours des prochains mois” dans les villes de Knock, Dublin et Armagh. L'objectif annoncé est de conduire les victimes à pardonner l'Église institutionnelle pour ses échecs.

S'adressant au Irish Independent lors du lancement, Mgr Buckley a déclaré que les victimes avaient “terriblement souffert et leur souffrance a été aggravée par l'insuffisance des réponses au fil des ans par l'église irlandaise”. L'évêque de Cork et Ross reconnaît que ce service ne satisfait pas toutes les personnes ayant été victimes de pédophilie de la part de prêtres ou de religieux, car il s'agit d'une initiative venant de l'Eglise elle-même. “Vers la paix” est en effet soutenue par la conférence épiscopale irlandaise (ICBC), l'Union missionnaire irlandaise et la Conférence des religieux et religieuses (CORI). Le président des “Munster survivants Support Services”, une association de victimes de pédophilie regroupant 2500 personnes, a toutefois déclaré que son groupe allait “coopérer avec ce nouveau service”.

“Un crime tellement laid”
Une initiative qui tombe à point nommé, alors que le pape vient de rappeler la politique de “tolérance zéro” qu'il mène dans ce domaine, dans l'avion du retour de son voyage en Terre Sainte. “Cet abus des mineurs est un crime tellement laid. Nous savons que c'est un problème grave, partout, mais ce qui m'intéresse, moi, c'est l'Église. Un prêtre qui fait cela trahit le corps du Seigneur. Car ce prêtre doit mener cet enfant, cette enfant, ce garçon, cette fille, à la sainteté. Je vais faire une comparaison: c'est comme faire une messe noire! Tu dois le mener à la sainteté et tu le mènes à un problème qui dure toute la vie.”

Le pape a également annoncé qu'une journée de prière serait organisée au Vatican dans la première semaine de juin. Après une messe à Sainte-Marthe, il recevra “7 ou 8 victimes” avec le cardinal Sean O'Malley, membre de la commission spéciale pour la protection des mineurs dans l'Eglise créée par le pape en décembre dernier.

samuel

samuel
Administrateur

Pédophilie: l'Eglise polonaise demande pardon
Mis à jour le 20.06.14
Lors d'une cérémonie sans précédent, l'Eglise de Pologne a fait vendredi soir acte de repentance pour les crimes de pédophilie commis par son clergé.

Une statue du Pape Jean-Paul II au sud de la Pologne, pays très catholique. (Photo: AFP)
L'Eglise de Pologne a fait vendredi soir acte de repentance pour les crimes de pédophilie commis par son clergé, au cours d'une liturgie sans précédent dans ce pays très catholique, célébrée à Cracovie.

«Honteux et contrits, nous demandons pardon à Dieu et aux victimes de prêtres», a déclaré l'évêque Piotr Libera au cours de la célébration à laquelle assistaient de hauts représentants de la hiérarchie catholique et plusieurs victimes.

Un sujet longtemps tabou

«Cette liturgie, pendant laquelle les hauts responsables demandent pardon pour les péchés de l'Eglise, est sans précédent en Pologne» où les actes de pédophilie commis par des prêtres ont longtemps été un sujet tabou, a déclaré le jésuite Jacek Prusak.

De hauts responsables polonais avaient déjà demandé pardon mais pas de façon aussi solennelle. La liturgie de vendredi accompagne une conférence éducative de deux jours qui se déroule à Cracovie, dans le sud de la Pologne, en présence d'experts de plusieurs pays et de plusieurs victimes qui ont préféré garder l'anonymat.

Premier procès en cours

Selon le père Adam Zak, nommé il y a un an coordinateur pour l'enfance et la jeunesse à la Conférence épiscopale, «l'Eglise de Pologne n'en est qu'à son tout début sur cette voie, comparée aux Etats-Unis ou à l'Irlande».

L'ampleur du phénomène demeure inconnue, et l'épiscopat polonais rejette fermement l'idée d'une indemnisation éventuelle des victimes. Un premier procès pour dédommagements est en cours à Koszalin (nord-ouest) où l'homme identifié comme Marcin K. réclame au diocèse local 200'000 zlotys (61'000 francs) pour le préjudice subi alors qu'il était enfant de la part d'un prêtre.

