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L'anorexie, une addiction à la maigreur plus qu'une peur de grossir ?

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Josué

Josué
Administrateur

L'anorexie, une addiction à la maigreur plus qu'une peur de grossir ?
Des chercheurs suggèrent que les patients atteints d'anorexie mentale seraient davantage motivés par le plaisir de maigrir que par la peur de grossir. De quoi modifier l'approche médicale de la maladie.
Et si l'anorexie relevait de l'addiction plus que de la phobie ? D'après une étude publiée mardi 7 juin dans la revue Translational Psychiatry, les patients atteints de ce trouble du comportement alimentaire ressentiraient un plaisir intense à perdre du poids. Francetv info vous explique comment les chercheurs du Centre de psychiatrie et de neurosciences (Inserm-université Paris-Descartes) de l'hôpital Sainte-Anne, à Paris, sont arrivés à cette conclusion.

L'anorexie prédomine chez les filles (neuf filles pour un garçon) et toucherait de 0,2% à 0,5% de la population, avec un pic chez les 13-25 ans, selon le professeur Philip Gorwoord, coauteur de l'étude. Le diagnostic de ce trouble repose actuellement sur trois critères : la restriction des apports énergétiques menant à une perte de poids, une perception déformée de son corps et une peur intense de grossir.

Des émotions positives à la vision de corps maigres

Toutefois, les chercheurs, postulant que l'anorexie relevait plus d'une addiction que d'une phobie, ont voulu approfondir cette piste ouverte par de tout récents travaux évoquant un dérèglement du "circuit de la récompense" observé dans les addictions.

Pour confirmer leur hypothèse, les scientifiques ont présenté des images en 3D de corps de différents poids à 71 femmes anorexiques et 20 femmes ne présentant pas de trouble alimentaire. Pendant le test, ils ont mesuré leur sudation, car l'émotion provoquée par certaines images entraîne une augmentation de la transpiration, rapide et automatique.

Chez ces patientes, de poids variés et présentant divers degrés de sévérité de la maladie, la vision des images de femmes de poids normal ou en surpoids a provoqué une réaction comparable à celle des sujets sains. En revanche, face à des images de maigreur, les patientes ont eu des réactions émotionnelles positives alors que les sujets sains n'avaient pas de réaction particulière.

Seulement un tiers de rémissions réelles

Pour les chercheurs, il existe donc une "très forte probabilité" que l'anorexie soit du registre des addictions. Mais ils rappellent que ce trouble est dû à de multiples facteurs (génétiques, psychologiques, socio-culturels…). L'anorexie a ainsi une forte héritabilité (70%), selon des études antérieures, menées notamment sur des familles et des jumeaux. Toutefois, relève Philip Gorwood, "il n'y a pas de gène de l'anorexie, mais des gènes de vulnérabilité".

"On est très démuni au niveau thérapeutique, et aucun pays n'a de médicament ayant une autorisation de mise sur le marché pour l'anorexie", déplore-t-il, évoquant "des rémissions réelles dans un tiers des cas" seulement. L'anorexie a en outre la mortalité la plus élevée de toutes les pathologies mentales, note la Haute Autorité de santé (PDF).

De nouvelles pistes thérapeutiques

C'est tout l'intérêt de cette étude : elle ouvre la voie au développement de nouvelles thérapies, notamment la remédiation cognitive et la thérapie en pleine conscience. La première vise à aider les patients à sortir du cercle vicieux "amaigrissement-récompense" en leur apprenant à corriger des comportements liés à une rigidité cognitive et à une focalisation sur les détails qui contribuent à entretenir leurs troubles.

La thérapie en pleine conscience, souvent associée à la méditation, travaille, elle, sur le fait de se concentrer dans "l'ici et le maintenant, en empêchant les pensées automatiques, les bloquer et rester dans le ressenti actuel, le réel et pas dans des idéaux, comme celui d'être toujours plus mince".

