*** w79 1/11 p. 12 § 10-11 Pourquoi la chrétienté ne survivra-t-elle pas? ***
10 “‘Allez donc à mon lieu qui était à Siloh [à environ 32 kilomètres au nord de Jérusalem], où j’avais d’abord fait résider mon nom, et voyez ce que je lui ai fait, à cause de la malice de mon peuple Israël. Et maintenant, parce que vous avez continué à faire toutes ces œuvres’, telle est la déclaration de Jéhovah, ‘et que j’ai continué à vous parler, me levant de bonne heure et parlant, mais que vous n’avez pas écouté, et que j’ai continué à vous appeler, mais que vous n’avez pas répondu, je ferai également à la maison sur laquelle mon nom a été invoqué, en laquelle vous mettez votre confiance, et au lieu que je vous ai donné ainsi qu’à vos ancêtres, comme j’ai fait à Siloh. Et je vous rejetterai de devant ma face, comme j’ai rejeté tous vos frères, toute la descendance d’Éphraïm.’” — Jér. 7:12-15.
11 Ce qui se passa à Siloh au temps du jeune prophète Samuel froissa la susceptibilité religieuse des Israélites. Confiants que la sainte Arche de l’alliance les mettrait à l’abri d’une défaite dans leur guerre contre les Philistins, ils la sortirent du Très-Saint du tabernacle, qui se trouvait alors à Siloh, et des prêtres infidèles, les deux fils du grand prêtre Éli, l’apportèrent sur le champ de bataille. Mais l’Arche ne protégea pas les Israélites des conséquences de leur désobéissance à la loi de Jéhovah. L’Arche tomba, hélas! aux mains des Philistins païens, les prêtres Hophni et Phinéhas furent tués, et quand leur père, le grand prêtre Éli, apprit la nouvelle, cet homme corpulent s’évanouit, tomba à la renverse et mourut la nuque brisée. Les Israélites continuèrent à subir l’oppression des Philistins, et l’Arche, symbole de la présence de Jéhovah, ne réintégra jamais le saint tabernacle à Siloh, même après que des plaies eurent contraint les Philistins idolâtres à la renvoyer. — I Sam. 3:1 à 7:2.