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Climat : mauvaises nouvelles pour la planète

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Josué

Josué
Administrateur

Rappel du premier message :

Climat : mauvaises nouvelles pour la planète

Les décisions du Japon et de l’Australie de retarder la baisse de leurs émissions de gaz à effet de serre semble impacter lourdement sur le réchauffement climatique de la planète.

Le monde a de plus en plus de mal à limiter le réchauffement climatique, les mauvaises nouvelles du Japon et d’Australie effaçant les avancées en provenance des Etats-Unis et de Chine, à en croire un bilan publié mercredi par des scientifiques, en pleine Conférence de l’ONU sur le climat à Varsovie .
Selon le « Climate Action Tracker », la Terre se prépare à une hausse de température de 3,7°C au-dessus des moyennes de l’époque pré-industrielle à l’horizon 2100, au lieu d’une hausse de 3,1° si les gouvernements avaient tenu leurs promesses de limiter les émissions de gaz à effet de serre.
Les gouvernements, réunis à Varsovie jusqu’à vendredi pour une grande conférence sur le climat, essaient de trouver le moyen de limiter le réchauffement mondial à moins de 2,0° au-dessus des niveaux d’avant la révolution industrielle pour en limiter les dérèglements induits (sécheresses, pluies torrentielles, hausse du niveau des mers, etc.).
La conférence de Varsovie travaille à la création, pour 2015, d’un nouvel accord mondial sur le climat qui pourrait entrer en vigueur à partir de 2020.
LIRE AUSSI
Climat : le ministre de l’Environnement polonais ecarte du gouvernement
Pas de feuille de route

L’étude parue mercredi, menée conjointement par Climate Analytics, le Postdam Institute for Climate Impact Research et Ecofys, souligne que la décision prise par le Japon la semaine dernière d’assouplir son objectif 2020 en matière d’émissions de gaz à effet de serre rend plus difficile d’atteindre l’objectif des 2°C de réchauffement au niveau mondial.
Le Japon a expliqué que son objectif d’origine d’une baisse de 25% de ses émissions sous les niveaux de 1990 était inatteignable après les dégâts causés à son industrie nucléaire par le séisme et le tsunami de mars 2011. Le Japon s’est fixé désormais une hausse de 3% à ne pas dépasser. L’Australie a également fait marche arrière
« Ces signaux négatifs tendent à l’emporter sur les signaux positifs » constitués par exemple par l’interdiction des centrales au charbon dans certaines zones en Chine, lit-on dans l’étude.
Le problème du réchauffement apparaît d’autant plus difficile à résoudre que les pays présents à Varsovie semblent divisés sur l’aide à apporter aux pays en développement pour les aider à réduire leurs émissions. Les ONG « vertes » se plaignent du flou qui règne en la matière.
« On ne voit pas de feuille de route pour le financement, seulement des sommes anciennes dans un nouvel emballage ou de l’argent réorienté en provenance d’autres budgets », dit Dipti Bhatnagar, de l’ONG Friends of the Earth International.
LIRE AUSSI
Article de Nathalie Kosciusko-Morizet : Climat, encore une conference de transition
Priorité à la relance économique

De nombreux pays riches, qui ont mis la priorité à la relance économique, semblent peu disposés à financer la note du réchauffement.
« On ne peut pas avoir un système avec une compensation automatique chaque fois qu’un événement climatique sévère se produit quelque part sur la planète », a déclaré la commissaire européenne chargée du Climat, Connie Hedegaard.
Les pays industriels ont promis d’augmenter les sommes allouées à l’aide aux pays en développement pour la porter à 100 milliards de dollars par an à l’horizon 2020, contre 10 milliards sur la période 2010-2012.
Les négociateurs ont mis sur pied un Green Climate Fund pour accueillir une partie des 100 milliards de dollars mais ce fonds est vide et ne sera pas alimenté avant le second semestre 2014.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que des investissements supplémentaires de 1.000 milliards de dollars par an seront nécessaires à l’horizon 2020 pour le seul secteur énergétique afin qu’il se réoriente vers des sources d’énergie plus propres. ■
Lutter contre la déforestation
Les gouvernements norvégien, britannique et américain ont fait savoir mercredi qu’ils allaient débloquer 280 millions de dollars en faveur d’un nouveau programme destiné à lutter contre la déforestation dans le monde.La Norvège contribuera à ce programme contre la déforestation à hauteur de 135 millions de dollars, la Grande-Bretagne versera 120 millions et les Etats-Unis 25 millions.


Droit de reproduction et de diffusion réservé © Les Echos.fr 2013


Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Inondations : le réchauffement climatique mis en cause 
Les 14 et 15 juillet, des inondations ont fait plus de 200 morts en Allemagne et en Belgique. Selon une étude réalisée par des scientifiques du World Weather Attribution, elles ont été provoquées par le réchauffement climatique.

Ce que dit l'étude. Les auteurs estiment que ces évènements climatiques extrêmes ont eu neuf fois plus de chance de survenir à cause du réchauffement climatique dû à l'activité humaine. Il a également "fait augmenter la quantité de pluie sur une journée de 3% à 19%".

💡Pourquoi il faut réagir. "L'évolution future du climat, et donc des impacts, dépendra de notre capacité à réduire les émissions de gaz à effet de serre le plus rapidement possible", affirme le Haut conseil pour le climat, comme le rappelle notre journaliste Yohan Blavignat.

Josué

Josué
Administrateur

Les revues médicales s'engagent pour le climat
Pour la première fois de l'histoire, quelque 220 des plus grandes revues médicales au monde, dont le New England Journal of Medicine et The Lancet, publient aujourd'hui un texte commun pour appeler à une action urgente contre le réchauffement climatique.

Ce que dit le texte. Les auteurs estiment que "les mesures d’urgence pour gérer la crise du climat et de la nature ne peuvent pas attendre la fin de la pandémie". Ils accompagnent cet appel d'une liste d'impacts du réchauffement climatique sur la santé comme "des cas de déshydratation et de problèmes rénaux, de tumeurs dermatologiques malignes, d'infections tropicales".

💡Pourquoi ça compte. La hausse des températures peut avoir d'importantes conséquences sur notre corps. "Les vaisseaux se dilatent, on fait de l'hypotension, et pour lutter il y a un système de sudation important qui se met en marche pour réguler la température du corps", détaillait cet été Evelyne Chartier, médecin généraliste, à notre journaliste Cécile de Sèze.

🔎 Lire nos explications

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Sur le terrain. La protection de la biodiversité est un enjeu majeur du XXIe siècle avec la lutte pour le climat. Mais les entreprises peinent à mesurer leur impact sur la nature. "Est-ce qu'on regarde les plantes, les animaux, les bactéries ? Nous sommes en retard sur ce sujet parce que nous ne savons toujours pas si ce que l'on compte est pertinent", estime Hélène Soubelet, directrice de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité.

🔎 Lire notre éclairage

Lechercheur




[size=20]A 400 km d'altitude, Thomas Pesquet a été un témoin spécial des catastrophes qui ont frappé la Terre ces six derniers mois. Depuis la Station spatiale internationale, où il termine sa deuxième mission, l'astronaute français a confié ses inquiétudes pour l'avenir de la planète bleue, à l'approche de la COP26.

GEO AVEC AFP Publié le 29/10/2021 à 11h40 - Mis à jour le 29/10/2021
SAUVEGARDER L'ARTICLE
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[/size]



Quelles images de catastrophes naturelles vous ont le plus marqué ?

Les ouragans et les feux de forêts. Je n'avais jamais assisté à ça, des feux d'une ampleur incroyable, avec des colonnes de fumée qu'on voyait depuis l'espace pendant des jours et des jours.... C'était impressionnant de se dire l'énergie qui était dégagée et les dégâts provoqués pour les gens qui avaient la malchance d'être sur la trajectoire. On a aussi vu une succession de tempêtes tropicales, extrêmement impressionnantes, on pouvait quasiment regarder dans l'oeil du cyclone. Ce sont des murs de nuages d'une puissance phénoménale, de plus en plus fréquents, de plus en plus destructeurs
.https://www.geo.fr/environnement/colonnes-de-fumee-murs-de-nuage-thomas-pesquet-temoin-spatial-des-catastrophes-206859#utm_source=edito&utm_medium=push-web&utm-campaign=colonnes-de-fumee-murs-de-nuage-thomas-pesquet-temoin-spatial-des-catastrophes

papy

papy

La crise climatique est là

Le changement climatique n'est plus une affaire lointaine. La crise est là, c'est une réalité qui s'observe désormais partout. Certains changements engagés sont irrémédiables, et il s'agit aujourd'hui d'en atténuer les effets, ce que la COP26 qui s'ouvre ce dimanche doit permettre. Tous les scénarios envisagés, comme sur l'évolution de la température moyenne du globe, montrent que celle-ci devrait atteindre au minimum du plus +1,5°C ou +1,6°C par rapport à l'ère pré-industrielle autour de 2030. Les infographies.

