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8 avril Lecture de la Bible : Luc 10-12

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Josué

Josué
Administrateur

8 avril Lecture de la Bible : Luc 10-12
NOUS sommes en automne de l’an 32 de notre ère. Il ne reste que six mois avant la mort de Jésus. Aussi, afin d’accélérer l’œuvre de prédication et de compléter la formation de certains de ses disciples, Jésus en désigne-t-il 70 qu’il ‘ envoie deux par deux en avant de lui dans toute ville et tout lieu où lui-même allait arriver ’. — Luc 10:1.
Jésus envoie ses disciples “ en avant de lui ” pour que les gens puissent décider plus rapidement s’ils sont pour ou contre le Messie quand il arrivera en personne plus tard. Mais pour quelle raison les envoie-t-il “ deux par deux ” ? De toute évidence pour qu’ils s’encouragent l’un l’autre face à l’opposition.
Soulignant l’urgence de leur activité de prédication, Jésus leur dit : “ Oui, la moisson est grande, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. ” (Luc 10:2). La comparaison est appropriée, car tout retard lors de la moisson pourrait avoir pour conséquence la perte de récoltes de grande valeur. De même, si les disciples négligeaient leur responsabilité, des vies précieuses risqueraient d’être perdues. — Ézékiel 33:6.

Josué

Josué
Administrateur

A. 1-16. L’ENVOI DES SOIXANTE ET DIX.


1. Leur désignation et leur mission. Après les incidents qui marquèrent son départ de Galilée, Jésus choisit soixante et dix disciples pour une nouvelle mission, qui consistera à aller deux à deux, comme ses précurseurs, là où il compte passer lui-même (verset 1).
2. Leur instruction.

a. La nécessité de leur mission. La moisson est grande, il y a peu d’ouvriers ; il faut en demander à Dieu (verset 2).
b. Les conditions dans lesquelles ils devront la remplir. Ils seront comme des agneaux parmi les loups ; ils devront donc ne pas s’embarrasser de provisions ni s’attarder inutilement (versets 3, 4).
c. La conduite qu’ils devront tenir là où ils seront accueillis. Dans une maison, souhaiter en entrant la paix, qui reposera sur les enfants de paix ; y demeurer jusqu’au départ, mangeant et buvant ce qui s’y trouvera. Dans une ville, manger ce qui leur est offert, guérir les malades, annoncer le royaume de Dieu (versets 5-9).
d. La conduite qu’ils devront tenir là où ils seront repoussés. Sortir sur la place de la ville, secouer la poussière qui s’est attachée à eux et déclarer que le royaume de Dieu s’est approché. Jésus affirme que, au jour du jugement, la condition de Sodome et Gomorrhe sera préférable à celle de cette ville (versets 10-12).

3. Les reproches aux villes impénitentes. Chorazin et Bethsaïda sont plus coupables et plus à plaindre que Tyr et que Sidon. Capernaüm, qui a été élevée au ciel, sera abaissée en enfer. Recevoir ou rejeter les disciples, c’est recevoir ou rejeter Jésus et Dieu lui-même (versets 13-16).


