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Les cultes face au coronavirus.

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Mikael
papy
Josué
7 participants

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1Les cultes face au coronavirus. Empty Les cultes face au coronavirus. Dim 15 Mar - 11:19

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Les cultes face au coronavirus[/size]


[size=33]À seulement quelques semaines de plusieurs fêtes majeures, les fidèles des différentes religions sont invités à adapter leurs pratiques.[/size]


 Par Valentine Arama
Publié le 15/03/2020 à 07:00 | Le Point.fr


Les cultes face au coronavirus. 20153174lpw-20154651-article-jpg_6977522_660x281

Tous les cultes s'adaptent pour éviter la propagation du virus
:copyright: GODONG / BSIP

« Ne pas embrasser les personnes, les livres de prières, les mezouzoth et les Sifré-Torah. » Pour lutter contre la propagation du coronavirus, les rabbins et les présidents de communauté ont transmis des consignes strictes. À la synagogue, les fidèles doivent désormais s'asseoir à un mètre les uns des autres, séparés par un siège d'écart. Les offices, eux, sont raccourcis et divisés, pour éviter les rassemblements de plus de cent personnes. Quant aux « événements familiaux », comme les mariages, ils sont reportés sine die, ou limités en termes de participants.

« Nous avons interdit aux enfants de moins de treize ans de se rendre à la synagogue, tout comme aux personnes âgées et fragiles », souligne Joël Mergui, le président du Consistoire de Paris. À moins de quatre semaines du début de Pessah, la Pâque juive, Joël Mergui rappelle que dans le judaïsme, c'est le respect de la vie humaine qui doit primer. « Toutes les mesures doivent être prises au regard de ce principe, quitte à bousculer ses habitudes religieuses, à transgresser les lois », stipule le médecin de formation. C'est dans ce contexte que la « tahara », le rite de purification du corps des défunts, a été strictement interdite. « La proximité avec le corps présentait un trop gros risque », précise le rabbin Gabriel Farhi au Point.


Suspension des prières du vendredi dans les mosquées


De son côté, le Conseil français du culte musulman (CFCM) a demandé à toutes les mosquées de « suspendre l'organisation des prières du vendredi ». L'instance, principal interlocuteur de l'État sur le culte musulman, a également appelé « toutes les personnes âgées de plus de 70 ans et les personnes malades ou qui souffrent de troubles respiratoires ou de handicaps à ne pas se rendre à la mosquée ». « Conformément aux décisions du ministère des Solidarités et de la Santé, et suivant les avis religieux prodigués par nos imams, la grande prière du vendredi (salat aljumu'a) ne sera pas célébrée, et ce jusqu'à nouvel ordre », avait déjà fait savoir la Grande Mosquée de Paris dans un communiqué publié ce lundi.



Les cultes face au coronavirus. NURVNAuU_normal

CFCM@CfcmOfficiel





[ltr]COMMUNIQUÉ MESSAGE URGENT NOTAMMENT AUX IMAMS ET RESPONSABLES DE MOSQUÉES https://www.cfcm-officiel.fr/2020/03/13/communique-message-urgent-notamment-aux-imams-et-responsables-de-mosquees/ … via @UmfOfficiel[/ltr]





Les cultes face au coronavirus. ZzSCpa3q?format=jpg&name=600x314


COMMUNIQUÉ MESSAGE URGENT NOTAMMENT AUX IMAMS ET RESPONSABLES DE MOSQUÉES -





Le président de la République, M. Emmanuel Macron a qualifié l’épidémie de Coronavirus (COVID 19) de « la plus grave crise qu’ait connue la France...
cfcm-officiel.fr



7
08:45 - 13 mars 2020
Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité

[ltr]







[/ltr]



« Il est essentiel que les fidèles musulmans participent activement, dans leur comportement, à ralentir la propagation de l'épidémie », a précisé le recteur Chems-eddine Hafiz. Il ajoute que la Grande Mosquée de Paris « continue à accueillir les fidèles pour les cinq prières quotidiennes, mais leur préconise vivement de les accomplir en privé ».




Aucune messe publique ce dimanche en Île-de-France


Depuis quelques semaines, le coronavirus a également des conséquences sur la messe. En pleine période de carême, les prêtres catholiques ont été invités à vider l'eau des bénitiers, à ne pas faire procéder à « l'échange de paix » (geste qui consiste à serrer la main ou à faire la bise à ses voisins), à suspendre la communion eucharistique dans la bouche et à ne plus distribuer de vin aux fidèles. « En ce qui concerne la Semaine sainte, nous attendons de voir où on en sera, notamment pour la célébration de Pâques », explique Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre.



Les cultes face au coronavirus. V5VS5jsw_normal

Diocèse de Nanterre@92catholique





[ltr]Lutte contre la propagation du #coronavirus, @MgrMRouge adresse un message à tous les fidèles du Diocèse de Nanterre et les habitants des @hautsdeseinefr.
Une invitation à la prière, l'action, la confiance et l'attention aux personnes les plus fragiles. https://tinyurl.com/wvanq4w [/ltr]







Les cultes face au coronavirus. SRBDIxUwpgvXuE2V?format=jpg&name=small

[ltr][/ltr]

Depuis l'allocution du président de la République de jeudi soir, des mesures supplémentaires ont été mises en place dans les diocèses. « Nous avons pris la décision de ne pas tenir de messe publique ce dimanche en Île-de-France », prévient Mgr Rougé, qui invite les fidèles à préférer les messes en semaine. Les fidèles catholiques sont donc dispensés « de l'obligation dominicale » d'aller à la messe. En province, elles ne doivent pas dépasser le seuil de 100 personnes.



« Nous voulons offrir des moyens de prier tout en respectant les consignes du gouvernement », souligne ce Mgr Rougé. L'évêque ajoute que son diocèse a été contraint de suspendre beaucoup d'activités auprès des jeunes, comme le scoutisme ou les cours de catéchisme. « Nous voulons cependant trouver des moyens créatifs pour continuer d'animer la prière et accompagner les fidèles », dit Mgr Rougé, qui évoque les réseaux sociaux pour maintenir le lien. Pour pallier l'annulation des messes dominicales et maintenir le lien, la chaîne catholique KTO a par exemple annoncé renforcer la prière sur son temps d'antenne. À partir de lundi, la chaîne diffusera deux messes par jour en plus des rendez-vous de prière.

papy

papy

C'est une bonne mesure de protection.
Rien n'empêche de pratiquer son culte dans sa maison.

Josué

Josué
Administrateur

Humour.

Les cultes face au coronavirus. Corno11

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Aux États-Unis, la population afro-américaine durement touchée par le coronavirus[/size]

Enquête 

Tandis que l’épidémie de coronavirus continue de se propager aux États-Unis, certaines données laissent présager un impact disproportionné sur la population afro-américaine, causé en partie par un système de santé très inégalitaire et une pauvreté accrue.



