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Bientôt une nouvelle traduction catholique

+5
BenFis
Martur
Psalmiste
Josué
vulgate
9 participants

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vulgate

vulgate

L'église catholique a préparé une nouvelle traduction de la Bible, une de plus. On peut se demander pourquoi. Qu'en pensez-vous ?

Bientôt une nouvelle traduction catholique 4ie0

"Le 22 novembre prochain paraîtra en langue française une nouvelle traduction de la Bible à l’usage de la liturgie avec, notamment, un changement de formulation des paroles du Notre Père. Un texte appelé à devenir une référence pour la prière de l’Église.

C’est un évènement majeur pour l’Église qui aura lieu le 22 novembre prochain : la parution d’une nouvelle Bible en langue française. Réalisée à l’initiative des évêques francophones, cette édition est destinée à devenir la référence unique pour la liturgie et, plus généralement, à être employée par l’ensemble des catholiques de langue française.
Résultat de dix-sept années de travail mené par quelque soixante-dix traducteurs, le texte, qui est sur le point d’être publié, a fait l’objet de nombreuses navettes entre le groupe de travail, les conférences épiscopales francophones (France, Suisse, Luxembourg, Canada, Belgique, Afrique du Nord), et Rome. L’accord proprement dit de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, chargée de veiller à la qualité des traductions destinées à la liturgie, date du 12 juillet dernier.
Des changements nombreux
Le résultat est impressionnant puisque l’ensemble des textes, à part le psautier, conservé dans une version de 1977, a fait l’objet d’une traduction nouvelle. Les changements sont nombreux et importants. Certains seront particulièrement remarqués : la phrase du Notre Père « Et ne nous soumets pas à la tentation » est ainsi remplacée par la formulation « Et ne nous laisse pas entrer en tentation ». Deux mots sont également modifiés dans le chant du Magnificat, et le texte des Béatitudes présente également plusieurs changements. D’une manière plus générale, les traducteurs sont partis de l’idée que les textes étaient avant tout destinés à être proclamés, entendus, dans le cadre de la liturgie de l’Église ; ils ont donc cherché à allier fidélité au texte original et clarté du style.
Une grande première
La publication de traductions françaises des textes bibliques utilisés dans la liturgie n’est bien sûr pas une nouveauté. Le mouvement liturgique de la première moitié du XXe siècle avait déjà favorisé l’essor des missels bilingues latin-français destinés aux fidèles. De son côté, si le concile Vatican II déclarait que le latin restait la langue de la liturgie, il prévoyait également la possibilité d’« accorder une plus large place, surtout dans les lectures » aux langues vernaculaires, encourageant ainsi la naissance à de nouvelles traductions. Pour la langue française, celles-ci seront regroupées dans un ouvrage édité en 1993, La Bible de la liturgie.
La Traduction liturgique de la Bible publiée par les évêques francophones présente néanmoins une originalité de taille : elle ne part pas des textes liturgiques existants mais, à partir des textes originaux en hébreu et en grec, elle propose, comme l’ont fait les grandes traductions de la Bible au travers des siècles, une version intégrale de la parole de Dieu. Avec une finalité spécifique, qui en fait une initiative unique en son genre dans le domaine francophone : celle de constituer la version de référence pour la liturgie des heures et les sacrements."


Bien sûr, en l'état actuel des choses, il est difficile, voir impossible, de savoir ce que vaut cette nouvelle traduction. Il est tout aussi difficile, voir impossible, de connaître son prix.

Josué

Josué
Administrateur

merci pour l'info.pour le prix il faut s'attendre a plus de 30 euros.



Dernière édition par Josué le Mer 9 Oct - 8:46, édité 1 fois

vulgate

vulgate

Josué a écrit:merci pour l'info.pour le prix il faut s'attendre a plus de 30 euros.
Oui, probablement.

Psalmiste

Psalmiste

Publier la bible c'est bien, la lire c'est mieux Wink

Martur

Martur
MODERATEUR
MODERATEUR

17 ans... Et 70 traducteurs...
Ils y sont allés doucement.

D'où la remarque face à notre nouvelle version faite en moins de 5 ans

vulgate

vulgate

Martur a écrit:17 ans... Et 70 traducteurs...
Ils y sont allés doucement.

D'où la remarque face à notre nouvelle version faite en moins de 5 ans
De quelle nouvelle version parles-tu ?

