Lundi 13 mars Ne dis pas : « Pourquoi les jours d’autrefois étaient-​ils meilleurs que ceux-ci ? » (Eccl. 7:10).

Il est dangereux d’avoir une vision déformée du “ bon vieux temps ”. Notre mémoire n’est pas toujours fiable. Nous pourrions, sans nous en rendre compte, minimiser les difficultés que nous rencontrions par le passé tout en exagérant les joies que nous avions. Comme si les choses étaient bien meilleures qu’elles ne l’étaient en réalité. Nous risquerions alors de regretter le bon vieux temps. Mais la Bible nous prévient : “ Ne dis pas : ‘ Pourquoi les jours passés étaient-​ils meilleurs que ceux-ci ? ’ Car ce n’est pas la sagesse qui te ferait poser cette question. ” (Eccl. 7:10, Nouvelle Bible Segond). Pourquoi ce raisonnement est-​il si dangereux ?

Rappelez-​vous ce qui est arrivé aux Israélites dans le désert ont commencé à grogner et à murmurer. Au sujet de quoi ? De la nourriture ! Insatisfaits de ce que Jéhovah leur offrait, ils se plaignaient.
Leur vision des choses s’était déformée au point qu’ils voulaient retourner dans le pays où ils avaient été esclaves (Nomb. 14:2-4) ! Ils ont regardé en arrière et ont perdu l’approbation de Jéhovah. — Nomb. 11:10.

Que retenir de ce qui est arrivé aux Israélites ? Face aux difficultés, ne faisons pas une fixation sur les soi-disant bonnes choses du passé, voire de l’époque où nous ne connaissions pas la vérité. Certes, il n’y a rien de mal à réfléchir à notre vécu pour en tirer des leçons ou à entretenir le souvenir de moments agréables. Mais nous devons rester équilibrés et conserver une vision réaliste du temps passé. Autrement, nous risquerions d’être encore plus insatisfaits de notre situation actuelle et d’avoir envie de retourner à notre ancien mode de vie. — Lire 2 Pierre 2:20-22.

Jéhovah nous demande de ‘nous soucier les uns des autres pour nous inciter à l’amour et aux belles œuvres, et de ne pas abandonner nos réunions’ (Hébreux 10:24, 25). Aux réunions, vous rencontrerez des gens qui se soucient sincèrement des autres et qui, comme vous, veulent en savoir plus sur Dieu. Vous les entendrez parler de ce qui les encourage dans la Bible (lire Romains 1:11, 12). Vous ferez la connaissance de personnes qui sont heureuses, même si, comme tout le monde, elles ont des problèmes. Voilà pourquoi, entre autres, Jéhovah veut que nous nous réunissions régulière

Chacun doit y mettre du sien,jeune comme moins jeune.

Pourquoi Salomon a-t-il donné ce conseil ? Parce qu’il savait qu’un point de vue réaliste sur le passé aide à surmonter les difficultés présentes. Ceux qui regrettent “ le bon vieux temps ” oublient peut-être que les problèmes et les soucis abondaient aussi à cette époque, et que la vie n’était pas toujours rose. Si certaines choses étaient mieux, d’autres ne l’étaient certainement pas. Comme Salomon l’a fait remarquer, il n’est pas sage de s’appesantir sur le passé, puisqu’il est évident que nous ne pouvons pas revenir en arrière.
Est-il préjudiciable de songer au passé avec nostalgie ? Oui, si cela nous empêche d’être souple et de nous adapter au présent, ou de saisir l’importance de notre époque et l’espérance placée devant nous.

D’abord, celui qui emploie ses capacités, ses biens et son temps pour aider ses semblables acquiert une meilleure conception des choses. Il est si occupé qu’il ne s’attarde pas aux actions inconsidérées des autres. En rendant les autres heureux par sa générosité, il augmente son propre bonheur. Au lieu de tenir grief à ceux qui se montrent méchants et égoïstes, il les plaint, car il sait que ces personnes se privent de la joie qu’on éprouve à contribuer au bonheur des autres.
Des actes de générosité ont souvent un effet salutaire sur le bénéficiaire, qui comprend alors qu’il y a beaucoup de bonheur à donner. Cela l’incite à être généreux. C’est ce qu’a bien montré Jésus en disant : “Appliquez-vous à donner, et l’on vous donnera. On versera dans votre giron une belle mesure, pressée, secouée et débordante. Car de la mesure dont vous mesurez on mesurera pour vous en retour.” — Luc 6:38.
La personne généreuse devient ainsi l’objet de la générosité des autres, ce qui peut lui être très utile en cas de besoin. En effet, on sera plus enclin à lui donner “une belle mesure, pressée, secouée et débordante”.
Une personne désintéressée gagne l’affection de ses compagnons, qui l’apprécient à sa juste valeur, car elle ne se contente pas de faire ce que requiert la simple justice. Elle désire aider ses semblables, travailler pour eux avec générosité. Pour une telle personne, dit l’apôtre Paul, “peut-être quelqu’un osera-t-il mourir”. — Rom. 5:7.