  • Albane Thirouard, 
  • le 09/04/2020 à 11:00 
  • Modifié le 09/04/2020 à 13:35




Les cultes face au coronavirus. A-Chicago-exemple-72-personnes-decedees-noires-alors-quelles-representent-moins-tiers-population_0_730_486



À Chicago par exemple, 72 % des personnes décédées sont noires alors qu’elles représentent moins d’un tiers de la population.[size=12]MATT ROURKE/APP
[/size]


Mardi 7 avril, lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche, Donald Trump a publiquement reconnu les disparités ethno-raciales dans l’impact du coronavirus sur la population américaine. Les quelques statistiques déjà disponibles vont d’ailleurs dans ce sens : la population africaine-américaine semble atteinte de façon disproportionnée par l’épidémie de Covid-19.
→ EN DIRECT. Coronavirus : la France se prépare à une prolongation du confinement

À Chicago par exemple, 72 % des personnes décédées sont noires alors qu’elles représentent moins d’un tiers de la population. En Louisiane également, 70 % des morts sont noirs alors qu’ils ne représentent que 14 % de la population, rapporte le Washington Post.
« Ces chiffres ne sont pas du tout étonnants. On sait historiquement que des épidémies, comme la grippe espagnole il y a un siècle, affectent prioritairement et de manière démesurée les groupes les plus pauvres », soulève Pap Ndiaye, historien et spécialiste des États-Unis. Même s’il faut attendre un bilan plus national et global à la fin de l’épidémie, ces données illustrent déjà de profondes inégalités structurelles en termes d’accès aux soins dans le pays.

Pauvreté et comorbidité


Plusieurs facteurs peuvent être pris en compte pour expliquer cette situation. Tout d’abord « se pose la question des cofacteurs, comme l’obésité, le stress, le diabète », potentiellement aggravants de la maladie et qui seraient particulièrement présents au sein de la population afro-américaine aujourd’hui, explique Romain Huret, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Cette comorbidité est aujourd’hui le résultat de conditions de vie marquées par la paupérisation, les logements vétustes, la promiscuité, les mauvaises conditions d’hygiène, une alimentation peu équilibrée, précise le chercheur.
À lire aussi

Coronavirus : les États-Unis, une superpuissance dans la tourmente

Les cultes face au coronavirus. Times-Square-New-York-22_0_190_135


Le système de santé américain, très inégalitaire et difficile d’accès pour les catégories les plus pauvres, aggrave encore ces symptômes. « Pas ou mal assurées, certaines personnes tardent à se faire soigner où n’y vont pas car elles savent qu’elles ne seront pas prises en charge », explique Romain Huret.
Aux États-Unis « la pauvreté joue beaucoup sur la santé, avant même l’épidémie », rappelle aussi Nicole Bacharan, politologue et spécialiste des États-Unis. Elle souligne aussi la présence d’un certain racisme « pas forcément conscient ou volontaire » au sein du corps médical américain qui ne serait « pas toujours assez attentif » aux besoins médicaux de la population noire.
→ REPORTAGE. New York en « guerre » contre le Covid-19
Enfin, une « exposition plus grande » de la population africaine-américaine, exerçant des métiers plus « modestes » qui ne permettent pas le télétravail et donc des mesures de confinement, est aussi un facteur important expliquant les disparités ethno-raciales face à l’épidémie, rappelle Pap Ndiaye. Un rapport de l’Institut des politiques économiques américain publié le mois dernier indique que moins d’un travailleur noir sur cinq était en mesure de travailler de chez lui.

« Cette pandémie met en lumière toutes les failles profondes d’une société. »


Plusieurs associations dont l’organisation de défense des droits des minorités « Lawyers’ Committee for Civil Rights Under Law », ainsi que des groupements de médecins et des sénatrices démocrates comme Elisabeth Warren et Kamala Harris, demandent aujourd’hui la publication de plus de statistiques ethno-raciales à l’échelle du pays. Pap Ndiaye rappelle d’ailleurs l’utilité de ces données qui mettent « en lumière les inégalités du pays » et permettent ensuite « d’engager des politiques de correction » et donc de développer une stratégie de santé publique mieux adapter à la crise.
« Aux États-Unis, on regarde cette donnée ethnique contrairement à la France où c’est illégal », regrette d’ailleurs Nicole Bacharan. « C’est pourtant une base pour faire des politiques publiques, une crise comme cette pandémie met en lumière toutes les failles profondes d’une société. »

Josué

Josué
Administrateur

Les cultes face au coronavirus. Img-2027

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Lors d’une visioconférence organisée ce mardi 21 avril avec les six responsables des religions en France ainsi que les responsables des grandes obédiences maçonniques, Emmanuel Macron a reconnu l’importance et le rôle du soutien spirituel dans la solidarité nationale. Le président de la République est également resté prudent quant à une réouverture plus large des lieux de culte avant début juin.

Comme il l’avait fait, le 23 mars dernier, le président de la République a réuni à nouveau ce mardi 21 avril les principaux responsables des religions en France ainsi que des obédiences maçonniques lors d’une visioconférence. Etaient ainsi notamment présents le président de la Conférence des évêques de France Éric de Moulins-Beaufort, le grand rabbin de France Haïm Korsia, le président de la Fédération protestante de France François Clavairoly, le président du Conseil français du culte musulman Mohammed Moussaoui, le co-président de l’Union des Bouddhistes de France Olivier Reigen Wang-Genh ainsi et le métropolite orthodoxe Emmanuel Adamakis. Cette rencontre, d’une durée de près de deux heures, s’est déroulée en trois temps : un tour de table au cours duquel chacun a pu faire part de ses expériences et autres remontées du terrain, un temps pour parler du déconfinement à venir et un dernier pour évoquer l’après-covid.

Les religions participent à la santé publique

C’est pendant le tour de table et la présentation des nombreuses actions de solidarité mises en place que le philosophe et membre du Conseil consultatif national d’éthique, Frédéric Worms, également présent, a souligné à quel point les religions participaient à la santé publique, par la solidarité sociale (les nombreuses actions concrètes) mais également par le soutien spirituel, a confié à Aleteia un participant. Le président, soutenant cette remarque, a d’ailleurs insisté sur l’importance et la nécessité du numéro vert mis en place notamment par l’Église catholique. Pour ce participant, il ressort de cette réunion que « l’Église est vue comme un organisme qui participe largement à la solidarité nationale et qui bénéficie, à ce titre, d’un regard bienveillant et d’une écoute légitime ».

Une reprise des cultes en juin ?

Un échange serein qui s’est tenu alors que les évêques viennent de remettre leurs propositions au Premier ministre concernant le déconfinement, eux qui souhaiteraient la reprise des messes dès le 17 mai prochain. Le président, soucieux de ne pas faire repartir la pandémie, aurait évoqué plutôt une reprise des cultes en juin. Une chose est certaine, il n’y aura aucun grand rassemblement autorisé cet été.


