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Avoir une religion rend-il meilleur ?

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fonewix
Josué
Mikael
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Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

LE DEVOIR DE PHILO
Avoir une religion rend-il meilleur?
Pour Platon, la vraie piété passe par une critique des croyances religieuses
17 juin 2017 | François Doyon - L’auteur est professeur de philosophie au cégep de Saint-Jérôme et il a publié «Les philosophes québécois et leur défense des religions» aux Éditions Connaissances et Savoirs (2017). | Le Devoir de philo
Dans un Québec où l’on associe encore l’éthique à la culture religieuse, il est pertinent de se rappeler que, pour le philosophe grec Platon, la religion est capable d’inspirer le meilleur comme le pire.
Photo: iStock
Dans un Québec où l’on associe encore l’éthique à la culture religieuse, il est pertinent de se rappeler que, pour le philosophe grec Platon, la religion est capable d’inspirer le meilleur comme le pire.
Deux fois par mois, Le Devoir lance à des passionnés de philosophie et d’histoire des idées le défi de décrypter une question d’actualité à partir des thèses d’un penseur marquant.

Une étude rendue publique en octobre 2016 arrive à la conclusion que les jeunes issus de communautés culturelles ne courent pas plus de risques de se radicaliser que les Québécois dits « de souche ». « Les collégiens qui ne s’identifient à aucune religion soutiennent plus la radicalisation violente que ceux qui se disent chrétiens ou musulmans », ajoute Cécile Rousseau, l’une des coauteures de l’étude. Croire en un dieu rendrait moins susceptible de soutenir la radicalisation violente. La religion aurait-elle la vertu de nous rendre meilleurs ?

Dans un Québec où l’on associe encore l’éthique à la culture religieuse, il est pertinent de se rappeler que, pour le philosophe grec Platon, la religion est capable d’inspirer le meilleur comme le pire. Le plus célèbre élève de Socrate écrit que la croyance dans les dieux peut et doit servir à nous rendre meilleurs, mais elle doit auparavant être expurgée de tous ses éléments qui pourraient inciter à commettre l’injustice.

Photo: Tommy Guignard
François Doyon, auteur et professeur de philosophie au cégep
de Saint-Jérôme

Les devoirs religieux sont-ils des devoirs moraux ?
Pour plaire à son dieu, le croyant doit accomplir ses devoirs religieux. Les dieux nous demandent de faire ce qu’ils aiment. Mais ce que les dieux aiment est-il identique à ce qui est aimable en soi, identique au bien ? Est-ce l’amour des dieux qui détermine ce qui est bien ou est-ce le bien qui suscite l’amour des dieux ?

Par ces questions, le Socrate de Platon nous incite à nous interroger sur la justification des commandements prescrits par la religion. Si ce qui est bon est bon parce qu’aimé par les dieux, les commandements divins seraient arbitraires. Mais si les dieux aiment ce qui est bon parce que c’est bon, alors la volonté divine est soumise à des critères de moralité supérieurs à elle et les commandements divins ne sont des commandements divins que parce qu’ils sont l’expression d’exigences supérieures qui s’imposent indépendamment des préférences divines. Le dieu qui commande est donc lui-même soumis au bien et n’est donc pas le fondement ultime de la morale.

L’établissement d’une distinction entre les préférences divines et le bien permet à Platon de critiquer la religion de son temps. Plusieurs dieux, en effet, ont des comportements moralement douteux : Zeus est un mari infidèle, Kronos dévore ses enfants, plusieurs dieux mentent et complotent les uns contre les autres… Les dieux d’Homère et d’Hésiode n’aiment pas uniquement ce qui est bon ; plaire aux dieux, ce n’est donc pas nécessairement faire le bien.
Dans un Québec où l’on associe encore l’éthique à la culture religieuse, il est pertinent de se rappeler que, pour le philosophe grec Platon, la religion est capable d’inspirer le meilleur comme le pire
François Doyon, professeur de philosophie

Vivre comme si nous allions être jugés

Platon pensait qu’agir de façon à plaire aux dieux n’est pas nécessairement agir moralement, mais il soutenait également que l’absence de religion pouvait conduire à l’immoralité. La croyance religieuse dans le jugement des âmes après la mort est pour Platon un moyen de persuader les humains qu’il est désavantageux de commettre l’injustice.

