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Au secours, les années 30 sont de retour !

5 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Au secours, les années 30 sont de retour !
Le Point.fr - Publié le 08/04/2013 à 11:58
La période que nous vivons est malheureusement comparable aux sinistres années 30. Si les mêmes maux produisent les mêmes effets, le pire est à venir.
Par FRANÇOIS-GUILLAUME LORRAIN

La crise dont on ne voit pas le bout. Le ras-le-bol envers les politiques discrédités. La montée des extrêmes de tout poil... De quelle époque parle-t-on ? D'aujourd'hui ou de ces années 30 qui chaque fois qu'on les évoque vous ont un petit air de menace, car l'on sait trop bien comment elles se sont terminées ? Sans jouer la politique du pire, il faut reconnaître que les ressemblances sont assez troublantes pour qu'on y regarde de plus près.

Un interminable marasme

Dès 2008, la crise des subprimes et le dévissage incontrôlé et irresponsable des banques, on a brandi le spectre de la crise de 1929 et de son krach boursier. Qu'en est-il cinq ans après ? La France des années 30 a subi, mais moins fortement que ses voisins anglais, italien ou allemand, la répercussion d'une crise mondiale. Les raisons ? La faible industrialisation d'une France encore archaïque et largement rurale (35 % en 1931), moins affectée par une récession qui touchait justement les investissements industriels. La croissance des années 20, très importante ailleurs, ayant été moindre aussi en France, pays de la gestion père de famille, notre pays tombe aussi de moins haut. Cette France-là, qui pratique encore le protectionnisme, ne connaît pas les millions de chômeurs, elle peut compter aussi sur un État fort qui, avec l'arrivée du Front populaire, va mener quelques réformes structurelles, sans rapport certes avec l'amplitude d'un New Deal américain, mais qui témoigne d'un État volontaire. Dans la crise d'un système libéral, proche de la crise des années 2000, on disposait encore d'un gros joker, l'État, qu'on commençait à envisager, dans le cadre d'une intervention lourde sur l'économie.

La crise est bien plus profonde aujourd'hui : chômage massif, déséquilibre chronique entre la production de richesses, les dépenses et la redistribution, désengagement d'un État exsangue et dépassé - malgré certaines mesures comme la création de la BPI -, dépendance envers les pays étrangers pour les flux, envers l'Europe pour les objectifs de politique économique (déficit...)

Pourtant, la politique de "déflation" mise en place à la fin des années 30 n'est pas sans rappeler la crise d'austérité que François Hollande impose graduellement à la France sans en prononcer le nom. Et l'on constate que les débats fiscaux actuels sont déjà en place : à droite, on reprochera à un Front populaire prodigue de s'en prendre aux "200 familles" - les 75 % de Hollande - pour nourrir grassement des fonctionnaires pléthoriques ; à gauche, on entend ponctionner les "gros".

Un même esprit ?

Il y eut "l'esprit des années 30" tel que le définit l'historien Serge Berstein (La France des années 30, éditions Armand Colin). Refus du libéralisme à la française, constat d'une crise de civilisation, attirance vers d'autres modèles, communiste ou chrétien - en 1932, le personnaliste Emmanuel Mounier fonde la revue Esprit. C'est la décennie d'une avant-garde qui pratique la table rase, veut repenser la société de fond en comble. Mais ce vent nouveau cohabite avec une frange importante de la population, passéiste, protectionniste, qui regarde en arrière, vers la Belle Époque, - son mythe naît dans les années 30 -, une France bourgeoise, jouisseuse et sécurisée, éternelle. Par où l'on voit que la France bloquée, frileuse, ne date pas d'aujourd'hui.