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[size]
Enfin, Emmanuel Macron a souhaité évoqué l’après-covid en demandant aux religions de réfléchir à une autre voie, une autre façon de vivre et d’envisager le futur. Conscient que les religions peuvent apporter des réponses et des orientations, il a exprimé son désir d’organiser une troisième rencontre avec les participants, une fois le déconfinement mis en place.[/size]

Josué

Josué
Administrateur

Malheureusement certains culte ne respectent pas le confinement.

Josué

Josué
Administrateur


En Indonésie, ceux qui ne respectent pas le confinement enfermés dans des « maisons hantées »


C’est la punition annoncée par une responsable indonésienne face au non-respect des règles de quarantaine. Cinq personnes ont déjà été ainsi isolées.



Par L'Obs avec AFP
Publié le 21 avril 2020 à 18h06 Mis à jour le 21 avril 2020 à 19h23

Temps de lecture 1 min

Les cultes face au coronavirus. PlaceholderUn bénévole dans une maison abandonnée, soi-disant « hantée », réutilisée comme effet dissuasif pour les contrevenants. (ANWAR MUSTAFA / AFP)





Fatiguée de voir des habitants violer les règles de quarantaine au risque de propager le coronavirus, une responsable indonésienne a décidé de faire peur à ceux qui voudraient ignorer ces mesures en les enfermant dans une « maison hantée ».
Coronavirus : les lieux de culte ne rouvriront pas en mai
« L’idée est que s’il y a une maison vide ou une maison hantée dans un village, il faut y cantonner les contrevenants », a déclaré à l’AFP Kusdinar Untung Yuni Sukowati, cheffe du département de Sragen, sur l’île de Java.
La responsable a publié un nouveau décret pour réguler l’afflux dans la région d’Indonésiens arrivant de la capitale Jakarta et d’autres grandes villes, alors que certains ne respectaient pas la règle d’un isolement de deux semaines suivant leur arrivée.

[size=42]« J’ai appris ma leçon »[/size]


Les responsables locaux ont été chargés d’identifier les maisons abandonnées qui sont considérées comme hantées, mettant à profit les croyances bien ancrées en des êtres surnaturels qui peuplent le folklore indonésien. Cinq personnes ont déjà été enfermées dans des maisons hantées, après ces instructions.
Covid-19 : les femmes politiques assurent
Dans le village de Sepat, les chefs ont ainsi choisi une maison abandonnée depuis longtemps et y ont installé des lits séparés par des rideaux et quelques meubles. Ce village a isolé trois nouveaux arrivants qui ont été forcés de passer le reste de leur quarantaine d’une durée de deux semaines dans cette habitation à la sinistre réputation.
Parmi eux, Heri Susanto a indiqué qu’il n’avait pas encore rencontré de fantôme depuis le début de son séjour dans la maison hantée. « Mais on verra bien la suite des événements. » Cette punition « est pour le bien de tous, j’ai appris ma leçon », a reconnu l’homme, venu de l’île de Sumatra.
Suivre et comprendre la crise du coronavirus avec « l’Obs »

Les cultes face au coronavirus. 7671416414966
L'Obs avec AFP

Josué

Josué
Administrateur

[size=39]Religion, inhalations... Les douteux conseils du président tanzanien contre le Covid-19[/size]
Boris Thiolay,publié le 27/05/2020 à 10:58
Les cultes face au coronavirus. Le-president-tanzanien-john-magufuli-a-nairobi-le-31-octobre-2016_5849233
Pour le président tanzanien John Magufuli (ici à Nairobi le 31 octobre 2016), le coronavirus est une affaire de "peureux".
 
afp.com/SIMON MAINA
Article Abonné

 Écouter cet article sur l’application

Niant la gravité du coronavirus, John Magufuli a contesté la fiabilité des tests en les pratiquant sur des animaux. Face à la crise, il préconise des remèdes loufoques.

Il a gagné son surnom, "Tingatinga" - le bulldozer, en swahili -, grâce aux grands chantiers routiers lancés alors qu'il était ministre des Travaux publics. Depuis son accession, en 2015, à la présidence de la Tanzanie, plus aucun obstacle n'arrête John Magufuli. Elu sur un programme de lutte contre la corruption et de réduction de la dépense publique, ce très dévot chrétien évangélique s'est surtout signalé par sa manie d'embastiller ses opposants et de museler les médias : 6 chaînes de télévision et 21 stations de radio ont été suspendues depuis le début de son mandat.  
Mais la pandémie de Covid-19 met aujourd'hui en lumière une nouvelle facette, loufoque et inquiétante, du personnage. Raillant la dangerosité du coronavirus - une affaire de "peureux", selon lui - Magufuli, 60 ans, met en doute la réalité des cas de contamination en Tanzanie (509, dont 21 décès, au 19 mai). Et pour prouver le "sabotage" auquel se serait prêté le laboratoire national de santé publique, le président a affirmé avoir fait analyser des échantillons prélevés sur... "une chèvre, une caille et une papaye". Positifs, ces résultats démontreraient que les tests ne sont pas fiables... 

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Covid-19 : au Malawi, le président décrète trois jours de jeûne et de prière[/size]

Les faits 

Du 16 au 18 juillet, les Malawites ont été invités par leur président, Lazarus Chakwera, ancien pasteur des Assemblées de Dieu, à jeûner et prier pour demander à Dieu d’endiguer la propagation du coronavirus. Ces jours de jeûne ont été suivis par une journée d’action de grâce, dimanche 19 juillet.



  • La Croix Africa, 
  • le 20/07/2020 à 11:57


Les cultes face au coronavirus. Lazarus-Chakwerade-presidentielle-dernier_0_729_483



Lazarus Chakwera lors de la présidentielle de juin dernier.[size=12]AMOS GUMU
[/size]

Alors que le Malawi compte maintenant plus de 2 900 cas de Covid-19, Lazarus Chakwera, son président, élu fin juin et ancien pasteur des Assemblées de Dieu, a décrété trois jours de jeûne et de prière pour endiguer la propagation du virus. Ces journées de jeûne et de prière qui se sont déroulées du 16 au 18 juillet ont été suivies par une journée d’action de grâce, dimanche 19

Josué

Josué
Administrateur

[size=38] Un avertissement », « une crise du système » : les cultes confrontent leurs lectures de l’épidémie de Covid-19[/size]

Les faits 

Les représentants français des cultes catholique, protestant, juif, musulman et bouddhiste ont échangé mardi 23 juin au soir au Collège des Bernardins à Paris sur le sens de l’épreuve vécue pendant le confinement. L’occasion pour eux de confronter leur lecture spirituelle de la crise.



