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Une déclaration de foi sur l’ordination des femmes.

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Mikael
Josué
6 participants

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Josué

Josué
Administrateur

L’Assemblée générale de la Communion mondiale d’Églises réformées (CMER) a adopté, lundi 3 juillet à Leipzig, une déclaration de foi sur l’ordination des femmes. Car une quarantaine d’Églises de la Communion, sur 233, ne l’autorisent pas encore. Vendredi 7 juillet, l’Assemblée générale s’est achevée par l’installation d’un nouveau comité exécutif composé de plus de 50 % de femmes.
« Dieu, par l’Esprit Saint, appelle femmes et hommes à pleinement participer à tous les ministères de l’Église. » Ce sont les mots de la « déclaration de foi à propos de l’ordination des femmes » que l’Assemblée générale de la CMER a adoptée lundi 3 juillet 2017. Le texte de la déclaration engageant la Communion mondiale d’Églises réformées précise ensuite : « Les Églises de la CMER s’engagent maintenant sur le fait que notre pratique commune consistera à recevoir au ministère ordonné des femmes ayant reçu cet appel et ayant démontré qu’elles disposaient des dons nécessaires à la direction et au service dans les ministères de l’Église. Leur emploi et les indemnisations afférentes seront déterminés sur les mêmes bases que ceux des hommes. »

« Un certain consensus »

L’ancien président de la CMER, Jerry Pillay, s’est réjoui que les protestants réformés soient arrivés à « un certain consensus ». L’expression fait écho aux réticences manifestées par certains membres de l’assistance en levant leur carton de couleur bleue. La raison en est moins théologique que culturelle, comme le précise le texte de la déclaration : « Certaines [Églises] vivent dans des milieux où la société n’admet pas le leadership féminin. D’autres sont en situation minoritaire dans des pays en majorité catholiques romains ou orthodoxes, elles ressentent une pression œcuménique qui les empêche de faire des choses que leurs voisins pourraient considérer comme choquantes. »

L’adoption de cette déclaration de foi fait suite à une décision de la précédente Assemblée, il y a sept ans, comme le précise Stephen Kendall, délégué de l’Église presbytérienne du Canada : « J’étais déjà présent lors de l’assemblée de l’unité à Grands Rapids en 2010 et c’est à cette occasion que nous avons décidé de réellement promouvoir l’ordination des femmes ». L’assemblée s’était alors appuyée sur les résultats d’une enquête réalisée en 2009. Celle-ci montrait que, parmi les Églises membres de la CMER (actuellement 233 dans 100 pays), une majorité approuvait l’ordination des femmes et une quarantaine ne l’autorisait pas, selon la répartition géographique suivante : Europe (7), Afrique (18), Moyen-Orient (3), Amérique latine (5) et Asie (9).

Pour fonder leur position en faveur de l’ordination des femmes, les réformés s’appuient en particulier sur deux passages bibliques cités dans la déclaration. Ils mentionnent Genèse 1,27-28, un passage interprété comme une « déclaration d’égalité et de solidarité » : « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa ; mâle et femelle il les créa. Dieu les bénit et Dieu leur dit : Soyez féconds et prolifiques, remplissez la terre et dominez-la. Soumettez les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et toute bête qui remue sur la terre. ». Sur la nouvelle création, c’est Paul qui est cité (Galates 3, 27-28) : « Oui, vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif, ni Grec ; il n’y a plus ni esclave, ni homme libre ; il n’y a plus l’homme et la femme ; car tous, vous n’êtes qu’un en Jésus-Christ. »

Parité plus que respectée

À Leipzig, la volonté de la Communion mondiale d’Églises réformées de favoriser l’égalité hommes-femmes s’est aussi traduite dans la parité du comité exécutif élu. Vendredi 7 juillet, son Assemblée générale a installé à la tête de la CMER 10 hommes et 12 femmes. Et c’est parmi elles qu’a été choisie la nouvelle présidente, la pasteure libanaise Najla Kassab. L’Assemblée générale a donc respecté sa décision de la veille qui demandait « que le comité exécutif de la CMER soit composé d’au moins 50 % de femmes ».

Lors de l’Assemblée générale, les délégués ont également donné leur accord pour « que le conseil exécutif de la CMER et son secrétaire général établissent une politique de justice de genre qui définisse les questions de violence basée sur le genre dans l’Église et la société d’ici à 2019 ». Une façon pour les réformés de concrétiser l’égalité hommes femmes.
http://www.la-croix.com/Religion/Protestantisme/Ordination-femmes-parite-protestants-reformes-sengagent-2017-07-09-1200861601

Josué

Josué
Administrateur

Margot Kässmann, évêque et femme
Marie Malzac, envoyée spéciale à Wittenberg (Allemagne), le 16/07/2017 à 6h44
Mis à jour le 16/07/2017 à 9h41 Envoyer par email
Ambassadrice du Conseil de l’Église évangélique en Allemagne (EKD) pour les 500 ans de la Réforme, cette théologienne et ancienne évêque est aussi une mère de famille divorcée, ayant vécu l’épreuve du cancer et les conséquences d’un grave écart de conduite. Rencontre.
D’un geste énergique, elle enfourche son vélo et se met à pédaler, l’air assuré, dans les rues pavées de Wittenberg, petite ville au cœur de l’Allemagne où Martin Luther placarda ses 95 thèses, considérées comme le point de départ des idées réformatrices. Sous un beau soleil printanier, Margot Kässmann passe devant la Maria Kirche, l’église Sainte-Marie-Mère-de-la-Réforme, puis continue jusqu’à la sortie du centre historique, pour atteindre le lieu qui s’apprête alors à accueillir le Kirchentag, l’un des événements majeurs du Jubilé 2017, marquant les 500 ans du mouvement réformateur. « Les années de préparation ont été folles, mais passionnantes », s’exclame cette figure bien connue dans l’univers religieux et politique allemand.

