Samedi 4 novembre Dieu […] vous donne à la fois le désir et la force d’agir (Phil. 2:13).

Arrêtons-nous sur ces paroles de l’apôtre Paul : “ Par conséquent, mes bien-aimés, [...] menez à bien votre propre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui, pour son bon plaisir, est en train d’agir en vous afin que tout à la fois vous vouliez et agissiez. ” (Philippiens 2:12, 13). Le terme grec traduit ici par ‘ mener à bien ’ signifie mener quelque chose à terme, à bonne fin. Aucun d’entre nous n’est donc condamné à échouer ou à renoncer. Si Jéhovah Dieu n’était pas sûr que nous sommes capables d’achever l’œuvre qu’il nous a confiée — celle qui mène à notre salut — il n’aurait pas inspiré cette déclaration. Mais comment y arriver ? Certainement pas en comptant sur nos propres forces. Si nous étions suffisamment forts de nous-mêmes, nous n’aurions pas besoin de ‘ craindre et de trembler ’. En fait, c’est Jéhovah qui ‘ agit en nous ’ : son esprit saint est à l’œuvre dans notre esprit et dans notre cœur, il nous aide à ‘ vouloir et à agir ’. Forts de cette aide bienveillante, quelle raison avons-nous de ne pas faire les bons choix et de ne pas nous y tenir ? Aucune ! — Luc 11:13.

(Lire b.) Jéhovah peut nous donner le désir d’agir. Quels moyens utilise-​t-​il pour cela ? Nous pourrions entendre parler d’un besoin particulier dans notre assemblée. Ou il peut arriver que les anciens de notre assemblée nous lisent une lettre de la filiale nous informant que d’autres assemblées ont besoin de soutien. Nous pourrions alors nous dire : « Comment est-​ce que je peux apporter mon aide ? » Ou bien on nous a demandé d’accomplir une tâche difficile ou on nous a proposé une nouvelle affectation et, même si nous avons un peu peur de ne pas être à la hauteur, nous réfléchissons à la possibilité de l’accepter. Ou encore, après avoir lu une portion de la Bible, nous nous demandons : « Comment est-​ce que je peux appliquer ce passage pour aider d’autres personnes ? » Jéhovah ne nous forcera pas à faire quoi que ce soit. Mais s’il constate que nous sommes prêts à analyser notre situation pour voir ce que nous pouvons faire, il peut nous donner le désir de passer à l’action.


Jéhovah peut aussi nous donner la force d’agir (). Il peut améliorer nos capacités naturelles au moyen de son esprit saint (). Il peut aussi utiliser son organisation pour nous enseigner à accomplir certaines tâches. Si tu ne sais pas exactement comment effectuer une tâche qui t’a été confiée, n’hésite pas à te faire aider. Sens-​toi également libre de demander à notre généreux Père céleste la « puissance qui dépasse la normale » (). La Bible contient de nombreux exemples d’hommes et de femmes que Jéhovah a rendus capables d’accomplir sa volonté en leur donnant le désir et la force d’agir. 

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2.13 La lettre de Jacques a rappelé que la foi ne nous sauve pas si elle n’est pas accompagnée par les œuvres (Jc 2.14). Paul interviendra fortement en Galates et Romains pour dire que le salut n’est jamais acquis ni mérité par nos bonnes œuvres, il est un don de Dieu auquel nous avons accès par la foi. Ici il exprime de façon remarquable un autre aspect de notre collaboration avec Dieu dans l’œuvre de notre salut : Dieu a fait naître en nous le désir et les décisions de tout ce que nous avons fait de bien.

Jésus a promis qu'il serait avec ses disciples jusqu'aux derniers jours.
Donc nous pouvons compter sur lui pour remplir la mission d'annoncer la bonne nouvelle.

Pour préserver cette paix, ces “hommes de la bienveillance” devaient ‘continuer à travailler à leur salut avec crainte et tremblement’. (Philippiens 2:12.) Ce n’était pas là chose facile, car ils étaient toujours imparfaits. Il leur fallait résister à des tentations et à des incitations visant à leur faire commettre le mal. S’ils se laissaient aller à pécher, ils perdraient l’approbation de Dieu. Avec amour, Jéhovah a donc nommé des bergers spirituels, à la fois pour aider et pour protéger les congrégations. — 1 Pierre 5:2, 3.