  • Héloïse de Neuville, 
  • le 24/06/2020 à 09:43 
  • Modifié le 24/06/2020 à 11:03



Les cultes face au coronavirus. 23-debat-College-Bernardins-theme-religionsetl-epreuve-Quel-constat-Quel-regard-avenir_0_729_485



Le 23 juin, débat au Collège des Bernardins sur le thème "les religions pendant et après l'épreuve. Quel constat ? Quel regard sur l'avenir ? »[size=12]CORINNE SIMON/CIRIC
[/size]
Pas de « front des religions » mais assurément quelques combats et des idéaux communs. Ils étaient cinq représentants français du culte - quatre hommes et une femme - à dialoguer et s’écouter délivrer leurs enseignements de la crise sanitaire du Covid-19, mardi 23 juin au Collège des Bernardins, pour une soirée organisée par l’Institut des hautes études du monde religieux (IHEMR) (1).
→ PAROLES. Serons-nous croyants comme avant, selon que l’on soit juif, musulman ou chrétien ?
Catholique, protestant, juif, musulman, bouddhiste, comment ont-ils vécu cette période éprouvante, à la lumière de leurs traditions respectives ? (2) « Un avertissement sur nos modes de vie », pour le président de la Conférence des évêques de France (CEF), « une pause nécessaire », pour la représentante bouddhiste, « une révélateur de la crise des systèmes de solidarité et de santé » pour le président de la fédération protestante…


Le deuil empêché, une indignation commune


Si les différentes sensibilités se sont affirmées

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Le président sud-coréen demande aux évêques de l’aider à lutter contre le coronavirus[/size]

Les faits 

Le président sud-coréen Moon Jae-in a félicité les évêques catholiques, jeudi 20 août, pour leur respect des consignes et les a invités à poursuivre leur coopération alors que le pays connaît un rebond de l’épidémie de Covid-19 depuis un mois.



  • Claire Lesegretain (avec Crux), 
  • le 23/08/2020 à 10:29




Les cultes face au coronavirus. President-Moon-catholique-felicite-lEgliseson-obeissance-rapide-restrictionsde-premiere-vague-pandemie-fevrier_0_729_486



Le président Moon, lui-même catholique, a félicité l’Église pour son obéissance rapide aux restrictions lors de la première vague de la pandémie fin février.[size=12]YONHAP/EFE/MAXPPP
[/size]
« Nous devons vaincre le coronavirus et nous ferons de notre mieux pour surmonter la crise rapidement et minimiser les pertes économiques », a déclaré Moon Jae-in, président de la Corée du Sud, lors d’un déjeuner qu’il avait organisé jeudi 20 août pour les évêques catholiques.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38] Un avertissement », « une crise du système » : les cultes confrontent leurs lectures de l’épidémie de Covid-19[/size]

Les faits 

Les représentants français des cultes catholique, protestant, juif, musulman et bouddhiste ont échangé mardi 23 juin au soir au Collège des Bernardins à Paris sur le sens de l’épreuve vécue pendant le confinement. L’occasion pour eux de confronter leur lecture spirituelle de la crise.



  • Héloïse de Neuville, 
  • le 24/06/2020 à 09:43 
  • Modifié le 24/06/2020 à 11:03




Les cultes face au coronavirus. 23-debat-College-Bernardins-theme-religionsetl-epreuve-Quel-constat-Quel-regard-avenir_0



Le 23 juin, débat au Collège des Bernardins sur le thème "les religions pendant et après l'épreuve. Quel constat ? Quel regard sur l'avenir ? »[size=12]CORINNE SIMON/CIRIC
[/size]
Pas de « front des religions » mais assurément quelques combats et des idéaux communs. Ils étaient cinq représentants français du culte - quatre hommes et une femme - à dialoguer et s’écouter délivrer leurs enseignements de la crise sanitaire du Covid-19, mardi 23 juin au Collège des Bernardins, pour une soirée organisée par l’Institut des hautes études du monde religieux (IHEMR) (1).
→ PAROLES. Serons-nous croyants comme avant, selon que l’on soit juif, musulman ou chrétien ?
Catholique, protestant, juif, musulman, bouddhiste, comment ont-ils vécu cette période éprouvante, à la lumière de leurs traditions respectives ? (2) « Un avertissement sur nos modes de vie », pour le président de la Conférence des évêques de France (CEF), « une pause nécessaire », pour la représentante bouddhiste, « une révélateur de la crise des systèmes de solidarité et de santé » pour le président de la fédération protestante…

Josué

Josué
Administrateur

Les cultes face au coronavirus. Guy_gi10
Source le Dauphiné Libéré.

Lechercheur



Le pape n'a pas fait son homélie de Noël ce Vendredi 25 Décembre devant la place saint Pierre .

Josué

Josué
Administrateur

Les cultes face au coronavirus. C968de10

Lechercheur aime ce message

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Covid-19 : pour le Conseil des oulémas indonésiens, le vaccin chinois est « halal »[/size]
Explication 

La commission des fatwas a indiqué, vendredi 8 janvier, que le vaccin du groupe chinois Sinovac était « propre et halal ». Une décision qui intervient alors que la campagne de vaccination doit commencer mercredi 13 janvier dans ce pays très majoritairement musulman d’Asie du Sud-Est.

Josué

Josué
Administrateur

un article ici
http://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/opecst/quatre_pages/OPECST_2020_0028_note_cultes_covid19.pdf

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Merci Jo pour ta recherche.
Nous sommes concernés en page 19, 3 ème paragraphe à travers une courte déclaration presque positive...
A+

Josué

Josué
Administrateur

Dérives sectaires : "Le Covid-19, c'est du pain bénit pour les gourous et autres individus" 

L'épidémie de Covid-19 entraîne une explosion du nombre de coachs en tout genre qui surfent sur les peurs des gens, estime le commissaire Eric Bérot, en première ligne sur ces enquêtes.






Les cultes face au coronavirus. Un-homme-sans-abri-est-decede-jeudi-apres-avoir-ete-blesse-par-balle-la-veille-lors-d-une-intervention-policiere-a-paris-durant-laquelle-il-a-grievement-blesse-trois-policiers_6271482
[size=10]Les enquêteurs spécialisés dans les dérives sectaires se heurtent notamment à des difficultés pour réussir à faire parler les victimes.
afp.com/PHILIPPE LOPEZ



[size=13]Par Claire Hache
publié le 28/01/2021 à 08:00 , mis à jour à 14:39[/size]

[/size]

C'est une tendance qui inquiète les autorités depuis le début de la crise sanitaire. La période anxiogène, sur fond de menace planétaire liée à la santé, a renforcé les risques liés aux dérives sectaires. La Miviludes, la mission interministérielle de lutte et de vigilance contre ces dérives, a dénombré pas moins de 500 signalements depuis mars. Si des gourous ont profité du Covid pour renforcer leur audience et leur influence - sur lesquels L'Express a enquêté dans son numéro en kiosques jeudi, ce sont des affaires complexes et longues. Les enquêteurs spécialisés se heurtent à de nombreuses difficultés, au premier rang desquelles, celle de réussir à faire parler les victimes. Interview avec le commissaire Eric Bérot, à la tête de l'OCRVP, l'office central pour la répression des violences aux personnes de la police judiciaire. 
L'EXPRESS : Quelles tendances avez-vous pu observer depuis un an ?  
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/derives-sectaires-le-covid-19-c-est-du-pain-beni-pour-les-gourous-et-autres-individus_2143587.html#xtor=CS5-888

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

[size=38]Au Royaume-Uni, un effort interreligieux contre le vaccino-scepticisme[/size]
Les faits 

Au Royaume-Uni, les communautés noires et asiatiques sont particulièrement réfractaires à la vaccination. De nombreux responsables religieux se sont unis pour les encourager à prendre part à l’effort national.