Dans La République, Platon raconte l’histoire du berger Gygès, un honnête homme rendu incapable de résister à la tentation de faire le mal par la découverte d’un anneau qui confère l’invisibilité. En effet, lorsque l’impunité est assurée, qu’est-ce qui empêche un humain de nuire à ses semblables pour satisfaire son intérêt personnel ? L’histoire nous donne comme exemples de nombreux dictateurs qui, ayant tous les pouvoirs, ont commis en toute impunité des crimes épouvantables. Nous n’avons même pas besoin d’exemples aussi extrêmes, car il suffit de penser aux téléchargements illégaux de contenus sur Internet. Avec aussi peu de risque d’être puni, pourquoi s’en priverait-on ? La question philosophique qui se pose ici est : « Si nous sommes assurés de ne jamais être punis, pourquoi serions-nous justes ? » Dans le Gorgias, Platon fait dire au sophiste Calliclès que celui qui est capable de commettre l’injustice sans subir d’inconvénients devrait commettre l’injustice. Selon Calliclès, la « justice » n’est qu’une notion définie par les faibles et il ne faut pas vouloir la justice, à moins d’être faibles. Il est juste que celui qui vaut davantage ait une plus grosse part que celui qui vaut moins.

Pour nous persuader de ne jamais commettre l’injustice, Platon écrit que le salaire de l’injustice, ce sont les souffrances infernales.

À la fin du Gorgias, Socrate explique à Calliclès que chaque injustice commise durant la vie terrestre laisse une marque de laideur sur l’âme. Après la mort, l’âme est toute nue, dépouillée du corps qui la voilait. Elle comparaît alors devant le tribunal divin. Si les dieux la jugent trop laide, elle sera condamnée à des supplices afin de la purifier, si elle est encore récupérable. Sinon, elle sera torturée éternellement pour servir d’avertissement aux autres âmes. Les incurables sont « suspendus véritablement comme un épouvantail dans la prison de l’Hadès, où le spectacle qu’ils donnent est un avertissement pour chaque nouveau coupable qui pénètre dans ces lieux » (Gorgias, 525c). Influencé par l’orphisme, Platon met la croyance en l’existence de supplices infernaux au service de la politique : il ne faut jamais commettre l’injustice, car nul ne pourra échapper au jugement après la mort.

Platon considère que l’athéisme est un mal, car certaines personnes particulièrement égoïstes commettraient encore plus de mal sans la crainte du châtiment divin. Ce sont les plus pervers qui ont le plus besoin de la peur de l’enfer, comme ce sont les plus désespérés qui ont le plus besoin de la religion pour supporter la vie. Chez Platon, la religion est mise au service de la morale, mais ne fonde pas la morale. Elle est mise au service du bien de la communauté politique.
Si le christianisme et l’islam étaient des religions respectant l’exigence de moralité de Platon, leurs adeptes les plus radicaux ne trouveraient pas dans la religion des justifications de leurs crimes
François Doyon, professeur de philosophie
Corriger les religions

Dans Le sophiste, Platon écrit que « la réfutation est la plus importante et la plus juste des purifications » et que celui qui n’est pas réfuté « restera impur et conservera inculte et enlaidie ce qui devrait être la chose la plus pure et la meilleure pour celui qui aspire au véritable bonheur » (Le sophiste, 230c-d). Pour Platon, la vraie piété passe par une critique des croyances religieuses traditionnelles.