BenFis

BenFis

vulgate a écrit:
Martur a écrit:17 ans... Et 70 traducteurs...
Ils y sont allés doucement.

D'où la remarque face à notre nouvelle version faite en moins de 5 ans
De quelle nouvelle version parles-tu ?
Je pense qu'il s'agit de celle-ci :

https://meilleurforum-net.1fr1.net/t6086-une-nouvelle-bible-traduction-du-monde-nouveau#93488

vulgate

vulgate

Josué a écrit:merci pour l'info.pour le prix il faut s'attendre a plus de 30 euros.
Salut Josué,

On connait enfin les prix de cette nouvelle Bible catho qui parait en trois formats différents

La moins chère 29 € 90 :
Bientôt une nouvelle traduction catholique Ytc6

La moyenne 59 € 90 :
Bientôt une nouvelle traduction catholique O70e

Et la plus chère (excusez du peu) 129 € :
Bientôt une nouvelle traduction catholique Ge26

Josué

Josué
Administrateur

a ce prix il y a la dédicase du pape.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Etrange...Alors que le Nom de Yahvé est remplacé par Seigneur dans cette nouvelle version catholique(certainement pour suivre l'idée du pape Benoit 16 et de l'enlever de partout...),il est maintenue en Exode 3:15!
a+

Josué

Josué
Administrateur

La nouvelle traduction est destinée autant à la lecture qu’à l’écoute et à la proclamation. Elle servira de matrice aux futurs lectionnaires (recueils des lectures bibliques pour les célébrations), qu’il s’agisse de la messe ou d’autres célébrations liturgiques (baptêmes, mariages, funérailles).

La Bible intégrale a été élaborée en dialogue avec les évêques d’Afrique du Nord, de Belgique, du Canada, de France, de Suisse, du Luxembourg et la Congrégation pour le Culte divin à Rome (Vatican). Elle est publiée par l’Association Episcopale Liturgique pour les pays francophones (A.E.L.F).

Au lendemain du Concile Vatican II (1962-65), seuls les textes utilisés pour la messe et les sacrements ont été traduits en français.

La nouvelle traduction intégrale, qui sera également utilisée dans les publications catéchétiques, inclut une nouvelle formule de la prière universelle du Notre Père, où la phrase "ne nous soumets pas à la tentation" devient "ne nous laisse pas entrer en tentation".

Ce changement, très médiatisé, a été diversement commenté. Pour les uns, le "Créateur" n’est plus celui qui entraîne l’homme vers la pente glissante du péché. Pour les autres, le mérite est moindre pour ce pécheur, si la tentation est moins grande.

Parmi les changements intervenus sur les grands textes de la tradition chrétienne, les chrétiens trouveront notamment les nouvelles prières du Magnificat et des Béatitudes.

Plusieurs présentations de la Bible et des documents de travail seront disponibles en grand ou petit format, ou encore en édition de référence cuir.

La Bible rassemble une collection d’écrits très variés (récits des origines, textes législatifs, récits historiques, textes prophétiques, poétiques, hagiographies, épîtres), dont la rédaction s’est échelonnée entre le VIIIe siècle av. J.-C. et le IIe siècle.

Les chrétiens nomment Ancien Testament la partie qui reprend la Bible hébraïque et d’autres textes antiques non repris par la tradition juive. La Bible chrétienne contient en outre un Nouveau Testament qui regroupe les écrits relatifs à Jésus-Christ et à ses disciples : les quatre Évangiles, les Actes des Apôtres, les Épîtres et l’Apocalypse.

Voir en ligne : http://www.afp.com/

vulgate

vulgate

Josué a écrit:a ce prix il y a la dédicase du pape.
Plus une image pieuse, probablement. Laughing 

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Exode 3:15:" ...Celui qui m'a envoyé vers vous, c'est YAHVE, c'est le Seigneur...c'est la mon nom pour toujours c'est le mémorial par lequel vous me célébrerez d'âge en âge."

Il semble que ce soit le seul endroit ou le Nom de Dieu ici YAHVE soit mentionné dans cette version!
Partout ailleurs c'est la forme "Seigneur" qui a pris la place de Yahvé.