Après cela ou (grec) après ces choses, se rapporte à ce qui précède immédiatement depuis #Lu 9:51, à la fin du ministre de Jésus en Galilée et à son départ pour Jérusalem, qui fut l’occasion des incidents rapportés à la fin du chapitre précédent. C’est ce moment important qu’il choisit pour envoyer devant lui ces nombreux disciples. Leur mission avait pour but de réveiller l’attention et de préparer les voies à sa prédication dans les lieux où lui-même devait aller. — Le mot : autres disciples ne les désigne point, comme on l’a cru, par opposition aux messagers que Jésus envoya en Samarie (#Lu 9:52), mais distingue cette mission de celle des douze en Galilée (#Lu 9:1 et suivants). Jésus les envoie deux à deux : ils pouvaient se compléter l’un l’autre et se fortifier contre les dangers moraux et les découragements ; le témoignage aussi qu’ils étaient appelés à rendre en acquérait plus d’autorité (#De 17:6 ; #Mt 18:16). — On a donné diverses raisons de ce nombre soixante et dix. Les uns y ont vu, selon le symbolisme biblique des chiffres, le nombre des douze apôtres, multiplié par six. On aurait ainsi soixante-douze, ce qui expliquerait pourquoi ce dernier terme se trouve réellement dans plusieurs manuscrits (codex Vaticanus (B), le manuscrit de Cambridge (D), etc.). D’autres ont voulu retrouver ici l’idée énoncée dans le Talmud que l’humanité entière renfermait, d’après #Ge 10, soixante-dix peuples, et mettre cette mission dans une relation quelconque avec l’évangélisation du monde. Mais comme il est fort peu probable que Jésus ait pensé alors à cette opinion juive, et comme il n’envoie nullement ses disciples vers les nations païennes, cette interprétation est étrangère au texte. Il est plus naturel de supposer que, en s’arrêtant à ce nombre, Jésus pensait aux soixante-dix anciens D”israël (#No 11:16 et suivants), comme il avait pensé aux douze tribus en choisissant douze apôtres. — Ce fait nous montre combien les disciples de Jésus étaient nombreux dès cette époque, puisqu’il peut en choisir soixante-dix des plus capables pour leur confier cette importante mission (comparez #1Co 15:6). Il ne les appelait pas, du reste, comme il l’avait fait pour les douze, à quitter d’une manière permanente leur vocation terrestre. Après avoir rempli cette mission et peut-être accompagné Jésus jusqu’à Jérusalem pour y célébrer la fête, ils devaient retourner à leurs travaux ordinaires. — Comme cet envoi des soixante-dix disciples a été passé sous silence par les deux premiers évangélistes, la critique négative n’a pas manqué d’y voir une invention de Luc, ou du moins une tradition sans fondement historique. À ce compte, il faudrait retrancher le tiers au moins des récits de notre évangile, qui ne trouvent de parallèles ni dans Matthieu, ni dans Marc. — Voir le Commentaire de Meyer sur #Lu 10:1, et celui de M. Godet sur #Lu 10:23,24.

Josué

Josué
Administrateur

Prier Dieu par l’intermédiaire de son Fils ne suffit pas. Avec la valeur de son sacrifice rédempteur, “ Christ, par rachat ”, est devenu en quelque sorte ‘ le propriétaire qui a acheté ’ la race humaine (Galates 3:13 ; 4:5 ; 2 Pierre 2:1). Nous pouvons montrer notre gratitude pour tout ce que Christ fait en notre faveur en le reconnaissant comme notre Propriétaire et en répondant à cette invitation de sa part : “ Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même et prenne son poteau de supplice jour après jour et me suive continuellement. ” (Luc 9:23). ‘ Se renier soi-même ’, ce n’est pas simplement dire que l’on a changé de propriétaire. Christ n’est-il pas “ mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort pour eux ” ? (2 Corinthiens 5:14, 15.) Si nous avons de la gratitude pour la rançon, notre conception de la vie, nos objectifs et notre façon de vivre en seront profondément modifiés. Le sentiment d’être éternellement redevables à “ Christ Jésus, qui s’est donné lui-même pour nous ”, devrait nous pousser à en apprendre davantage sur lui et sur son Père plein d’amour, Jéhovah Dieu. Nous devrions aussi avoir le désir d’acquérir plus de foi, de vivre selon les principes bénéfiques de Dieu et d’être ‘ zélés pour les belles œuvres ’. — Tite 2:13, 14 ; Jean 17:3.