Le Coran contient un certain nombre de passages susceptibles de justifier théologiquement le djihadisme. Plusieurs passages de l’Ancien Testament sont aussi très violents, de même que certaines déclarations du Jésus des Évangiles, qui dit ne pas être venu apporter la paix, mais le glaive (Matthieu 10, 34). Platon nous dirait qu’il faut améliorer les religions du Livre. Platon voulait purifier la tradition religieuse de son temps. Dans une cité juste, on ne laisse pas « les enfants écouter les premières fables venues, forgées par les premiers venus, et recevoir dans leurs âmes des opinions le plus souvent contraires à celles qu’ils doivent avoir, à notre avis, quand ils seront grands » (La République, 377 b). Il faut au contraire « veiller sur les faiseurs de fables, choisir leurs bonnes compositions et rejeter les mauvaises » (La République, 377b-c). Les jeunes, insiste Platon, doivent être exposés à des modèles de vertu et non pas de débauche ; les premiers modèles qui leur sont donnés laissent des traces permanentes sur leur caractère moral. « Mais qu’on raconte l’histoire d’Héra enchaînée par son fils, d’Héphaïstos précipité du ciel par son père, pour avoir défendu sa mère que celui-ci frappait, et les combats des dieux qu’Homère imagina, voilà ce que nous n’admettons pas dans la cité, que ces fictions soient allégoriques ou non » (La République, 378d). Platon reconnaît que les fables religieuses, y compris celles qu’il faut comprendre au sens figuré, peuvent inspirer des crimes.

Si le christianisme et l’islam étaient des religions respectant l’exigence de moralité de Platon, leurs adeptes les plus radicaux ne trouveraient pas dans la religion des justifications à leurs crimes. Or nous savons que les extrémistes chrétiens et musulmans peuvent aisément puiser dans la Bible ou le Coran des passages pour justifier des actes abominables. Que les passages soient mal compris par les auteurs de crimes n’est pas une excuse. Un texte sacré ne peut pas se permettre d’être équivoque en ce qui concerne la morale. Refuser d’admettre que les religions inspirent des comportements parfois inacceptables, c’est sombrer dans un angélisme naïf. Il reste plus sage de postuler que certaines religions peuvent inspirer le bien comme le mal. La foi est certes incapable de déplacer des montagnes, mais elle peut aussi lancer des pierres sur une femme sans défense ou jeter un homosexuel du haut d’un édifice.

Platon n’espère pas une humanité sans religion. Le dévouement est à notre espèce aussi naturel que l’égoïsme. La religion est l’organisation de ce dévouement. Participons donc à ses bonnes oeuvres en tirant le meilleur de ses traditions de vertus. Ne repoussons que l’intolérance.

Des commentaires ? Écrivez à Robert Dutrisac. Pour lire ou relire les anciens textes du Devoir de philo.

Invité


Invité

Ben sï ta religion te rend plus vulgaire, il y a un probleme, sï elle t'approvrie, y a surement un probleme, sï ta religion te rend malheureux, ou pas plus heureux que tu l'était svant de la connaitre, alors y a un probleme la aussi ...

Mais sï tu apprend un message qui te rend plus heureux, plus sage, qui te libère de tes craintes alors dir toi que tu as  surement trouver la bonne ...

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Platon pensait que la religion pouvait inspiré le pire et le meilleur , mais pour les chrétiens qu'en est-il exactement ?

Invité


Invité

Les nouveaux frère qui se font baptiser, avais une vie oas toujours reluisante auparavant, maintenant ils on l'aire des homme heureux, un couple heureux, et ils on quitter un ancien mode de vie qui parfois les ammenait tout droit vers la mort ...

Alors tout un changement pour le mieux

Invité


Invité

On nous a imposer une religion selon notre lieu géographique!

Si tu est en Russie tû trouvera normale que le Dieu àime les orthodoxes
Sï tu est venu au monde au Canada, impensable que tu ne sois pas Catholique 
Sï ts naissance est dans un pays musulman, tû aimera le coran 
Mais sï tu naît en Inde, tû auras un autre Dieu

Mais biens entendu tous crois etre dans le bon chemin ...