  • Youna Rivallain, 
  • le 09/02/2021 à 07:25 
  • Modifié le 09/02/2021 à 07:27

Josué

Josué
Administrateur


Sri Lanka : des familles musulmanes dénoncent les crémations des morts du Covid-19

Les faits 


Huit familles ont déposé plainte avec l’aide du Conseil musulman de Grande-Bretagne auprès du Comité des droits de l’homme des Nations Unies. Elles dénoncent « les crémations imposées » par le gouvernement sri-lankais des corps de défunts malades, ou soupçonnés malades, du Covid-19.





  • Thérèse Thibon, 
  • le 10/02/2021 à 12:00 
  • Modifié le 10/02/2021 à 12:16



Lecture en 2 min.

Les cultes face au coronavirus. Manifestation-contre-cremation-forcee-victimes-Covid-19-Colombo-Sri-Lanka-23-decembre-2020_0



Manifestation contre « la crémation forcée » des victimes de Covid-19 à Colombo, Sri Lanka, le 23 décembre 2020.CHAMILA KARUNARATHNE/EPA/MAXPPP
Huit familles musulmanes affirment, devant l’ONU, que la politique d’incinération forcée des personnes malades, ou soupçonnées comme tel, du Covid-19 viole leurs droits religieux, au [url=https://www.la-croix.com/Recherche/Sri Lanka][/url]Sri Lanka.
→ EXPLICATION. Un musulman peut-il se faire incinérer ?

Par conséquent, le Conseil musulman de Grande-Bretagne a déposé plainte et demande au Comité des droits de l’homme des Nations Unies une réparation provisoire. Le groupe de plaignants, soutenu par le cabinet d’avocats britannique Bindmans, argue de l’absence de prise en considération du souhait des familles ou de leurs croyances religieuses lors de l’obligation de la crémation. Selon les familles, cette dernière provoque une « misère incalculable ». Elles ajoutent que « toutes les crémations ont eu lieu de manière forcée et arbitrairement accélérée, privant les membres de la famille de toute possibilité de respecter leurs croyances religieuses et culturelles ».

La douleur de la perte d’un être proche est accentuée par l’atteinte aux convictions religieuses des familles. « Le fait de brûler est une prérogative de Dieu. La crémation est donc un sujet extrêmement sensible pour l’islam », rappelle Omero Marongiu-Perria, docteur en sociologie, spécialiste de l’islam français. « Un soin très précautionneux est apporté aux corps du défunt. Le corps est passé dans une autre dimension et les vivants doivent respecter toute l’intégrité corporelle de ce dernier », poursuit le spécialiste.

Le feu terrestre est associé au jugement


Si le Coran ne donne pas de « dispositions détaillées concernant les aspects de la vie sociale », selon le chercheur, les traditions prophétiques « donnent des indications générales ». Enfin, « le droit musulman a édicté un ensemble de dispositions détaillées au fur et à mesure du temps ». Ces dernières concernent notamment la manière dont le mort doit être lavé, le type et le nombre de linceuls à utiliser, la disposition de la tombe…

Le 25 janvier 2021, un comité d’experts, dirigé par le rapporteur spécial sur la liberté de religion ou de conviction auprès des Nations Unies, Ahmed Shaheed, avait exhorté le gouvernement sri-lankais à mettre fin à cette politique d’incinération forcée. « Cette pratique portant atteinte aux croyances des musulmans et d’autres minorités dans le pays et [susceptible de] fomenter préjugés, intolérance et violence déjà existants ». La communauté musulmane du Sri Lanka représente 9 % de la population. Le sentiment anti-musulmans et extrémistes avait été ravivé dans le pays, lors des attentats de Pâques 2019 au cours desquels des militants islamistes avaient causé la mort de 267 personnes, dans des églises et des hôtels de luxe.

Une nécessité sanitaire remise en cause


Alors que 200 musulmans auraient été incinérés au Sri Lanka, le groupement de plaignants reconnaît que, en raison de la crise sanitaire, « des décisions difficiles doivent être prises ». Omero Marongiu-Perria ajoute, qu’« en cas de nécessité absolue, de pandémie ou épidémie, la crémation pourrait être envisagée par les musulmans ».
→ VIDÉO. Les religions autorisent-elles la crémation ?
La nécessité sanitaire de la crémation des corps malades du Covid-19 a toutefois été remise en cause. En janvier 2021, l’Association médicale du Sri Lanka (SLMA) a publié une déclaration. Cette dernière affirmait que les morts du coronavirus pouvaient être inhumés. « Il est peu probable que le virus reste infectieux dans un cadavre », détaillaient ainsi les experts. Le quatrième amendement des directives provisoires des pratiques cliniques sur les patients suspects et confirmés Covid-19, publié le 31 mars 2020, est cependant toujours en vigueur.


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Josué

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[size=38]Comment le Covid-19 a-t-il favorisé les comportements sectaires ? Abonnés[/size]
Analyse 

Un rapport de la Miviludes fait état d’une augmentation des pratiques de type sectaire et d’un « lien direct » avec la crise sanitaire.



  • Corentin Lesueur, 
  • le 25/02/2021 à 10:38 
  • Modifié le 25/02/2021 à 10:39

Josué

Josué
Administrateur

Un rapport de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires rendu à Marlène Schiappa, la ministre en charge de la Citoyenneté, fait le lien entre la crise sanitaire et l'essor de gourous spécialistes autoproclamés en médecines alternatives. Désormais, la ministre entend faire de la lutte anti-sectes un combat politique.
ENQUÊTE
Le Covid-19 est un terreau favorable pour les dérives sectaires. C'est l'un des constats du rapport commandé par Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, en charge de la Citoyenneté, en octobre dernier. Certains gourous nient l’existence du virus, quand d’autres prétendent soigner leurs adeptes avec des prières. La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a reçu plus de 3.000 signalements l’an dernier, soit une une hausse de 7% par rapport à 2019, qui s’explique en partie par les peurs que génère la pandémie mondiale.