Cette fin de cycle, mutatis mutandis, évoque certains constats actuels, liant économie et capacité d'innovation, de plus en plus largement relayés : l'Europe est un très vieux continent, en voie de sous-développement ; la richesse, l'avenir, la croissance, sont réservés à d'autres horizons, d'autres civilisations. C'est à une refonte intégrale que la France est invitée : certains avancent déjà d'autres modèles - écologique, participatif -, mais à l'évidence, on semble en France bien plus essoufflé, à court d'idées, que dans les années 30. Pour le moment, les solutions les plus nettes sinon précises sont proposées par des forces protectionnistes, régressives - à droite, avec Marine le Pen, à gauche, avec Jean-Luc Mélenchon qui, par sa véhémence, aurait trouvé sans mal sa place dans les années 30 - chantant une France repliée sur elle-même, variation sur une vieille antienne. L'ambiguïté court au sein même du gouvernement puisqu'un des opposants les plus virulents à la mondialisation, Arnaud Montebourg, est devenu le ministre du Redressement national.

Le discrédit des élites

"À bas les voleurs !" : le slogan de la manifestation monstre du 6 février 1934, où se mêlaient dans un joyeux désordre anciens combattants, camelots du roi et forces attirées par le fascisme, visait avant tout les politiques impliqués dans l'affaire Stavisky, qui venait de "se suicider d'un coup de revolver qui lui a été tiré à bout portant". Ses nombreuses protections auprès des élus, mais aussi auprès des banques, déjà dans le viseur de la presse et de l'opinion publique, exaspèrent une grande partie de la population. Ce n'est pas le premier scandale politico-financier de l'époque (cf. affaire Hanau). Mais avec l'affaire Bettencourt, l'affaire Woerth, l'affaire Cahuzac et un ancien président mis en examen, la France des années 2010 a-t-elle des leçons de morale à donner à son ancêtre ? Ne serait-on pas en droit de crier : à bas les menteurs ! À bas les voleurs ! La colère sociale, doublée d'un écoeurement moral, gronde. Mais petit rappel : cet écoeurement fit aussi jadis le lit d'une idéologie anticapitaliste et antidémocratique qui prit la main sous Vichy, avec une volonté de moraliser à outrance la France à tous les niveaux. Attention avec la vertu : tombée aux mains de fanatiques, elle a souvent débouché sur des lendemains assassins.

Les années 30 sont donc ce moment de l'histoire de France où la république cesse définitivement d'être une mystique, pour reprendre l'expression de Péguy l'écorché, qui avant tout le monde avait diagnostiqué ce deuil et ce naufrage. C'est une lapalissade, mais les années 30 préparent 1940. Durant cette décennie, les déçus de la République vont rejoindre les ligues, les associations d'anciens combattants : on se détourne des partis, mais on se réunit encore dans des groupes politisés, à la différence des années 2010 où l'engagement est moins politique que citoyen ou social.

Errances sur la scène internationale

Dans les années 20, la France avait oscillé entre la fermeté à l'égard de l'Allemagne - l'occupation de la Ruhr - et la conciliation - l'esprit Briand. C'est finalement cet esprit qui l'emporte, notre pays s'alignant sur un allié anglais jouant l'apaisement face au danger hitlérien. Deuxième erreur commise : plutôt que de se rapprocher de l'URSS, un moment intéressée, on joue (Laval) la carte italienne, qui est une carte truquée : en 39, on aura tout faux. L'URSS s'allie à l'Allemagne, de même que l'Italie. Hormis sur le couple franco-anglais, la politique internationale est un désastre qui ne nous protégera pas d'une catastrophe militaire.

Aujourd'hui, les enjeux sont bien entendu très différents. Mais la France, dans le couple franco-allemand qui menait l'Europe, a perdu complètement la main. De partenaire respecté, elle a rétrogradé au stade de l'élève en faute qui attend la prochaine réprimande. Seul sursaut possible à même de redorer le blason terni en Europe : l'intervention sur le continent africain (Libye, Mali), où le vestige séduisant d'une politique coloniale se combine à l'écho assourdi d'une France défenseur des droits de l'homme. Le bilan, pour l'heure, est moins accablant.