Mais il faut pensé, reflechir et méditer pour trouver la verité,

Car tres certainement nous n'avons pas la verité en mains

Qu'en penser vous?

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Et oui et il existe un adage qui dit: tel pays tel religion.

Invité


Invité

Souvent quand je vois des gens religieux qui sont mechant, quand je leur pose des question alors je vois qu'ils' crois en l'enfer, cette croyance joue sur la personnalite des gens et oour eux il faut punir les autres, punir leur chum, etc ...
C'est fou hein, une croyance qui joue tant sur une personnalité

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

En fait la vrais formule est:La Paix d'Augsbourg est un compromis qui suspend les hostilités entre les États luthériens et les États catholiques en Allemagne, le 25 septembre 1555 . Ce compromis est basé sur le principe : « cujus regio, ejus religio » (« tel prince, telle religion »).

Josué

Josué
Administrateur

Jean-Luc Marion – De l’utilité des chrétiens
7 septembre 2017 par Redaction

Dans son dernier livre, le philosophe et académicien français explique, de manière rationnelle, pourquoi les chrétiens disposent de ce dont manquent aujourd’hui nos sociétés. Ce qui les rend non pas dangereux, mais très utiles.

Jean-Luc Marion, les Etats sont-ils capables de produire le vivre ensemble?

Non et cela n’a rien de choquant: ils ne sont pas faits pour cela. Le rôle du politique reste d’assurer les conditions de possibilité du vivre ensemble (quelle formule horrible!), notamment entre les croyants des différentes confessions et entre ceux-ci et les non-religieux, mais pas de l’instaurer ni de régler les rapports entre les différentes convictions, religieuses et athées. Les Etats doivent aussi s’abstenir de faire de la « laïcité » une nouvelle religion, une religion civile, voire athée, censée disposer, on ne sait par quel miracle, des ressources pour convaincre les citoyens de sacrifier une partie de leurs intérêts particuliers à la communauté, pour produire la fraternité. Faute de quoi il abolit la séparation du politique et du religieux.

La fraternité serait-elle nécessairement d’inspiration religieuse?

Je tente en tout cas d’expliquer dans mon livre pourquoi les chrétiens ont un avantage sur ce point. Le manque de cohésion nationale, que l’on constate aujourd’hui en Europe, tient à ce que, même dans l’émotion des grandes menaces et des attentats, nous avons beaucoup de mal à nous découvrir frères. Or les chrétiens savent, eux, ce que c’est que la fraternité, parce qu’ils font, dans l’Eglise, l’expérience d’être les enfants d’un même Père.

C’est cela le moment catholique?

Le problème n’est pas que tout le monde devienne catholique. Si tel était le but de la foi chrétienne, elle deviendrait un projet politique. Et les chrétiens doivent les premiers éviter cette tentation, précisément pour rester chrétiens. Les chrétiens ne cherchent pas le pouvoir et ne le doivent pas. Comme Tertullien le disait déjà: « La dernière chose qui nous intéresse, nous chrétiens, c’est le gouvernement de la cité. » Des chrétiens peuvent bien évidement faire de la politique comme tout citoyen, mais l’Eglise et les chrétiens n’ont pas comme tels à avoir un rôle politique. Pour eux, l’intervention dans la cité consiste en une action dans la profondeur de la société, parmi les chrétiens et les non-chrétiens. Il s’agit de faire ce qu’ils savent faire: vivre selon la communion, promouvoir la recherche du bien commun, donc finalement dépasser les intérêts particuliers. Adhérer à ce projet, avec ou sans la foi, cela définit le moment catholique.