«N'ayez pas peur»

«C'est le premier procès de ce genre. Plusieurs autres vont suivre», a indiqué Marek Lisinski, chef de la fondation «N'ayez pas peur» rassemblant des victimes d'actes de pédophilie de la part de gens de l'Eglise. Il a regretté pourtant de ne pas être invité à la conférence de Cracovie.

Plusieurs scandales de pédophilie ont choqué la population en Pologne, notamment la destitution l'an dernier par le pape François du nonce dans la République dominicaine, le Polonais Jozef Wesolowski, et des poursuites contre un autre prêtre polonais, soupçonnés de délits à l'encontre de mineurs sur cette île. Le pape François a fait état à plusieurs reprises de son ferme engagement à lutter contre la pédophilie au sein de l'Eglise, depuis le début de son pontificat.

(afp)

chico.

chico.

Le diocèse s'engage contre les abus sexuels
Mis à jour le 24.06.14
Chaque employé du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg suivra une formation obligatoire de prévention et devra présenter un extrait de son casier judiciaire.

Monseigneur Charles Morerod a exprimé son souhait de voir une formation de prévention des abus sexuels donnée à tout agent pastoral du diocèse. (Photo: Keystone)
Tout employé du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg devra suivre une formation de prévention. En outre, un groupe de travail tripartite va être créé au niveau national, indique mardi l'Evêché dans un communiqué.

Ces deux décisions «majeures» ont été prises la semaine dernière. Lors d'une rencontre avec l'Association MIRA, Mgr Charles Morerod a exprimé son souhait de voir une formation de prévention des abus sexuels donnée à tout agent pastoral du diocèse.

Cette formation revêt un caractère obligatoire. Elle sera menée avec un organe externe comme MIRA (service de prévention des abus sexuels dans les milieux de loisirs). Son application est imminente et son implantation est en cours dans chaque canton du diocèse, précise le communiqué.

Extrait du casier judiciaire

Le personnel engagé dans le diocèse ainsi que tout agent pastoral en poste pour un remplacement sont également tenus de présenter un extrait de leur casier judiciaire.

Par ailleurs, le 18 juin, Mgr Morerod a rencontré à Berne des parlementaires et un représentant du groupe SAPEC (soutien aux personnes abusées dans une relation d'autorité religieuse). La réunion faisait suite à celle du 8 mai qui prévoyait la mise sur pied d'une structure neutre et indépendante entre les différentes parties afin de gérer le traitement des cas prescrits.

Un groupe de travail est en création. Il sera coordonné par la conseillère nationale Rebecca Ruiz (PS/VD) et débutera cet automne, conclut le communiqué.

(ats)

samuel

samuel
Administrateur

Pédophilie: le Vatican défroque un ancien ambassadeur
Mis à jour à 15:28
Accusé de pédophilie, l'ancien ambassadeur du Vatican en République dominicaine a été défroqué vendredi.

La résidence de l'archevêque polonais en République dominicaine. (Photo: Keystone)
L'ex-ambassadeur du pape en République dominicaine, le Polonais Jozef Wesolowski, a été contraint d'abandonner l'état écclésiastique et revenir à l'état laïc à la suite d'accusations de pédophilie, a annoncé vendredi le Vatican.

«Le jugement en première instance du procès canonique contre l'ex-nonce apostolique en République dominicaine, Josef Wesolowski, s'est achevé récemment auprès de la Congrégation pour la doctrine de la foi avec la condamnation à la démission de sa fonction cléricale», indique un communiqué du Vatican.

«L'accusé a deux mois pour déposer un recours» contre cette décision, précise le communiqué. Selon l'agence d'informations religieuses I-media, si par le passé des évêques ont démissionné dans des cas similaires, «il semble que la démission d'un "ambassadeur du pape" soit une première pour ce type d'accusations».

Rappelé par le pape

Jozef Wesolowski, 65 ans, nonce en République dominicaine depuis janvier 2008, avait été rappelé en août dernier par le pape François à la suite d'accusations d'abus sexuels sur des mineurs.