À LIRE : La foi sans complexes des jeunes évangéliques

Depuis 2012, date de sa nomination comme ambassadrice des commémorations de la Réforme, la pasteure Margot Kässmann n’a pas compté son énergie, avec une efficacité presque déroutante pour une femme d’Église. « J’ai prêché dans tout le pays, y compris à la télévision et à la radio, organisé les différents rendez-vous de l’année jubilaire, entretenu les relations avec les officiels mais aussi avec les Églises luthériennes sœurs, un peu partout dans le monde, et avec les autres Églises chrétiennes », énumère-t-elle. Certains ont même vu en elle une candidate idéale à la présidence fédérale de l’Allemagne…

Une femme sincère qui ne cache pas ses failles

Pourtant, en 2010, lorsqu’elle doit démissionner de son poste de chef de l’Église évangélique en Allemagne (EKD, luthérienne), qui compte 25 millions de fidèles, son retour en grâce est loin d’être acquis. Un an plus tôt, elle avait été la première femme à occuper cette place. Mais quelques mois plus tard, elle est arrêtée pour conduite en état d’ivresse, après avoir brûlé un feu rouge avec une quantité d’alcool dans le sang bien supérieure à celle autorisée par la loi.

Voyant son autorité morale remise en cause, et en dépit des nombreuses marques de soutien qui lui parviennent, elle qualifie sa position « d’intenable » et renonce à sa charge. « Tu ne peux pas tomber plus bas que dans les mains de Dieu », conclut-elle au moment de l’annonce. Une conviction qui ne l’a jamais lâchée.

Comment expliquer que l’opinion publique, souvent bien sévère, lui ait si rapidement pardonné ce grave écart ? Peut-être, se prend-on à penser en l’écoutant, parce que Margot Kässmann ne s’embarrasse pas de convenances et se montre telle qu’elle est, fragilités comprises. Ses failles, elle en parle, mais sans en faire un étendard. D’ailleurs, plusieurs années après, elle relit sereinement cet épisode, consciente de la « déception » occasionnée par cet écart et reconnaissante de la confiance nouvellement accordée avec sa nomination comme ambassadrice du Jubilé.

Partager ses blessures intimes

Avant la révélation de ce délit, c’est l’évêque elle-même qui, de façon sincère et même déconcertante, avait dévoilé au public des pans intimes de son parcours. Dans Au milieu de la vie (1), un livre publié en 2010 et qui a connu un grand succès en librairie, au-delà des frontières allemandes, elle évoquait certaines de ses blessures.

« En ce qui concerne mon propre mariage, je ne voulais moi-même pas croire que c’était un échec et il m’a fallu plusieurs années pour admettre que mon ancien mari et moi ne vieillirions pas ensemble », écrivait-elle. « Cela a été un processus douloureux, jusqu’à ce que je parvienne à cette conclusion : je ne peux pas vivre ainsi, et je n’ai pas non plus la force de faire croire au reste du monde que ma relation est réussie », poursuivait Margot Kässmann, mère de quatre filles et première évêque protestante d’Allemagne à divorcer alors qu’elle était en fonction.

« Tu ne peux pas tomber plus bas que dans les mains de Dieu. » C’est une phrase que Margot Kässmann s’est aussi répétée en 2006. Cette année-là, on lui diagnostique, à l’occasion d’un contrôle de routine, un cancer du sein. Là, elle replonge dans les interrogations sur le sens de la maladie et, plus généralement, de la souffrance, qui lui semblent entrer en « contradiction avec la toute-puissance de Dieu ».
http://www.la-croix.com/Religion/Protestantisme/Margot-Kassmann-eveque-femme-2017-07-16-1200863201

« Génération après génération, nous sommes toujours aussi désemparés face à ce mystère, celui de la croix du Christ », affirme-t-elle. « Après son cri d’homme abandonné par Dieu, Jésus a retrouvé sa confiance en Lui. Mais ce chemin n’est pas facile, poursuit Margot Kässmann. Et, d’ailleurs, une fois ressuscité, c’est avec ses blessures qu’Il se présente à ses disciples. » Aujourd’hui, elle assure vouloir faire mémoire de cette maladie dont elle est sortie grâce à une opération. Pour témoigner mais aussi pour savourer chaque jour, avec gratitude, le « bonheur d’être en vie ».