Vous écrivez que les chrétiens sont athées du pouvoir…

« Nous sommes athées de vos dieux » est une formule que l’on retrouve dans la bouche de Justin et des premiers chrétiens en situation de martyre. Les chrétiens n’étaient pas persécutés par le pouvoir romain pour des faits de violence, ni même de rébellion, mais parce qu’ils refusaient de sacrifier aux dieux de la cité, au dieu politique que devenait l’Empereur. Cette formule revendiquait la séparation absolue des sphères politique et religieuse. C’est dans l’Ancien Testament, qu’est pour la première fois refusée, lors de la fondation du Royaume de Juda, et à la différence de toutes les cultures de l’époque, l’identification du roi avec le grand-prêtre ou le prophète. Cette formule inaugure aussi le droit à la liberté de conscience, qui fut d’abord le fait des chrétiens. Pour la première fois, des hommes et des femmes mouraient au nom du droit de croire en ce qu’ils décidaient, en l’occurrence ne pas croire aux dieux officiels.

Mais alors peut-on être à la fois citoyen et chrétien?

Bien sûr. Les chrétiens font même d’excellents citoyens puisqu’ils ne croient pas que tout s’achève par la politique. Je n’ignore pas qu’au cours de l’Histoire, des pouvoirs politiques s’affichèrent comme « saints » ou « très chrétiens ». Sans doute le prétendaient-ils parce qu’ils n’en étaient pas très sûrs. Et leur confusion du politique et du religieux a évidemment produit des catastrophes. Mais la séparation vaut dans les deux sens. Depuis la plus haute antiquité, les pouvoirs politiques ont voulu se renforcer en s’attribuant une autorité religieuse: dans les pouvoirs totalitaires, même quand on ne croit pas en Dieu, le chef politique devient comme l’équivalent d’un dieu. Les chrétiens sont en principe immunisés contre la confusion du politique et du religieux. Ce ne fut donc pas un hasard si ces régimes totalitaires les ont trouvés sur leur chemin.

Comment définir la citoyenneté chrétienne?

Les chrétiens s’intéressent à la cité, mais ils n’en attendent en fait rien d’essentiel, ce qui fait leur différence avec ceux qui n’ont pas d’autre horizon que la cité terrestre. Les chrétiens cultivent une citoyenneté qualifiée de paradoxale, dans l’Epitre à Diognète (à la fin du IIe siècle) , puisqu’au travers de l’action ici-bas, elle vise d’abord la cité céleste. Et c’est ce qui rend la citoyenneté chrétienne si bénéfique car, tout en se faisant un devoir de contribuer à l’améliorer, les chrétiens demeurent désintéressés de la cité terrestre.

Qu’est-ce que les sociétés modernes peuvent encore réapprendre des chrétiens?

Dans nos sociétés démocratiques, les partis, les groupes de pression essaient dans le meilleur des cas de concilier les intérêts particuliers pour parvenir à un compromis, qu’ils appellent intérêt général. Mais personne ne vise le bien universel, ce que les anciens philosophes et les théologiens nommaient le bien commun. Prenons l’exemple de la question écologique, sujet de la dernière encyclique du pape François. La sauvegarde de la planète exige des restrictions industrielles, limite ou interdit l’expansion de certains marchés. Bien qu’elle s’oppose à des intérêts particuliers, cette contrainte s’impose à tous: si nous ne respectons pas les contraintes écologiques, il n’y aura plus d’intérêts particuliers à défendre, puisque nous mourrons. Pour retarder (sinon empêcher) la dégradation de l’environnement, il faut donc adopter un point de vue radicalement différent de celui des intérêts particuliers immédiats ou de l’intérêt censément général – celui, plus fondamental, du bien commun. Bien qui fixe la possibilité de tous les autres, en langage philosophique, d’un point de vue transcendantal. Or, les chrétiens ont une longue habitude d’envisager leur vie à partir d’un tel point de vue. Ils essaient sans cesse de se conformer à des exigences à la fois salvatrices et, j’ose le dire, inatteignables. Parce qu’ils savent qu’en essayant de les atteindre, ils s’arracheront aux contradictions et à la violence suscitées par les intérêts particuliers.

Le moment catholique permettrait-t-il de sortir des crises actuelles?