Toutefois, le professeur Gorwood reste prudent : ces traitements étant expérimentés depuis moins de six mois, "il n'est pas encore possible de tirer des conclusions probantes sur leur efficacité à long terme".
http://www.francetvinfo.fr/sante/decouverte-scientifique/l-anorexie-une-addiction-a-la-maigreur-plus-qu-une-peur-de-grossir_1487679.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20160608-[lestitres-coldroite/titre5]

Josué

Josué
Administrateur

L'anorexie mentale expliquée par le plaisir de perdre du poids
Mots clés : ANOREXIE MENTALE, Addiction
Par figaro iconThomas Delozier - le 09/06/2016
L'anorexie mentale serait davantage liée au plaisir de perdre du poids qu'à la crainte d'en gagner. Une découverte modifiant la prise en charge des patients.
«Lorsque la recherche piétine, il est important de remettre en question les fondamentaux», estime le Pr Philip Gorwood. Le chef de service de la Clinique des maladies mentales et de l'encéphale au sein de l'hôpital Saint-Anne à Paris peut se permettre ce genre de précepte. Lui et son équipe viennent d'apporter la preuve, dans une étude publiée dans Translational Psychiatry, que nous avions tout faux dans la compréhension des mécanismes de l'anorexie mentale. Il est admis depuis longtemps que ce trouble prend naissance dans une peur intense de grossir. Leurs résultats dévoilent, au contraire, qu'il est motivé par le plaisir de perdre du poids.
«Il s'agit d'un véritable changement de paradigme, déclare le Pr Gorwood. Avec ces découvertes, on passe du registre de la phobie à celui de l'addiction qui n'implique pas les mêmes circuits cérébraux. Cela pourrait avoir un réel impact dans la prise en charge». Car aujourd'hui, l'offre pharmacologique dans le traitement de l'anorexie est nulle. «Nos recherches ouvrent la voie au développement de nouveaux médicaments», ajoute le médecin.
L'anorexie touche en France 1,5% de femmes et 0,3% d'hommes avec un pic à 3% chez les jeunes filles entre 13 et 25 ans. Jusqu'à présent, trois critères étaient nécessaire pour la diagnostiquer: la présence d'une restriction alimentaire, une perception déformée du poids ainsi qu'une peur intense de grossir. «Seul le premier est encore valide», selon les auteurs.
Du plaisir ressenti devant la maigreur
Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont montré des images de personnes très maigres ou au contraire obèses à 71 anorexiques et 20 sujets sains. Chacun devait ensuite estimer le poids des personnes représentées , et indiquer ce qu'ils ressentaient en voyant les images.
Les réactions ont été mesurées grâce à un test de «conductance cutanée» qui mesure le taux de sudation de la peau du sujet exposé aux images. L'émotion provoquée entraîne une augmentation de la transpiration, rapide et automatique. «En analysant la forme de la courbe de réaction, nous pouvons même définir si le ressenti est positif ou négatif» explique Philip Gorwood.
Devant les images de personnes maigres ou obèses, les anorexiques et les sujets sains ont fait les mêmes estimations de poids, démentant l'idée d'une perception déformée du corps. Concernant le ressenti mesuré par conductance, la réaction face à une image de personne obèse fut classée comme «peu plaisante» quelques soit le groupe. En revanche, l'émotion éprouvée face à la maigreur diffère significativement: négative chez les sujets sains, elle est largement positive parmi les anorexiques.
La flexibilité cognitive aussi touchée
Cette réaction serait «génétiquement influencée» selon les auteurs, notamment via une mutation du gène de la BDNF, une protéine impliquée dans la survie des neurones, la neuroplasticité et le circuit de la récompense. Toute aussi présente chez les anorexiques (41%) que chez les sujets sains (35%), l'altération génétique augmente la sensation de plaisir uniquement chez les patients touchés par le trouble.
«Le BDNF agit sur les circuits cérébraux de la récompense, les anorexiques entrent alors dans une addiction, où la perte d'un kilo appelle la perte d'un autre kilo», explique le Pr Gorwood. La protéine altère également la flexibilité cognitive: «Très souvent, les patients organisent leur environnement de manière à se focaliser sur la perte de poids, à tel point qu'ils n'arrivent plus à penser autrement, continue le médecin. Pour les faire sortir de ce cercle vicieux, il faut travailler leur neuroplasticité avec des exercices cognitifs spécifiques. C'est une piste à suivre».
Cependant, il reste du travail: «Le BDNF n'est qu'un des aspects du mécanisme de l'anorexie. Beaucoup d'autres facteurs sont encore à découvrir».
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/06/09/25080-lanorexie-mentale-expliquee-par-plaisir-perdre-poids

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