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Une proposition du Centre d'Information et de Conseil des Nouvelles Spiritualités

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Josué

Josué
Administrateur

Une proposition du Centre d'Information et de Conseil des Nouvelles Spiritualités (CICNS)
1 Objet du document

Ce document se propose de démontrer l’intérêt d’un Observatoire indépendant des minorités spirituelles[1] en France, en réponse à une action publique dénommée « lutte contre les dérives sectaires » et jugée inadéquate par de nombreux témoins de notre société. Quelques grandes lignes de cet Observatoire sont ensuite tracées pour susciter une réflexion en vue d’aboutir à un projet concret.

2 État des lieux

Les termes et les expressions utilisés dans le cadre de la lutte contre les sectes en France (ou « lutte contre les dérives sectaires »), ne recouvrent aucune réalité sociologique ou juridique précise (voir la compréhension moderne du mot « secte ») et ont acquis un sens extrêmement péjoratif, voire diffamatoire. La question plus vaste et légitime de la place des minorités spirituelles dans la société est volontairement occultée pour n’être réduite qu’à une vision alarmiste sur la situation des personnes et groupes concernés et sur leur éventuelle influence négative.

Le sujet des sectes est verrouillé en France par la pensée unique. Toute personne assez téméraire pour mettre en perspective la phobie antisectes est accusée de « passer à l’ennemi » et court le risque d’une déconsidération publique.

La question des sectes a été réglée politiquement et médiatiquement avant d’avoir reçue une réponse appropriée. Cela explique pourquoi il n’existe aucune preuve tant sociologique que juridique du prétendu fléau social que constitueraient les minorités spirituelles, toutes appelées « sectes » par amalgame (il existe en fait de nombreuses évidences du contraire : voir à ce sujet notre film documentaire « La France antisectes : état des lieux »[2]), et pourquoi aucune investigation équilibrée n’est engagée.

3 Les acteurs en présence

Les pouvoirs publics

Les pouvoirs publics sont parmi les principaux artisans d’une généralisation de la phobie antisectes (nous renvoyons le lecteur aux travaux de recherche des sociologues pour en comprendre l’évolution historique, les tenants et les aboutissants, par exemple en consultant certaines interviews du CICNS[3])

Au niveau de l’exécutif, la MIVILUDES (Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires), chargée de la question des sectes et rattachée au Premier Ministre, a récemment durci son action, sans justification autre qu’une approche victimaire exacerbée. Comme les missions qui l'ont précédée, elle encourage une approche résolument répressive et a choisi de se dissocier du travail des principaux sociologues des religions. Cet organisme ne restreint pas son action à l’observation du strict respect de l’ordre public mais, en désignant ce qui est dangereux et ce qui ne l’est pas, intervient ainsi dans l’espace de liberté de conscience « garanti » par l’article 1 de la loi de 1905.

Les dommages collatéraux de l’arsenal de lutte antisectes français subis par de nombreuses personnes honnêtes et sincères ne sont pas pris en considération. Les administrations et collectivités locales intégrées dans cet arsenal s’alimentent en information presque exclusivement auprès des associations antisectes.

Il convient néanmoins de constater que cette apparente unanimité au niveau de l’exécutif sur la question des sectes, dont les médias se font bruyamment l’écho, ne reflète pas la diversité des points de vue. Entre autres exemples, Didier Leschi, Chef du Bureau Central des Cultes au Ministère de l’Intérieur, lors de son audition dans le cadre de la dernière commission d’enquête parlementaire[4] sur le thème « Sectes et mineurs », a présenté une position alternative à celle de la MIVILUDES, principalement centrée sur le respect de l’ordre public, et a critiqué son approche approximative.

Au niveau législatif, un groupe parlementaire d’étude sur les sectes, composé d’environ une dizaine de députés, est à l’origine de trois commissions d’enquêtes parlementaires sur ce thème ; aucune d’entre elles n’a respecté le contradictoire ni pris en compte les éléments factuels venant contredire la thèse du fléau social, même quand ils leur étaient présentés, comme ce fut le cas au cours des auditions de la commission de 2006. La position parlementaire sur la question des sectes semble être le résultat de l’activisme de ce groupe très restreint mais néanmoins suffisamment influent pour imposer ses vues à l’Assemblée Nationale. L’unanimité affichée semble plutôt découler d’une présentation orientée et réductrice de la question adjointe à une possible « paresse intellectuelle » (ou à l’absentéisme) des autres parlementaires : en effet, comment ne pas souscrire sans réflexion à une démarche proposant de lutter contre des groupes déclarés dangereux si une majorité de l’opinion publique (régulièrement formatée à cet effet depuis plus de 25 ans) est d’avis que cette lutte est nécessaire ? La réflexion semble s’arrêter là. Elle fut en tous cas jugée suffisante pour voter des lois liberticides comme la loi About-Picard[5] (loi dite antisectes et sévèrement critiquée par le Conseil de l’Europe).
A SUIVRE ICI
http://selonlabible.over-blog.com/ext/http://www.sectes-infos.net/Index.htm

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