Le drame, c’est justement que nous ne sommes pas en crise. Car une crise, selon l’étymologie, offre le moment critique de la prise de décision. Or la vraie difficulté que nous éprouvons dans beaucoup de pays occidentaux, tient à ce que nous ne décidons plus rien. Et quand on voit très bien une situation se détériorer sans que personne n’y puisse plus rien, il faut parler de décadence. La décadence marque la crise de la crise.

Où les chrétiens marquent-ils leur différence?

L’Eglise reste capable de changer, de se renouveler, c’est-à-dire de faire face à son état de crise, qui lui est en fait un état naturel. Alors que l’on voit très bien que l’Etat et les différents groupes dans la société éprouvent les plus grandes réticences à se réformer. Les chrétiens n’ont pas cette possibilité. Ils sont certes imparfaits comme les autres, pécheurs comme les autres, mais chez eux cette imperfection apparaît comme une anomalie, alors que pour d’autres, rester ce qu’on est, en l’état et avec ses défauts, peut apparaître comme une qualité. Les chrétiens ne sont pas des gens qui persistent dans leur être. Leur foi les pousse d’essayer sans cesse de se convertir. C’est là aussi une vertu chrétienne qu’il serait utile de redécouvrir.

Recueillis par Laurent VERPOORTEN

Interview à écouter en podcast sur rcf.be
http://www.cathobel.be/2017/09/07/jean-luc-marion-de-lutilite-chretiens/

fonewix

fonewix

Il me semble bien qu'à une époque les Témoins de Jéhovah portaient des pancartes affichant "la religion est une escroquerie".

Lechercheur



La fraternité n'est pas le monopole de la chrétienté a mon humble avis!

Invité


Invité

Moise a rassembler un peuple pour Dieu
Jesus a rassembler un peuple pour Dieu
De nos jour il veux que on rassemble un peuple pour Dieu

grandjean

grandjean

tout le probleme est dans le "on".

Rene philippe

Rene philippe

grandjean a écrit:tout le probleme est dans le "on".

Pourquoi grandjean ? Pourquoi serait-ce un problème ? notre époque est caractérisée par l'égoïsme, l'égocentrisme, le chacun pour soi; tout cela était prévu dans les Écritures :

2 Timothée 3:1 : Mais sache ceci : dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles à supporter. 2 Car les gens seront égoïstes, amis de l’argent, vantards, orgueilleux, blasphémateurs, désobéissants à leurs parents, ingrats, infidèles, 3 sans affection, sans esprit d’entente, calomniateurs, sans maîtrise de soi, cruels, sans amour du bien, 4 traîtres, entêtés, gonflés d’orgueil, amis des plaisirs plutôt qu’amis de Dieu, 5 ayant une apparence d’attachement à Dieu, sans que la force de l’attachement à Dieu influence leur vie.  [...]

grandjean

grandjean

je ne crois pas que ce passage de 2 timothee concerne notre epoque car paul s'adresse ici directement a timothee pas a des gens du 21eme siecle cest mon avis.

Rene philippe

Rene philippe

grandjean a écrit:je ne crois pas que ce passage de 2 timothee concerne notre epoque car paul s'adresse ici directement a timothee pas a des gens du 21eme siecle cest mon avis.

Bien sûr, il s'adresse à Timothée d'abord, mais pourquoi n'y aurait-il pas 2 accomplissements ? Quand il dit "dans les derniers jours", de quoi parle-t-il ? quand tu lis (entre autres) ce texte, n'y vois-tu pas un accomplissement actuel ? j'ai 67 ans, je peux t'assurer que ces caractéristiques de notre environnement est plus que flagrant, et augmente d'une façon logarithmique; même des jeunes de 30 ou 40 ans le reconnaissent.

grandjean

grandjean

moi jhabite a la campagne et les gens de mon village sont tous tres gentil et aimable toujours pret a donner un coup de main ou a demander des nouvelles.