Josué

Josué
Administrateur

“ Un de ses disciples lui dit : ‘ Seigneur, apprends-nous à prier. ’ ” — LUC 11:1.
NOUS sommes en l’an 32 de notre ère. Jésus est en train de prier, et l’un de ses disciples l’observe. Il n’entend pas ce que Jésus dit à son Père, car il s’agit probablement d’une prière silencieuse. Mais quand Jésus a terminé, il lui demande : “ Seigneur, apprends-nous à prier. ” (Luc 11:1). Pourquoi une telle requête ? La prière ne fait-elle pas partie de la vie et du culte des Juifs ? Les Écritures hébraïques ne contiennent-elles pas de nombreuses prières, dans le livre des Psaumes notamment ? Manifestement, ce disciple ne demande pas qu’on lui apprenne quelque chose qu’il ne connaît pas ou qu’il n’a jamais fait. Sans doute a-t-il l’habitude des prières formalistes des chefs religieux du judaïsme. Or, en observant Jésus, il se rend compte qu’il y a une grande différence entre l’ostentation des prières des rabbins et la manière de prier de Jésus. — Matthieu 6:5-8.
Jésus a déjà donné un modèle de prière à ses disciples. C’était 18 mois plus tôt, dans son Sermon sur la montagne (Matthieu 6:9-13). Peut-être le disciple en question n’était-il pas présent à ce moment-là ; quoi qu’il en soit, Jésus va rappeler les points essentiels de ce modèle. Notons qu’il ne le répète pas mot pour mot, preuve qu’il ne s’agit pas d’une prière liturgique destinée à être récitée par cœur (Luc 11:1-4). Comme ce disciple anonyme, nous voulons, nous aussi, apprendre à faire des prières qui nous rapprochent de Jéhovah. Examinons donc la version la plus complète de la prière modèle, celle qu’a consignée l’apôtre Matthieu. Elle consiste en sept requêtes : trois concernent les desseins de Dieu, et quatre nos besoins matériels et spirituels. Dans cet article, nous allons considérer les trois premières demandes.

Josué

Josué
Administrateur

COMME il l’a fait au cours de son ministère en Galilée, Jésus opère maintenant des miracles en Judée. Par exemple, il expulse d’un homme un démon qui l’empêchait de parler. Les foules sont stupéfaites, mais certains opposent à Jésus les mêmes critiques que les Galiléens: “Il expulse les démons grâce à Béelzébub, le chef des démons.” D’autres veulent que Jésus leur donne une preuve supplémentaire de son identité, et ils le mettent à l’épreuve en demandant un signe du ciel.
Connaissant leurs pensées, Jésus répond à ses détracteurs judéens comme à ceux de Galilée. Il leur fait remarquer que tout royaume divisé contre lui-même ne tiendra pas. “Si donc, leur dit-il, Satan est, lui aussi, divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il?” Il montre ensuite la position risquée de ses détracteurs en disant: “Si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, le royaume de Dieu vous a vraiment rejoints.”
Ces gens qui observent les miracles de Jésus devraient réagir comme ceux qui, des siècles auparavant, s’exclamèrent devant un miracle opéré par Moïse: “C’est le doigt de Dieu!” C’est également “le doigt de Dieu” qui inscrivit les Dix Commandements sur des tablettes de pierre. Et c’est encore “le doigt de Dieu”, son esprit saint, ou force agissante, qui permet à Jésus d’expulser les démons et de guérir les malades. Le Royaume de Dieu a donc bel et bien rejoint les détracteurs de Jésus, puisque celui-ci, le Roi désigné du Royaume, se trouve ici même, parmi eux.
Jésus donne ensuite une illustration pour expliquer que sa capacité d’expulser les démons atteste qu’il est plus puissant que Satan: un homme plus fort qu’un autre, pourtant bien armé, se rend maître de lui et s’empare de son palais. Jésus répète aussi l’illustration qu’il a donnée en Galilée à propos d’un homme de qui est sorti un esprit impur. S’il ne comble pas par de bonnes choses le vide laissé en lui, l’esprit revient avec sept autres, si bien que l’état final de cet homme devient pire que le premier.
Une femme qui écoute Jésus s’exclame alors du milieu de la foule: “Heureuse est la matrice qui t’a porté, et les mamelles que tu as sucées!” On comprend d’autant mieux cette femme quand on sait que le désir de toute Juive est de donner le jour à un prophète, et particulièrement au Messie. Elle pense sans doute que Marie doit être particulièrement heureuse d’avoir enfanté Jésus.
Mais Jésus redresse rapidement le point de vue de cette femme sur la source du bonheur. “Non, lui répond-il, mais heureux ceux qui entendent la parole de Dieu et qui la gardent!” Jamais Jésus n’a laissé entendre qu’il fallait rendre un honneur particulier à Marie, sa mère. Il a plutôt montré que l’on trouve le vrai bonheur en servant Dieu avec fidélité, et non grâce à des liens charnels ou à de quelconques réalisations.