Une contestation des mesures sanitaires mises en place face au Covid-19

En effet, près de 40% de ces signalements concernent le domaine de la santé et du bien-être. Plusieurs gourous, déjà installés dans le paysage de la médecine alternative, se prononcent aujourd’hui contre le port du masque ou contre la vaccination. C’est notamment le cas du Belge Jean-Jacques Crèvecœur, qui réunit 300.000 abonnés sur Facebook, et qui prétend dénoncer un complot autour de la 5G, à l’origine selon lui de l’apparition du virus.
D’autres mouvements interprètent la crise sanitaire comme une préfiguration de l’apocalypse. Comme le réseau Femme internationales Murs brisés, que Jeanne a quitté il y a quelques années : "Pour eux, la fin du monde est imminente. Ils voient dans le coronavirus la confirmation physique qu’il y a un changement du cours des choses", rapporte-t-elle auprès d’Europe 1. "Plus que jamais, ils mettent en avant l’incapacité des gouvernements, voire même leur volonté de nuire à l’individu." Cette association est actuellement dans le viseur de la Miviludes.

>> EN DIRECT - Coronavirus : suivez l'évolution de la situation jeudi 25 février


Arnaques et extorsions

Le repli que provoque ces organisations chez les adeptes est facilité par le fait que certaines personnes se sentent particulièrement vulnérables en ce moment, isolées par la crise sanitaire et ses répercussions économiques. Les méthodes et techniques pour les approcher ont évolué. Le porte-à-porte a laissé place à des lettres manuscrites, directement déposées dans les boîtes aux lettres. Des stages en visioconférence et des soins à distance sont parfois proposés, le tout à des tarifs exorbitants (jusqu’à 100.000 euros pour un coaching individualisé sur deux ans).
Le commissaire Éric Bérot, patron de l’Office central de répression de la violence aux personnes, dispose d’un service dédié aux dérives sectaires, dont les enquêtes ont doublé l’an dernier. "On a vu, depuis le confinement, apparaitre une série de nouveaux gourous, coachs de vie, en développement personnel, guides spirituels, naturopathes… Parmi ces gens-là, il y a surement des personnes très bien, mais d’autres aussi qui sont plus dangereuses", explique-t-il auprès d’Europe 1. "Ce sont des enquêtes longues et compliquées à réaliser, elles peuvent durer deux, trois ou quatre ans, voire plus, avec des centaines d’auditons pour prouver l’abus de faiblesse d’une personne en état de sujétion psychologique."

Des gourous dont l’audience s’élargit de plus en plus grâce aux réseaux sociaux

Autre particularité de la crise sanitaire, nous souligne une enquêtrice de la gendarmerie référente national "emprise mentale", c’est que la plupart de ces individus collaborent désormais en ligne. "En 2020, les gourous thérapeutiques se connaissent tous, s’envoient des patients, organisent des webinaires ensemble pour dénoncer le confinement, le port du masque ou la vaccination."
L’audience toujours plus importantes de ces gourous est un autre élément d’inquiétude pour les autorités. Le youtubeur Thierry Casanovas, aux 520.000 abonnés, a déjà dépassé le million de vues. Sans aucune formation médicale, ce Français incite ses adeptes à jeuner et à ne consommer que des aliments crus. Il est visé par une enquête pour mise en danger de la vie d’autrui.

>>Retrouvez la matinale du jour en replay et en podcast ici


La réponse du gouvernement

Face à ce constat, le gouvernement entend faire de la lutte anti-sectes un combat politique. Pour le mener, Marlène Schiappa compte bien transformer ce qui était jusque-là un simple outil, la Miviludes, en une arme. "Ma volonté, c'est que dès qu’il y a un signalement à la Miviludes, désormais, il puisse donner lieu à une enquête de justice, si ce signalement est sérieux", a annoncé la ministre jeudi sur Europe 1.
La Miviludes, longtemps gérée par Matignon comme un dossier parmi d'autres sur le bureau du Premier ministre, a donc atterri place Beauvau. "La Miviludes est désormais placée sous mon autorité, au ministère de l’Intérieur. Nous la renforçons", a précisé Marlène Schiappa. "J’ai créé un conseil d’orientation de la Miviludes que j’installe avec des personnalités reconnues du sujet. Et je nomme une magistrate à sa tête, Hanène Romdhane, qui va avoir pour mission de diriger les services de la Miviludes et d'assurer un lien plus étroit avec la justice."

Et pour muscler encore plus ce bras politique, la ministre promet plus de moyens et une meilleure collaboration entre ministères : des agents de Bercy lutteront par exemple contre les détournements d'argent, très pratiqués par les sectes. Dans une circulaire, Marlène Schiappa en appelle aussi à la vigilance des préfets pour qu'ils signalent les dérives. "Ça faisait des années qu'aucune instruction n'avait été donnée au préfet sur ce sujet. Désormais, nous leur demandons d'être très vigilants, notamment eu égard à la pandémie et aux dérives qui peuvent en découler."
Politiquement, la Miviludes devient aussi un dispositif de lutte contre les séparatismes, alors que le texte de loi "confortant le respect des principes de la République" est toujours en cours d’examen au Parlement. "Dans ce projet de loi, nous avons adopté un motif supplémentaire de dissolution d'associations quand il y a atteinte à la dignité des personnes, ce qui est typiquement caractéristique des groupes sectaires."


Les cultes face au coronavirus. DefaultBig
Par Manon Dubreuil et Hélène Terzian, édité par Romain David

Josué

Josué
Administrateur

[size=49]Les sectes aujourd’hui en France, « ça n’est plus seulement l’Eglise de scientologie ou le Temple solaire, mais beaucoup de petits groupes »
Une note de la Miviludes dresse un état des lieux des nouvelles tendances de dérives sectaires, dont certaines prospèrent à la faveur de la crise sanitaire.
Le Monde avec AFP
Publié hier à 17h02, mis à jour hier à 18h34 

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Des stages survivalistes aux nouvelles Eglises, en passant par QAnon… Une note de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) remise au gouvernement et consultée mercredi 24 février par l’Agence France-Presse (AFP) dresse un état des lieux des nouvelles tendances de dérives sectaires, dont certaines prospèrent à la faveur de la crise sanitaire.

La Miviludes, qui a rédigé cette note avec les services de gendarmerie et de police, a reçu 3 008 signalements en 2020 (contre 2 800 en 2019), dont 686 jugés sérieux. Une vingtaine de procédures judiciaires ont été engagées contre des personnes qui ont profité de la crise sanitaire pour développer en France une emprise sectaire, selon la ministre déléguée à la citoyenneté, Marlène Schiappa, dans une interview à L’Obs. Elle assure qu’elle va renforcer la Miviludes, rattachée depuis l’été 2020 au ministère de l’intérieur, après avoir été dans le giron de Matignon.
Entretien : « Aujourd’hui, le territoire des sectes est en ligne, et leurs chefs sont sur YouTube »
« Les sectes aujourd’hui, ça n’est plus ou plus seulement l’Eglise de scientologie ou le Temple solaire, mais beaucoup de petits groupes. On en dénombre 500 en France », explique la ministre. Dans les rangs de ces 500 « petits groupes » se trouvent 140 000 personnes, dont 90 000 enfants et adolescents, précise-t-elle. Toutes les classes sociales sont concernées, mais les femmes, « plus souvent en situation de précarité ou victimes de prédations sexuelles, sont particulièrement touchées ».