Jusqu'à présent, Mgr Wesolowski a bénéficié d'une relative liberté de mouvement dans l'attente que la Congrégation de la doctrine de la foi vérifie le bien-fondé des accusations qui lui ont été adressées, poursuit le communiqué.

Arrêts domiciliaires

«Toutes les mesures adaptées à la gravité du cas seront désormais adoptées», conclut le communiqué, laissant entendre que l'ex-religieux polonais fera l'objet d'arrêts domiciliaires.

Le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, a précisé que «des mesures seront prises pour qu'il réside à un endroit précis, limité, sans liberté de mouvement car c'est une personne jugée coupable d'un grave délit et en attente d'une autre procédure judiciaire».

Après la procédure canonique, Mgr Wesolowski, citoyen du Vatican, devra affronter un procès au pénal devant la justice vaticane, selon le communiqué. Ce sera le premier procès au pénal visant un diplomate du Vatican pour des accusations de pédophilie, jugé en vertu d'amendements au code pénal du Saint-Siège apportés l'an passé.

(afp)

Josué

Josué
Administrateur

Le pape à la rencontre des victimes de prêtres pédophiles
Le pape a changé le code pénal du Vatican, renforçant les sanctions à l’encontre des personnes coupables de pédophilie. Photo AFP
Le pape a changé le code pénal du Vatican, renforçant les sanctions à l’encontre des personnes coupables de pédophilie.
Le chef de l’Église catholique fait un nouveau pas en direction des victimes de prêtres pédophiles. Pour la première fois depuis son élection il y a un peu plus d’un an, le pape François va rencontrer des personnes abusées par des prêtres dans leur enfance. Demain, il recevra ainsi dans sa résidence six victimes venues d’Allemagne, de Grande-Bretagne et d’Irlande.

Coïncidence de calendrier : aujourd’hui se tient une nouvelle réunion de la commission pour la protection des mineurs, mise en place le 21 mars par François. La commission, composée d’experts et de religieux, est destinée à « formuler des suggestions pour de nouvelles initiatives », avait expliqué le Saint-Siège à l’époque. Pour cette nouvelle réunion, elle est appelée à s’ouvrir à des experts venus du Sud, touché par la pédophilie des prêtres.

Des affaires longtemps traitées en interne
Avec ces nouvelles actions, le pape poursuit la politique d’intransigeance amorcée par Benoît XVI. Pendant le pontificat de ce dernier, plusieurs affaires d’ampleur avaient explosé, notamment en Allemagne et en Irlande, portant le nombre de victime déclarées à plusieurs dizaines de milliers.

Jean-Paul II avait choisi de fermer les yeux sur ces scandales, et notamment sur celui lié à Marcial Maciel, fondateur des légionnaires du Christ et reconnu coupable d’abus sexuels sur des mineurs. Rompant avec ce silence, Benoît XVI a entrepris un changement de position majeur : mea culpa, mise en cause explicite de l’institution et de la hiérarchie, lettre aux catholiques irlandais… Il a aussi mis à l’écart le père Maciel et demandé à ce que la « justice civile » soit respectée, concernant des affaires longtemps traitées en interne, notamment par des jeux de mutations. Il y a un an, le pape faisait changer le code pénal du Vatican, renforçant ainsi les lois de l’État, quasi inchangées depuis 1929. Depuis septembre dernier, les abus contre les mineurs sont plus durement punis. Au début de l’année, le comité pour les droits de l’enfant de l’Onu a souligné les efforts de l’Église catholique, tout en soulignant qu’un énorme travail de transparence restait à accomplir.
http://www.ledauphine.com/faits-divers/2014/07/06/le-pape-a-la-rencontre-des-victimes-de-pretres-pedophiles

Josué

Josué
Administrateur

François dénonce une “complicité inexplicable”
ANNA LATRON
CRÉÉ LE 08/07/2014 / MODIFIÉ LE 08/07/2014 À 07H15
Recevant au Vatican six victimes de prêtres pédophiles ce lundi 7 juillet, le pape a une nouvelle fois demandé pardon pour les “péchés et graves crimes d’abus” commis sur des enfants par des membres du clergé, mais aussi pour la “complicité inexplicable” de responsables de l’Eglise, prêtres et évêques.