Josué

Josué
Administrateur

En entendant parler Jésus, une femme s’exclama : “ Heureuse est la matrice qui t’a porté, et les seins que tu as tétés ! ” Comme le désir de toute femme était d’avoir un bon fils et que les Juives aspiraient au privilège d’être mère d’un prophète et particulièrement du Messie, on comprend que cette Juive ait fait une telle remarque. Mais la réponse de Jésus — “ Non, mais plutôt : Heureux ceux qui entendent la parole de Dieu et la gardent ! ” — démontra qu’être proche de Jésus par la chair n’était pas ce qui comptait ; l’important était la spiritualité. Ce principe écarte toute vénération de Marie en tant que mère du Seigneur. — Lc 11:27, 28.

Josué

Josué
Administrateur

LES gens ont, semble-t-il, appris que Jésus est allé manger chez un Pharisien. Ils se rassemblent alors par milliers à proximité de la maison pour l’attendre. À la différence des Pharisiens qui s’opposent à Jésus et espèrent le surprendre dans ses propos, la foule l’écoute attentivement et avec reconnaissance.
S’adressant tout d’abord à ses disciples, Jésus dit: “Prenez garde au levain des Pharisiens, qui est l’hypocrisie.” Comme cela a été démontré lors du repas, la religion des Pharisiens est pétrie d’hypocrisie. Même si leur méchanceté est dissimulée sous un vernis de piété, elle sera finalement dévoilée. “Il n’y a rien de soigneusement caché, dit Jésus, qui ne doive être révélé, ni rien de secret qui ne vienne à être connu.”
Jésus réitère les encouragements qu’il a adressés aux douze quand il les a envoyés prêcher en Galilée. Il leur dit: “Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et qui après cela ne peuvent rien faire de plus.” Puisque Dieu n’oublie pas même un seul moineau, Jésus assure ses disciples que Dieu ne les oubliera pas non plus. Il déclare: “Quand on vous amènera devant des assemblées publiques, et des fonctionnaires gouvernementaux, et des autorités, (...) l’esprit saint vous enseignera à l’heure même ce qu’il faut dire.”
C’est alors que du milieu de la foule un homme se fait entendre. “Enseignant, demande-t-il, dis à mon frère de partager l’héritage avec moi.” La Loi de Moïse stipule que le fils aîné doit recevoir deux parts de l’héritage, ce qui écarte tout motif de querelle. Mais apparemment, cet homme réclame au delà de son dû.
À juste titre, Jésus refuse de prendre parti. “Homme, qui m’a établi sur vous comme juge ou partageur?” lui répond-il. Il adresse ensuite à la foule cet avertissement de poids: “Ouvrez l’œil et gardez-vous de toute espèce de convoitise, car même si quelqu’un est dans l’abondance, sa vie ne procède pas des choses qu’il possède.” En effet, peu importe le nombre de ses biens, l’homme doit finalement mourir et tout laisser. Jésus prend une illustration pour souligner cette vérité et montrer la sottise de celui qui néglige de se faire une bonne réputation devant Dieu. La voici:
“Les terres d’un certain homme riche avaient bien rapporté. Il raisonnait donc en lui-même, disant: ‘Que vais-je faire, à présent que je n’ai pas où recueillir mes récoltes?’ Et il dit: ‘Voici ce que je vais faire: je vais démolir mes magasins et en bâtir de plus grands, et j’y recueillerai tout mon grain et toutes mes bonnes choses; et je dirai à mon âme: “Mon âme, tu as quantité de bonnes choses en réserve pour de nombreuses années; prélasse-toi, mange, bois, divertis-toi.”’ Mais Dieu lui dit: ‘Homme déraisonnable, cette nuit même on te réclame ton âme. Et les choses que tu as amassées, qui les aura?’”
Jésus tire cette conclusion: “Ainsi en est-il de l’homme qui amasse des trésors pour lui-même, mais qui n’est pas riche envers Dieu.” Bien que les disciples puissent ne pas céder au désir d’amasser des richesses, ils pourraient facilement cesser de servir Jéhovah de toute leur âme à cause de leurs soucis quotidiens. Jésus saisit donc l’occasion de leur répéter l’excellent conseil qu’il a donné un an et demi auparavant dans son Sermon sur la montagne. Se tournant vers eux, il leur dit:
“Voilà pourquoi je vous dis: Cessez de vous inquiéter pour votre âme, de ce que vous mangerez, ou pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. (...) Considérez que les corbeaux ne sèment ni ne moissonnent et qu’ils n’ont ni grange ni magasin, et pourtant Dieu les nourrit. (...) Considérez comment croissent les lis; ils ne peinent ni ne filent; or, je vous le dis, pas même Salomon, dans toute sa gloire, n’a été vêtu comme l’un d’eux.