Une traduction qui efface des milliers de fois le Nom de Dieu après 17 ans soi-disant de recherches mais qui le laisse dans un seul passage montre encore une fois fois un parti pris manifeste et ...désolant! Les traducteurs ont manifestement oubliés le sens profond de Jérémie 23:27:"...Ils s'ingénient A FAIRE OUBLIER MON NOM..." Bible de Jérusalem(1998)
a+

chico.

chico.

philippe83 a écrit:Etrange...Alors que le Nom de Yahvé est remplacé par Seigneur dans cette nouvelle version catholique(certainement pour suivre l'idée du pape Benoit 16 et de l'enlever de partout...),il est maintenue en Exode 3:15!
a+
Bonjour la directive venait de l'autre pape.mais c'est quand même une faute d'avoir enlever le nom de Dieu

vulgate

vulgate

philippe83 a écrit:Exode 3:15:" ...Celui qui m'a envoyé vers vous, c'est YAHVE, c'est le Seigneur...c'est la mon nom pour toujours c'est le mémorial par lequel vous me célébrerez d'âge en âge."

Il semble que ce soit le seul endroit ou le Nom de Dieu ici YAHVE soit mentionné dans cette version!
Partout ailleurs c'est la forme "Seigneur" qui a pris la place de Yahvé.

Une traduction qui efface des milliers de fois le Nom de Dieu après 17 ans soi-disant de recherches mais qui le laisse dans un seul passage montre encore une fois fois un parti pris manifeste et ...désolant! Les traducteurs ont manifestement oubliés le sens profond de Jérémie 23:27:"...Ils s'ingénient A FAIRE OUBLIER MON NOM..." Bible de Jérusalem(1998)
a+
Tu as pu consulter cette nouvelle traduction ? Comment cela se fait-il, vu qu'elle n'est sensée être accessible qu'à partir de demain 20 novembre ?

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Salut Vulgate.
En fait tu vas sur le site officiel :Bible de la liturgie AELF, ou sur le site AELF se la lecture de la liturgie et tu trouveras en avant première le renvoie à l'ensemble de cette traduction.Mais tu remarqueras que certaines partie ne sont pas encore traduite à l'époque..(le site date bien avant le 22 novembre bien sur)
a+

Frederic98

Frederic98

Quelles sont les traductions, a part la TMN, qui mettent le nom de Dieu sans l'enlever??

chico.

chico.

Il en existe plusieurs.la bible CHouraqui qui est consultable en ligne

Josué

Josué
Administrateur

la bible Chouraqui en ligne
http://nachouraqui.tripod.com/
la bible Osty contient le tétragramme , Crampon édition 1905 met (Jéhovah) la traduction de Jérusalem et j'en oublie surement.

vulgate

vulgate

philippe83 a écrit:Salut Vulgate.
En fait tu vas sur le site officiel :Bible de la liturgie AELF, ou sur le site  AELF se la lecture de la liturgie et tu trouveras en avant première le renvoie à l'ensemble de cette traduction.Mais tu remarqueras que certaines partie ne sont pas encore traduite à l'époque..(le site date bien avant le 22 novembre bien sur)
a+
Effectivement je suis déjà allé sur ce site, mais je pensais qu'il s'agissait d'une traduction plus ancienne et pas de celle qui va sortir ces jours-ci. Merci pour l'info.

vulgate

vulgate

Josué a écrit:la bible Chouraqui en ligne
http://nachouraqui.tripod.com/
la bible Osty contient le tétragramme ,  Crampon édition 1905 met (Jéhovah) la traduction de  Jérusalem et j'en oublie surement.
Il y a aussi la Bible des Peuples, la Bayard, Pléiade, Darby (en quelques endroits), NBS.....

Josué

Josué
Administrateur

Par contre la Bayard je ne la connais pas.

Josué

Josué
Administrateur

Le diable retourne à la messe !
JEAN MERCIER
Le 22 novembre prochain, la “nouvelle traduction officielle liturgique de la Bible” sort en librairie, résultat d’un chantier scientifique colossal qui aboutira, en 2016, à la parution d’un nouveau lectionnaire (le livre officiel qui rassemble les lectures prévues lors de la messe). Début octobre, le buzz médiatique concernant la nouvelle traduction du Notre Père - sur la question de la tentation (“Ne nous soumets pas à la tentation” devient “Ne nous laisse pas entrer en tentation”) avec déjà pour objet les agissements du Malin. Mais le diable et son train en cachaient un autre… En l’occurrence, la réhabilitation du mot “diable” dans la liturgie catholique. En effet, depuis 40 ans, le diable avait disparu des ambons, sans que l’on ne soit d’ailleurs vraiment rendu compte de son absence. Sans que la chose ait été recherchée par les Pères du Concile Vatican II, qui, le 22 novembre 1963 - il y a tout juste 50 ans ! - votaient le principe d’une réforme de la liturgie par la constitution conciliaire Sancrosanctum concilium.