Et si la finance avait aussi un rôle à jouer dans la transition climatique ? Désengagement progressif des banques des activités polluantes, développement d'une "épargne" verte... Par son impact sur l'inflation, le réchauffement climatique a aussi un effet sur la conduite des politiques monétaires. "Si on ne faisait rien sur le climat, c'est jusqu'à 20% du PIB mondial qui disparaîtrait d'ici la fin du siècle", prévient à L'Express le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. Interview.

Les spectaculaires mutations qu'a connues la société française depuis quarante ans n'épargnent pas les rites funéraires, qui ont longtemps été très homogènes avec un monopole de l'enterrement. Pour L'Express, Jérôme Fourquet, l'auteur du best-seller "L'archipel français" et directeur du département Opinion à l'IFOP, analyse les nouvelles modes post-mortem, notamment la spectaculaire croissance de la crémation mais aussi le bourgeonnement de funérailles écologiques. Entretien.

Josué

Josué
Administrateur

Les émissions de CO2 presque aux niveaux d'avant Covid. Les émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre, sont reparties de plus belle après la mise à l'arrêt liée à la crise sanitaire, alerte une étude du Global carbon project. En 2021, elles devraient rebondir de 4,9% pour se rapprocher à moins de 1% du record absolu de 2019.

chico.

chico.

Le climatologue Jean Jouzel, ancien vice-président du groupe scientifique du Groupement intergouvernemental d’experts sur le climat (Giec), vient de publier Climat : parlons vrai, co-écrit avec Baptiste Denis (éditions les Pérégrines). De retour de la COP26 sur le climat, qui a joué les prolongations à Glasgow en Ecosse avant de trouver un compromis sur un accord final amoindri, il regrette l’écart entre les objectifs ambitieux inscrits dans le texte du projet de décision finale et la réalité.
Climat : mauvaises nouvelles pour la planète - Page 5 HPMFOZKKW5CQJLQX3XHJPPHEVQ
Le climatologue Jean Jouzel. (LUDOVIC MARIN/AFP)

Quel bilan faites-vous de cette COP26 ?



Le bilan est assez mitigé. Même s’il y a des points positifs. Par exemple, la prise en compte du diagnostic des scientifiques. Lors de la signature de l’accord de Paris, fin 2015, l’objectif central était de ne pas dépasser 2°C [de hausse à long terme de la température moyenne du globe par rapport à la période préindustrielle (1850-1900), ndlr]. Mais depuis, suite aux récents rapports du GIEC, personne ne parle plus de 2°C. Il y a désormais un consensus, en tout cas apparent, pour prendre des mesures visant à limiter le réchauffement…

https://www.liberation.fr/environnement/climat/cop26-pour-jean-jouzel-le-probleme-cest-le-fosse-entre-les-textes-et-la-realite-20211113_AXX3HTQJMNAVPGOAR5SZOW5GD4/?xtor=CS8-60

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Les promesses de neutralité carbone dans les entreprises ont le vent en poupe depuis plusieurs mois. Mais sur le terrain, peu d'entre elles maîtrisent véritablement le sujet. Le Boston Consulting Group a mené une étude : neuf entreprises sur dix ne savent pas calculer leur empreinte carbone.

📖 Extrait de l'hebdo du 25 novembre : "Malgré son reporting obligatoire, la France ne peut pas se prévaloir d'être un élève modèle. Certes, la loi oblige les établissements tricolores de plus de 500 salariés à communiquer les émissions sur l'ensemble de leurs scopes. Mais beaucoup ne respectent pas cette obligation."

🔎 Une enquête à retrouver dans l'hebdo

Josué

Josué
Administrateur

Autour du globe, les températures douces du mois de décembre ont une incidence sur les humains et les animaux.

À Jemeppe-sur-Sambre, en Belgique, les ruches tournent à plein régime, alors que les insectes qui l’habitent sont censés hiberner jusqu’à l’arrivée du printemps. "Les abeilles croient que le printemps est là, la reine va commencer à répondre, la colonie va s’agrandir et puis c’est une période de froid qui revient : la colonie va de nouveau se resserrer et peut-être ne pas avoir assez d’abeilles pour réchauffer le couvin qui était prévu", alerte un apiculteur belge.

chico.

chico.

Je n'ai jamais vue un hiver si chaud.

Josué

Josué
Administrateur

[size=48]Réchauffement climatique : les scientifiques, entre colère et dépit face à l'inaction politique
[/size]

La menace est chiffrée et prévisible. Les solutions existent. Et pourtant, les politiques du monde entier ne font (presque) rien pour y remédier.





Climat : mauvaises nouvelles pour la planète - Page 5 Manifestation-contre-le-rechauffement-climatique-pendant-la-cop26-le-7-novembre-2021-a-glasgow-en-ecosse_6329716
[size=10]"Agissez maintenant", indique cette pancarte lors de la manifeste contre le réchauffement climatique pendant la COP26, le 7 novembre 2021 à Glasgow, en Ecosse.
afp.com/Paul ELLIS


[size=13]Par Victor Garcia
Publié le 21/02/2022 à 07:00, mis à jour à 12:58
Dans l'hebdo du 24 Février[/size]

[/size]


Multiplication des vagues de chaleur, sécheresses, fonte accélérée des glaciers, inondations, pollution plastique, acidité des océans, biodiversité menacée, etc. Les dangers qui menacent notre planète sont connus depuis des décennies. La première alerte a été lancée en 1976 par l'Organisation météorologique mondiale, suivie douze ans plus tard par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Pourtant l'opinion publique n'y prêtait guère d'attention il y a encore cinq ans. De quoi plomber le moral de nombreux scientifiques, à tel point que des psychologues - en particulier aux Etats-Unis - se sont inquiétés de l'apparition de stress pré-traumatiques : une peur du futur. 


Au fil du temps, les effets du réchauffement climatique d'abord présentés comme des probabilités sont devenus des certitudes et une réalité visible à l'oeil nu (blanchiment des coraux, fontes des glaciers). Depuis quelques années, l'opinion publique a pris conscience des dangers qui nous guettent. Des figures médiatiques comme Al Gore, puis Greta Thunberg, ont émergé et ont contribué à médiatiser le réchauffement climatique. Et les articles de presse se sont multipliés jusqu'à connaître une forte audience, ce qui n'était pas le cas en 2015. Les scientifiques ont alors gagné en visibilité, avant de se heurter au mur des politiques en France comme ailleurs, qui n'agissent pas, ou trop peu. Et cette fois, c'est moins la dépression que l'indignation, voire la colère, qui gagne la communauté des chercheurs. 

Même les bonnes initiatives sont abandonnées


"Les actions des Etats demeurent insuffisantes par rapport à ce qu'il faudrait faire pour éviter les dégâts prévisibles sur l'économie, la santé, l'environnement. Il ne s'agit pas d'un sentiment, mais d'un constat fait par les scientifiques. En tant que citoyen je me demande comment expliquer un tel écart entre l'ampleur de la menace et l'action politique trop faible, non seulement en France mais quasiment partout dans le monde", pointe le professeur Wolfgang Cramer, directeur de recherche CNRS à l'Institut méditerranéen de biodiversité et d'écologie marine et continentale, par ailleurs coauteur du 6e rapport du Giec qui paraîtra le 28 février et détaillera les impacts du réchauffement climatique sur les populations et la nature.  
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LIRE AUSSI >> "Nos océans rotent"... Quand les mers émettent de puissants gaz à effet de serre
En 2015, la COP21 de Paris fut un succès diplomatique incontestable. Mais depuis, nombre d'objectifs fixés par le texte n'ont pas été atteints. Et pour cause, aucune mesure contraignante n'était prévue. Même déception au niveau national, où la Convention pour le climat voulue par le président Emmanuel Macron a terminé en eau de boudin : les propositions - très modérées - de cette assemblée de citoyens français ont été en grande partie balayées par les élus. Exit la définition d'écocide, les mesures fortes permettant de limiter les effets néfastes du transport aérien, du logement, de la production, de l'alimentation, etc. Invités à noter sur 10 la mise en oeuvre de leurs propositions par le gouvernement, les membres de la Convention climat n'ont que très rarement donné la moyenne. "De toute manière, le cadrage de la Convention était faux et évitait des sujets centraux", pointe Jean-Charles Hourcade, directeur de recherche au Centre international de recherche sur l'environnement et le développement (Cired), et membre du panel du Giec. 
Climat : mauvaises nouvelles pour la planète - Page 5 Qiotasession

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Climat : l'autre crise des réfugiés 
Une étude britannique publiée hier dans la revue Nature Climate Changeindique que l'Amazonie approche plus rapidement que prévu d'un "point de bascule" qui pourrait transformer en savane la plus grande forêt tropicale du monde, puits de carbone vital pour l'équilibre de la planète. 

