Verset Ga 6:1

Bonjour

6  Frères, même si un homme fait un faux pas sans s’en rendre compte, vous qui avez des aptitudes spirituelles, cherchez à redresser cet homme avec un esprit de douceur. Mais fais attention à toi, de peur que toi aussi tu ne sois tenté.


Qu'en pensez-vous ?

C'est un beau verset qui montre la marche à suivre, devant ce cas de figure.

Et tu veux en venir a quoi ?

Josué a écrit:Et tu veux en venir a quoi ?

Pourquoi cette question ? À voir comment chacun le ressent

*** w12 15/4 p. 29 § 8-10 Jéhovah nous préserve pour le salut ***
Les difficultés de la vie et notre imperfection pourraient nous amener à perdre notre acuité spirituelle et à ne pas nous apercevoir que nous sommes sur le point de faire un faux pas. (Lire Galates 6:1.) Témoin ce qui est arrivé un jour à David.
9 Tandis que le roi Saül le pourchassait, David a fait preuve d’une admirable maîtrise de soi en ne cherchant pas à se venger de ce monarque jaloux (1 Sam. 24:2-7). Mais peu de temps après, il s’est laissé emporter par ses émotions. Alors qu’il manquait de provisions pour nourrir ses hommes, il a sollicité avec respect la générosité d’un Israélite nommé Nabal. Mais ce dernier lui a répondu avec mépris. Furieux, David a résolu de se faire justice en mettant à mort tous les hommes de la maisonnée de Nabal. Il oubliait cependant qu’en tuant des innocents il se rendrait coupable de meurtre aux yeux de Dieu. Sans l’intervention opportune d’Abigaïl, la femme de Nabal, David aurait commis une erreur tragique. Discernant la main de Jéhovah dans cette affaire, il a dit à Abigaïl : “ Béni soit Jéhovah le Dieu d’Israël, qui t’a envoyée en ce jour à ma rencontre ! Béni soit ton bon sens et bénie sois-tu, toi qui m’as retenu, en ce jour, d’en venir au meurtre et de faire intervenir ma propre main pour mon salut. ” — 1 Sam. 25:9-13, 21, 22, 32, 33.
10 Quelle leçon se dégage de ce récit ? Jéhovah a utilisé Abigaïl pour retenir David de faire un faux pas. Ne doutons pas qu’il agira aussi en notre faveur. Naturellement, nous ne devrions pas penser que Dieu fera intervenir quelqu’un chaque fois que nous serons sur le point de commettre une erreur. Nous ne pouvons pas non plus affirmer qu’il agira de telle ou telle façon dans une situation donnée, ni qu’il permettra telle ou telle chose afin que son dessein s’accomplisse (Eccl. 11:5). Toutefois, nous pouvons être sûrs qu’il sait toujours ce qui nous arrive et qu’il nous aidera à lui rester fidèles. Voici ce qu’il nous promet : “ Je te rendrai perspicace et t’instruirai dans la voie où tu dois aller. Je veux te conseiller, l’œil sur toi. ” (Ps. 32:. Comment Dieu nous conseille-t-il ? Comment tirer profit de ses conseils ? Et qu’est-ce qui atteste qu’il guide ses serviteurs aujourd’hui ?

*** w03 1/4 p. 24 § 15 Faisons preuve “ d’une totale douceur envers tous les hommes ” ***
Notre responsabilité d’aider les autres n’est pas engagée uniquement le jour où la paix et l’unité de la congrégation sont menacées. C’est bien avant que des tensions n’apparaissent que les frères ont besoin d’être guidés avec amour. “ Frères, même si un homme fait un faux pas avant de s’en rendre compte, vous qui avez des aptitudes spirituelles, cherchez à redresser un tel homme ”, a recommandé Paul. Mais de quelle manière ? “ Dans un esprit de douceur, tout en ayant l’œil sur toi-même, de peur que toi aussi tu ne sois tenté. ” (Galates 6:1). Il n’est pas toujours facile de garder “ un esprit de douceur ”, notamment parce que tous les chrétiens, y compris les hommes établis à une fonction, ont des tendances pécheresses. Néanmoins, la douceur permettra à celui qui s’égare d’accepter le redressement.

Entièrement d'accord avec ces articles. Conséquence : doit-on, peut-on si on est motivés par l'amour essayer d'aider un compagnon qui, selon les critères bibliques bien sûr, paraît en danger ? A-t-on le droit, ou le devoir d'agir ainsi ? La Bible nous répond clairement oui.

Maintenant, si on agit comme cela, comment faire si le frère ou la sœur réagit mal ?

Rene philippe a écrit:Entièrement d'accord avec ces articles. Conséquence : doit-on, peut-on si on est motivés par l'amour essayer d'aider un compagnon qui, selon les critères bibliques bien sûr, paraît en danger ? A-t-on le droit, ou le devoir d'agir ainsi ? La Bible nous répond clairement oui.

Maintenant, si on agit comme cela, comment faire si le frère ou la sœur réagit mal ?

Mais oui c'est de notre devoir de le faire, avec tact bien sur.

Aucun chrétien ne devrait penser qu'il est totalement indépendant et n'a besoin de l'aide de personne.
Personne ne devrait non plus s'estimer dispensé d'aider les autres.

Paul parle d’un “homme” qui fait un faux pas. Cependant, le mot grec (anthrôpos) utilisé ici peut désigner un homme ou une femme. Et que signifie “redresser” quelqu’un? Le terme grec (katartizô) signifie “mettre dans le bon alignement”. Le même mot est employé pour parler du raccommodage des filets (Matthieu 4:21). Il désigne aussi l’action de remettre un membre luxé. Un médecin va le faire avec soin afin d’éviter que le malade ne souffre inutilement. De même, il faut faire preuve d’attention, de tact et de compassion pour aider un frère ou une sœur à se mettre dans le bon alignement sur le plan spirituel.

Redresser et parfois utilisé de façon métaphorique pour le règlement de disputes oû de discussions. Le verbe signifie réparer ou raccommoder, dans le contexte de la réparation d'os brisés ou de membres disloqués.

Si les Galates sont à la recherche de pratiques religieuses, c’est sûrement en partie parce qu’ils sentent que la foi doit s’exprimer de façon concrète. Paul ici va leur rappeler que s’ils cherchent un terrain d’application, ils devraient bien jeter un regard sur leur vie de communauté. Nous sommes tellement habitués à un double langage : d’une part nous proclamons que nous sommes enfants de Dieu, nous parlons de la grâce, de vie spirituelle, et d’autre part nous sommes tellement ordinaires, souvent malhonnêtes et méchants dans la vie quotidienne comme dans nos rivalités à l’intérieur de l’assemblée.

6:1, 2, 5. Ceux qui ont les “ aptitudes spirituelles ” peuvent nous aider à porter un fardeau, comme quelque chose de pénible ou de lourd résultant d’un faux pas que nous aurions fait sans nous en rendre compte. Toutefois, c’est à nous qu’il revient de porter la charge que sont nos responsabilités spirituelles.