Présent dans le Nouveau Testament en une vingtaine d’occurrences, le mot grec diabolos avait été couramment traduit par le mot “démon” dans les textes où il figurait : un terme dont la résonance était plus laïque. Si Satan, lui, n’avait pas été censuré par les traducteurs du lectionnaire, le diable, lui, avait été poussé vers la sortie. Dépassé, arriéré, politiquement incorrect à l’âge d’or des sciences humaines, le diable avait rejoint, la queue entre les jambes, l’enfer des mots réprouvés par la bienséance moderne, et donc voués au pire des châtiments éternels qui soient : l’oubli.

Cette censure s’expliquait, dans l’univers sémantique des catholiques d’alors, par le rejet de l’imagerie populaire de la diablerie, avec les cornes et la queue fourchue, et la défiance envers une représentation trop anthropomorphique du mal. Sous l’influence des sciences humaines, le mal était vu comme le produit d’un déterminisme social ou relationnel. Le diable disparut au même moment où la notion du péché entrait en crise, soit par la remise en cause du péché originel, soit à travers la désaffection du confessionnal, sur fond de placardisation de l’exorcisme. Quarante ans plus tard, tout a changé. Il y a au moins un prêtre exorciste (surmené) dans chaque diocèse, la question du péché revient à la surface, et les moins de 40 ans retrouvent le chemin de la confession.

Curieusement, en fait, le lectionnaire des années 1970 n’avait pas totalement évacué le mot diable, en deux endroits du Nouveau testament. Dans les Actes des apôtres, l’apôtre Paul s’en prend à un magicien en l’invectivant ainsi : “Individu plein de toute sorte de fausseté et de méchanceté, fils du diable, ennemi de tout ce qui est juste, n'en finiras-tu pas de rendre tortueuses les voies du Seigneur qui sont droites ?” Dans la première épitre de Jean (chapitre 3, versets 8 et 10), les traducteurs avaient aussi gardé le terme : “Celui qui commet le péché appartient au diable, car, depuis le commencement, le diable est pécheur. C'est pour détruire les oeuvres du diable que le Fils de Dieu est apparu. (...) Voici comment on distingue les enfants de Dieu et les enfants du diable : celui qui ne vit pas selon la justice n'appartient pas à Dieu,et pas davantage celui qui n'aime pas son frère.”

Jadis traduit par “démon” dans toutes les autres occurrences, le mot diable revient donc désormais dans certaines scènes clés, comme celle de la Tentation de Jésus au désert (Mt 4 et Lc4), où la personnification du Mal est maximal face au Christ. Le terme revient aussi dans deux fameuses paraboles : celle du Bon grain et de l’ivraie, semée par le “diable”, et la fresque du jugement dernier (Mt 25,41), où les réprouvés s’entendent dire : “'Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.”

Le diable, chez Jean, est mentionné dans la scène de controverse entre Jésus et ses ennemis. “Vous, vous êtes du diable, c’est lui votre père, et vous cherchez à réaliser les convoitises de votre père. depuis le commencement, il a été un meurtrier”, et en relation avec la trahison du disciple lors de la Cène : “Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le coeur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer….) (Jn 13, 2)

Figure relativement discrète du Nouveau Testament, le diable est clairement situé en opposition au Christ, comme dans le Livre des Actes des Apôtres (ch.10 verset 38) : “Jésus de Nazareth, Dieu lui a donné l’onction d'Esprit Saint et de puissance. Là où il passait, il faisait le bien, et il guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui”. On le retrouve cela dans la Lettre aux Hébreux (ch. 2 v.14) lorsque l’auteur évoque Jésus qui a pu neutraliser “celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est à dire le diable”.