Le contexte. Le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), publié il y a une semaine, a rappellé que la désertification et la montée des eaux devraient pousser des centaines de millions de personnes sur les routes au cours du siècle. 

💡Pourquoi ça compte. "Il est certain que si les températures dépassent les +2 °C, certaines régions deviendront inhabitables (...) Dans ce cas, il faudra être prêt à relocaliser les populations, avoir établi à l'avance où se trouvent les zones habitables", observe le spécialiste des politiques d'adaptation au changement climatique, François Gemenne. 

Lechercheur



chico.

chico.

[size=31]Dans quelques décennies, de nombreux territoires du globe ne seront plus habitables à cause du réchauffement climatique. Une véritable catastrophe pour l'humanité.[/size]


Le réchauffement climatique aura de lourdes conséquences sur certains territoires du globe. Selon les dernières informations de CNews, l’ONU constatait dernièrement une augmentation de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Une température qui risque d’augmenter encore dans les années à venir. D’ici à 2050, nos confrères expliquent que les scientifiques estiment que le sud de l’Asie, le golfe Persique, à savoir l’Iran, l’Oman et le Koweït, ainsi que l’Égypte, l’Arabie saoudite, le Soudan, l’Éthiopie, la Somalie ou encore le Yémen ne seront plus des terres vivables.

Josué

Josué
Administrateur

[size=47]Rapport du Giec : que peut-on faire pour éviter la catastrophe climatique ?[/size]





 
Charlotte Arce

Climat : mauvaises nouvelles pour la planète - Page 5 Png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAAEAAAABCAQAAAC1HAwCAAAAC0lEQVR42mNkYAAAAAYAAjCB0C8AAAAASUVORK5CYII=
Dévoilée lundi 4 avril, la dernière partie du sixième rapport du Giec dresse un constat alarmant de l’ampleur à venir du réchauffement climatique si rien n’est fait. Mais décline aussi un éventail de solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Climat : mauvaises nouvelles pour la planète - Page 5 AAVUZrB:copyright: CHENG FENG CHIANG/iStock Zone industrielle d'Otake, au Japon
« Le monde n'est pas sur la bonne trajectoire pour limiter le changement climatique et éviter ses effets les plus graves. Seules des mesures immédiates et ambitieuses dans tous les secteurs et toutes les échelles sont à même de réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre. » 



Ces mots de Céline Guivarche, la directrice de recherche au Cired (Centre international de Recherche du l'environnement et le développement), reflètent l’urgence de la situation. Autrice, comme 277 autres experts issus de 65 pays, de la dernière partie du sixième rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) publiée lundi 4 avril, elle espère faire comprendre aux décideurs politiques, aux pouvoirs publics, aux industriels et aux citoyens la faible marge de manœuvre qui est désormais devant nous.  

Pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C à l’échelle de la planète et ainsi conserver un « monde vivable », c’est « maintenant ou jamais », martèlent les auteurs du Giec. 

À lire aussi >> « On va dans le mur, alors pourquoi lutter ? » : quand l’actu nous fait baisser les bras

Car les solutions existent. C’est justement à elles qu’est consacré ce dernier volet du rapport. Mais ses auteurs insistent : les mesures doivent être rapides et ambitieuses pour espérer sauver l’humanité des conséquences dévastatrices du réchauffement climatique.  


[size=36]En finir avec les énergies fossiles  [/size]



Premier panel de solutions pointées par le Giec : celui concernant le secteur de l’énergie. Pour les auteurs du rapport, il est absolument indispensable d’opérer une transition globale de ce secteur pour atténuer le réchauffement climatique. Et cela passe en premier lieu par la fin du recours massif aux énergies fossiles, et en particulier du charbon, dont les experts préconisent l’abandon d’ici 2050. « Il n’y a pas de remède miracle contre la crise climatique, mais il y a une arme du crime : les énergies fossiles. Il n’y a plus de place pour leur expansion », note ainsi Nikki Reisch, directrice climat et énergie du Center for International Environmental Law, citée par Usbek & Rica. Pour inciter les décideurs politiques et les industriels à agir, Giec préconise la suppression des subventions accordées aux énergies fossiles. Cette simple mesure pourrait permettre de réduire de 10 % les émissions de GES d’ici 2030.   


Vidéo: Climat : "Il est temps d'agir" prévient le GIEC (Dailymotion)


Lecteur vidéo depuis : Dailymotion (Politique de confidentialité)


[size=36]Privilégier les énergies renouvelables [/size]



Bien que moins chère à produire, l’électricité issue de l’énergie solaire et éolienne est encore trop peu exploitée dans de nombreux pays. Le Giec préconise donc sa généralisation, en particulier dans les pays en développement. Y développer des éoliennes ou des panneaux solaires pourrait permettre à des communautés jusqu’ici privées d’électricité de pouvoir y avoir accès à moindre coût pour la Planète.  

Les villes et aires urbaines ont aussi leur rôle à jouer dans le déploiement des énergies vertes. Électrification des transports en commun, végétalisation massive pour capter le CO2, construction de villes « compactes et accessibles à pied » pour délaisser l’usage de la voiture… Toutes ces options sont plébiscitées par le Giec, qui conseille aussi la construction de « bâtiments zéro énergie ou zéro carbone ».  


[size=36]Capter et limiter les émissions de CO2  [/size]



S’il faut drastiquement diminuer les émissions de GES, cela ne pourra pas suffire pour limiter la casse. C’est pourquoi le Giec mise sur une autre option : la captation de CO2 grâce au reboisement et à la végétalisation massive des terres, mais aussi en développant le plancton marin, qui constitue à réservoir à CO2.   

L’industrie et l’agriculture ont aussi leur rôle à jouer dans la réduction des gaz à effet de serre. Le secteur industriel, responsable à lui seul d’un quart des émissions mondiales, doit à tout prix se convertir à l’utilisation matériaux non-polluants, au réemploi, au recyclage et à la minimisation des déchets, tandis que les secteur agricole et forestier doivent appliquer de nouvelles affectations des terres pour permettre « une réduction d’envergure des émissions, de même que le piégeage et le stockage du CO2 à grande échelle ».  


[size=36]Changer nos modes de vie [/size]



Sauver la Planète du réchauffement climatique ne pourra se faire sans les actions individuelles de toutes et tous. Manger plus sainement, limiter au maximum le gaspillage alimentaire et la surconsommation, baisser son chauffage ou encore limiter l’usage de la voiture ne sont pas de simples « petits gestes ». Ils peuvent, s’ils sont répétés à l’échelle mondiale, contribuer à renverser la vapeur et maintenir le réchauffement climatique en dessous des 1,5 °C.  

Selon le rapport, la quasi-totalité des réductions d’émissions de GES pourraient être atteinte dans le secteur de l’alimentation en changeant notre manière de nous alimenter (réduction de la part des protéines animales, préconiser les aliments végétaux, notamment).  

Il faut aussi révolutionner notre manière de nous déplacer en privilégiant les transports publics, en réduisant les déplacements, en développant notre usage des véhicules électriques et en réduisant les voyages en avion.  

Enfin, s’il n’y a pas de petit geste pour la Planète, les auteurs du rapport rappellent que notre responsabilité individuelle nous engage à des niveaux variables. Ainsi, les 10 % des plus riches dans le monde représentent à eux seuls entre 36 % et 45 % des émissions totales de gaz à effet de serre responsables du changement climatique. Des actions concrètes de leur part pourrait réduire drastiquement les émissions « en maintenant un niveau de vie décent et sans réduire leur bien-être ».

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Catastrophes naturelles : l'alerte de l'ONU
Dans un rapport publié hier, l'ONU estime que d'ici à 2030, le nombre de catastrophes pourrait atteindre 560, contre 400 en 2015, en raison du réchauffement climatique et si l'humanité ne réagit pas.

Le chiffre. Sur les cinquante dernières années, le coût des catastrophes naturelles s'est élevé à 3600 milliards de dollars. Plus de 50% d'entre elles ont été des ouragans et 31% des inondations.

