5 déc. Lecture de la Bible : Isaïe 1-5
Écrivain : Isaïe
Lieu de composition : Jérusalem
Fin du travail de composition : après 732 av. n. è.
Période qu’embrasse le texte : vers 778-après 732 av. n. è.
L’OMBRE menaçante du cruel monarque assyrien planait lourdement sur les autres empires et les petits royaumes du Proche-Orient. Dans toute la région ce n’étaient que conspirations et alliances (Is. 8:9-13). L’Israël apostat, au nord, n’allait pas tarder à être la victime de cette intrigue internationale, et les rois de Juda, au sud, régnaient précairement (2 Rois, chap. 15–21). On avait inventé et mis en service de nouvelles armes de guerre, ce qui inspirait une plus grande terreur encore (2 Chron. 26:14, 15). Vers qui fallait-il se tourner pour trouver protection et salut ? Bien que le nom de Jéhovah fût sur les lèvres du peuple et des prêtres du petit royaume de Juda, leur cœur s’était bien éloigné de lui pour se tourner vers l’Assyrie et maintenant vers l’Égypte (2 Rois 16:7 ; 18:21). La foi en la force de Jéhovah déclinait. Là où l’on n’avait pas succombé à l’idolâtrie, c’était un culte hypocrite qui prévalait, fondé sur le formalisme et non sur la vraie crainte de Dieu.
2 Qui donc parlerait pour Jéhovah ? Qui proclamerait sa force salvatrice ? “ Me voici ! Envoie-moi ”, fut la prompte réponse. Elle venait d’Isaïe, qui prophétisait déjà avant cela. C’était l’année de la mort du roi lépreux Ouzziya, vers 778 av. n. è. (Is. 6:1, 8.) Le nom Isaïe signifie “ Salut de Jéhovah ” ; c’est également la signification du nom de Jésus, écrit à l’envers (“ Jéhovah est salut ”). Du début à la fin, la prophétie d’Isaïe met ce fait en évidence : Jéhovah est salut.
3 Isaïe était le fils d’Amots (à ne pas confondre avec Amos, un autre prophète de Juda) (1:1). Les Écritures sont muettes sur sa naissance et sa mort, bien que la tradition juive dise qu’il a été scié en deux par le méchant roi Manassé (voir Hébreux 11:37). Ses écrits révèlent qu’il résidait à Jérusalem avec sa femme, une prophétesse, et au moins deux fils dont les noms sont prophétiques (Is. 7:3 ; 8:1, 3). Il a prophétisé pendant les règnes d’au moins quatre rois de Juda : Ouzziya, Yotham, Ahaz et Hizqiya. Il a vraisemblablement commencé sa carrière de prophète vers 778 av. n. è. (à la mort d’Ouzziya ou peut-être même plus tôt) et l’a poursuivie au moins jusqu’après 732 av. n. è. (la 14e année de Hizqiya) ; elle s’est donc étendue sur au moins 46 ans. Sans doute avait-il également consigné sa prophétie en cette même année (1:1 ; 6:1 ; 36:1). Les prophètes contemporains d’Isaïe furent Mika en Juda, et Hoshéa et Oded, au nord. — Mika 1:1 ; Hosh. 1:1 ; 2 Chron. 28:6-9.
Écrivain : Isaïe
Lieu de composition : Jérusalem
Fin du travail de composition : après 732 av. n. è.
Période qu’embrasse le texte : vers 778-après 732 av. n. è.
L’OMBRE menaçante du cruel monarque assyrien planait lourdement sur les autres empires et les petits royaumes du Proche-Orient. Dans toute la région ce n’étaient que conspirations et alliances (Is. 8:9-13). L’Israël apostat, au nord, n’allait pas tarder à être la victime de cette intrigue internationale, et les rois de Juda, au sud, régnaient précairement (2 Rois, chap. 15–21). On avait inventé et mis en service de nouvelles armes de guerre, ce qui inspirait une plus grande terreur encore (2 Chron. 26:14, 15). Vers qui fallait-il se tourner pour trouver protection et salut ? Bien que le nom de Jéhovah fût sur les lèvres du peuple et des prêtres du petit royaume de Juda, leur cœur s’était bien éloigné de lui pour se tourner vers l’Assyrie et maintenant vers l’Égypte (2 Rois 16:7 ; 18:21). La foi en la force de Jéhovah déclinait. Là où l’on n’avait pas succombé à l’idolâtrie, c’était un culte hypocrite qui prévalait, fondé sur le formalisme et non sur la vraie crainte de Dieu.
2 Qui donc parlerait pour Jéhovah ? Qui proclamerait sa force salvatrice ? “ Me voici ! Envoie-moi ”, fut la prompte réponse. Elle venait d’Isaïe, qui prophétisait déjà avant cela. C’était l’année de la mort du roi lépreux Ouzziya, vers 778 av. n. è. (Is. 6:1, 8.) Le nom Isaïe signifie “ Salut de Jéhovah ” ; c’est également la signification du nom de Jésus, écrit à l’envers (“ Jéhovah est salut ”). Du début à la fin, la prophétie d’Isaïe met ce fait en évidence : Jéhovah est salut.
3 Isaïe était le fils d’Amots (à ne pas confondre avec Amos, un autre prophète de Juda) (1:1). Les Écritures sont muettes sur sa naissance et sa mort, bien que la tradition juive dise qu’il a été scié en deux par le méchant roi Manassé (voir Hébreux 11:37). Ses écrits révèlent qu’il résidait à Jérusalem avec sa femme, une prophétesse, et au moins deux fils dont les noms sont prophétiques (Is. 7:3 ; 8:1, 3). Il a prophétisé pendant les règnes d’au moins quatre rois de Juda : Ouzziya, Yotham, Ahaz et Hizqiya. Il a vraisemblablement commencé sa carrière de prophète vers 778 av. n. è. (à la mort d’Ouzziya ou peut-être même plus tôt) et l’a poursuivie au moins jusqu’après 732 av. n. è. (la 14e année de Hizqiya) ; elle s’est donc étendue sur au moins 46 ans. Sans doute avait-il également consigné sa prophétie en cette même année (1:1 ; 6:1 ; 36:1). Les prophètes contemporains d’Isaïe furent Mika en Juda, et Hoshéa et Oded, au nord. — Mika 1:1 ; Hosh. 1:1 ; 2 Chron. 28:6-9.