“Depuis longtemps, je sens dans mon cœur une douleur profonde, une souffrance, si longtemps cachée, dissimulée avec une complicité inexplicable, jusqu'à ce que quelqu'un sente le regard de Jésus, et un autre la même chose, et un autre la même chose... et ils ont eu le courage de soutenir ce regard”.

Lundi matin, au cours de sa traditionnelle messe dans la chapelle Sainte-Marthe, le pape a développé une réflexion à partir de l'image de Pierre qui, après avoir renié Jésus, croise son regarde et pleure. Son regard s'est posé à de nombreuses reprises sur les six victimes de prêtres pédophiles - dont le Saint-Siège a tenu à préserver l'anonymat - qui assistaient à la messe aux côtés des membres de la commission pontificale pour la protection des mineurs.

Un “culte sacrilège”
Dans son homélie, le Pape François a condamné fortement “les crimes et les graves péchés” commis par “des prêtres et des évêques qui ont violé l'innocence de mineurs et leur propre vocation sacerdotale. [...] Je demande la grâce de pleurer devant les actes exécrables d'abus perpétrés contre des mineurs.” À propos de ces abus, François a précisé que ce sont “plus que des actes répréhensibles, c'est comme un culte sacrilège car ces enfants ont été confiés au charisme sacerdotal pour être amenés vers Dieu, et eux les ont sacrifiés à l'idole de leur concupiscence.”

“Il n'y a pas de place dans le ministère de l'Eglise pour ceux qui commettent ces abus” a-t-il martelé, visiblement ému.

Des “péchés d'omission”
François a également dénoncé “la complicité qui n'a pas d'explication” d'une partie du clergé dans les scandales pédophiles que connaît l'Eglise. “Je vous demande pardon, aussi, pour les péchés d'omission de la part des dirigeants de l'Église qui n'ont pas répondu de manière adéquate à des rapports de violence faits par les membres de la famille, ainsi que par les victimes de violence eux-mêmes. Cela a conduit à une plus grande souffrance de la part de ceux qui avaient été abusés et a mis en danger d'autres mineurs.”

Le pape a ajouté que la douleur des victimes et les suicides “pesaient sur la conscience de l'Eglise”. Il a également assuré qu’il comptait sur la commission pour la protection des mineurs - réunie la veille au Vatican - pour garantir la mise en place des meilleures politiques et pratiques pour protéger les mineurs. “Nous devons faire tout notre possible pour assurer que de tels péchés n’aient pas de nouveau lieu dans l’Eglise”, a-t-il martelé.

Le pape François s’est engagé personnellement à “ne tolérer aucun mal envers un mineur par tout individu, clerc ou non”, pour “qu’aucun loup ne rentre dans la bergerie”.

Après la messe, il a longuement rencontré les six victimes au cours d'entretiens privés d'une demi-heure chacun, a indiqué Federico Lombardi, directeur du bureu de presse du Saint-Siège, dans un communiqué. Au total, trois heures et demie d'entretiens. “La longueur de la rencontre montre l’intention de comprendre et non pas d’en faire une brève formalité”, a précisé le père Lombardi, réfutant l’accusation d’une “opération de relations publiques”.

Si Benoît XVI s’était déjà entretenu avec des victimes d’abus lors de voyages à l’étranger, une telle rencontre au sein du Vatican était une première.

chico.

chico.

JUSTICE
Le rôle de l’Église dans les abus pédophiles minimisé
Mis à jour il y a 8 minutes
Comparant le rôle de l’Église à une entreprise de transport qui aurait employé un chauffeur, le ministre des Finances du Vatican a provoqué le scandale.