💡 La méthode. Pour le président du Shift Project, Jean-Marc Jancovici, "la seule façon de nous en sortir est d'inverser le raisonnement, en faisant passer les contraintes physiques - la baisse drastique des émissios - avant l'économie. Tout le reste n'est que bricolage".
Lire notre entretien

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Les changements climatiques et notre avenir : qu’en dit la Bible ?[/size]

 « Nous sommes en pleine urgence climatique. La terre est déjà en train de devenir inhabitable » (The Guardian).
 L’humanité traverse une crise dont elle est la seule responsable. La plupart des scientifiques disent que l’activité humaine est la cause du réchauffement planétaire. Cette augmentation des températures a déjà changé le climat et entraîné des conséquences catastrophiques, par exemple :

  •  Des phénomènes météorologiques plus fréquents et plus intenses, tels que des canicules, des sécheresses, des tempêtes, qui à leur tour causent de plus en plus d’inondations et de feux de forêt.
  •  La fonte des glaciers et des calottes polaires.
  •  L’élévation du niveau des océans.


 La crise climatique touche toutes les régions de la terre. Après avoir décrit les conditions existant dans 193 pays, un rapport du New York Times signalait : « La planète nous lance un SOS. » Les changements climatiques ayant causé un grand nombre de morts et de souffrances, l’Organisation mondiale de la santé en a parlé comme de « la plus grande menace pour la santé à laquelle l’humanité est confrontée ».
 Pourtant, nous avons des raisons d’envisager l’avenir avec optimisme. La Bible a annoncé les évènements que nous voyons se produire, et elle explique pourquoi nous pouvons avoir confiance que Dieu agira et ce qu’il fera pour nous assurer un avenir heureux.

[size=34]Les changements climatiques accomplissent-​ils des prophéties bibliques ?[/size]


 Oui. La crise climatique provoquée par le réchauffement planétaire correspond aux évènements que la Bible a annoncés pour notre époque.
 Prophétie : Dieu va « détruire ceux qui sont en train de détruire la terre » (Révélation 11:18).
 La Bible a annoncé une époque où les humains seraient sur le point de détruire la terre. À cause du réchauffement planétaire, la terre subit aujourd’hui des ravages comme jamais auparavant.
 Cette prophétie donne une raison pour laquelle nous ne devons pas nous attendre à ce que les humains sauvent la planète. Elle dit que Dieu interviendra alors que les humains seront « en train de détruire la terre ». Par conséquent, quelles que soient les mesures que prennent les personnes bien intentionnées pour lutter contre les changements climatiques, ce ne sera jamais assez pour empêcher les humains de continuer à détruire la terre.
 Prophétie : « On verra des choses effrayantes » (Luc 21:11).
 La Bible a annoncé qu’à notre époque, on verrait des « choses effrayantes » ou des évènements terrifiants. Les changements climatiques ont entraîné des phénomènes météorologiques terrifiants sur toute la terre. Aujourd’hui, certaines personnes souffrent d’éco-anxiété, une angoisse chronique causée par la dégradation de l’environnement.
 Prophétie : « Dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles à supporter. Car les gens seront égoïstes, amis de l’argent, […] infidèles, […] sans esprit d’entente, […] traîtres, entêtés » (2 Timothée 3:1-4).
 La Bible avait prédit les traits de caractère et les comportements qui sont à l’origine de la crise climatique. Les gouvernements et les entreprises font passer les intérêts économiques avant les intérêts des générations futures. Même quand ils essaient de trouver des solutions ensemble, ils n’arrivent pas à se mettre d’accord sur les mesures à prendre pour arrêter le réchauffement planétaire.
 Cette prophétie montre que nous ne devrions pas nous attendre à ce que la majorité des gens changent de comportement et se mettent à protéger la terre. Au contraire, la Bible dit que les gens qui font preuve d’égoïsme « avanceront vers le pire » (2 Timothée 3:13).

[size=34]Pourquoi peut-​on être sûr que Dieu va agir ?[/size]


 La Bible révèle que Jéhovah * Dieu, notre Créateur, attache beaucoup de valeur à notre planète et à ses habitants. Voyons trois versets de la Bible qui montrent que Dieu va agir.


[size=34]Que va faire Dieu pour préserver l’avenir de notre planète ?[/size]


 Comment Dieu va-​t-​il accomplir ses promesses concernant la terre ? Il le fera par l’intermédiaire d’un gouvernement mondial qu’on appelle le royaume de Dieu (Matthieu 6:10). Ce royaume régnera depuis les cieux. Il n’aura pas à mener des négociations avec les gouvernements humains au sujet de la terre et de l’environnement. En fait, le royaume de Dieu va remplacer ces gouvernements (Daniel 2:44).
 L’intervention du royaume de Dieu est une bonne nouvelle pour tous les humains et la planète (Psaume 96:10-13). Voyons ce que Jéhovah Dieu fera par le moyen de son royaume.

  •  Réparer les dommages causés à l’environnement
     Ce que dit la Bible : « Le désert et le pays aride exulteront. La plaine désertique sera joyeuse et fleurira comme le safran » (Isaïe 35:1).
     Ce que l’avenir nous réserve : Jéhovah guérira la planète, même les endroits qui ont été ravagés par les humains.
  •  Maîtriser les phénomènes climatiques extrêmes
     Ce que dit la Bible : « [Jéhovah] calme la tempête de vent ; les vagues de la mer se taisent » (Psaume 107:29).
     Ce que l’avenir nous réserve : Jéhovah a le pouvoir de maîtriser les éléments. Les gens ne souffriront plus de conditions climatiques extrêmes.
  •  Enseigner à prendre soin de la terre
     Ce que dit la Bible : « Je te rendrai perspicace et t’enseignerai le chemin où tu dois aller » (Psaume 32:Cool.
     Ce que l’avenir nous réserve : Jéhovah a confié aux humains la responsabilité de prendre soin de la terre (Genèse 1:28 ; 2:15). Il nous enseignera comment remplir au mieux ce rôle et vivre en harmonie avec la nature.



[size=34]La Bible dit-​elle que la terre sera anéantie par le feu à cause du réchauffement planétaire ?[/size]



Certaines personnes font le lien entre le réchauffement planétaire et le verset de la Bible qui dit que la terre ‘est réservée pour le feu’ (2 Pierre 3:7). Cependant, le contexte montre que ce verset ne parle ni de notre planète ni d’un feu littéral. Pour en savoir plus, veuillez consulter l’article « La terre sera-​t-​elle détruite ? ».

Mikael

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Changement climatique : forêts tropicales en danger 
D'après une étude publiée hier par différentes équipes de chercheurs, la mortalité des arbres dans plusieurs forêts tropicales humides d'Australie a doublé depuis les années 80. Une situation qui pourrait se répéter dans les autres parties du monde. 

Le contexte. Hier, l'ONU a par ailleurs indiqué que les concentrations de gaz à effet de serre, l'élévation du niveau de la mer, la température et l'acidification des océans avaient battu des records en 2021. Ces quatre marqueurs témoignent de l'impact du réchauffement climatique. 

💡 Pourquoi ça compte. Moins de forêts humides aurait de lourdes conséquences pour la lutte contre le changement climatique. "Cela voudrait dire que les prévisions de température future pourraient être sous-estimées par les modèles actuels", assure David Bauman, l'un des principaux auteurs de l'étude.

Josué

Josué
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[size=41]L'État de Vanuatu dans le Pacifique a déclaré l'urgence climatique
[/size]
Climat : mauvaises nouvelles pour la planète - Page 5 The-state-of-Vanuatu-in-the-Pacific-has-declared-a-climate-emergency
[size=13]ByBureau de nouvelles
30 mai 2022
Date modifiée: 30 mai 2022[/size]


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Climat : mauvaises nouvelles pour la planète - Page 5 Europeantimes_logo_turquoise-500x500
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AVIS DE NON-RESPONSABILITÉ : LES INFORMATIONS ET OPINIONS REPRODUITES DANS LES ARTICLES SONT CELLES DE CEUX QUI LES ÉNONCENT ET RELÈVENT DE LEUR PROPRE RESPONSABILITÉ. LA PUBLICATION DANS THE EUROPEAN TIMES NE SIGNIFIE PAS AUTOMATIQUEMENT L'APPROBATION DU POINT DE VUE, MAIS LE DROIT DE L'EXPRIMER.
1 min.
L'archipel de 300,000 XNUMX habitants a été frappé par deux puissants cyclones et une sécheresse dévastatrice au cours de la dernière décennie.
L'archipel de Vanuatu dans le Pacifique a déclaré une urgence climatique et un plan de 1.2 milliard de dollars pour atténuer les effets du changement climatique sur la nation insulaire, a rapporté l'AFP.
Dans un discours au parlement, le Premier ministre Bob Loughman a reconnu que la région du Pacifique est déjà affectée par le phénomène de la montée des eaux et des phénomènes météorologiques extrêmes. L'archipel de 300,000 XNUMX habitants a été frappé par deux puissants cyclones et une sécheresse dévastatrice au cours de la dernière décennie. "Le pays est déjà trop chaud et un peu sûr", a-t-il déclaré aux législateurs, soulignant que Vanuatu était désormais en danger.
Une déclaration similaire a été adoptée par une dizaine d'autres pays à travers le monde, dont les Fidji, le Canada et le Royaume-Uni, rappelle l'AFP.
Le plan de 1.2 milliard de dollars proviendra des pays donateurs. En début de semaine, lors d'un voyage aux Fidji, la nouvelle ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, a promis que son pays fixerait bientôt des objectifs plus ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre et serait candidat pour accueillir une réunion avec les îles du Pacifique. en plus du climat.