La résistance des chrétiens au diable est un thème récurrent des épitres. L’apôtre Jacques n’y va pas par quatre chemins : (ch 4, v.7) : “Soumettez-vous donc à Dieu, et résistez au diable : il s'enfuira loin de vous.” Quant à Pierre, il est très ferme : (première épitre de Pierre, ch.5, v.Cool : “Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer.”

Dans la lettre aux Ephésiens, Paul exhorte aussi ses amis (ch.4, v. 27, et ch. 6, v.11) : “Ne donnez pas prise au diable” ; ”Revêtez l'équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manoeuvres du diable”.

On retrouve une autre exhortation paulinienne dans un texte à dimension disciplinaire, la première épitre à Timothée, lorsque Paul parle des responsables de communauté : “Il ne doit pas être un nouveau converti ; sinon, aveuglé par l’orgueil, il pourrait tomber sous la même condamnation que le diable. Il faut aussi que les gens du dehors portent sur lui un bon témoignage, pour qu'il échappe au mépris des hommes et au piège du diable.” (ch 3 v.6-7)

Sans surprise, le texte de l’Apocalypse évoque le diable avec moult images : (ch 2, v.10) “Voici que le diable va jeter en prison certains des vôtres pour vous mettre à l'épreuve, et vous serez dans la détresse pendant dix jours.” (ch 12,9 et 12) : “Oui, il fut rejeté, le grand Dragon, le serpent des origines,celui qu'on nomme Diable et Satan, le séducteur du monde entier. Il fut jeté sur la terre, et ses anges avec lui. (...) Cieux, soyez donc dans la joie, et vous tous qui avez aux cieux votre demeure. Mais malheur à la terre et à la mer : le diable est descendu vers vous plein d’une grande fureur, il sait qu'il lui reste peu de temps”. L’une des visions finales est presque cinématographique : (ch 20, versets 2 et 10) “Il s'empara du Dragon, le serpent des origines- qui est le Diable, le Satan -et il l'enchaîna pour une durée de mille ans. (...) Et le diable qui les égarait fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont aussi la Bête et le faux prophète; ils y seront torturés jour et nuit pour les siècles des siècles.”

Le mot de “diable” apparaît aussi, cette fois sous une forme adjectivée, dans le Nouveau Testament. Elle se réfère à l’étymologie du mot : ce qui divise - par opposition à ce qui unit et rassemble, le symbole (d’où l’appellation de symbole pour désigner le Credo des chrétiens). Dans l’évangile de Jean, Jésus appelle celui qui va le livrer un “diable”. Le terme, employé au pluriel, est le plus souvent traduit par “médisant”.

Dans deux cas, l’adjectif est spécifiquement employé pour décrire les femmes cancanières (1Timothée 3,11 et Tite 2, 3). Dire des femmes qu’elles sont des diables - des “diviseuses” - renforcerait l’image d’un Nouveau testament volontiers mysogyne, et cette subtilité étymologique est donc voilée dans la traduction française, sous la médisance (bien partagée par le sexe dit fort).

Oubli ou négligence ? Il n’existe qu’une seule occurrence où la Nouvelle Bible liturgique a oublié le diable, en laissant le mot démon pour traduire “diabolos”, dans la minuscule épître de Jude, au verset 9 : ”Or l'archange Michel, discutant avec le démon dans la querelle au sujet du corps de Moïse, n'osa pas porter contre lui un jugement outrageant ; il lui dit seulement : Que le Seigneur te punisse !”

L’archange Michel, pourtant, on le sait, n’a pas peur du diable...

vulgate

vulgate

Josué a écrit:Par contre la Bayard je ne la connais pas.
Bientôt une nouvelle traduction catholique O2v4

"La Bible, Nouvelle Traduction (BNT, 2001) - Bible BAYARD

associait un exégète et un écrivain, tandem audacieux où la discussion était de mise. C'est une tentative réussie de réappropriation de la Bible dans les mots de la littérature d'aujourd'hui. Comme si la culture déchristianisée se réappropriait son héritage, autrement. Un outil à ne pas négliger dans la nouvelle évangélisation, d'autant plus que la BNT permet aussi à des lecteurs aguerris de la Bible de redécouvrir celle-ci avec un regard neuf."

Josué

Josué
Administrateur

tu l'as posséde ?

vulgate

vulgate

Josué a écrit:tu l'as posséde ?
Oui.

chico.

chico.

