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Bientôt finie la religion à l’école!

3 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Bientôt finie la religion à l’école
Dans Editoriaux Mis à jour le 16/05/17 9:59 | Publié le 16/05/17 9:59

La rentrée scolaire 2017 sonnera le glas des cours de religion et de morale, avec l’introduction du cours «Vie et société» dans les classes de l’enseignement fondamental, du Centre de logopédie et de l’éducation différenciée.
Si les enfants, dont les plus jeunes, ne se rendront pas forcément compte de ce changement de paradigme, les professeurs de religion, eux, s’y retrouveront-ils ? Bien qu’ils sachent depuis plusieurs mois à quelle sauce ils seront mangés, dans le contexte de l’offre de reprise par l’État, trouveront-ils, justement, leur place dans les nouvelles tâches qui leur ont été imposées ? Ou se retrouveront-ils, au contraire, complètement déboussolés par cette réorientation professionnelle ?
La question mérite d’être posée, alors que le ministre de l’Éducation nationale a rappelé, lundi, quelles seraient les modalités de leur réaffectation. Car l’État a tout prévu et n’entend certainement pas «lâcher dans la nature» les enseignantes de religion de l’enseignement fondamental, sans formation préalable.
Ainsi, le ministre Meisch a décortiqué les deux types de formations distincts de 120 heures réservés aux professeurs de religion du fondamental, dans le sens d’une reconversion assistée. Pour les professeurs détenteurs d’un certificat d’études secondaires, ce sera destination la réserve des suppléants de l’enseignement fondamental. S’ils sont déjà 81 à suivre la formation en question au sein de l’IFEN (Institut de formation de l’Éducation nationale) de Walferdange, au cours de cette année scolaire, ils seront neuf de plus à être pris en charge, à partir de la prochaine rentrée scolaire (soit un total de 90 pour cette «catégorie» de professeurs).
Pour les «autres», à savoir les profs qui ne sont pas bacheliers, ce sera direction la réserve des auxiliaires éducatifs, qui a été nouvellement créée en vue de «soutenir» les enseignants et le personnel éducatif et psycho-social des écoles et lycées, ainsi que de l’éducation différenciée, des maisons d’enfants de l’État et du Service national de la jeunesse. À la fin de l’année scolaire 2018, ils seront, eux, 57 profs à avoir suivi une formation.
De bon augure pour se lancer dans une nouvelle vie professionnelle moins spirituelle, qui nécessitera probablement un temps d’adaptation personnel, complémentaire à la main tendue par l’État.
Claude Damiani
https://www.lequotidien.lu/editoriaux/bientot-finie-la-religion-a-lecole/

Josué

Josué
Administrateur

Proposition d’abolir les cours de religion ou de morale à l'École Monseigneur de Laval
PUBLIÉ LE MERCREDI 17 MAI 2017 À 15 H 42 | Mis à jour le jeudi 18 mai 2017 à 23 h 58
Le Conseil de l'École de Monseigneur de Laval à Regina s'est réuni pour son assemblée générale annuelle mardi soir.
Le Conseil de l'École de Monseigneur de Laval à Regina s'est réuni pour son assemblée générale annuelle mardi soir. Photo : Radio-Canada/Lise Ouangari
Le Conseil de l'École Monseigneur de Laval à Regina a tenu son assemblée générale annuelle mardi soir. Il a annoncé qu'il convoquera une réunion extraordinaire pour trancher sur l'abolition des cours de religion ou de morale au sein de l'école.

Un parent a fait la proposition d’abolir les cours de religion ou de morale pour l’année 2017-2018. Le groupe de parents présent a d’abord voté pour cette proposition. Ensuite, des discussions ont mené à la tenue d’un second vote lors duquel ce groupe est revenu sur sa décision.

Rectificatif : Une version précédente du texte mentionnait que le Conseil d’école s'était prononcé sur la question de l’abolition des cours de religion ou de morale. En fait, la proposition venait d’un parent et ce sont les parents présents à la réunion qui ont procédé au vote. Le Conseil d’école précise qu’il n’a aucune position sur cette question.
L'assemblée a jugé que cette question épineuse devait être débattue en plus grand nombre parce que le sujet n'avait pas été annoncé à l'ordre du jour, comme l'explique la présidente du Conseil de l'école, Josée Levasseur.

