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5 nov. Lecture de la Bible : Yoël 1-3

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Josué

Josué
Administrateur

5 nov. Lecture de la Bible : Yoël 1-3
Le livre débute ainsi : “ La parole de Jéhovah qui vint à Yoël le fils de Pethouël. ” La Bible ne nous révèle rien de plus sur la personne de Yoël. C’est le message prophétique qui est mis en relief et non l’écrivain. Le nom “ Yoël ” (hébreu : Yôʼél) signifie “ Jéhovah est Dieu ”. Yoël connaissait parfaitement Jérusalem, son temple et le service au temple, ce qui donne à penser qu’il a écrit son livre soit à Jérusalem, soit en Juda. — Yoël 1:1, 9, 13, 14 ; 2:1, 15, 16, 32.
Quand le livre de Yoël a-t-il été écrit ? On ne peut le dire avec exactitude. Les biblistes proposent diverses dates qui se situent entre avant 800 et environ 400 av. n. è. La description du jugement des nations par Jéhovah dans la plaine de Yehoshaphat donne à penser que Yoël a rédigé sa prophétie quelque temps après la grande victoire remportée par Jéhovah en faveur du roi Yehoshaphat de Juda, et par conséquent après l’intronisation de Yehoshaphat en 936 av. n. è. (Yoël 3:2, 12 ; 2 Chron. 20:22-26.) Le prophète Amos a peut-être emprunté au texte de Yoël. Ce qui voudrait dire que la prophétie de Yoël a été écrite avant celle d’Amos, qui a commencé à prophétiser entre 829 et 804 av. n. è. (Yoël 3:16 ; Amos 1:2.) La place du livre dans le canon hébraïque, entre Hoshéa et Amos, semble également situer sa composition à une date antérieure. Ainsi, la date approximative de 820 av. n. è. est avancée pour la rédaction de la prophétie de Yoël.

Josué

Josué
Administrateur

Introduction au Livre : (Bible Version TOB)

JOEL

Un livre énigmatique

Face au livre de Joël, l’historien de la littérature biblique est perplexe. Les grandes questions qui l’intéressent : la structure du livre, son insertion dans la vie du peuple élu (le genre littéraire), la personne de l’auteur et la date, restent sans réponse définitive. Aucune des hypothèses émises à ce sujet n’a l’heur de rallier tous les suffrages.

a) La structure du livre. Certains pensent que les deux premiers chapitres forment un tout cohérent, une sorte de liturgie ou de cantate célébrée à l’occasion d’une calamité nationale, d’une invasion de sauterelles par exemple ; les deux derniers chapitres constitueraient un recueil d’oracles indépendants formulés dans un style qui annoncerait celui des « apocalypses » ultérieures. - D’autres, en revanche, estiment que l’unité des chapitres 1 et 2 est loin d’être évidente ; signalant des répétitions et des inconsistances, ils les considèrent à l’instar des chapitres 3 et 4 comme une collection d’oracles primitivement distincts.

b) L’insertion dans la vie du peuple élu (le genre littéraire). Les uns sont persuadés que la « liturgie » des chapitres 1 et 2 a été composée face à un événement historique précis : l’apparition d’un gigantesque essaim de sauterelles qui aurait provoqué une journée de deuil national, avec prières et confession des péchés, débouchant sur l’annonce de la réparation complète des dégâts. -D’autres font remarquer que le texte ne parle pas uniquement de sauterelles, mais aussi d’une sécheresse prolongée, d’une invasion militaire et, surtout, du « jour du Seigneur » ; en outre, on a l’impression qu’il ne décrit pas un événement auquel le prophète aurait assisté, mais que celui-ci le crée au fur et à mesure par la force évocatrice de sa parole prophétique, comme c’est manifestement le cas dans les chapitres 3 et 4.

c) La personne du prophète est inconnue. Les exégètes qui interprètent la première partie du livre comme une liturgie célébrée dans le Temple voient en Joël un prophète « officiel » rattaché au sanctuaire, sorte de chantre inspiré. - D’autres, en mettant en avant certaines inconsistances décelables dans le texte du livre, supposent que le nom de « Joël » désigne un groupe de prophètes plutôt qu’un prophète individuel. -D’autres encore, tout en refusant de diviser le livre en deux parties, renoncent à toute tentative d’identifier la personne du prophète.