Une vocation qui remonte à l’adolescence

Dotée d’une forte personnalité, avec sa coupe courte et moderne, ses yeux maquillés et ses élégantes boucles d’oreilles, Margot Kässmann rompt les clichés en termes de représentation religieuse. D’autant que les épreuves qu’elles a traversées aident les femmes de sa génération à s’identifier à elle. À 59 ans, elle a pourtant consacré sa vie à l’Évangile. Une vocation qui remonte, raconte-t-elle avec simplicité, à l’adolescence.

À LIRE AUSSI : Ordination des femmes et parité : les protestants réformés s’engagent

À 16 ans, la jeune Margot est envoyée par ses parents pour une année scolaire aux États-Unis. « Ils voulaient que j’apprenne bien l’anglais. » L’expérience marque un tournant. Originaire de Marbourg, en Allemagne de l’Ouest, la jeune fille va découvrir des réalités qu’elle ne soupçonnait pas. « Le racisme, d’abord, que j’ai pu constater entre Blancs et Noirs », relève-t-elle aujourd’hui. Elle sera particulièrement marquée par la figure de Martin Luther King et par « les liens entre la foi et l’engagement politique ».

« J’ai aussi rencontré des juifs pour la première fois : mettre des visages sur un peuple dont je n’avais entendu parler qu’à travers l’histoire de l’Holocauste commis dans mon propre pays m’a beaucoup touchée », relate-t-elle encore.

Au milieu de l’année scolaire, son père décède. « Le billet d’avion était trop cher, je n’ai pas pu me rendre à son enterrement, mais sa mort a renforcé cette recherche de sens que j’avais amorcée », explique Margot Kässmann. C’est donc à cette époque qu’elle songe pour la première fois à être pasteure. « Je ne savais même pas que les femmes pouvaient l’être », dit-elle. C’est cette voie qu’elle choisira effectivement, gravissant tous les échelons de son Église et menant de front une vie de mère famille nombreuse.

L’engagement comme moteur

Quand, en 1999, elle est élue évêque de l’Église évangélique de Hanovre, la plus importante du pays avec ses trois millions de membres, deux jours après son 41e anniversaire, Margot Kässmann craint de ne pas être à la hauteur. « Je me considérais bien trop jeune ! On m’avait encouragée à me présenter, mais je ne pensais pas que je serais effectivement choisie. »

Pourtant, à ce moment-là, la pasteure se remémore la parole biblique tirée du livre du prophète Jérémie, lorsque Dieu confie à celui-ci sa mission à laquelle il rechigne d’abord : « Ne dis pas : je suis encore si jeune. Tu iras partout où je t’enverrai et tu diras tout ce que je te demande. Ne crains pas, car je suis avec toi pour te sauver » (Jérémie 1 ; 7ss).

VIDÉO : Évêque : quels pouvoirs, quels devoirs ?

Cette élection, Margot Kässmann la présente aussi comme une avancée professionnelle, avec un langage de manager peu habituel dans le monde religieux. Mais l’engagement est son moteur, y compris spirituel. « Plus jeune, je voulais changer le monde, rien de moins. J’étais convaincue que la force pacifique des idées pouvait faire de grandes choses, comme ce que l’on avait vu avec la chute du mur de Berlin et la réunification allemande », décrit-elle.

En tant qu’évêque, elle n’hésite pas à prendre la parole, pour le retrait des troupes allemandes d’Afghanistan, contre l’extrême droite. Elle gagne au fil des ans une autorité morale incontestée. Jusqu’à l’écart de 2010. Un aléa qui l’a confortée dans une double conviction : il faut assumer son parcours, même quand il n’est pas exemplaire, et s’en remettre à « la grâce de Dieu qui vient toujours à notre secours ».

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Que pensent les protestants de cette citation ?

Bible avec notes et références
1Tm 2:12
Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ou de dominer sur l’homme, mais qu’elle soit dans le silence.

chico.

chico.

Mikael a écrit:Que pensent les protestants de cette citation ?

Bible avec notes et références
1Tm 2:12
Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ou de dominer sur l’homme, mais qu’elle soit dans le silence.
Pour eux Paul était misogyne et de ce fait ce verset tombe à l'eau.

chico.

chico.


Sarah Mullally nommée évêque de Londres

Une ancienne infirmière nommée à la troisième position la plus élevée au C de E dit qu'elle respecte ceux qui s'opposent à la nomination d'une femme




Une déclaration de foi sur l’ordination des femmes.  2131
 Avant de devenir prêtre, Sarah Mullally travaillait comme infirmière dans les hôpitaux du NHS de la capitale. Photographie: Gareth Fuller / PA
Harriet Sherwood Religion correspondant

Lundi 18 décembre 2017 15h36 

Une femme a été nommée évêque de Londres , la troisième position dans l'Église d'Angleterre, dans une mesure qui a ravi les militants pour l'égalité des sexes, mais qui est susceptible d'effrayer les conservateurs dans l'église.
Sarah Mullally, l'évêque de Crediton, a été nommé 133e évêque de Londres, a annoncé Downing Street. Elle siège automatiquement à la Chambre des Lords et le titulaire est traditionnellement doyen des chapelles royales.
Lors d'une conférence de presse à la cathédrale St Paul, Mullally a déclaré qu'elle était "ravie et légèrement terrifiée" à son rendez-vous. Elle a pris soin de tendre la main à travers les divisions théologiques au sein de l'église dans ses premiers commentaires après l'annonce, et a dit qu'elle voulait servir "les gens de foi et pas de foi".