C'est une discussion qui est importante à avoir et l'on a vu que les gens souhaitent en discuter, mais puisqu'on avait oublié de le mettre à l'ordre du jour, je pense que c'est une bonne décision à prendre.

Josée Levasseur, présidente du Conseil de l'école
Abandonner les cours de religion ou de morale représenterait un tournant historique pour l'école. La question de l'abolition de ces cours revient à annuler les deux matières. On ne peut pas garder l'une ou l'autre.

Si la prochaine assemblée générale extraordinaire, qui doit se tenir dans les 30 prochains jours, entérine l'abolition des cours de religion ou de morale, les heures qui y étaient consacrées profiteraient aux autres disciplines scolaires, selon ce qui a été discuté.

La question du manque d'infrastructures de l'École Monseigneur de Laval a également été soulevée par la présidente du Conseil lors de l'assemblée générale.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1034235/conseil-ecole-monseigneur-de-laval-elimination-cours-morale-religion

Josué

Josué
Administrateur

Sanctionné pour avoir fait étudier la Bible en classe : une décision “infondée“ et “idéologique“
PROPOS RECUEILLIS PAR SIXTINE CHARTIER publié le 06/06/2017

Un maître d'école a été sanctionné par la commission de discipline de l'inspection académique de l'Indre le 2 juin. Le motif ? Une violation de la laïcité. L'enseignant avait fait lire des extraits de la Bible à ses élèves. Son avocat, Me Jean-Raphaël Mongis, qualifie la décision d'« idéologique » et dénonce une « certaine méconnaissance » du fait religieux de la part de l'inspection. Preuves à l'appui.
Un enseignant de CM1-CM2 a été sanctionné par l’inspection académique de l’Indre pour entorse à la laïcité. Pouvez-vous nous expliquer cette décision ?
L’inspection de l’éducation nationale de l'Indre a reçu il y a quatre mois un courrier anonyme dénonçant l'enseignant qui aurait fait du prosélytisme. Dès le lendemain, un inspecteur a été dépêché dans la classe de mon client, et il a été suspendu à titre conservatoire pour quatre mois. Une enquête administrative a eu lieu. Le 29 mai dernier, il est passé en commission de discipline. La sanction est tombée le 2 juin : une mutation d’office.
Initialement, on reprochait à mon client des faits de prosélytisme. Or assez vite l'enquête administrative a mis en évidence qu’il n’en était rien. Aussi bien par le profil de mon client (qui est agnostique, marié civilement et dont les enfants ne sont pas baptisés) que les différents témoignages recueillis, l’accusation de prosélytisme a été abandonnée car elle ne tenait pas.
« Des doutes quant à la neutralité de cet enseignant » : les débuts de l'enquête

Ce qui lui était reproché est en fait d’avoir fait étudier à ses élèves certains textes issus de la Bible. Nous leur avons donc présenté différents textes, notamment le rapport Debray de 2002 sur « l’enseignement du fait religieux dans l’école laïque », et ils ont bien été obligés de réaliser que l’étude la Bible n'est pas interdite et qu'elle peut s’inscrire dans le cadre des programmes scolaires. Alors ils ont changé leur fusil d’épaule et ont pointé l’étude de textes bibliques qui iraient « au-delà de ce qui est strictement nécessaire pour l’étude du fait religieux ». Donc on lui reproche une étude trop intense du fait religieux. Selon les calculs de l’administration (tels que prononcés en commission de discipline à partir de l’enquête sur les cours de mon client) cela revient à 6h40 de cours. Ça, ce serait abusif, exagéré…
Que répondez-vous à cela ?
C'est une décision totalement infondée qui procède de considérations idéologiques totalement extérieures aux motifs avancés, à savoir l'intérêt général et l’intérêt des élèves. On nous reproche une atteinte à la laïcité. Or il ne faut pas confondre athéisme et laïcité.
Le directeur académique de l’Indre a cru devoir faire un exemple, pour des motifs qui dépassent le cadre de la laïcité.