  • urgence climatique

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Josué

Josué
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[size=33]Réchauffement climatique
[size=33]Avec la sécheresse, les cours d’eau touchent le fond[/size]
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La biodiversitédossier


















Manque de pluie, canicules successives, pression humaine sur la ressource… Une sécheresse hors normes atteint presque toutes les cours d’eau en France. Elle affecte la biodiversité et questionne nos usages, inadaptés au changement climatique.[/size]

Climat : mauvaises nouvelles pour la planète - Page 5 XBWJHZZCDRBSPD3SXQDQZJZ7RA

Des agents de l'Office français de la biodiversité, à Herzeele, dans le Nord, vérifie le niveau de l'Yser, le 2 août. (François Lo Presti/AFP)

par Margaux Lacroux
publié le 12 août 2022 à 21h07




L’Yser est un petit fleuve prenant sa source dans le département du Nord, avant de se jeter dans la mer à Nieuport, en Belgique. D’habitude, même en été, l’eau y coule à flots. Aujourd’hui, son lit est à un niveau historiquement bas. Là où l’eau atteint d’habitude 80 centimètres de hauteur, il n’en reste plus que 4. Une pataugeoire. Son débit est vingt fois moins important qu’un mois d’août normal. «Ici, la situation a été pour la première fois critique en 2017, puis compliquée en 2019, mais là, c’est un cran au-dessus. C’est du jamais-vu», se désole David Turla, chef adjoint du service départemental du Nord à l’Office français de la biodiversité (OFB). Son faible écoulement est la manifestation directe de l’assèchement des petits ruisseaux qui l’alimentent. Selon la préfecture, la vie aquatique locale, ni habituée ni adaptée à cette situation, est «en péril». Elle a donc pour la première fois placé le bassin de l’Yser en situation de crise fin juillet.

chico.

chico.

Sécheresse : une fatalité au même titre que les inondations ?

En période de sécheresse, il paraît anachronique de parler d’inondations. Dans les deux cas, on parle volontiers de « catastrophes naturelles ». Certes elles sont initiées par un événement météorologique, mais notre insouciance à anticiper mériterait de qualifier ces événements de « catastrophe humaine ». On justifie nos inerties en accusant le réchauffement climatique d’être cause des inondations. Pourtant, le GIEC reconnaît qu’« on peut dire, avec un degré de confiance élevé, que des inondations plus importantes que celles observées depuis 1900 se sont produites au cours des cinq derniers siècles dans le nord et le centre de l’Europe, dans l’ouest de la région méditerranéenne et dans l’est de l’Asie ». Voilà qui met à mal le slogan « penser global pour agir local ».

Pour faire face aux inondations, il est préférable de « penser local pour agir local ». On découvre alors trois négligences classiques. D'abord, en aval, l’insuffisance de dragage des embouchures. Certes, les inondations évoquent le plus souvent des petits ports d’estuaires abandonnés. Pensons aux inondations de Quimperlé et Hennebont (janvier 2001), d’Abbeville (avril 2001), d’Arles (déc. 2003), de Bayonne (février 2014), et tant d’autres. Les activités portuaires justifiaient des budgets de dragage. Ce n’est plus le cas et l’envasement de tous ces estuaires freinent l’écoulement des eaux… et les écologistes s’opposent à tous travaux qui bouleverseraient les flores et faunes sous-marines. Dans le lit moyen des rivières, les berges ne sont plus entretenues, les arbres y poussent, sont arrachés lors des crues et constituent de véritables barrages en se bloquant sous les ponts. Certes, il y a de moins en moins d’agriculteurs riverains, mais trop de contrôles les exaspèrent : après les inondations de Fréjus en 2010, des élus municipaux se sont plaint en sept. 2012 auprès des sénateurs qu’un des points les plus problématiques réside dans la "police écologique de l'eau". Certains exploitants ont même été verbalisés pour avoir entretenu des berges, par exemple en taillant des arbres plongeants !

En amont, il serait nécessaire de construire des réservoirs de précaution. C’est sur ce dernier point que la problématique des inondations rejoint celle des sécheresses. Nous ne reviendrons ni au cabotage dans les estuaires, ni à une agriculture stockant d’avance une année de récolte ou suffisamment nombreuse pour entretenir les berges de nos rivières. Il faudra donc se faire à l’idée d’investir dans des bassins en amont de nos rivières. La création de bassins contribue à maintenir les niveaux d’étiage en cas de sécheresse. En matière de besoins, l’eau qui n’est pas utilisée par l’homme est en effet utilisée à alimenter tous les écosystèmes de la planète. Comme le dit le géographe Ghislain de Marsilly : « Il n’y a aucune perte : Toute l’eau est utilisée par les écosystèmes naturels ».

De l’importance de maintenir l’étiage des rivières à des niveaux suffisants. À Bordeaux, les crues de décembre 1981 et les déficits fréquents d’étiage ont montré l’utilité du plan Garonne 2050 pour répondre au triple objectif de limitation du dégâts des crues, de maintien de l’étiage pour la biodiversité et le dragage naturel de la Gironde, et, accessoirement, d’allocations en eau agricole négociées avec les parties. Le projet prévoit 415 millions de m3, dont seulement 1/5 pour la satisfaction des besoins agricoles. Certes la satisfaction des besoins agricoles nécessite des budgets publics, mais toutes les agricultures du monde sont indirectement subventionnées par des prêts bonifiés, des protectionnismes douaniers ou des aménagements agraires ! Où en est-on du plan Garonne 2050 publié en 2014 ? Sommes-nous condamnés à être paralysés par les ZADistes de Sivens qui ont bloqué un projet de seulement 1,5 million de m3 ?

Les réservoirs contribuent également à réduire les risques d’inondations. Doit-on avoir honte des grands lacs construits à cette fin entre 1960 et 1990 en stockant plus de 700 millions de m3 en amont de Paris. Ils sont aujourd’hui devenus des zones naturelles classées tant les grues cendrées y ont fait souche. Les inondations de juin 2016 ont rappelé qu’ils ne contrôlent que 17% des apports du bassin versant de la Seine à Paris. C’est encore insuffisant. Quand engagera-t-on la construction indispensable des "casiers réservoirs de la Bassée", dans la région de Marolles sur Seine ? La maîtrise de l’eau par l’homme est d’abord anthropologique avant d’être écologique. Elle oblige à se poser des questions: quelle nature voulons-nous ? Quel rapport voulons-nous entre l’homme et la nature ? La nature sauvage est-elle bonne par essence ? Toute maîtrise de la nature serait-elle illégitime ? Le géographe Christian Lévêque se plaît à souligner qu’avoir une position équilibrée sur ces sujets, c’est être capable de répondre à ces questions.