Avant de devenir prêtre, elle a travaillé comme infirmière dans les hôpitaux du NHS dans la capitale, y compris St Thomas et le Royal Marsden, et est devenue infirmière en chef en 1999. Elle a été ordonnée prêtre en 2001 et a fait une dame en reconnaissance d'elle. services aux soins infirmiers en 2005.
"C'est un grand honneur d'être nommé au siège de Londres. Ayant vécu et travaillé à Londres pendant plus de 32 ans, l'idée de revenir ici est de rentrer chez elle », a-t-elle dit.
"On me demande souvent ce que cela a été d'avoir eu deux carrières, d'abord dans le NHS et maintenant dans l'église. Je préfère penser que j'ai toujours eu une vocation: suivre Jésus-Christ, le connaître et le faire connaître, cherchant toujours à vivre avec compassion au service des autres, que ce soit en tant qu'infirmière, prêtre ou évêque.
"Avoir la possibilité de le faire maintenant dans cette ville mondiale dynamique est un merveilleux privilège".
Londres est l'une des rares régions où les congrégations du C de E se développent, mais c'est un diocèse complexe avec une présence formidable de conservateurs, à la fois des traditions anglo-catholiques et évangéliques, qui désapprouvent les femmes prêtres.
Mullally a déclaré aux journalistes: "Je respecte ceux qui ne peuvent pas accepter mon ministère en tant qu'évêque parce que je suis une femme."
Elle a dit que le diocèse était théologiquement diversifié et qu'elle travaillerait avec les évêques de Fulham et de Maidstone, qui exercent leur ministère auprès des membres du clergé et des congrégations qui n'acceptent pas les prêtres.

Une déclaration de foi sur l’ordination des femmes.  5616

[url=http://www.pinterest.com/pin/create/button/?description=Sarah Mullally appointed bishop of][/url]
Le dernier évêque de Londres, Richard Chartres, a refusé d'ordonner des prêtres de l'un ou l'autre sexe. Photographie: David Levene pour le Guardian
L'ancien évêque de Londres, Richard Chartres, a refusé d'ordonner des prêtres de l'un ou l'autre sexe afin d'éviter de susciter la controverse. Mullally est devenue la première femme évêque à diriger un service d'ordination il y a deux ans, quand elle a ordonné quatre membres du clergé, dont trois femmes.
Watch , qui milite pour l'égalité des sexes dans l'église, a déclaré qu'il était "extrêmement heureux" lors du rendez-vous. Londres a été l'un des diocèses les moins performants en termes de femmes dans les ministères et les postes de direction, a-t-elle souligné.
Mais Tony Robinson, évêque de Wakefield et président de Forward in Faith qui n'accepte pas l'ordination des femmes, a déclaré que la nomination de Mullally dans un diocèse où tant de gens rejetaient le ministère des femmes entraînerait «une altération plus profonde de la communion».
Mullally est considéré comme favorable à l'égalité des LGBT. Le nouvel évêque a déclaré que Londres était une ville très diversifiée et qu'elle espérait que tout le monde pourrait trouver un foyer spirituel. Elle a cependant approuvé le fait que le mariage était une union entre un homme et une femme, en disant: "Je suis absolument d'accord avec cela."
William Taylor, le recteur de St Helen's Bishopsgate, une des plus grandes églises de Londres, a menacé de rompre avec le C de E plus tôt ce mois si le prochain évêque de Londres avait des vues libérales sur la sexualité. L'église a tweeté ses félicitations à Mullally lundi, et a déclaré qu'elle avait hâte de travailler avec elle sur "l'épanouissement mutuel".
Jayne Ozanne, une importante militante LGBT dans l'église, a déclaré qu'elle était "absolument ravie de ce rendez-vous extraordinairement courageux, courageux et bien mérité".
Elle a ajouté: "Sa nomination assurera que l'église prenne au sérieux son engagement à apprendre de la médecine et de la science, en particulier dans les domaines de la sexualité humaine et du genre, où nous avons souvent été si ignorants."
Mullally a déclaré que l'église avait besoin de plus de clergé ethnique noir et minoritaire et d'une meilleure représentation des personnes handicapées, ainsi que des femmes, afin de mieux représenter les communautés qu'elle servait.

Une déclaration de foi sur l’ordination des femmes.  2704
L'ancien archevêque de Cantorbéry fustige Justin Welby dans une lettre

Elle a parlé de privation et d'inégalité à Londres, où certaines personnes se sont senties «marginalisées, sans voix et en colère». Elle a dit que de telles émotions étaient évidentes lors du service commémoratif de la tour Grenfell la semaine dernière , et de nombreuses questions urgentes n'ont pas été résolues.
Au sujet de la sauvegarde au sein de l'église, elle a dit qu'elle «chercherait à avoir une culture ... là où il n'y a pas de place pour les abus», et a prévu de travailler avec les survivants et de les aider à s'épanouir.
Gilo, un survivant dont le nom de famille est retenu à sa demande, et qui a fait campagne pour un contrôle indépendant de la sauvegarde au sein de l'église, a déclaré: "Je pense que les survivants espèrent que cela représente un tournant attendu depuis longtemps.
"En tant que troisième évêque le plus haut placé, Dame Sarah Mullally peut maintenant jouer un rôle beaucoup plus décisif dans la défense d'une réponse compatissante et juste avec une véritable réforme structurelle. J'espère qu'elle invite les survivants, hommes et femmes, à son intronisation - non pas en tant que manifestants mais en tant que présences de la nécessité d'une justice authentique et d'une guérison pour tous les survivants. "

chico.

chico.