Stages de jeûnes extrêmes et crudivorisme


Environ 40 % des signalements concernent des questions de santé ou de bien-être. Les signalements dans ce domaine « ne cessent d’augmenter » et « touchent l’ensemble du territoire ». Parmi les nouvelles tendances, les stages de jeûnes extrêmes, ou le crudivorisme, une pratique qui consiste à consommer les aliments crus.

Répondant à une demande grandissante de quête existentielle, certaines personnalités n’hésitent pas à proposer des soins individualisés, souvent à des « prix exorbitants (jusqu’à 100 000 euros pour un coaching individualisé) », relève la Miviludes dans sa note. Parmi ces personnalités, la note cite, entre autres, le Belge Jean-Jacques Crèvecœur, installé au Québec, qui utilise « la pandémie (…) pour dénoncer un complot de la 5G qui serait à l’origine de l’apparition du virus ».
Lire notre enquête : Covid-19 : les visages de la fronde antimasques et antirestrictions
Alors que 25 % des signalements concernent des mouvements religieux, la Miviludes considère que les Témoins de Jéhovah ont profité de la crise sanitaire pour « faire du prosélytisme abusif » auprès de la population par courriers et courriels.

Par ailleurs 383 signalements concernent des Eglises évangéliques, dont certaines « se développent grâce à des influences étrangères, qui prônent des valeurs contraires [à celles] portées par la République française : refus de l’égalité femme-homme, diabolisation de l’homosexualité, thérapies de conversion », relève la note.

Le Centre d’accueil universel ou Eglise universelle du royaume de Dieu, installé dans une trentaine de villes françaises, est aussi surveillé de près. L’un des prédicateurs a avancé que le Covid-19 n’affectait que « ceux qui ne croyaient pas en Dieu » et a incité ses adeptes à « ne pas respecter les restrictions sanitaires ».

Dérives complotistes et néocommunautés


La note précise que le complotisme « ne peut être considéré comme une dérive sectaire dans son acception juridique », mais que certains phénomènes « peuvent répondre aux critères de dérives et de nocivité ».

Parmi eux, venu des Etats-Unis et apparu il y a deux ans en France, le mouvement complotiste pro-Trump QAnon a fait l’objet de dix signalements depuis 2020, qui « constatent l’emprise et l’endoctrinement de proches ». Pour la Miviludes, « l’augmentation des membres et diffuseurs de ces fausses informations inquiète au regard de la prochaine élection présidentielle ».
Lire notre dossier : QAnon : aux racines de la théorie conspirationniste qui contamine l’Amérique
La note revient également sur la mort, dans le Morbihan, d’Ulysse Tâm Hà Duong, à l’âge de 25 ans, intoxiqué par une plante lors d’un stage proposé par les adeptes du survivalisme. Parmi ces derniers, on trouve des « individus politiquement ancrés très à droite, mais également de l’ultragauche, eu égard à la défiance omniprésente contre l’Etat et ses institutions ».

Josué

Josué
Administrateur

De plus en plus de gourous profitent de la crise sanitaire pour embrigader des disciples, en leur proposant des thérapies non conventionnelles, voire dangereuses. 

Depuis plusieurs années déjà, son ex-femme versait dans le chamanisme et la médecine dite "alternative". Mais quand elle a déscolarisé leur fille parce que l'enfant devrait porter un masque, Frank B.

a su qu'un cap avait été franchi. Jeûnes extrêmes, pseudo-thérapies à base de légumes ou de pierres magiques... Avec la pandémie de Covid-19, l'audience des apôtres de ces pratiques a grimpé en flèche, souvent propulsée par les réseaux sociaux. Relayant allègrement désinformation, pseudo-sciences et théories du complot, certains cochent aussi les cases de la dérive sectaire. 

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Certains croient que le masque est inutile et nocif. D'autres imaginent que la seconde vague ou même que l'épidémie dans son ensemble est un complot inventé par "big pharma" et les puissances de l'ombre, unies pour lutter contre l'hydroxychloroquine et imposer un vaccin dont le but serait d'éliminer 15% de la population mondiale. L'adhésion aux thèses complotistes et au mouvement antivaccins n'a jamais été aussi mise en lumière qu'en cette période de pandémie, propice aux incertitudes et aux doutes. Et qu'importent les faits scientifiques, les nombreuses études démontrant le contraire : ces croyances qui pourraient prêter à sourire sont pourtant de plus en plus populaires, comme en témoigne le récent succès du documentaire complotiste Hold-Up.  
LIRE AUSSI >> Covid-19 : "Hold-Up", le documentaire qui souffle sur les braises du complotisme 

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

La midivules qui cherche à renaître de ces cendres avec Monsieur Fenech et consors...ne trouve comme reproche dans son approche actuelle à notre sujet que de dire :"le Témoins de Jéhovah profitent de la crise pour faire du prosélytisme abusif". En fait sans s'en rendre compte ils réalisent les mêmes propos tenue en Actes 4:17-20.

papy

papy

La vaccination bat son plein en France, mais le vaccin est-il réellement la solution pour retrouver une vie normale ?
Et si grâce aux vaccins on pouvait enfin se débarrasser des masques et retrouver une vie normale.
C’est en tout cas ce que prônent les autorités sanitaires américaines depuis ce lundi 8 mars.

Les personnes vaccinées peuvent se retrouver sans masque aux États-Unis

En effet, dans ses recommandations, l’agence de santé américaine explique que les personnes vaccinées peuvent se réunir entre elles à l’intérieur et sans masque et sans aucun geste barrière. Il est tout de même précisé par petits groupes, comme le rapporte Franceinfo.
Et les personnes vaccinées peuvent aussi se réunir sans porter de masque avec des personnes d’un seul autre foyer qui n’ont pas reçu le vaccin si elles ne présentent pas de risque au coronavirus.
Donc retour à la vie normale pour les personnes vaccinées… enfin presque… Dans tous les autres cas, notamment dans les espaces publics, les gestes barrières et le masque sont de rigueur.
Mais est-ce qu’on peut attraper le coronavirus si on a été vacciné ?

Les vaccins protègent contre les formes rares de la maladie, pas forcément contre l’infection

Le vaccin contre le Covid n’est pas "stérilisant" comme celui contre la rougeole par exemple. Il ne bloque pas totalement le virus.
Le vaccin peut empêcher les symptômes d’apparaître et surtout il protège des formes graves, mais il ne peut pas empêcher l’infection, même  asymptomatique.
Les vaccins contre le Covid protègent les personnes qui ont reçu les injections des formes graves de la maladie grâce à l’immunité développée dans l’organisme, mais le vaccin n’empêche donc pas de contracter le virus.
Et donc d’en être porteur et donc de le transmettre à une autre personne.
Un propos qui peut cependant être nuancé.