d) La date du livre est l’une des questions les plus controversées. De nombreux exégètes proposent une date postexilique pour les quatre chapitres. Mais les critères allégués ne sont guère convaincants, et la langue vivante du livre milite plutôt en faveur d’une date préexilique. Le vocabulaire et la pensée de l’auteur accusent une grande parenté avec les théologiens de la fin du VIIe et du début du VIe siècle : Deutéronome, Sophonie, Jérémie. Seul le chapitre 4 renferme quelques allusions historiques précises et, bien que leur interprétation soit controversée, elles semblent également nous renvoyer au VIIe ou, à la rigueur, au VIe siècle avant J.C.

En conclusion, l’historien doit avouer sa perplexité devant un texte que les méthodes littéraires et historiques n’arrivent pas à situer de manière pleinement satisfaisante. Il faut donc essayer de le comprendre dans sa dimension supra-temporelle en faisant abstraction de l’instant particulier qui l’a fait naître (voir 1.2-3).

Un message clair

Le message du prophète se déploie en deux grands thèmes intimement liés l’un à l’autre : le thème du dépouillement total de l’homme, condition de son salut, et le thème du « jour du Seigneur ».

Le « jour du Seigneur », mentionné dans chacun des quatre chapitres, apparaît comme une grandeur à la fois temporelle et spatiale, comme un monstre effrayant, comme la condensation d’une force incommensurable, d’une énergie qui peut être décrite seulement dans le langage inadéquat emprunté aux catastrophes naturelles ou à une guerre meurtrière, force dont l’assaut anéantit la vie et réduit à néant tout ce qui prétend s’opposer au Maître de l’univers.

Pour l’homme, ce jour est synonyme de dépouillement total. Dans le premier chapitre, le dépouillement consiste en une dévastation radicale de la terre. Dans le deuxième chapitre, une armée mystérieuse et omniprésente met les villes à feu et à sang. Plus loin, au troisième chapitre, c’est un bouleversement total, intérieur aussi bien qu’extérieur : l’Esprit du Seigneur élimine et supplante les facultés sensorielles normales, tous les hommes se conduisent comme des fous, et l’univers devient le théâtre d’une série de prodiges qui le ramènent à un état chaotique. Dans le dernier chapitre, enfin, le dépouillement prend la forme d’un jugement universel.

Ce dépouillement total appelle un « retour » tout aussi total, une nouvelle orientation de la personne tout entière (1.13-14 ; 2.12-14). La conversion se résume dans « l’invocation du nom du Seigneur » (3.5), invocation rendue possible par l’élection et par la grâce de Dieu (2.14). La conséquence en est non seulement une abondance de biens sans précédent (2.18-27 ; 4.18-21), mais aussi, et surtout, la connaissance de Dieu (2.27 ; 4.17).

En interprétant l’effusion du Saint-Esprit à la Pentecôte dans des termes qu’il emprunte en premier lieu à Joël (#Ac 2:17-24 ; comparer #Joe 3:1-5), l’apôtre Pierre atteste que ce dépouillement, condition de l’expérience salutaire, est réalisé, et doit l’être, dans l’existence chrétienne. C’est le Saint-Esprit qui opère ce dépouillement et qui suscite la connaissance de Dieu.