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L'Australien George Pell a comparé l'implication pénale de l'Eglise à celle d'une société de transport. (Photo: Keystone)
Le cardinal australien George Pell s'est attiré les foudres des associations de défense des victimes de prêtres pédophiles en minimisant la responsabilité de l’Église, comparable selon lui à celle d'une société de transport employant un chauffeur qui aurait commis une agression sur la route.
Surtout une implication
Le cardinal, nommé cette année par le pape François à la tête du nouveau «ministère des Finances» du Vatican, a fait ces commentaires devant une commission d'enquête sur les mesures prises par l’Église australienne pour répondre aux agressions d'enfants dont elle avait la charge.
L’Église a une dette morale envers les victimes de prêtres pédophiles mais sa responsabilité pénale est limitée, a-t-il dit en substance.
«Si un chauffeur routier prend une femme en stop et l'agresse, je ne crois pas qu'il soit juste que la société (de transport) soit tenue pour responsable, tout simplement parce que c'est contraire aux valeurs de ses propriétaires et de sa direction,», a-t-il déclaré par visioconférence depuis Rome.
«Il en va de même pour l’Église et la direction de toute autre organisation», a ajouté cet ancien archevêque de Melbourne et Sydney.
Commentaires «scandaleux»
Pour la présidente d'une association australienne de victimes d'agressions pédophiles, Cathy Kezelman, ces commentaires «scandaleux retournent une fois de plus le couteau dans la plaie».
Le cardinal Pell «n'a vraiment aucune idée de ce qu'il convient de dire ou pas aux survivants» d'actes pédophiles, a réagi un responsable d'une autre association, Nicky Davis, interrogé par la radio publique ABC. «Tout ce qui le préoccupe est de se protéger et d'excuser un comportement inexcusable», a-t-il asséné.
Plus tôt cette année, le cardinal avait reconnu que des prêtres et d'autres membres de l'Eglise avaient violenté ceux qu'ils étaient censés protéger et admis que leur hiérarchie les avait couverts.
En avril 2013, l'Australie a ouvert une enquête publique sur les abus sexuels perpétrés sur des enfants placés dans des institutions religieuses, associatives ou publiques. Quelque 5.000 victimes présumées sont actuellement entendues.
(afp)

Josué

Josué
Administrateur

Un ancien nonce accusé de pédophilie en résidence surveillée au Vatican


ANNA LATRON 
CRÉÉ LE 25/09/2014 / MODIFIÉ LE 25/09/2014 À 06H43


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 [url=http://www.lavie.fr/ami/envoi.php?envoiami_id=56404&envoiami_titre=Un ancien nonce accus%26eacute; de p%26eacute;dophilie en r%26eacute;sidence surveill%26eacute;e au Vatican] [/url]
4392 prêtres et diacres pédophiles aux États-Unis ! - Page 3 56404_josef-wesolowski_440x260© Manuel Diaz / SIPA
Le prélat polonais Jozef Wesolowski (65 ans), accusé d'avoir commis des actes pédophiles lorsqu’il était nonce à Saint-Domingue est, depuis mardi, “assigné à résidence” dans l'enceinte du Vatican. Une décision sans précédent qui témoigne de la détermination du pape à mener une politique de tolérance zéro.

Réduit à l'état laïc en juin dernier, le prélat polonais Jozef Wesolowski (65 ans), accusé d'avoir commis des actes pédophiles lorsqu’il était nonce à Saint-Domingue entre 2008 et 2013, est désormais “assigné à résidence” dans l'enceinte du Vatican à l'issue d'une audience préliminaire, a indiqué le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège dans la soirée du 23 septembre (en italien et en anglais).
Le Père Federico Lombardi, a précisé que le pape a souhaité qu’un cas “aussi grave et délicat”soit traité “sans retard et avec la rigueur juste et nécessaire, en assumant pleinement la responsabilité des institutions qui relèvent du Saint-Siège”. Un peu plus tôt dans la journée, détaille l'Apic, une chaîne de télévision italienne avait assuré que le prélat polonais avait été arrêté par la gendarmerie vaticane et incarcéré. Dénoncé par les médias dominicains pour avoir eu des relations tarifées avec des mineurs, le diplomate du Saint-Siège avait été relevé de ses fonctions en août 2013 dans l’attente d’une enquête.