L'ancien archevêque de Cantorbéry fustige Justin Welby dans une lettre

George Carey dit qu'il est «choquant» que son successeur lui demande de quitter son poste honorifique pour son rôle dans une affaire de violence sexuelle




Une déclaration de foi sur l’ordination des femmes.  2704
 George Carey a déclaré que la décision était «tout à fait injuste et sera

@harrietsherwood
Dimanche 17 décembre 2017 




L'ancien archevêque de Canterbury, George Carey, a lancé un long discours extraordinaire contre son successeur, Justin Welby , dans une lettre de Noël à des amis.
Dans une lettre intitulée "Salutations des Careys 2017", Lord Carey, 82 ans, se plaint de la demande "choquante" et "tout à fait injuste" de Welby qu'il démissionne d'un poste honorifique en raison de son implication dans une affaire d'abus sexuels .
En racontant les événements marquants de son année, Carey raconte à ses amis «l'insistance choquante de l'archevêque que je devrais quitter le ministère pour une saison» pour les fautes qu'il croit avoir commises il y a 24 ans lorsque l'évêque Peter Ball abusait de jeunes prêtres potentiels. Sa décision est tout à fait injuste et sera finalement jugée comme telle. "
Il ajoute: "Tout aussi bien, nous sommes entourés d'une famille nombreuse et merveilleuse qui nous apporte un grand soutien et un grand plaisir."
L'ancien archevêque, qui a pris sa retraite en 2002, a démissionné de son poste d'évêque assistant honoraire dans le diocèse d'Oxford en juin après qu'une enquête indépendante accablante eut critiqué le traitement de l'affaire Ball par l'Église d'Angleterre.
Il a démissionné après que Welby ait fait une demande sans précédent pour lui de «considérer soigneusement sa position» . L'enquête a révélé que l'église avait «comploté» avec Ball, l'ancien évêque de Lewes et Gloucester, «plutôt que de chercher à aider ceux qu'il avait blessés».
Ball a été libéré de prison en février après avoir purgé 16 mois pour le toilettage, l'exploitation sexuelle et l'abus de 18 jeunes hommes vulnérables qui lui avaient demandé des conseils spirituels entre 1977 et 1992.
L'enquête a conclu que le cas de Ball a été traité au plus haut niveau du C of E. "L'église semble avoir été le plus intéressé à se protéger", indique son rapport.
Carey "donna le ton pour la réponse de l'église aux crimes de Ball et donna le bœuf qui permit aux affirmations de Ball qu'il était innocent d'avoir de la crédibilité". Carey avait échoué à transmettre six lettres soulevant des inquiétudes au sujet de Ball à la police et en 1993 a écrit au frère jumeau identique de Ball, évêque Michael Ball, en disant: "Je le crois fondamentalement innocent."
Après que l'enquête eut rendu ses conclusions publiques, Carey s'est excusé auprès des victimes de Ball en déclarant: «Je croyais aux protestations de Peter Ball et j'accordais trop peu de crédibilité aux jeunes hommes et garçons vulnérables derrière ces allégations.
Carey, qui siège à la Chambre des Lords en tant qu'entremandeur, a maintenant riposté à Welby dans une missive de Noël de lui et de sa femme, Eileen, à «nos chers amis».
La lettre, vue par le Guardian, dit "deux choses nous sont arrivées de conséquence" au cours de la dernière année. L'un consistait à emménager dans une nouvelle maison dans une communauté de retraités et le moins souhaitable était l'intervention de Welby en juin.
L'année dernière, l'ancien archevêque s'est retrouvé dans une autre affaire d'abus sexuels, critiquant le traitement par le C of E d'une allégation contre feu George Bell, évêque de Chichester jusqu'à sa mort en 1958. L'église a été fortement critiquée vendredi dans un rapport indépendant. pour avoir traduit Bell sans enquête rigoureuse sur la réclamation.
Dans une lettre à la nièce de Bell , Carey se dit «franchement consterné par la façon dont les autorités de l'Église ont traité sa mémoire».
Il a ajouté: "L'église a effectivement rendu un verdict de" culpabilité "sans que rien ne ressemble à un procès équitable et ouvert." Sa réputation avait été laissée "en lambeaux".
Un porte-parole a déclaré que Carey n'a pas commenté sur la correspondance privée destinée aux amis.
Un porte-parole de Welby a également refusé de commenter la correspondance privée, mais a déclaré que l'examen indépendant sur l'affaire Ball parlait d'elle-même.