La montée des extrêmes

Non, il n'y a pas eu de fascisme à la française dans les années 30. Serge Berstein l'a bien montré : l'essor des ligues n'est qu'une résurgence de l'esprit nationaliste de Boulanger, légèrement repeint au folklore mussolinien, qui a pris racine de l'autre côté des Alpes. Mais idéologiquement, on est loin du compte. Il n'en demeure pas moins une montée très violente des thèmes xénophobes que le gouvernement Reynaud avalisera en prenant en 1938 des décrets-lois très durs envers la population fraîchement immigrée. Ces décisions font écho à un état d'esprit présent dans la population et sont les prémices de la politique xénophobe de Vichy.

L'insécurité, financière, identitaire, sociale, tarte à la crème de notre époque, est un thème qui surgit, habilement exploité, dans les années 30. Cette droitisation de la vie politique - vraie dérive de ces années 30 qui voit l'Assemblée élue pour le Front populaire en 1936 voter les pleins pouvoirs à Pétain en 1940 - a largement été diagnostiquée depuis quelques années, que ce soit à l'UMP, mais même aussi, à présent, au PS. Si les nationalistes des années 30 désignent comme ennemi principal les communistes internationalistes, fossoyeurs de la France, aujourd'hui, le réflexe identitaire a une autre cible: l'Europe et son fédéralisme. La cible a changé, mais le discours et l'objectif sont restés les mêmes. Affaire à suivre...

Feliks Kraspouët

Feliks Kraspouët

Moody's dégrade la note de la Grèce, une sévère politique d'austérité est mise en place et aboutit à une dictature militaire, au point que Moody's présentera des excuses.

Scénario d'un prochain film d'anticipation ? Prophétie ?

Non, c'est de l'histoire. Car cela s'est produit en 1931.

Pour en savoir plus, c'est : ICI

Josué

Josué
Administrateur

tout est possible vue le situation actuel.

Feliks Kraspouët

Feliks Kraspouët

Parfois, je me demande si ce n'est pas ce qu'ils cherchent, tous.


D'une part, nous ne sommes pas en crise. Une crise, c'est limité dans le temps. Ce que nous vivons dure depuis plusieurs années, depuis septembre 2008 pour être exact. Une crise qui dure plusieurs années, ce n'est pas une crise, c'est une mutation.


Ensuite, si je peux me permettre cette comparaison très subtile, le meilleur moyen de faire fortune avec des missiles anti-missiles, c'est d'abord de vendre des missiles.


Ou dit autrement, pour faire fortune dans les parapluies, fais en sorte que la pluie tombe.


Pour serrer un peu plus la vis à une population, pour restreindre sa liberté, pour avoir plus de contrôle sur elle, la première étape est de lui faire croire que la société est en péril et que la menace gronde.




Jusqu'au jour où, enfin, l'ordre règnera. Ce jour-là, tout sera formaté, régulé, contrôlé.


Alors une voix s'élèvera pour crier : Paix et sécurité !


On connait la suite.

Josué

Josué
Administrateur

tu sais le monde est comme une toupie car va s'arrêter de tourner.

Psalmiste

Psalmiste

Je pense moi aussi que tout ça va mal finir Sad

Josué

Josué
Administrateur

Psalmiste a écrit:Je pense moi aussi que tout ça va mal finir Sad
une chanson d'actualité.
https://www.youtube.com/watch?v=SIenCBq_WR4

chico.

chico.

Nous ne somme pas près de voir le bout du tunnel au train ou vont les choses.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Le FMI prévoit pour la France une récession de 0,1% en 2013
La France devrait traverser une récession. Dans ses prévisions publiées mardi 16 avril, le Fonds monétaire international (FMI) prévoit un recul de 0,1% du produit intérieur brut (PIB) par rapport à 2012. Jusqu'à présent, l'institution s'attendait à une croissance de 0,3%.