Rene philippe

Rene philippe

grandjean a écrit:moi jhabite a la campagne et les gens de mon village sont tous tres gentil et aimable toujours pret a donner un coup de main ou a demander des nouvelles.
C'est possible; après, est-ce que tous les habitants de la planète sont comme ça ? est-ce que ce n'est qu'une façade ?

grandjean

grandjean

je prefere voir le verre a moitie plein qua moitie vide. dieu voit ce quil ya de bon chez les gens il ne guette pas le pecher et moi je veux faire pareil car cest satan qui cherche toujours a montrer du doigt les pechers des humains et il est laccusateur de nos freres comme dit la bible.

Rene philippe

Rene philippe

grandjean a écrit:je prefere voir le verre a moitie plein qua moitie vide.
Cher grandjean; ce que tu cites est une phrase toute faite par le monde pour montrer un état d'esprit, optimiste, pessimiste; en réalité ce n'est pas ce que tu veux voir qui détermine ce qui est. La réalité objective permet d'être dans le réel et non dans le subjectif. Si tu est dans un avion qui plonge vers le sol tu peux être optimiste et espérer qu'il va redresser, mais si les commandes ne fonctionnent plus, ton espérance sera vaine

dieu voit ce quil ya de bon chez les gens
ce qui veut dire que sa justice permet tout, puisqu'il y a forcément du bon chez les gens ? qu'il laissera faire indéfiniment les humains faire souffrir les peuples, dégrader la planète ?

il ne guette pas le pecher
les guetter est une chose, la mort efface le pécher donc le péché à un "prix"

et moi je veux faire pareil car cest satan qui cherche toujours a montrer du doigt les pechers des humains
??? il incite les humains à pécher, il veut notre mort tout simplement

et il est laccusateur de nos freres comme dit la bible.
comme Job, il accusait les humains d'aimer Dieu par intérêt

grandjean

grandjean

voila tu as bien compris. excuse moi de pas developer davantage jai remarquer que tout ceux qui parle un peu trop de leur croyance (sauf les tj) disparaisse mysterieusement du forum. alors je prefere poster des messages tres neutres ou feliciter quand je vois un commentaire positif et encouragant.

Josué

Josué
Administrateur

C'est la pratique qui devrait rendre meilleurs.

grandjean

grandjean

Lechercheur a écrit:La fraternité n'est pas le monopole de la chrétienté a mon humble avis!
totalement daccord loin de la.

Invité


Invité

Pourquoi se reunir? (Une religion)

Néhémie 8​:​8


 Ils lisaient le livre, la Loi du vrai Dieu, à voix haute. Ils l’expliquaient clairement et en donnaient le sens. C’est ainsi qu’ils aidèrent le peuple à comprendre ce qui était lua.


Voila le but, de rester dans la vrai connaissance exacte, mais est-ce wue toute les religions sont bonne?


Une autre question a se poser ..

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Ce n'est pas la religion en soi qui rend meilleurs, mais la pratique des principes bibliques.

grandjean

grandjean

Rene philippe a écrit:
les guetter est une chose, la mort efface le pécher donc le péché à un "prix"
tu parles du pecher adamique ?

Invité


Invité

Et si Le.peuple de.moise n'obeissait pas au lois qu'arrivait t'il?

grandjean

grandjean

le peuple de moise ? tu veux surement dire le peuple de dieu.

Invité


Invité

LOL, tu comprend?
Alors ce peuple qui suivais Moise, qui est le Peuple de Dieu, si ils n'etait pas reuni poir que Jehovah les instruisent, peuvent t'ils vivre?

grandjean

grandjean

je ne comprend pas ou tu veux en venir.

chico.

chico.

grandjean a écrit:tout le probleme est dans le "on".
Et ou est exactement le problème dans le (on)?

Invité


Invité

Avant meme si elle etsit fausses au moins la rrligions mettais des guides a ne pas franchire, regarder maintrnant qu'elle est moins presente, le monde rempire, il ni a plus rien de mal aux yeux des gens, si tu veux coucher a 4,5 6 j'e vois regulierement des annonces et crla pas en allant sur des site hot, mais la dans nos publicité , dans les message ca et la en lisant les nouvelles du jours ...

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