Venez à moi [...] et moi je vous réconforterai.

Venez à moi [...] et moi je vous réconforterai. Prenez sur vous mon joug et apprenez de moi, car je suis doux de caractère et humble de cœur. — Mat. 11:28, 29.
Peut-être vous demandez-vous parfois si vous serez capable de faire ce que Jéhovah attend de vous. Il est naturel d’éprouver de l’appréhension à l’idée de devenir un serviteur de Dieu, de conformer sa vie aux lois divines et de parler au nom de Jéhovah. Moïse, par exemple, appréhendait d’aller parler aux Israélites et au roi d’Égypte. Mais Dieu ne lui demandait pas l’impossible. Il ‘ lui a même enseigné ce qu’il avait à faire ’. (Ex. 3:11 ; 4:1, 10, 13-15.) Ayant accepté l’aide de Jéhovah, Moïse a eu la satisfaction d’accomplir la volonté divine. Jéhovah n’est pas plus exigeant à notre égard. Il comprend nos limites et souhaite nous aider (Ps. 103:14). Celui qui sert Jéhovah en suivant l’exemple de Jésus fait du bien à autrui et réjouit le cœur de son Créateur. w10 15/1 2:6.

. Un Témoin a expliqué en ces termes pourquoi beaucoup manquaient les réunions dans sa congrégation : “ Les frères sont simplement fatigués. Ils sont tous complètement stressés. ” Il est vrai que l’on a bien des raisons d’être fatigué de nos jours. Il est dès lors facile de ne voir dans le culte de Dieu qu’une pression de plus, une obligation pesante. Mais cette façon de voir les choses est-elle bonne ? est-elle réaliste ?
Arrêtons-nous sur ce que Jésus a dit en son temps aux foules qui étaient également accablées par les difficultés de la vie. “ Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes chargés, et moi je vous réconforterai. ” Jésus a-t-il laissé entendre qu’on trouverait du réconfort en restreignant son service pour Dieu ? Au contraire, il a déclaré : “ Prenez sur vous mon joug et apprenez de moi, car je suis doux de caractère et humble de cœur, et vous trouverez du réconfort pour vos âmes. ” Un joug est une pièce de bois ou de métal qui permet à un humain ou à un animal de porter un lourd fardeau. Pourquoi donc quelqu’un voudrait-il prendre sur lui un tel joug ? Ne sommes-nous pas déjà “ chargés ” ? Tout à fait, mais le texte grec pourrait aussi être rendu par : “ Placez-vous sous mon joug avec moi. ” Rendez-vous compte : Jésus se propose de nous aider à porter notre charge. Nous ne sommes pas obligés de la porter en n’utilisant que nos propres forces ! — Matthieu 9:36 ; 11:28, 29,