Le gouvernement a annoncé qu'il retenait une prévision de croissance de 0,1% du PIB en 2013 et de 1,2% en 2014, en ligne avec la Commission européenne.

Selon l'institution internationale, l'économie française ne connaîtrait qu'un modeste rebond en 2014 avec une croissance de 0,9%, comme lors de ses précédentes prévisions publiées en janvier.



Francetv info avec AFP

Josué

Josué
Administrateur

Huit Français sur dix pensent que leur pouvoir d'achat va encore baisser
Mis à jour le 22/04/2013 | 10:34 , publié le 22/04/2013 | 09:25
Elle n'épargne personne. La baisse du pouvoir d'achat touche tous les Français, y compris les plus aisés, selon une étude de 60 millions de consommateurs/Mediaprism, publiée par Europe 1, lundi 22 avril. De son côté l'Insee expliquait, en juin 2012, que le pouvoir d'achat des ménages français avait ralenti à + 0,5 % en 2011 après + 0,9 %.

"79% des Français, qu'ils soient riches ou pauvres, ont le sentiment que leur pouvoir d'achat a baissé ces derniers mois", explique à la radio Thomas Laurenceau, le rédacteur en chef de 60 millions de consommateurs. Et 77% des personnes interrogées pensent que la situation va empirer en 2013.

Pour s'en sortir, 54,5% des Français mettent moins d'argent de côté, voire puisent dans leur épargne (52,9%). Par ailleurs, près d'une personne interrogée sur deux (46,7%) considère désormais que son pouvoir d'achat est faible, et ce, quel que soit son niveau de revenus. Résultat, ils sont 55,8% à déclarer devoir faire souvent des arbitrages dans leurs dépenses et 54,2% à avoir réduit leur consommation de manière globale.

Moins de loisirs, de vacances et de vêtements

Près de huit Français sur dix déclarent également avoir modifié leurs habitudes de consommation. Ainsi 70% des sondés font plus attention aux gestes simples de la vie quotidienne qui leur permettent de faire des économies, comme limiter leur consommation d'électricité ou adopter une conduite automobile moins gourmande en carburant. La comparaison des prix des produits ou la recherche effrénée de promotions sont également devenus courantes.

Les postes les plus touchés par les économies en 2013 seront les loisirs (65,9%), les vacances (62,9%) ou l'habillement (64,9%). Une tendance déjà pointée par l'Insee, qui avait détecté une baisse de 0,7 point des dépenses culturelles entre 2004 et 2011. Les dépenses automobiles, de beauté, d'énergie ou de télécommunications, relativement préservées jusqu'à maintenant, feront à leur tour l'objet de coupes sévères cette année.

"L'heure n'est plus aux petits ajustements, elle est aux remises en cause plus drastiques", souligne Thomas Laurenceau, qui distingue "une vraie fracture entre ceux qui ont encore un peu de marge de manœuvre, et les autres qui ont déjà réduit tout ce qu'ils pouvaient". Les ménages les plus modestes estiment même qu'ils vont devoir encore tailler dans des secteurs essentiels comme l'alimentation (46%) ou la santé (32%).

Enfin, près de huit consommateurs sur dix (78%) considèrent qu'ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour défendre leur pouvoir d'achat, loin devant les associations de consommateurs (42,4%), les distributeurs (10,8%), le gouvernement (8,8%) ou les industriels (3,6%).


* Sondage réalisé sur internet entre le 15 et le 25 février auprès de 1 332 personnes représentatives.

Francetv info avec AFP et Reuters

chico.

chico.

nous pouvons le constater chaque jours que le pouvoir d'achat baisse.

Josué

Josué
Administrateur

Avec plus de 3,2 millions de demandeurs d'emploi en mars, le chômage bat le record de 1997
Ce chiffre constitue une hausse de 1,2% par rapport à février, soit 36 900 chômeurs de catégorie A. Il s'agit du 23e mois consécutif d'augmentation.

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