Josué

Josué
Administrateur

Apparaît à présent un groupe d’individus peu recommandables, les chefs religieux de Juda. “ Réveillez-vous, ivrognes, leur est-il ordonné, et pleurez ; hurlez, vous tous, buveurs de vin, à cause du vin doux, car il a été retranché de votre bouche. ” (Yoël 1:5). Les ivrognes spirituels de Juda devaient ‘ se réveiller ’, c’est-à-dire se dessoûler. Mais ne pensons pas que ce ne soit là qu’une histoire ancienne. Actuellement, alors que le grand jour de Jéhovah est devant nous, les membres du clergé de la chrétienté sont figurément parlant tellement pleins de vin doux que c’est à peine s’ils entendent l’injonction que leur adresse le Très-Haut. Quel choc pour eux quand le grand et redoutable jour de Jéhovah les tirera de la torpeur de leur ivresse spirituelle !
Regardez la grande armée de sauterelles ! “ Une nation est montée dans mon pays, forte et sans nombre. Ses dents sont des dents de lion, et elle a des mâchoires de lion. Elle a mis ma vigne comme un objet de stupéfaction, et mon figuier comme une souche. Elle l’a complètement dénudé et l’a jeté. Ses rameaux sont devenus blancs. Lamente-toi, comme une vierge ceinte d’une toile de sac se lamente sur le propriétaire de sa jeunesse. ” — Yoël 1:6-8.
Cette prophétie était-elle seulement destinée à annoncer qu’“ une nation ”, ou nuée, de sauterelles envahirait Juda ? Non, il y aurait plus encore. En Yoël 1:6, mais aussi en Révélation 9:7, les sauterelles représentent les serviteurs de Dieu. À notre époque, l’armée de sauterelles représente les forces militaires composées de ce que nous pourrions appeler les sauterelles ointes de Jéhovah, auxquelles sont désormais associées quelque 7 600 000 personnes qui appartiennent aux “ autres brebis ” de Jésus (Jean 10:16). Ne sommes-nous pas heureux d’appartenir à cette masse imposante d’adorateurs de Jéhovah ?

Josué

Josué
Administrateur

Des périodes de jugement et de destruction. Au vu de certains éléments des prophéties, et au vu des événements postérieurs, il semble que l’expression “ le jour de Jéhovah ” désigna, au moins sur une petite échelle, plusieurs périodes de jugement et de destruction qui survinrent jadis et dont le Très-Haut fut le protagoniste. Par exemple, Isaïe eut la vision de ce qui arriverait aux infidèles Juda et Jérusalem au “ jour qui appartient à Jéhovah des armées ”, jour qui viendrait ‘ sur tout homme orgueilleux et hautain ’ en leur sein (Is 2:11-17). Ézékiel annonça aux prophètes infidèles d’Israël qu’ils ne seraient d’aucune utilité pour fortifier leurs villes “ afin de tenir dans la bataille au jour de Jéhovah ”. (Éz 13:5.) Par la voix de son prophète Tsephania, Jéhovah prédit qu’il était sur le point de tendre sa main contre Juda et Jérusalem, et qu’il ne laisserait échapper pas même les princes ou les fils du roi (Tse 1:4-Cool. Les faits montrent que ce “ jour de Jéhovah ” vint sur les habitants de Jérusalem en 607 av. n. è.
Dans ce moment de difficulté et de détresse pour Juda et Jérusalem, les nations voisines comme Édom montrèrent leur haine de Jéhovah et de son peuple, ce qui amena le prophète Obadia (v. 1, 15) à énoncer contre eux cette prophétie : “ Car il est proche, le jour de Jéhovah, contre toutes les nations. Comme tu as fait, il te sera fait. ” De la même façon, “ le jour de Jéhovah ”, avec toute l’ardente destruction sous-entendue dans cette expression, frappa Babylone et l’Égypte, comme prédit. — Is 13:1, 6 ; Jr 46:1, 2, 10.

Josué

Josué
Administrateur

. Cependant, dans son amour miséricordieux, Jéhovah a fait sortir un reste d’Israélites spirituels repentants hors de la chrétienté babylonienne, afin qu’ils ne soient pas détruits avec elle (Rév. 18:4). Outre ces Israélites spirituels, une “grande foule” d’autres personnes, comparées à des brebis, sont sorties, elles aussi, de la chrétienté, et profitent de la grande miséricorde que Jéhovah leur témoigne depuis 1935. Elles sont sorties de toutes les parties de Babylone la Grande et se sont jointes au reste pour vouer un attachement exclusif à Jéhovah. — Rév. 7:9-17 ; Jean 10:16.