Stanislas de Larminat

Josué

Josué
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Climat : mauvaises nouvelles pour la planète - Page 5 Rechau10

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Josué

Josué
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Changement climatique : des scientifiques appellent leurs collègues à la désobéissance civile
Hier à 15:41
Climat : mauvaises nouvelles pour la planète - Page 5 Png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAAEAAAABCAQAAAC1HAwCAAAAC0lEQVR42mNkYAAAAAYAAjCB0C8AAAAASUVORK5CYII=

[size=30]Dans un article publié dans la revue scientifique Natural Climate Change, des climatologues soulignent la portée insuffisante de la parole scientifique traditionnelle. Ils enjoignent leurs confrères à prendre part à des actions directes non violentes, seule manière selon eux, de transmettre leurs préoccupations avec efficacité.[/size]


"La désobéissance civile des scientifiques a le potentiel de surmonter la myriade de complexités et de confusion entourant la crise climatique", écrivent les chercheurs dans un article publié ce lundi dans la revue scientifique Nature Climate Change. L'article a été rédigé conjointement par cinq climatologues : Stuart Capstick, Aaron Thierry, Emily Cox, Steve Westlake et Julia K. Steinberger. Un sixième signataire les a rejoints : Oscar Berglund, un politologue de l'université de Bristol qui étudie la désobéissance civile et les mouvements sociaux.
"Lorsque ceux qui ont de l'expertise et des connaissances sont disposés à transmettre leurs préoccupations d'une manière plus intransigeante… cela leur confère une efficacité particulière en termes de communication. C'est la perspicacité de Greta Thunberg lorsqu'elle nous appelle à "agir comme vous le feriez en cas de crise"". Ainsi, pour Oscar Berglund, le fait que les scientifiques se saisissent de la crise climatique permet d’ouvrir les yeux au monde sur le fait qu’il s’agit d’une crise profonde.


[size=30]L'action directe pour alerter sur le changement climatique[/size]


Ces derniers mois, la communauté scientifique a investi le champ de l'action directe pour alerter sur l'urgence de lutter contre le changement climatique. Une "rébellion" a mobilisé plus de 1.000 scientifiques dans 25 pays en avril, tandis qu'au Royaume-Uni, de nombreux scientifiques ont été arrêtés pour avoir collé des articles scientifiques – et leurs mains – sur la façade en verre du Département des affaires, de l'énergie et de la stratégie industrielle.

chico.

chico.

Les scientifiques lancent l'alerte à propos de l'impact du dérèglement climatique sur les insectes
Adrien Bernard - Hier à 13:0
Un consortium international de plus de 70 scientifiques vient de publier un article qui alerte sur les menaces que fait peser le dérèglement climatique sur les insectes, piliers du bon fonctionnement des écosystèmes. La synthèse parue dans le journal Ecological Monographs fait directement écho aux avertissements du GIEC sur les risques liés à l'augmentation rapide des températures moyennes du globe et l'intensification des événements extrêmes. Les scientifiques expliquent que si aucune mesure n'est prise, nous réduirons considérablement et définitivement notre capacité à construire un avenir durable basé sur des écosystèmes sains et fonctionnels. L'article formule plusieurs recommandations clés à adopter pour aider les insectes face au changement climatique. A la fois les pouvoirs publics, les scientifiques et l'ensemble des citoyens doivent être impliqués dans l'effort de protection.



Climat : mauvaises nouvelles pour la planète - Page 5 AA148d38
Les scientifiques lancent l'alerte à propos de l'impact du dérèglement climatique sur les insectes:copyright: Fournis par Techno-Science

De nombreuses espèces d'insectes souffrent déjà de l'effet du réchauffement climatique et des événements climatiques extrêmes.
(a) Par exemple, la libellule empereur (Anax imperator) s'est redistribuée vers le nord et des altitudes plus élevées en Europe depuis 2000 (Platts et al., 2019).
(b) En Californie et au Mexique, le papillon damier (Euphydryas editha quino) qui demeure en danger d'extinction a réagi au réchauffement récent en se déplaçant vers des altitudes plus élevées et en abandonnant sa plante alimentaire préférée des plaines, une espèce de plantain (Parmesan et al., 2015).
(c) De nombreux déclins récents d'insectes très vulnérables, tels que les bourdons terricoles (Bombus terricola), ont été attribués aux extrêmes climatiques, et en particulier aux vagues de chaleur (Martinet et al., 2015).
(d) L'exposition aux vagues de chaleur peut avoir des effets importants sur la reproduction des insectes. Par exemple, la guêpe parasite Gelis agilis voit sa capacité à exploiter ses hôtes fortement altérée lors de ces événements de température élevée (Chen et al., 2019).
Photographie de libellule empereur par Tim Bekaert ; photo du papillon damier par Andrew Fisher ; photo du bourdon terricole par Rob Foster ; photo de Gelis agilis par Tibor Bukovinszky, avec autorisation.


[size=30]Un constat édifiant[/size]


De par leur petite taille et leur incapacité à réguler leur température corporelle, les insectes s'avèrent particulièrement sensibles aux changements environnementaux comme la température et l'humidité. Le réchauffement dépasse déjà les seuils de tolérance de nombreuses plantes et animaux, entraînant la mort massive d'individus et la disparition de populations voire même d'espèces. Dans cet article de synthèse, les chercheurs expliquent la façon dont le dérèglement climatique module la physiologie et le comportement des insectes, avec des effets marqués sur les cycles de vie, la reproduction et la persistance des populations. En particulier, certaines espèces deviennent actives à des endroits ou des moments où elles ne l'étaient pas auparavant. D'autres espèces d'insectes au contraire s'éteignent localement. Cela conduit à des changements importants dans la structure et le fonctionnement des interactions entre espèces, avec des répercussions potentiellement graves sur la stabilité et le fonctionnement des écosystèmes, et par la suite sur la fourniture de services écosystémiques comme la pollinisation ou le contrôle des maladies
Les chercheurs alertent: des actions urgentes et à plusieurs niveaux sont nécessaires pour conserver les insectes, à la fois dans une optique de sauvegarde de la biodiversité, de préservation des espèces emblématiques, et de maintien des activités humaines comme l'agriculture. L'action passe d'abord par les politiques publiques, à l'échelle des pays ou des continents. L'accord de Paris, ainsi que les COP 1 à 26, constituent un début prometteur, mais toutefois insuffisant
Bien que les actions ayant le plus d'impact soient celles mises en oeuvre par les institutions dirigeantes, les décisions prises à des échelles plus petites par les individus ou les communes peuvent faire une grande différence pour la conservation des insectes face au dérèglement climatique. Par exemple, les bas-côtés des routes, les espaces verts publics et les jardins individuels constituent des habitats et des refuges importants pour les insectes. Ainsi, il est nécessaire d'investir dans la vulgarisation afin de promouvoir le rôle des insectes dans les écosystèmes auprès de tous types de publics, dont les enfants, et ce particulièrement dans les villes, où les effets des extrêmes climatiques sont souvent exacerbés. Les particuliers peuvent jouer un rôle important pour rendre les villes plus adaptées à la vie des insectes et des autres espèces végétales et animales. Les solutions sont généralement peu coûteuses et les scientifiques expliquent quelles actions pertinentes sont à mettre en place à l'échelle individuelle. Le jardin s'avère un bon endroit pour conserver des plantes sauvages et à fleur ou en implanter, même un rebord de fenêtre conçu de manière appropriée peut être adéquat. Le jardinage respectueux des insectes réduit l'empreinte carbone individuelle et nous récompense sous la forme de produits comestibles et d'une abondance florale, appréciée par les humains et leurs amis à six pattes.

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https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/12/12/pourquoi-les-crises-du-climat-et-de-la-biodiversite-sont-liees_6153988_3244.html#xtor=CS3-33281116-[pourquoi_les_crises_du_climat_et_de_la_biodiversite_sont_liees]-[6154042]

Cette bataille contre le dérèglement climatique est de manière indissociable une bataille pour la biodiversité, et ces deux combats sont jumeaux. » Lors de la COP27 pour le climat en Egypte début novembre, à quelques semaines de la COP15 pour la biodiversité qui s’est ouverte le 7 décembre à Montréal, au Canada, le président Emmanuel Macron a rappelé l’importance d’aborder simultanément deux des principales crises auxquelles est confrontée l’humanité.

Pendant des décennies, ces deux combats ont été menés de manière disjointe : à chacun sa convention des Nations unies, sa communauté de chercheurs, son organisme scientifique – le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour l’un, la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) pour l’autre.

Aujourd’hui, de plus en plus de voix appellent à créer des ponts entre ces crises, pour agir sur les deux fronts et éviter que les solutions à l’un des problèmes n’aggravent l’autre.

papy

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Neige, jusqu’à -48 °C, pays à l’arrêt… l’incroyable tempête hivernale aux États-Unis en dix photos
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/neige-jusqu-%C3%A0-48-c-pays-%C3%A0-l-arr%C3%AAt-l-incroyable-temp%C3%AAte-hivernale-aux-%C3%A9tats-unis-en-dix-photos/ar-AA15F1bj?cvid=0654165a369944139363c23ad0c16fee&ocid=winp2fptaskbarhover

Mikael

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Aux dernières infos il y aurait 32 victimes.

