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Les Editions Demeter, 1 nov. 2005 - 48 pages
Le 9 février 1574, nus pieds, nue tête et en chemise, avec un crucifix entre ses mains garrottées, Geoffroy Vallée arrivait en place de Grève pour y être pendu et " à demi vivant " livré aux flammes. Auparavant, ce fils aîné d'une grande famille orléanaise avait dû assister à la lacération puis à la combustion de tous les exemplaires saisis de son livre, La Béatitude des chrétiens, ou le Fléau de la foi, libelle jugé plein de " blasphèmes et propos erronés contre l'honneur de Dieu et de nôtre mère Sainte Eglise ", qui critiquait toutes les croyances consacrées de l'époque pour leur opposer la Science, l'Intelligence et la Connaissance. Afin de réhabiliter la mémoire, la liberté d'expression et la singularité de cet écrivain trop longtemps ignoré, nous rééditons ici en fac-similé son brûlot d'après l'exemplaire unique conservé à la bibliothèque Méjanes d'Aix-en-Provence.
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Le 9 février 1574, nus pieds, nue tête et en chemise, avec un crucifix entre ses mains garrottées, Geoffroy Vallée arrivait en place de Grève pour y être pendu et " à demi vivant " livré aux flammes. Auparavant, ce fils aîné d'une grande famille orléanaise avait dû assister à la lacération puis à la combustion de tous les exemplaires saisis de son livre, La Béatitude des chrétiens, ou le Fléau de la foi, libelle jugé plein de " blasphèmes et propos erronés contre l'honneur de Dieu et de nôtre mère Sainte Eglise ", qui critiquait toutes les croyances consacrées de l'époque pour leur opposer la Science, l'Intelligence et la Connaissance. Afin de réhabiliter la mémoire, la liberté d'expression et la singularité de cet écrivain trop longtemps ignoré, nous rééditons ici en fac-similé son brûlot d'après l'exemplaire unique conservé à la bibliothèque Méjanes d'Aix-en-Provence.
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