Ouverture du procès pénal


Cette mesure intervient alors que le procès pénal par la justice de l’État de la Cité du Vatican à l’encontre de Josef Wesolowski s'est ouvert par une audience préliminaire. “Le promoteur de justice du tribunal de première instance de l’Etat de la Cité du Vatican a convoqué aujourd’hui l’ex nonce Mgr Wesolowski, à la charge duquel il avait entamé une enquête pénale”, a précisé le Père Lombardi. “Les chefs d’accusation de la procédure pénale entamée à son encontre pour de graves actes pédophiles sur mineurs survenus en République dominicaine ont été notifiés au prélat”, a poursuivi le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, rappelant que celui-ci avait déjà été “condamné en première instance par la Congrégation de la doctrine de la foi à la réduction à l’état laïc au terme d’un procès administratif pénal canonique”.
L’assignation à résidence au Vatican est aussi justifiée, selon le même communiqué, “en raison de l’état de santé de l’accusé”, mis en évidence par des documents médicaux, qui empêcherait une forme de détention plus restrictive. “Cette déclaration paraît suggérer que Wesolowski (…) aurait en fait été mis en prison s'il n'avait pas eu de problèmes de santé”, analyse (en anglais) Gerard O'Connell, le vaticaniste de la revue catholique America.
Dans sa déclaration, le Père Lombardi ne précise pas si la condamnation canonique a été confirmée alors qu’il assurait, en juin dernier, que la procédure pénale auprès des organes judiciaires du Vatican se poursuivrait dès que la sentence canonique serait définitive. “Il y a tout lieu de penser que Mgr Wesolowski doit encore comparaître en deuxième instance devant la Congrégation pour la doctrine de la foi”, analyse l'Apic.
L’assignation à résidence du prélat polonais – une décision qui semble “sans précédent dans l'histoire moderne du Vatican”, précise Gerard O'Connell – ainsi que sa réduction à l’état laïc s’inscrivent dans la politique de tolérance zéro envers les actes pédophiles commencée sous Benoît XVI et que le pape François poursuit depuis son arrivée sur le trône de Pierre. En juillet dernier, reçevant au Vatican six victimes de prêtres pédophiles, il avait une nouvelle fois demandé pardon pour la “complicité inexplicable” de responsables de l’Eglise, prêtres et évêques.

Pas de “justicialisme”


Pour Andrea Tornelli, vaticaniste de La Stampa, la mesure prise à l'encontre de Josef Wesolowski ne révèle aucun “justicialisme de la part de François”. Sur son blog Vatican Insider, Tornelli estime (en anglais) que le pape essaie “avec beaucoup de détermination, sans concéder aucun traitement spécial pour les “enfants gâtés”, de briser les vieilles habitudes et les façons d'agir typiques d'un tribunal : l'intrigue, les ragots, les cliques, le favoritisme et la partialité”.

samuel

samuel
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La Suisse condamnée à verser 27 000 euros à un prêtre mis en cause
Par Fedele Mendicino | Mis à jour il y a 28 minutes
La Cour européenne des droits de l’homme critique l’ordonnance de classement contre ce religieux genevois accusé d’attouchements en 2008.

L’église Saint-François-de-Sales, à Plainpalais (Photo: Steeve Iuncker-Gomez)
Coup de théâtre. Selon nos renseignements, la Cour européenne des droits de l’homme condamne la Suisse dans une affaire qui avait défrayé la chronique en 2008. Un prêtre de la communauté de Saint-Jean était soupçonné d’attouchements sexuels sur deux jeunes femmes. Suite au scandale, le religieux avait été licencié. Les membres de la communauté avaient dû quitter Genève et l’église Saint-François-de-Sales, à Plainpalais.

A l’époque, les jeunes femmes avaient porté plainte contre cet homme chez qui elles allaient se confesser. Mis en cause, le religieux, défendu par Me. Thomas Barth, a toujours nié ces accusations. Les faits étant prescrits, la procédure pénale a été classée bien que le procureur général indiquât dans son ordonnance de classement en 2008 qu’une infraction avait «bel et bien été commise». De manière éhontée, précisait alors la décision du Ministère public.

C’est sur ces points que la CEDH tire les oreilles de la Suisse, la chambre d’accusation et le tribunal fédéral ayant confirmé ce classement «sans désapprouver le contenu de l’ordonnance.» Cette ordonnance, contenant, selon la CEDH, des expressions superfétatoires, «exprime le sentiment du procureur général sur la culpabilité du requérant et ne se borne pas à décrire un état de suspicion. Si la qualification des faits allégués était nécessaire, rien n’obligeait le procureur général à en établir la réalité.»