Josué

Josué
Administrateur

Juste avant d’être interrompu, Jésus mettait en garde ses disciples et d’autres auditeurs contre l’hypocrisie ; il leur expliquait pourquoi avoir le courage de confesser que l’on est en union avec le Fils de l’homme et les assurait de l’aide de l’esprit saint (Luc 12:1-12). Bien entendu, il s’agissait de sujets d’une importance vitale, que les disciples devaient prendre à cœur. Pourtant, au beau milieu de cet exposé d’une grande profondeur, l’homme coupe brusquement la parole à Jésus et lui demande d’arbitrer ce qui semble être une simple querelle de famille au sujet de biens matériels. Nous pouvons tirer de cet événement une leçon précieuse.
Un commentateur a écrit que “ le caractère d’un homme transparaît dans l’orientation que prennent ses pensées quand il écoute une exhortation religieuse ”. Pendant que Jésus parlait de sujets spirituels profonds, l’homme pensait sans doute à ce qu’il pourrait faire pour obtenir certains avantages financiers. Le récit ne dit pas s’il avait un sujet légitime de plainte en rapport avec l’héritage en question. Peut-être voulait-il tirer parti de l’autorité de Jésus et de la réputation qu’il avait de juger avec sagesse les affaires humaines (Isaïe 11:3, 4 ; Matthieu 22:16). Quoi qu’il en soit, sa question donne à penser qu’au plus profond de lui résidait un problème : un grave manque d’intérêt pour les questions spirituelles. Cela ne devrait-il pas nous inciter à nous analyser ? Lors des réunions chrétiennes, par exemple, il est facile de laisser son esprit vagabonder ou s’attarder sur ce que l’on va faire plus tard. Nous devrions plutôt être attentifs à ce qui est dit et réfléchir à la façon de mettre en pratique les idées exposées dans le but d’améliorer nos relations avec notre Père céleste, Jéhovah Dieu, et avec nos compagnons chrétiens. — Psaume 22:22 ; Marc 4:24.

Josué

Josué
Administrateur

Jésus encourage ensuite ses disciples à se tenir prêts pour son retour. Il dit: “Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées, et vous-mêmes, soyez semblables à des hommes qui attendent leur maître, quand il reviendra du mariage, afin de lui ouvrir aussitôt qu’il arrivera et frappera. Heureux ces esclaves que le maître, en arrivant, trouve en train de veiller! En vérité je vous le dis, il se ceindra et les fera s’étendre à table et, s’approchant, il les servira.”
Dans cette illustration, les serviteurs montrent qu’ils se tiennent prêts pour accueillir leur maître à son retour par la façon dont ils ont remonté leurs longues robes qu’ils ont attachées sous leur ceinture. De plus, ils continuent à vaquer à leurs occupations en pleine nuit à la lumière de lampes bien remplies. Jésus explique: ‘Si le maître arrive à la deuxième [veille, de neuf heures du soir à minuit, approximativement] ou même à la troisième veille [d’environ minuit à trois heures du matin], et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils!’
Le maître récompense ses serviteurs de façon insolite: il les fait s’étendre à table et se met à les servir, les traitant, non comme des esclaves, mais comme des amis fidèles. Quelle belle récompense pour avoir continué à travailler toute la nuit pour leur maître en attendant son retour! Jésus conclut: “Vous aussi, tenez-vous prêts, car c’est à une heure que vous ne pensez pas que le Fils de l’homme vient.”

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