Réformé et fondamentaliste… synonymes?
Posted on 15 juillet 2011 par Pascal Denault
Le christianisme historique est un gigantesque arbre complexe où l’on retrouve des traditions et des tendances extrêmement variées. Comme dans n’importe quel phénomène social complexe, il n’est pas toujours évident de s’y retrouver et d’y voir clair. Ce faisant, il est fréquent que des observateurs de type béotiens confondent tous les chrétiens comme s’ils représentaient tous la même chose. Mais même les observateurs avertis ont parfois de la difficulté à distinguer entre certaines tendances qu’on retrouve dans le monde chrétien.
Un proverbe latin dit: « Bene docet, qui bene distinguit« , qui se traduit par quelque chose comme: « Qui distingue bien, apprend bien ». Une connaissance rustre est une connaissance sans nuance, bien connaître c’est l’art de faire les bonnes distinctions.
Où est-ce que je veux en venir? Tout simplement à une question qui me fut posée récemment. Dans une conversation sur l’importance d’avoir des convictions tout en évitant l’arrogance, un ami m’a cité le grand penseur catholique G.K. Chesterton, qui dit: « Ce n’est pas de la bigoterie qu’être certain d’avoir raison ; mais cela l’est d’être incapable d’imaginer que l’on puisse se tromper.«
Connaissant mon opiniâtreté doctrinale, je présume que mon ami fut un peu étonné que je fusse (subjonctif imparfait) en accord avec cette affirmation, puisque par la suite il me demanda: « Considères-tu que la doctrine réformée est fondamentaliste ? Si non, quelles seraient les différences les plus significatives entre la doctrine réformée et une doctrine fondamentaliste ? » De toute évidence, cet ami, que je considère comme un frère dans la foi même s’il mange des hosties transsubstantiées
Posted on 15 juillet 2011 par Pascal Denault
Le christianisme historique est un gigantesque arbre complexe où l’on retrouve des traditions et des tendances extrêmement variées. Comme dans n’importe quel phénomène social complexe, il n’est pas toujours évident de s’y retrouver et d’y voir clair. Ce faisant, il est fréquent que des observateurs de type béotiens confondent tous les chrétiens comme s’ils représentaient tous la même chose. Mais même les observateurs avertis ont parfois de la difficulté à distinguer entre certaines tendances qu’on retrouve dans le monde chrétien.
Un proverbe latin dit: « Bene docet, qui bene distinguit« , qui se traduit par quelque chose comme: « Qui distingue bien, apprend bien ». Une connaissance rustre est une connaissance sans nuance, bien connaître c’est l’art de faire les bonnes distinctions.
Où est-ce que je veux en venir? Tout simplement à une question qui me fut posée récemment. Dans une conversation sur l’importance d’avoir des convictions tout en évitant l’arrogance, un ami m’a cité le grand penseur catholique G.K. Chesterton, qui dit: « Ce n’est pas de la bigoterie qu’être certain d’avoir raison ; mais cela l’est d’être incapable d’imaginer que l’on puisse se tromper.«
Connaissant mon opiniâtreté doctrinale, je présume que mon ami fut un peu étonné que je fusse (subjonctif imparfait) en accord avec cette affirmation, puisque par la suite il me demanda: « Considères-tu que la doctrine réformée est fondamentaliste ? Si non, quelles seraient les différences les plus significatives entre la doctrine réformée et une doctrine fondamentaliste ? » De toute évidence, cet ami, que je considère comme un frère dans la foi même s’il mange des hosties transsubstantiées