Pour les juges européens, il ne fait pas de doute «que la réputation du prêtre a été lourdement affectée par le fait que l’ordonnance a été rendue publique». La Suisse devra donc verser 27 000 euros, notamment pour dommage moral.

(Tribune de Genève)


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samuel

samuel
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Un prêtre pédophile se pend dans sa sacristie
Mis à jour à 10:55
Un prêtre italien qui venait de reconnaître des «actes graves» sur une adolescente s'est pendu mardi dans sa sacristie juste avant que son évêque vienne lui annoncer sa mise à l'écart.

Le prêtre repenti s'est pendu dans sa sacristie. (Photo: AFP Archives/photo d'illustration)
Lors d'une conversation samedi avec son évêque, Mgr Giampaolo Crepaldi, ce prêtre de 48 ans avait reconnu des actes «anciens» sur une jeune fille de 13 ans et avait demandé deux jours pour préparer une lettre demandant pardon à Dieu, à l'Eglise et à la victime.

Mais lorsque l'évêque est arrivé mardi après-midi pour le rendez-vous destiné à lui signifier officiellement son renvoi de la paroisse et l'ouverture d'une procédure canonique à son encontre, il a trouvé le prêtre pendu dans sa sacristie.

Dans le communiqué diffusé sur son site internet, le diocèse appelle à prier pour l'âme du prêtre, regrettant que l'affaire n'ait pas pu suivre son «parcours canonique et judiciaire» qui aurait pu apporter au prêtre un «rétablissement humain et chrétien souhaitable dans le respect des lois».

(afp)

Josué

Josué
Administrateur

Le Vatican a rendu publique, ce samedi, la composition complète du groupe de travail sur la pédophilie dans l'Église, dont il avait annoncé la création le 5 décembre 2013. Elle compte désormais dix-sept personnes, dont huit femmes et dix laïcs.

Un communiqué publié ce mercredi 17 décembre (en anglais) par le Bureau de presse du Saint-Siège révèle la liste finale des dix-sept noms qui composent la commission pontificale pour la protection des mineurs, qui doit se réunir au Vatican du 6 au 8 février prochain. Après l'Irlandaise Marie Collins, nommée en mars dernier avec sept autres personnes, une autre victime de pédophilie rejoint la commission : le Britannique Peter Saunders. Ce dernier fut victime d’actes pédophiles dans son enfance par un proche et deux prêtres. Il dirige en Grande-Bretagne la National association for people abused in childhood (NAPAC).

Le monde entier représenté
Pour compléter la commission instituée au printemps dernier sur proposition du Conseil des cardinaux, le pape François a également nommé le prêtre et psychologue colombien Luis Manuel Ali Herrera, le psychothérapeute philippin Gabriel Dy-Liacco, le Néozélandais Bill Kilgallon, la religieuse zambienne Kayula Gertrude Lesa, la religieuse sud-africaine Hermenegild Makoro, l’Australienne Kathleen McCormack et l’Américaine Krysten Winter-Green.

Le pape a également confirmé le prêtre américain Robert Oliver au poste de secrétaire de cette commission pour la protection de l’enfance. L’ancien promoteur de justice de la congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) assistera le président de cette commission, le cardinal Sean O’Malley, archevêque de Boston.

Rédiger les statuts
Les membres de la commission sont d’abord chargés d’en rédiger les statuts. Ce nouvel organe, avait annoncé le Vatican lors de son institution, entend adopter une approche multiple du fléau de la pédophilie, de la prévention au suivi pénal, de l’éducation à la mise en place de “bonnes pratiques”.