Josué

Josué
Administrateur

arah Mullally (photo) a été désignée évêque de Londres par l’Eglise anglicane, une première dans la capitale britannique pour cette institution où les femmes peuvent toutefois accéder à l’épiscopat depuis 2015.
Plus de vingt ans après l’ordination des premières femmes prêtres dans l’Eglise anglicane, et presque trois ans après l’ordination de la première évêque, Sarah Mullally, une ancienne infirmière de 55 ans, a été désignée évêque de Londres, l’une des fonctions les plus élevées de cette institution. Elle devient le 133eévêque à diriger ce diocèse dont le siège est à la cathédrale Saint-Paul. Sarah Mullally se situe désormais au troisième rang dans l‘Eglise d‘Angleterre, derrière les archevêques de Cantorbéry, gouverneur suprême et chef de la communion anglicane, et de York.
Rappelons que L‘Eglise anglicane a autorisé l‘ordination des femmes prêtres en 1994, mais ce n‘est que vingt ans plus tard, en 2014, qu‘une femme est devenue pour la première fois évêque.
Au cours d’une conférence de presse à la cathédrale Saint-Paul, à Londres, la nouvelle évêque s’est dit consciente du fait que cette nomination pouvait s’avérer « difficile » pour certains. Le précédent évêque de Londres, Richard Chartes, n’a d’ailleurs jamais ordonné de femmes prêtres.
En tant qu’évêque de Londres, Sarah Mullally, ordonnée il y a deux ans et à la tête du diocèse de Crediton, siègera à la Chambre des Lords. Elle deviendra aussi chapelain des chapelles royales.
J.J.D. (avec agences)
(c) Photo: Diocèse de Londres

papy

papy


Les prêtres d'Aberdeen et d'Orkney menacent de quitter leur premier évêque

Une lettre ouverte de sept des 14 prêtres du diocèse appelle la nomination d'Anne Dyer "divisante et irrespectueuse"




Une déclaration de foi sur l’ordination des femmes.  1104
 Anne Dyer, qui a été nommée en novembre, est une partisan du mariage homosexuel. Photographie: Église épiscopale écossaise
Harriet Sherwood Religion correspondant

@harrietsherwood

Mar. 9 janv. 18 14h53 GMTDernière modification le Mer 10 Jan '18 00h55 GMT
Les prêtres d'Aberdeen et d'Orkney menacent de démissionner en raison de la nomination de la première femme évêque d'Ecosse, affirmant que ce geste était "source de divisions et irrespectueux".
Sept des 14 prêtres du diocèse ont signé une lettre ouverte protestant contre la nomination en novembre d'Anne Dyer comme évêque.
La lettre dit que la nomination de Dyer «va directement à l'encontre des souhaits établis du diocèse sur les points de vue qu'il espérait que notre nouvel évêque nous tiendrait et nous servirait du point de vue d'eux».
Dyer est la première femme à être nommée évêque par l'Église épiscopale écossaise depuis que son synode général a voté pour autoriser les évêques féminines il y a presque 15 ans.

Elle est une partisane du mariage homosexuel, qui a été acceptée par l'église écossaise l'été dernier, dans un mouvement historique qui a entraîné des sanctions de facto imposées par la communion anglicane mondiale. Aberdeen et Orkney était le seul diocèse d'Écosse à s'opposer à ce mouvement lors des consultations. Dyer a officié lors d'un mariage homosexuel en octobre.
Cependant, la principale objection à la nomination de Dyer parmi les signataires de la lettre de protestation concerne ostensiblement le processus. Dans l'église écossaise, les évêques sont élus pour poster. Cependant, un comité électoral d'Aberdeen et d'Orkney a échoué à deux reprises à se mettre d'accord sur une liste restreinte de candidats. Dans de telles circonstances, la loi canonique stipule que le choix incombe aux évêques.
La lettre dit que le «niveau d'inquiétude» dans le diocèse a déjà entraîné la démission du doyen et un canon du chapitre, et que «d'autres envisagent une action similaire».
John Walker, le recteur du groupe des églises Donside et un signataire clé de la lettre, a déclaré au Guardian: "Ce désaccord n'est pas avec Anne Dyer personnellement, mais la façon dont les évêques ont pris rendez-vous. Les évêques ont dit qu'ils respecteraient la nature conservatrice de notre diocèse. "
Au moment du vote sur le mariage homosexuel, les évêques écossais avaient déclaré que les différents points de vue sur la question seraient respectés, a déclaré Walker. "Maintenant, ils ont choisi de nommer quelqu'un qui soutient le mariage homosexuel et en a déjà conduit un."
Alastair MacDonald, également signataire et recteur de St Drostan, Insch et All Saints, Fyvie, a déclaré qu'il y avait «différentes raisons pour différentes personnes» de s'opposer à la nomination de Dyer. "Mais il y a un sentiment général que les évêques n'ont pas écouté le diocèse. C'est probablement le diocèse le plus conservateur d' Écosse , et il se trouve qu'il est plutôt uni. "
La lettre demande une rencontre entre les représentants du diocèse et Dyer avant sa consécration, et demande également que le consentement à la nomination soit demandé au synode électoral du diocèse. Si cela n'est pas possible, ça continue, "alors nous demandons que le chanoine Anne envisage de retirer son acceptation".