Bonjour . Tu en penses. quoi?

vulgate

vulgate

chico. a écrit:Bonjour . Tu en penses. quoi?
Bonjour chico,

Je trouve cette traduction très moyenne. Par exemple, elle ne fait pas ressortir les passages qui montrent que l'âme humaine est mortelle. Exemple Genèse 2:7 :
"Yhwh Dieu fabrique un adam poussière
qui vient du sol
souffle la vie dans ses narines
l'adam se met à vivre"
.
Il y a quand-même un point positif, cette traduction utilise le nom divin sous la forme Yhwh. Mais ça reste une traduction en marge par la façon de faire avec ces tandems exégète/écrivain. L'exégète traduisait le texte et l'écrivain lui donnait un côté littéraire en faisant une sorte de deuxième traduction français/français. Je dirais qu'en fin de compte, cette traduction est une curiosité qui reste marginale.

Josué

Josué
Administrateur

donc pas la peine que je l'achéte.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Tout à fait.
Et je te dis pas cette traduction utilise même une façon de traduire très choquante à la place "d'écrasement des testicules" elle rend par un mot très crue dont je tairais la traduction!
a+

Josué

Josué
Administrateur

En fait nous avonsméllangé les deux traductions. car j'ai ouver un sujer sur la bible Bayard.
pour en revenir a la bible liturgique ,voici un commentaire.
Autre exemple, le nom « les juifs » dans saint Jean pouvait susciter dans certains contextes de l’antisémitisme. Là où c’était possible, le texte traduit « des juifs », pour bien distinguer entre les juifs de tous les temps et tels interlocuteurs directs de Jésus de façon à éviter de « globaliser » !

La traduction a donc été attentive à « comment le texte est reçu dans le contexte culturel d’une langue ».

Un aspect important a été l’aspect œcuménique. « Le problème de l’unité de formulation de la prière est réel lorsqu’il s’agit de la Prière du Seigneur », fait observer le P. Rideau. Les Eglises orthodoxes et protestantes (Réformés et Luthériens) ont été consultées.

Les artisans de ce travail ont communiqué le souhait des conférences épiscopales catholiques à la Fédération protestante de France et à Mgr Emmanuel pour les Orthodoxes, dans un courrier du 28 septembre 2009.

Leurs réponses ont été apportées à la réunion du Conseil des Eglises chrétiennes en France, en novembre 2010 : le pasteur Flemming Fleinert-Jensen a été chargé de travailler la question. Conclusion : validation œcuménique.

La publication de la Bible s’accompagne de celle d’un livret pédagogique intitulé « Découvrir la traduction officielle liturgique de la Bible », publié par l’Association épiscopale liturgique pour les pays francophones (AELF) avec Mame et Magnificat.

vulgate

vulgate

Josué a écrit:donc pas la peine que je l'achéte.
Tout dépend de ce qui te motive lorsque tu envisages de te procurer une nouvelle traduction. Lorsque j'ai une nouvelle traduction, je commence par examiner un certain nombre de versets, ce qui me permet de comprendre ce qui a motivé les traducteurs en priorité. Mais pour cela il faut acquérir la dite traduction pour pouvoir l'examiner à loisir. La seule chose qui pourrait me limiter c'est le prix, mais jusqu'à présent ça ne m'a pas trop posé de problèmes. Ce qu'il ne faut pas oublier c'est que toutes les traductions ont leurs qualités et leurs défauts, certaines ayant plus de qualités que de défauts et d'autres l'inverse. Disons que la Bible Bayard a plus de défauts que de qualités. Mais ce n'est que mon point de vue. C'est donc à toi de voir si mon point de vue t'incite ou non à l'acheter.

Josué

Josué
Administrateur

bon moyen de vérifié toute chose.

vulgate

vulgate

Josué a écrit:bon moyen de vérifié toute chose.
Qu'entends-tu par "bon moyen de vérifier toute chose" ? Pas mon point de vue, j'espère ?

Josué

Josué
Administrateur

Pourquoi pas.je voulais dire aussi qui le bien de vérifié si cette bible vaut l'investissement.

vulgate

vulgate

Josué a écrit:Pourquoi pas.je voulais dire aussi qui le bien de vérifié si cette bible vaut l'investissement.
Ok. A vrai dire je ne suis pas certain qu'elle vaille l'investissement. D'ailleurs je ne la consulte pas souvent. Je l'ai payée quand-même 44€97 en 2001. Toutefois, depuis elle existe dans un format plus petit et moins cher, moins de 20€.