Dans la foulée de cette annonce, Religion News Service relatait sur son compte Twitter (en anglais) la réaction du Réseau de survivants abusés par des prêtres (SNAP) : “Les responsables catholiques complices n'ont pas besoin d'être conseillés mais punis. Ce que cette commission ne peut faire.”

samuel

samuel
Administrateur

Dix prêtres et deux laïcs ont été mis en examen dans une affaire de pédophilie en Espagne, indique une source judiciaire, mercredi 28 janvier. Le Pape François s'était personnellement occupé de ce cas après avoir été alerté par une victime présumée.
En novembre, l'affaire a éclaté lorsque la victime a adressé au souverain pontife une lettre dénonçant les abus sexuels qu'il aurait subis à Grenade, dans le sud de l'Espagne. Et d'après le site religiondigitale.com, cité par La Croix, en novembre, c’est le pape qui a "forcé l’ouverture d’une enquête pour des abus dans ce diocèse". 
"Dès qu’a été connue de façon irréfutable l’accusation présentée devant le Saint-Siège par un jeune de Grenade, affirmant avoir souffert d’abus sexuels de la part d’un groupe de prêtres du diocèse, l’archevêché a suivi scrupuleusement la procédure prévue pour ces cas", a affirmé l’archevêché.
Selon une ordonnance résumant les faits, les 12 mis en examen sont poursuivis pour participation aux abus sexuels présumés dont a été victime un mineur entre 2004 et 2007, en tant qu'auteurs ou complices.

Josué

Josué
Administrateur

Dans une lettre adressée ce jeudi 5 février aux présidents des conférences épiscopales ainsi qu'à tous les supérieurs de congrégations religieuses, le pape les exhorte à ne jamais étouffer les scandales de pédophilie. Et revient sur les objectifs de la commission pontificale pour la protection des mineurs établie en mars 2014, qui se réunit pour la première fois au Vatican.

« La priorité ne pourra plus être donnée à aucun autre type de considérations, de quelque nature que ce soit, comme par exemple le désir d’éviter le scandale, parce qu’il n’y a aucune place dans le ministère de l’Eglise pour ceux qui abusent des mineurs », martèle François dans cette lettre envoyée à tous les responsables catholiques du monde. Une lettre au ton particulièrement grave, publiée à la veille de la première réunion de la commission d’experts pour la protection des mineurs qu'il a créée en décembre 2013, qui se tient au Vatican du vendredi 6 au dimanche 8 février.

Grantir la protection des mineurs
Dans cette lettre d'une page, publiée par le Saint-Siège ce jeudi 5 février (en italien, en espagnol et en anglais), le pape précise le rôle de cette commission de 17 membres, présidée par le cardinal américain Sean O’Malley et complétée en décembre dernier avec neuf nouveaux membres venus notamment d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie.

« La Commission pourra être un instrument nouveau, valide et efficace pour m’aider à animer et à promouvoir l’engagement de l’Eglise toute entière à ses différents niveaux : conférences épiscopales, diocèses, instituts de vie consacrée, etc., afin de mettre en œuvre les actions nécessaires pour garantir la protection des mineurs et des adultes vulnérables et donner des réponses de justice et de miséricorde », écrit ainsi François.

Le but du pontife est clair : faire savoir aux familles que « l’Eglise n’économise pas ses efforts pour protéger leurs enfants et qu’elles ont le droit de se tourner vers elle avec une pleine confiance, parce que c’est une maison sûre ». François demande alors très clairement aux instances locales de « réviser régulièrement » leurs procédures et de vérifier que « les dispositions de la lettre circulaire de la congrégation pour la doctrine de la foi du 3 mai 2011 sont pleinement mises en oeuvre ».

« Une coopération étroite et complète »
Sur ce point, la lettre rappelle le rôle essentiel de l’évêque diocésain et des supérieurs des instituts de vie consacrée et des sociétés de vie apostolique. Le pape les invite à « une coopération étroite et complète » avec la Commission de protection des mineurs « chargée de les assister » et d’échanger avec eux sur les « pratiques vertueuses et les programmes d’éducation, de formation et d’instruction » en ce qui concerne la réponse à donner aux abus sexuels.

Le pape s'est déjà exprimé sur ce sujet particulièrement délicat. Le 7 juillet dernier, recevant au Vatican des victimes de prêtres pédophiles, il avait nouvelle fois demandé pardon pour les « péchés et graves crimes d’abus » commis sur des enfants par des membres du clergé, mais aussi pour la « complicité inexplicable » de responsables de l’Eglise, prêtres et évêques.

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