Une déclaration de foi sur l’ordination des femmes.  1200

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]La pasteure Emmanuelle Seyboldt réélue à la tête de l’Église protestante unie de France Abonnés[/size]

Les faits
 

Réunie en synode national à Sète (Hérault) du vendredi 22 au dimanche 24 octobre, l’Église protestante unie de France (EPUdF) a élu, pour un mandat de quatre ans, son conseil national. La pasteure Emmanuelle Seyboldt en conserve la présidence.



  • Malo Tresca, 


    Une déclaration de foi sur l’ordination des femmes.  PHOTOPQR-VOIX-DU-NORD-Lille-Emmanuelle-Seyboldt-presidente-conseil-national-Eglise-protestante-France-26-2017-PHOTO-PATRICK-DELECROIX-LA-VOIX-DU-NORD-MaxPPP-TagID-maxnewsspecial124420-Photo-MaxPPP_0



    [size=17]©PHOTOPQR/VOIX DU NORD - Lille Emmanuelle Seyboldt élue présidente du conseil national de l'Eglise protestante unie de France le 26 mai 2017 PHOTO PATRICK DELECROIX LA VOIX DU NORD (MaxPPP TagID: maxnewsspecial124420.jpg) [Photo via MaxPPP][size=12]PATRICK DELECROIX/VOIX DU NORD
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samuel

samuel
Administrateur

Donc pour eux ce que dit Paul sur le comportement des femmes dans l'assemblée et caduc!

papy

papy

Il semble que oui dans certains mouvements protestant.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Le combat des premières pasteures protestantes[/size]
Critique 
Cette enquête sur les premières femmes pasteures dans les Églises protestantes de Suisse témoigne des difficultés rencontrées par ces « pionnières » et de l’essor du féminin dans le courant réformé depuis la fin du XIXe siècle.

  • Matthieu Lasserre, 
  • le 12/04/2023 à 15:48





Une déclaration de foi sur l’ordination des femmes.  En-Suisse-pastorat-formellement-ouvert-femmes-annees-1970_0



En Suisse, le pastorat a été formellement ouvert aux femmes dans les années 1970.[size=12]DEEPOL BY PLAINPICTURE
[/size]

Pionnières. Comment les femmes sont devenues pasteures

de Lauriane Savoy, préface d'Anne Soupa

Labor et Fides, 24 €, 320 p.

Dans la plupart des confessions et dénominations monothéistes, les femmes n'ont pas accès au ministère du culte. Mais, au sein du protestantisme luthérien et réformé, ce plafond de verre a été brisé en une centaine d'années, souvent à contre-courant des phénomènes de société. « Dans cette branche des Églises chrétiennes (…), le XXe siècle a vu une transformation majeure : la branche a porté des fruits à la saveur nouvelle. »

À lire aussi Sally Azar, première femme pasteure palestinienne ordonnée en Terre sainte

C'est une plongée dans l'histoire des premières femmes pasteures qu'offre l'ouvrage de Lauriane Savoy, historienne et docteure en théologie de l'université de Genève. Le livre prend ainsi la forme d'une « enquête sur les pionnières », les premières femmes à avoir revendiqué le droit d'accès au ministère, défiant l'Histoire et les religions qui « dénient aux femmes l'autorité afférente » au ministère pastoral. L'autrice montre ainsi comment, en Suisse et en particulier dans les cantons de Genève et de Vaud, les femmes ont gravi les échelons ecclésiaux depuis la fin du XIXe jusque dans les années 1970, lorsque le pastorat a été formellement ouvert au sexe féminin, malgré l'opposition des « vieux protestants », les qualifiant de « pasteurs au rabais » ou de «…


Matthieu Lasserre

papy

papy

[size=38]Convention baptiste du Sud : Rick Warren plaide en faveur des femmes pasteures[/size]
Analyse 
Le pasteur américain Rick Warren a défendu une meilleure inclusion des femmes, mardi 13 juin, face aux représentants de sa dénomination, la Convention baptiste du Sud. L’ordination des femmes est au cœur des débats de la plus grande dénomination évangélique du pays.


  • Matthieu Lasserre, 
  • le 13/06/2023 à 19:09 
  • Modifié le 14/06/2023 à 17:13


Une déclaration de foi sur l’ordination des femmes.  Pasteur-Rick-Warrende-reunion-annuelle-Convention-baptiste-Sud-Anaheim-Californie-mardi-14-2022_0



Le pasteur Rick Warren lors de la réunion annuelle de la Convention baptiste du Sud à Anaheim (Californie), le mardi 14 juin 2022.JAE C. HONG/AP
Rick Warren, l’un des pasteurs évangéliques les plus célèbres des États-Unis, connu aussi dans les milieux catholiques charismatiques en France, s’est fait depuis quelques années l’avocat des femmes dans le monde baptiste américain. Alors que les pasteurs des Églises évangéliques sont encore en grande majorité des hommes, il a lancé un site Internet avec des vidéos destinées à encourager la promotion des femmes dans la gouvernance et à récuser les arguments selon lesquels le ministère de pasteur serait réservé aux hommes.

La CROIX.