Josué

Josué
Administrateur

Oui pas vraiment oui pas vraiment donné.

vulgate

vulgate

Josué a écrit:Oui pas vraiment oui pas vraiment donné.
C'est sûr, mais moins de 20 €, ça passe encore.

Josué

Josué
Administrateur

oui c'est encore raisonnable pour une bible.

epourkwapa



Bonjour.

Je possède aussi cette bible, la Bayard. Personnellement je l'aime assez bien. Elle est à la fois facile et difficile à lire. Une espèce d'ambivalence propre à elle. Facile parce que traduite dans un langage populaire ; difficile parce que souvent sans ponctuation comme au temps pré-chrétien concernant l'écriture hébraïque. C'est ce côté qui m'oblige à réfléchir et me rappeler comment la TMN le traduit que je trouve passionnant. Et parfois ça s'y rapproche ! Bien sûr, je n'aime pas son côté trop cru. Par exemple, pour prostituée elle dit "putain". Mais en même temps j'entends même des anciens dire "putain" à tout bout champ comme pour dire "mince alors !".
Donc est-ce que ce mot est un juron ? Apparemment c'est rentré dans les mœurs ! Peut-être c'est une question de région. Mais j'ai bien peur qu'un jour quelqu'un le sorte en haut de l'estrade.  
Mis à part ce côté, je trouve que cette bible a un côté audacieux que j'aime bien.



Dernière édition par epourkwapa le Mer 27 Nov - 8:39, édité 1 fois (Raison : précision " Bayard ")

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Bonjour epourkwapa.
As-tu vu le mot qui remplace testicule dans Bayard? Je n'ose même pas le prononcer!
a+

epourkwapa



Heuh, non j'ai pas vu. ça trouve que d'une région à l'autre c'est plus ou moins choquant.

Josué

Josué
Administrateur

que un ancien dise putain c'est une grosiereté.je ne pense pas que c'est une question de region.enfin le sujet n'est pas là.
la bible Chouraqui est aussi cru que la Bayard sur cette question.

epourkwapa



Certains pour avoir bonne conscience ne disent pas le mot en entier, mais la dernière partie : ..tain.
Et là ça y va, toutes les 4 à 5 phrases ! Pour eux, "...tain " seulement n'est pas une grossièreté (mais en le disant, ils savent forcément que c'est le dimunitif qu'ils utilisent).
C'est vrai le sujet n'est pas là.

epourkwapa



Pour revenir à cette nouvelle bible catholique, je trouve très bien leur nouvelle traduction sur Matthieu 6: 13, pratiquement comme la nôtre : 13 Et ne nous fais pas entrer en tentation, mais délivre-nous du méchant.
Chez eux, la nouvelle : Et ne nous laisse pas entrer en tentation. C'est pratiquement la même chose, non ? En tout cas c'est mieux que : Et ne nous soumet pas à la tentation.

Cette dernière donne l'impression que Dieu nous impose la tentation et une fois dedans, il nous empêche d'en sortir. Quel Dieu cruel, il serait !

epourkwapa



Bizarrement beaucoup de catholiques préfèrent l'ancienne version de Matthieu 5: 13 ! Je l'ai ressenti en prédication.

Josué

Josué
Administrateur

tu as de la chance dans ma région il difficile de parler avec la bible.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Et dans la mienne c'est entre les deux!Laughing 
Et pour revenir sur la Bayard la réponse se trouve en Lévitique 21:20 au lieu de "testicules écrasés" on trouve..."C..." je préfère ne pas l'écrire car c'est choquant de le prononcer selon le principe d'Eph 4:29
a+

Josué

Josué
Administrateur

cette traduction se veux populaire et utilise a le langage du peuple voir de l'argot.

vulgate

vulgate

philippe83 a écrit:Et dans la mienne c'est entre les deux!Laughing 
Et pour revenir sur la Bayard la réponse se trouve en Lévitique 21:20 au lieu de "testicules écrasés" on trouve..."C..." je préfère ne pas l'écrire car c'est choquant de le prononcer selon le principe d'Eph 4:29
a+
Le mot est dans la langue française.

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