Que représentent ces six heures de cours pour un élève ?
Une année scolaire fait un peu plus de 1000 heures. Nous estimons que 0,6% du temps total de cours ne paraît pas exagéré. Cette décision est tout a fait hypocrite, car en réalité on ne reproche pas à mon client d’avoir fait étudier Marcel Aymé, Harry Potter ou encore L’Iliade et L’Odyssée plus de six heures. C’est parce que c’est la Bible qui est étudiée que le directeur académique de l’Indre a cru devoir faire un exemple. Et ce pour des motifs qui correspondent à des conceptions philosophiques qui dépassent le cadre de la laïcité.
Avez-vous entendu parler d’autres cas comme celui-ci ?
Pas à ma connaissance. Je n’ai pas d’exemple de jurisprudence ou même d’articles de presse mentionnant une telle décision. Pour moi c’est inédit.
Comment expliquer la rapidité de l’inspection académique à suspendre l’enseignant, le lendemain même de la réception de la lettre anonyme ?
Mon client à un excellent dossier administratif, sans taches. Tous les rapports précédents sont élogieux. Les parents d'élèves sont unanimes quant à son parfait respect des valeurs républicaines et de la laïcité. Je pense que chacun peut se faire une opinion. Pour moi, c’est une façon d’essayer d'évincer un peu plus la Bible de l’enseignement public, un texte qui est quand même le livre le plus vendu au monde, et qui a irrigué les valeurs de l’Occident pendant des siècles !
On reproche à mon client l’étude de textes « issus de la Bible et des évangiles »... C’est comme si on disait : « Il a étudié les Lettres de mon Moulin et “La chèvre de Monsieur Seguin”. »

« On a trouvé dans les cahiers des enfants des documents nombreux – à savoir un corpus de 25 pages pour chaque enfant –, extraits de la Bible et des évangiles, bruts, sans aucune présentation particulière », avait confié l’inspecteur académique en mars dans un article de La Vie. Que répondez-vous à cette mise en cause ? Quel était le contenu réel de ses cours ?
Je ne comprends pas : ce sont des textes issus de la Bible, donc ce n’est pas nous qui les avons écrits par définition. Mon client – qui est agnostique, je le répète – inscrivait son cours dans le cadre d’une étude littéraire. Il a dû considérer que ce n’était pas inintéressant d’y consacrer quelques heures avec ses élèves. Beaucoup d’expressions de la Bible, par exemple, sont passées dans le langage courant : « rendre à César ce qui est à César », « tendre la joue gauche », « lui jeter la pierre », etc.
Mais on nous a accusé de tout et son contraire. Par exemple, on a reproché à mon client d’avoir fait étudier l'épisode de la femme adultère, sous prétexte que c’est un texte misogyne, parce que c'est à une femme qu’on reprochait l’adultère… Alors qu’en réalité, il suffit de lire la suite du texte. On peut imaginer que Jésus s’adresse à des hommes et que c’est une façon de rétablir une égalité entre les sexes… Cela dénote une certaine méconnaissance du fait religieux. En outre, dans la décision de la commission, c’est amusant car on reproche à mon client l’étude de textes « issus de la Bible et des évangiles » alors qu’en réalité les évangiles font partie de la Bible. C’est comme si on disait : « Il a étudié les Lettres de mon Moulin et “La chèvre de Monsieur Seguin”. »
Avez-vous d’autres exemple de ce manque de culture religieuse de la part de l’inspection ?
On nous a reproché que les textes étudiés soient directement issus du christianisme au détriment d'autres religions. Pourtant, en abordant l’Ancien Testament, ce sont de textes communs à au moins deux grands monothéismes. Est-ce que cela aurait été mieux si on avait étudié le Coran ? À cette question, devant la commission de discipline, mon client a répondu : « Pourquoi pas ».
Lorsque certains élèves lui ont demandé en classe s’il croyait en Dieu ou si Dieu existait, il a dit que ce n’était pas à lui de répondre.