Josué

Josué
Administrateur

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https://www.lemonde.fr/le-monde-des-religions/article/2023/06/11/les-femmes-pasteures-ont-mis-plusieurs-decennies-a-eteindre-les-oppositions_6177125_6038514.html

LE MONDE DES RELIGIONS
PROTESTANTISME
« Les femmes pasteures ont mis plusieurs décennies à éteindre les oppositions »
Si l’on connaît quelques prédicatrices protestantes dès le milieu du XIXe siècle, il faut attendre les années 1920 pour que soient nommées les premières femmes pasteures, et les années 1960 pour qu’elles ne soient plus considérées comme des anomalies. L’historienne Lauriane Savoy raconte le combat de ces « pionnières ».

Propos recueillis par Cyprien Mycinski
Publié le 11 juin 2023 à 09h00 

Madeleine Blocher-Saillens (1881-1971), première femme pasteur du protestantisme français. ARCHIVES BLOCHER-SAILLENS/WIKIMEDIA
Lauriane Savoy est historienne et théologienne à l’université de Genève. Avec Pionnières. Comment les femmes sont devenues pasteures (Labor et Fides, 384 pages, 24 euros), elle croise histoire religieuse et histoire du genre dans un ouvrage dense et exigeant, qui fournit de précieuses clés pour réfléchir à la place de la femme dans le christianisme. Dans un entretien au Monde, elle revient sur l’âpre combat des premières femmes pasteures.

Quand les premières femmes pasteures apparaissent-elles ?
Lauriane Savoy : On relève quelques cas exceptionnels de femmes prédicatrices dès le milieu du XIXe siècle aux Etats-Unis, et au début du XXe siècle en Europe – Madeleine Blocher-Saillens (1881-1971), la première femme pasteure française, a été nommée en 1929. Dans le cadre de mon enquête, je me suis pour ma part focalisée sur la Suisse romande, où le pastorat féminin apparaît au cours des années 1920.

chico.

chico.

[size=38]Ces protestantes qui ont osé devenir les premières pasteures de l’histoire[/size]
Entretien 
Ce 27 novembre, le Dîner des protestants 2023 a pour thème « Ces protestantes qui osent ». Comment les femmes ont-elles réussi à devenir pasteures dans les Églises réformées ? Lauriane Savoy, théologienne à l’université de Genève, autrice de Pionnières (Labor et Fides), retrace leur histoire.

  • Recueilli par Florence Chatel sur Radio Notre-Dame, 
  • le 27/11/2023 à 12:50


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Une déclaration de foi sur l’ordination des femmes.  Rassemblement-protestant-assemblee-Desert-3-septembre-2017-Mialet_0



Rassemblement protestant de l'assemblée du Désert, le 3 septembre 2017 à Mialet.CORINNE SIMON / CIRIC


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La Croix : Dans quel contexte les femmes protestantes ont-elles eu la possibilité d’accéder à un ministère jusque-là réservé aux hommes ?

Lauriane Savoy : Au début du XXe siècle, les études universitaires, et donc les études de théologie, s’ouvrent aux femmes. La théologie, en effet, est une discipline parmi d’autres dans...


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BenFis

BenFis

L'égalité hommes/femmes n'est pas la tasse de thé des Livres saints.
Cependant certaines religions ont réussi à les interpréter à l'aune de la réalité et permettent aux femmes d'accéder à la charge de Pasteur pour ce qui est des Protestants, voire de Rabbin au sein du Judaïsme et d’Imam au sein de l'Islam.
Pour l'Eglise catholique et les TJ, ce n'est pas à l'ordre du jour...  silent

papy

papy

La bible parle des femmes comme étant une grande armée.
(Psaume 68:11) 11 Jéhovah lui-même profère la parole ; les femmes annonçant la bonne nouvelle sont une grande armée.

chico.

chico.

 un cortège joyeux de femmes célébrant en chœur la victoire et l’armée en déroute des rois ennemis. Peut-être les versets 13 à 15 sont-ils comme les échos des chants de victoire des messagères de bonnes nouvelles. Comparez Exode 15.20 ; 1 Samuel 18.6-7 ; 2 Samuel 1.20.

chico.

chico.

[size=42]La première évêquesse noire anglaise presse l’Eglise anglicane de prendre en compte le programme Black Lives matter[/size]

27 février 2024 14 h 48 min


Une déclaration de foi sur l’ordination des femmes.  Evequesse-Black-Lives-matter-e1709049665535
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L’Eglise d’Angleterre est incitée à lancer un « plan d’action raciale » dans ses paroisses par le synode général d’Angleterre, dans une motion qui a été portée par l’évêquesse Rose Hudson-Wilkin. Elle devra « encourager les paroisses à lancer des plans d’action locale pour résoudre les questions d’injustice raciale » et faire la collecte de données pour surveiller le « degré de diversité » dans les paroisses. L’évêquesse Rose Hudson-Wilkin a invité la hiérarchie de l’Eglise d’Angleterre a accentuer son action en faveur de la justice raciale « afin de soustraire l’Eglise au feu ». Elle ne se contentera pas d’une « réponse des lèvres » sur ce point, et le synode général lui a emboîté le pas, malgré ceux qui craignent le mouvement woke.

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