Josué

Josué
Administrateur

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Lechercheur



Réchauffement climatique : la chaleur et la pluie ont engendré la fermeture de la moitié des pistes de ski françaises
Le réchauffement climatique est à l’origine de la fente de certains glaciers. Suite à ce phénomène, plusieurs stations de ski vont être fermées.
Par Philippe Rioux
il y a environ 20 minutes

BenFis

BenFis

Il est bien dommage que la Bible ait entrevu les tremblements de terre mais pas le réchauffement climatique. Idea

Josué

Josué
Administrateur

la bible parle d'événements et ne les citent pas tous.
(Luc 21:10, 11) 10 Alors il leur dit : “ Nation se lèvera contre nation et royaume contre royaume ; 11 et il y aura de grands tremblements de terre et, dans un lieu après l’autre, des pestes et des disettes ; et il y aura des spectacles effrayants et, du ciel, de grands signes.

BenFis

BenFis

Josué a écrit:la bible parle d'événements et ne les citent pas tous.
(Luc 21:10, 11) 10 Alors il leur dit : “ Nation se lèvera contre nation et royaume contre royaume ; 11 et il y aura de grands tremblements de terre et, dans un lieu après l’autre, des pestes et des disettes ; et il y aura des spectacles effrayants et, du ciel, de grands signes.
Mais pas du réchauffement climatique qui est pourtant l'événement le plus marquant de la décennie ; et ce n'est pas fini.

Josué

Josué
Administrateur

Etats-Unis : Les températures se réchauffent avec des risques d’inondations
« BLIZZARD DU SIÈCLE » « A mesure que les températures se réchauffent, nous nous attendons à ce que la neige fonde et à de possibles inondations causées par une fonte rapide »

20 Minutes avec AFP
Publié le 29/12/22 à 10h34 — Mis à jour le 29/12/22
C’est le début de la fin. La tempête de froid historique aux Etats-Unis commence à s’estomper mais son impact continue de se faire sentir dans la région de Buffalo. Au moins 59 personnes sont décédées à cause des importantes chutes de neige, du vent glacial, et de la baisse brutale des températures. Même dans les régions habituées aux hivers difficiles, les intempéries ont fait des ravages, au point que les équipes de secours se sont parfois elles-mêmes retrouvées bloquées.

papy

papy

Une tempête particulièrement violente, capable de provoquer pluies torrentielles et inondations, va s’abattre sur la Californie cette semaine, ont averti ce mardi les météorologistes américains. Le phénomène doit déferler sur la côte pacifique mercredi et jeudi.
Le système dépressionnaire qui va s’abattre va être particulièrement « brutal », selon le service météorologique américain (NWS). Il pourrait engendrer « de grandes inondations, des routes submergées, des glissements de terrain, des chutes d’arbres, de larges coupures de courant, une interruption immédiate du commerce et le pire, une probable perte de vies humaines ».

Lechercheur



D’après une étude du service européen sur le changement climatique Copernicus l’année passée a été la cinquième année la plus chaude au niveau mondial et la deuxième en Europe.

(Alice Clair/Julien Guillot)
par Aurore Coulaud et

Lechercheur



Publié le 11 Jan 23 à 11:41 
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[size=35]Si certains apprécient les températures douces de la fin 2022 et du début 2023, après une vague de froid début décembre, il ne faut pas trop s’en réjouir. Bien au contraire. [/size]

[size=35]Alors que l’année 2022 a été la plus chaude jamais enregistrée en France selon Météo France, que la fin d’année a été marquée par une douceur exceptionnelle et des records de température battus fin décembre et début janvier, le contexte actuel doit en effet préoccuper.[/size]
À lire aussi
  • Réchauffement climatique : 2022 a été l’année la plus chaude, selon Météo France


[size=35]« Faux printemps »[/size]

[size=35]« C’est normal d’avoir des pics de douceur en hiver, mais surtout, c’est la longueur de la période qui est problématique », constate auprès d’actu.fr Serge Zaka, agro-climatologue chez ITK et administrateur de l’association Infoclimat.[/size]

[size=34]Certains hivers, il peut y avoir +10 °C et ce n'est pas un problème. Par contre, ce qui est nouveau cette année, c'est que ces pics de douceur montent jusqu'à +20°C et ils durent beaucoup plus longtemps, et parfois des mois entiers. C'est ce qu'il se passe actuellement.[/size]
Serge ZakaAgroclimatologue
[size=35]L’expert, qui prévoit une « douceur latente entre +3 et entre +5 °C au-dessus de la norme » pendant encore quelques jours, jusqu’au 15 janvier, n’hésite pas à parler de « bombe à retardement » face à ce qu’il appelle un « faux printemps ».[/size]



À lire aussi
  • Climat : les huit dernières années ont été les plus chaudes de l’Histoire dans le monde


[size=35]Conséquence : des espèces qui se réveillent[/size]

[size=35]Cette longue période de douceur provoque le réveil de certains végétaux, qui amorcent déjà leur première floraison… en janvier ! Selon l’agro-météorologue, « il y a deux à trois semaines d’avance pour l’ensemble des espèces », voire davantage pour certaines. [/size]
[size=35]Pour que les végétaux se réveillent, certains se servent de la durée du jour (plus courte en hiver), quand d’autres se repèrent en fonction de la durée de la période de froid pendant l’hiver. Lorsqu’elle été suffisamment longue, celle-ci peut amorcer le début du printemps.[/size]
Vidéos : en ce moment sur Actu

Josué

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Administrateur

29.01.2023

Climat : mauvaises nouvelles pour la planète - Page 5 20230117

Mikael

Mikael
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Ce documentaire passe ce soir sur Arte.

Mikael

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Dans ce documentaire il était question entre autre des stations de skis de moyennes montagnes qui s'inquiétte du manque de neige suite au réchauffement climatique.

Josué

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Réchauffement climatique : quels sont les littoraux qui risquent de disparaître à cause de la montée des eaux ?
Article de Zeleb.es • Il y a 8 h

Climat : mauvaises nouvelles pour la planète - Page 5 AA13iK7w

[size=12]Rotation automatique activée




Plein écran 

1 photo(s) sur 20 dans le diaporama:copyright:Fournis par The Daily Digest
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Une inexorable montée des eaux


Le réchauffement climatique va entraîner une montée des eaux de plus d’un mètre au XXIe siècle. De nombreux littoraux seront concernés dans le monde entier, avec des conséquences irréversibles pour les populations qui y vivent. Un aperçu des endroits où éviter d’acheter une maison…

papy

papy

Sécheresse en Europe : une étude scientifique démontre l'impact du changement climatique sur la météo de 2022
Le rôle du changement climatique dans la sécheresse prolongée ayant impacté l'Europe de l'Ouest et la région méditerranéenne, en 2022, est désormais prouvé. Publiée dans la revue Environnemental Research Letters, une étude conduite par une équipe du CNRS met en évidence des liens entre le dérèglement climatique et la survenue d'épisodes de sécheresse, tels que ceux rencontrés par la France au cours de l'été dernier.


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Pour démontrer la responsabilité du « changement climatique anthropique », lié à l'activité humaine, ces scientifiques ont employé la méthode des « analogues de circulation », permettant d'identifier les schémas atmosphériques de la période 1836-2021 et de les comparer avec ceux de 2022. Le procédé permet de mettre en avant la responsabilité des émissions de CO2 dans l'intensification et l'extension des zones de haute pression présidant à la sécheresse.
« Les résultats ont montré que l'anomalie anticyclonique persistante sur l'Europe de l'Ouest pendant la sécheresse a été exacerbée par le changement climatique dû à l'homme, avec des anomalies de pression atmosphérique plus grandes et plus étendues, ainsi que des températures plus élevées à la surface », rapportent les scientifiques dans une note partagée par le Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement. Il est conclu que ces deux facteurs ont exacerbé la sécheresse, en augmentant la superficie touchée et en favorisant l'assèchement du sol par évapotranspiration. « Le changement climatique anthropique est largement responsable de la sécheresse 2022 en France », a résumé le chercheur Davide Faranda sur sa page Twitter.

À lire aussi Réchauffement climatique : comment le ski s’adapte au manque de neige

[size=30]Des efforts à faire[/size]


« Les résultats de cette étude soulignent l'importance de poursuivre les efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atténuer les effets du changement climatique », peut-on également lire. Non démontrée à ce stade, « l'influence de l'oscillation multi-décennale de l'Atlantique » ne peut être exclue dans l'addition, ajoutent les auteurs de l'étude.