Josué

Josué
Administrateur

Tyr agit d’une manière si perfide que ses marchands d’esclaves vendaient des Israélites aux Grecs et aux Édomites. Comme les Écritures ne parlent pas d’un tel commerce entre Tyr et Israël, les Israélites ainsi vendus avaient dû être faits prisonniers par d’autres peuples puis vendus aux marchands d’esclaves de Tyr. À moins que les Tyriens aient vendu comme esclaves des Israélites en fuite qui étaient venus se réfugier à Tyr ou dans les environs.
En raison de la perfidie de Tyr, Jéhovah annonça par l’intermédiaire de ses prophètes que le malheur s’abattrait sur cette ville et sur ses habitants. Nous lisons : “Je rendrai le traitement que vous infligez, le retournant sur vos têtes. Parce que (...) vous avez vendu aux fils des Grecs les fils de Juda et les fils de Jérusalem.” (Joël 3:4-6). “Voici ce qu’a dit Jéhovah : ‘À cause de trois révoltes de Tyr, et à cause de quatre, je ne le retirerai pas, parce qu’ils ont livré à Édom un groupe complet d’exilés, et parce qu’ils ne se sont pas souvenus de l’alliance des frères. Et j’enverrai un feu sur la muraille de Tyr, et il devra dévorer ses tours d’habitation.’” (Amos 1:9, 10). Ces paroles prophétiques se sont progressivement réalisées au cours des siècles suivants

Josué

Josué
Administrateur

. Le prophète Yoël a dit au peuple de Dieu : “ Proclamez ceci parmi les nations : ‘ Sanctifiez la guerre ! Réveillez les hommes puissants ! Qu’ils s’approchent ! Qu’ils montent, tous les hommes de guerre ! ’ ” (Yoël 3:9). Dans leur application à notre époque, quel défi ces paroles représentent pour les nations ! Elles constituent une déclaration de guerre : Jéhovah entend mener une guerre juste contre les humains qui le bravent. Tandis qu’il demande à ses serviteurs de “ forger leurs épées en socs et leurs lances en cisailles ”, Jéhovah dit aux nations ennemies de ‘ forger leurs socs en épées et leurs cisailles en lances ’. (Mika 4:3 ; Yoël 3:10.) Par conséquent, les ennemis de Dieu doivent se préparer à rencontrer le Créateur de l’univers pour la guerre. Ce n’est pas un message rassurant à transmettre.

Josué

Josué
Administrateur

Défiant le Souverain Seigneur Jéhovah, de puissants dirigeants ont constitué d’effrayants arsenaux, mais en vain. En Joël 3:13, Jéhovah donne cet ordre: “Mettez une faucille, car la moisson a mûri. Venez, descendez, car le pressoir à vin est devenu plein. Les cuves débordent; car leur malice est devenue abondante.” À ces paroles font écho celles que l’on trouve en Révélation 14:18-20, où un ange portant une faucille affilée reçoit ce commandement: “Vendange les grappes de la vigne de la terre, car ses raisins sont devenus mûrs.” L’ange met sa faucille et lance ces nations rebelles “dans le grand pressoir de la colère de Dieu”. Figurément parlant, du sang sort du pressoir jusqu’aux mors des chevaux, sur une distance de 1 600 stades, environ 300 kilomètres! Quelle perspective effrayante pour les nations qui déshonorent Jéhovah!

Josué

Josué
Administrateur

La prophétie de la Révélation annonce “ le grand jour ” de la colère divine (Rév. 6:17). Yoël aussi prophétise à ce sujet, montrant que lorsque viendra le grand “ jour de Jéhovah ” sur les nations, ceux qui invoqueront Jéhovah pour obtenir protection et délivrance ‘ s’en tireront sains et saufs ’. “ Jéhovah sera un refuge pour son peuple. ” La prospérité édénique sera restaurée : “ Oui, il arrivera, en ce jour-là, que les montagnes dégoutteront de vin doux et les collines ruisselleront de lait, et tous les lits des cours d’eau de Juda ruisselleront d’eau. Une source sortira de la maison de Jéhovah. ” Tout en formulant ces merveilleuses promesses de restauration, Yoël magnifie la souveraineté de Jéhovah Dieu et lance cet appel à ceux qui ont le cœur sincère, faisant valoir la grande miséricorde divine : “ Revenez à Jéhovah votre Dieu, car il est compatissant et miséricordieux, lent à la colère et abondant en bonté de cœur. ” Quiconque répondra à cet appel d’inspiration divine moissonnera des bienfaits éternels. — Yoël 2:1, 32 ; 3:16, 18 ; 2:13.

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