Un collectif de parents est à l’origine de la plainte… Qui sont-ils ? Se sont-ils manifestés publiquement ?
Bien sûr que non ! Le courageux auteur de cette missive ne s'est pas manifesté. C’est quand même assez étonnant que l’Éducation nationale s'en soit saisie… Ce genre de lettre aurait dû finir à la poubelle. Cela ne rappelle pas des heures très glorieuses de notre histoire. À mon avis, il s’agit d’un seul parent : il y a sans doute un lapsus dans la lettre, car à un moment donné il y est question de « mon enfant ». Nous avons déposé une plainte contre X pour dénonciation calomnieuse, mais c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin.
Nous avons autant de parents que d’élèves qui nous soutiennent. Tous attestent qu’ils étaient parfaitement contents de ses enseignements. Ils ont témoigné que l’enseignant n’a jamais donné son opinion personnelle. Lorsque certains élèves lui ont demandé en classe s’il croyait en Dieu ou si Dieu existait, il a dit que ce n’était pas à lui de répondre.
Qu’allez-vous faire à présent ?
On va saisir le Tribunal administratif de Limoges d’un recours en annulation. En procédure d’urgence, on espère avoir une audience le plus tôt possible, entre une semaine et un mois. Mon client – qui a donc été muté de sa classe et va assurer des remplacements dans d’autres écoles – souhaiterait retourner dans l'école et reprendre sa vie tranquillement.
http://www.lavie.fr/actualite/societe/sanctionne-pour-avoir-fait-etudier-la-bible-en-classe-une-decision-infondee-et-ideologique-06-06-2017-82644_7.php

Josué

Josué
Administrateur

C'est une chasse aux sorcières ce qui se passe en France!

samuel

samuel
Administrateur

Oui ça tombe dans la paranoïa.

Josué

Josué
Administrateur

223 times
Enseignement religieux dans les écoles publiques : Les évêques du Sénégal veulent l’introduction de la catéchèse
Au terme de leur deuxième session ordinaire annuelle qui fait suite à la 129ème édition du Pèlerinage marial de Popenguine, les évêques du Sénégal ont fait face, hier, à la presse pour faire le point sur les conclusions de leur conclave. A cet effet, ils ont demandé à l’Etat d’introduire la catéchèse dans l’enseignement public.

Au Sénégal, depuis 2002, une loi a été adoptée pour l’introduction de l’enseignement religieux dans toutes les écoles publiques laïques du pays. Plus d’une décennie après la mise en place de cette mesure, les évêques du Sénégal sollicitent l’Etat pour la prise en charge effective de l’enseignement de la catéchèse dans les établissements publics. Cela, a rappelé l’archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye, à travers une indemnité octroyée aux catéchistes et à la mise en place de locaux pour permettre aux enfants chrétiens de suivre en toute liberté les cours de leur religion dans ces établissements.

Pour l’évêque de Saint-Louis, Mgr Ernest Sambou, il s’agit d’une « nécessité pour la foi chrétienne ». Les évêques de la Conférence épiscopale du Sénégal, qui ont clôturé leur deuxième session ordinaire de l’année, ont échangé avec les formateurs des trois grands séminaires du Sénégal sur la nouvelle charte de formation des prêtres à établir pour 2018. Ce faisant, a expliqué Mgr Benjamin Ndiaye, une commission ad hoc a été créée par les évêques pour mener « à bonne fin » le travail. Ils ont procédé également à la révision des statuts de Caritas Sénégal, afin « que cette institution puisse répondre mieux à sa mission d’aujourd’hui ».

L’autre point, qui a fait l’objet d’une discussion, concerne le bureau du Comité interdiocésain des pèlerinages catholiques (Cinpec). D’après l’archevêque de Dakar, il a été procédé à l’examen et à l’approbation des nouveaux statuts du Cinpec pour lui permettre de mieux faire face aux nouvelles exigences liées au nombre toujours croissant de pèlerins aux lieux saints de la chrétienté. Par rapport au bureau de la Commission nationale de liturgie, les évêques ont « encouragé » cette commission « à poursuivre le travail entrepris, en particulier la publication et la diffusion de l’Ordo liturgique et le projet Vadémécum pour les célébrations liturgiques ».

Les évêques du Sénégal ont aussi fait part de leurs « vives préoccupations » liées au regain de la violence dans le pays, aux graves accidents récurrents de la circulation, au non respect des lois et règlements. Dans un contexte de pré-campagne pour les élections législatives du 30 juillet prochain, ils ont invité les hommes politiques à œuvrer pour que ces joutes électorales se déroulent dans les meilleures conditions. « Les évêques invitent tous les citoyens, en particulier les militants des formations politiques, à mettre en avant l’intérêt de la Nation, afin que la promotion du bien puisse permettre l’épanouissement de tous », a lancé l’archevêque de Dakar.

Ibrahima BA

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Mikael

Mikael
MODERATEUR
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Des pays ne veulent plus d'enseignements religieux à l'école mais d'autres sont pour.

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