Josué

Josué
Administrateur

[size=31]Changement climatique: le Pacifique à l'assaut des côtes d'Amérique centrale[/size]
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Un homme regarde au loin depuis une maison détruite par la montée du niveau de la mer, sur la plage de Cedeño, municipalité de Marcovia, département de Choluteca, dans le golfe de Fonseca, sur la côte sud du Pacifique du ...

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© AFP, Orlando SIERRA





AFP, publié le mercredi 01 mars 2023 à 14h17
La barque avance sur le calme trompeur des eaux turquoises du Pacifique: à une encablure, sur la berge sablonneuse des côtes du Honduras, les maisons sont dévastées, rongées par l'océan dont le niveau s'élève inexorablement sous l'effet du changement climatique.
Les vagues se lancent sans pitié à l'assaut de la demi-douzaine de villages de pêcheurs du Golfe de Fonseca, que se partagent le Honduras, le Salvador et le Nicaragua.
"La mer avance", se lamente Telma Yadira Flores, 40 ans, dont la maison à Cedeño, à environ 100 km au sud de la capitale hondurienne Tegucigalpa, pourtant en dur, a été engloutie l'année dernière.
Désormais, elle vit avec son fils et sa belle-fille dans une masure faite de planches à même le sable: si "la mer arrive encore une fois nous devrons décamper", craint-elle.
La localité de Cedeño, qui compte quelque 7.000 habitants, "pourrait disparaître totalement d'ici un siècle", avertit un rapport de l'association du Comité de défense et de développement de la flore et de la faune du golfe de Fonseca (Coddeffagolf). 
Pourtant réputé pour ses paysages paradisiaques, le golfe est considéré par les défenseurs de l'environnement comme le "Ground Zero" des effets du changement climatique au Honduras.
- Exodes "bibliques" -
Il y a deux semaines, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a averti que l'élévation du niveau des mers menace l'humanité d'exodes "de dimensions bibliques" tandis que "des pays entiers pourraient disparaître pour toujours".
Des experts et ministres du monde entier se réunissent d'ailleurs jeudi et vendredi à Panama pour la 8e conférence annuelle "Notre Océan" qui ambitionne de donner un cadre à l'"économie bleue" (l'équivalent océanique de l'économie verte) pour l'exploitation durable et la protection des mers et océans.

Mais déjà, dans le golfe de Fonseca, les vagues déferlantes ont détruit sans faire de distinction maisons modestes et riches villas, une partie de la barrière naturelle de cocotiers, abattu des digues, un laboratoire de biologie marine, des commerces...
"Ici, c'était la maison d'Elvin Santos", un ancien vice-président du Honduras (2006-2008), dit le pilote de la barque Luis Fernando Ortiz, 39 ans, en désignant une ruine.
- Désolation -
Partout à Cedeño, la désolation est visible: l'école, qui accueillait 400 enfants, a dû être abandonnée, de même que le poste de police et la place centrale.
En 17 ans, la terre a reculé de 105 mètres, selon le rapport du Coddeffagolf. "La mer a bouffé six pâtés de maisons", soit environ 600 mètres, assure même Sergio Espinal, un pêcheur de 75 ans, qui énumère: un terrain de football, des restaurants, des hôtels... tous engloutis.
Les mangroves sont aussi dévastées, entraînant la disparition des mollusques et crustacés qu'elles abritent, déplorent les habitants de Cedeno.
Les poissons se font plus rares et même les oiseaux marins sont affamés tandis que les pêcheurs doivent aller toujours plus loin en mer pour jeter lignes et filets.
"Avant, il y avait des troupeaux de dauphins, des requins, on pêchait des espadons (...) maintenant tout ça est perdu", se lamente Luis Fernando Ortiz.
"L'océan constitue l'une des ressources les plus précieuses de l'humanité: il abrite 80% de la vie de la planète et fournit de la nourriture à plus de trois milliards de personnes", soulignent les organisateurs de la conférence "Notre Océan".
Cependant, ce "capital vital est en danger en raison du réchauffement" et "il est temps que les nations travaillent ensemble" pour sa protection, avertissent-ils.

Lechercheur



[size=35]Au-dessus des normales de saison, plus de 20°C dans le Sud... Quelles températures pour ces prochains jours ?
Par Antoine Terrel9 mars 2023, 22:15[/size]
Climat : mauvaises nouvelles pour la planète - Page 5 GettyImages-1237566443_vq4gqz
Les températures seront particulièrement douce dans les prochains jours (Getty)





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papy

papy

tout va très bien madame la marquise, tout va très bien.

jc21 aime ce message

BenFis

BenFis

Il est certain que le changement climatique va poser de nombreux problèmes aux humains, mais il y a bien pire que ça. C'est notre surexploitation de la nature, la déforestation, la surpêche, surproduction de déchets, etc.
Après avoir trop bien suivi le "croissez et multipliez-vous" biblique,  il est urgent d'amorcer la décroissance.

Lechercheur



L'usage de la Croix existe bien avant la chrétienté.

BenFis

BenFis

Lechercheur a écrit:L'usage de la Croix existe bien avant la chrétienté.

Erreur de sujet...

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Il est certain que le changement climatique va poser de nombreux problèmes aux humains, mais il y a bien pire que ça. C'est notre surexploitation de la nature, la déforestation, la surpêche, surproduction de déchets, etc.
Après avoir trop bien suivi le "croissez et multipliez-vous" biblique,  il est urgent d'amorcer la décroissance.

Lechercheur



Grosse fatigue dû sûrement  à un coup de chaleur.

Josué

Josué
Administrateur

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié le 28 février 2022 son dernier rapport. Il fournit des informations de base sur les impacts  du changement climatique sur les populations et sur la manière de s’adapter et d’atténuer les menaces croissantes.

1. Le risque climatique émerge et s’aggrave plus vite que prévu

Ce nouveau rapport du GIEC surprend quiconque tente de le lire. Il en va de même pour ceux qui ont le plus d’informations et  de connaissances sur le changement climatique. Cette détérioration climatique cause déjà d’énormes pertes et dommages, détruisant des vies, des écosystèmes et des moyens de subsistance. Il sera pire, car selon les scientifiques du GIEC, ces risques découlent de niveaux de réchauffement planétaire inférieurs à ceux précédemment calculés. Déjà, l’impact de la destruction des écosystèmes et ses conséquences ont dépassé les attentes.

2. Les conséquences inévitables si dépassement de 1,5°C

En particulier, tout le monde s’inquiète de ce chiffre, depuis le Rapport spécial sur les résultats du réchauffement climatique à 1,5°C (SR15), commandé par le GIEC en 2016 et publié en 2018. Le dernier rapport du GIEC est clair ! Lorsque le réchauffement climatique dépassera 1,5°C (même temporairement) dans les décennies à venir, de nombreux écosystèmes et populations feront face à de sérieux risques. Selon la durée et l’ampleur de l’excès, une part de l’impact peut être irréversible, même si nous parvenons à réduire le réchauffement climatique ultérieurement.

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Il est important de rappeler qu’un réchauffement inférieur à 1,5°C peut avoir un effet négatif important sur l’écosystème. Il est donc urgent de prendre des mesures pour limiter au maximum le réchauffement climatique.

Pour en découvrir davantage, n’hésitez pas à jeter un coup d’œil sur l’article de BBC News sur le changement climatique.

3. L’importance de protéger la nature

La nature est un facteur important d’adaptation au changement climatique grâce à sa capacité d’absorption et de stockage du carbone. En revanche, les scientifiques du GIEC déclarent que les tendances actuelles de destruction de la nature (utilisation non durable des ressources naturelles, urbanisation croissante, inégalités sociales, etc.) sont particulièrement sources d’émissions de gaz à effet de serre. 

«Les écosystèmes en bonne santé sont plus résilients au changement climatique” affirme Hans-Otto Pörtner, un coprésident du Giec.

Que signifie l’acronyme GIEC ?

C’est le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) qui a été créé en 1988 par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation Météorologique mondiale (OMM) pour une évaluation complète de l’état des connaissances scientifiques, technologiques et socio-économiques sur le changement climatique, ses causes et ses conséquences potentielles et éventuellement les stratégies de survie. C’est actuellement une association internationale qui se compose de 195 États membres. Depuis sa création, le GIEC a publié cinq rapports d’évaluation et aujourd’hui nous sommes à l’AR6.

Lechercheur



[size=40]Climat : le retour d’El Niño, « l’enfant terrible du Pacifique », jugé très probable cette année
[size=34]L’Organisation météorologique mondiale alerte sur le risque élevé de survenue de ce phénomène, qui se traduit le plus souvent par une élévation des températures globales et augmente le risque d’événements climatiques extrêmes dans de nombreuses régions.[/size][/size]
Par Audrey Garric

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