La contagiosité réduite

Mais selon l’agence américaine du médicamentle vaccin limiterait tout de même la contagiosité. Les résultats d’une étude publiée dans la revue scientifique New England Journal of Medecine le précise : le nombre de personnes asymptomatiques est moins élevé après deux injections.
Et une autre étude publiée le 24 février dernier, toujours dans le New England Journal of Medicine vient de confirmer les données.
Les personnes vaccinées sont protégées à hauteur de 90 % pour les infections asymptomatiques.
La transmission du virus est donc réellement réduite. Et comme l’immunité collective dépend du taux d’efficacité des vaccins sur la transmission du virus, il s’agit d’une bonne nouvelle, comme le rapporte Sciences et Avenir.
Si les données sont exactes et perdurent dans le temps, les personnes vaccinées transmettront moins le virus, le virus circulera moins, ce qui protégera davantage les personnes qui n’ont pas encore reçu les injections.

Les vaccins sont efficaces au bout de plusieurs jours après l’injection

Les vaccins Pfizer, Moderna et AstraZeneca nécessitent deux doses séparées de plusieurs semaines (celui de Johnson & Johnson, une seule prise).
Selon la Haute autorité de santé, l’immunité débute au bout de 12 jours après la première injection. Certains précisent que le vaccin parvient à son efficacité maximale une semaine après la deuxième injection, comme l’explique le président de la section Santé publique au sein du Conseil national de l’Ordre des médecins, le Dr Bruno Boyer à Franceinfo.
De plus, une étude publiée ce mercredi 10 mars dans le "New England Journal of Medicine" démontre que les personnes qui ont déjà contracté la maladie n’ont besoin que d’une seule dose du vaccin pour être protégée.

Une immunité de quelques mois

La durée de l’immunité dans l’organisme est concordante avec la durée de l’efficacité du vaccin.
Une étude américaine avait démontré que les anticorps étaient présents dans l’organisme au bout de 115 jours après avoir contracté le Covid-19.
Une étude plus récente avance une nouvelle durée : huit mois, comme le rapporte La Presse.
Mais il faudra être patient pour que les données scientifiques démontrent une efficacité du vaccin sur du long terme ou pas. Et suivant, la possibilité de se refaire vacciner à certains moments comme la grippe ou sous forme de rappels.

Des conditions avant de retrouver une vie "normale"

Pour espérer retrouver une "vie normale" sans masque et gestes barrières, il faudrait qu’une grande partie de la population soit vaccinée et ait reçu la deuxième injection depuis au moins une semaine.
Il faudrait également que l’immunité perdure et que de nouveaux variants ne fassent pas leur apparition.
Mais au vu des derniers résultats scientifiques, même si on va devoir vivre avec le Covid, l’espoir d’un retour à la "normale" pointe le bout de son nez. Restons positifs…

Josué

Josué
Administrateur

[size=44]Exacerbé par le Covid-19, l’inquiétant recul de la liberté religieuse dans le monde[/size]
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MOHAMMED ABED



Agnès Pinard Legry - Publié le 20/04/21


La liberté religieuse a encore régressé dans le monde entre 2018 et 2020, révèle le très attendu rapport annuel sur la liberté religieuse de l’Aide à l’Église en détresse (AED). Une régression qui trouve, entre autres, son origine dans la pandémie de Covid-19 dont les chrétiens sont bien souvent les premières victimes.


C’est un niveau encore jamais atteint. Le rapport 2021 de l’Aide à l’Église en détresse (AED) sur la liberté religieuse dénonce de profondes violations de la liberté religieuse dans 62 pays du monde parmi les 196 étudiés. Cela représente un pays sur trois contre un sur cinq lors de la précédente édition de 2018. Plus de la moitié de ces pays sont en Afrique (Mozambique, Burkina Faso…). À noter que les deux tiers de la population mondiale vivent dans ces 62 pays. « Nous pouvons constater combien l’imagination humaine semble sans limite, hélas, pour faire obstacle à la liberté religieuse », regrette Benoît de Blanpré, directeur de l’AED. « L’actualité nous rapporte sans cesse tous ces lieux dans le monde où vivre et exprimer sa foi représente une menace ».

Des « califats » transcontinentaux


Dans cette flambée d’atteinte à la liberté religieuse, trois tendances se dégagent. La première est « a volonté des réseaux djihadistes transnationaux de constituer des « califats » transcontinentaux », explique l’AED. Leur terrain de prédilection ? La bande sahélienne (Mauritanie, Sénégal, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad). « La situation en Afrique est particulièrement préoccupante », alerte le directeur de l’AED. L’État islamique et Al-Qaïda s’y associent aux milices armées locales et les radicalisent davantage « afin d’établir des « provinces du califat » transcontinentales, grâce à des appuis idéologiques et matériels au Proche-Orient », explique la fondation. En parallèle, un « cyber-califat » puissant accroît son recrutement en ligne, en Occident.

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Lire aussi :Les chrétiens du Sahel menacés par de nouveaux califats


La deuxième tendance tient [url=http://le covid-19 amplifie la pers%C3%A9cution des chr%C3%A9tiens dans le monde/]au contexte sanitaire[/url]. La pandémie de Covid-19 est venue aggraver la situation déjà délicate des minorités religieuses. « Les préjugés sociétaux préexistants à l’encontre des minorités religieuses s’exacerbent. Accusées de tous les maux, dont la pandémie de Covid-19, ces minorités subissent une discrimination accrue, par exemple sous la forme d’un refus d’accès à l’aide alimentaire et médicale », détaille l’AED. De l’Inde au Yémen, jusqu’en Afrique de l’Ouest, de nombreux chrétiens ont été exclus de l’aide humanitaire distribuée par leur gouvernement. En Chine, le coronavirus a généré encore plus de surveillance de la part du régime envers les églises. En Somalie, la milice islamiste Al-Shabaab a diffusé des messages comme quoi le Covid-19 était propagé par « les forces croisées (les chrétiens, ndlr) qui ont envahi le pays ». Au Pakistan, des organisations caritatives musulmanes ont refusé aux chrétiens et à d’autres groupes minoritaires l’accès à l’aide alimentaire et médicale. Plusieurs groupes islamistes n’ont pas hésité sur Internet, à « décrire la pandémie comme une punition de Dieu pour l’occident décadent », souligne encore Benoît de Blanpré.




Connaître la réalité de ces persécutions et en comprendre les enjeux est un premier pas essentiel.
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La montée d’un suprématisme ethnoreligieux populiste, troisième tendance, devient une cause majeure de discriminations envers les minorités religieuses, plus particulièrement en Asie, dans des pays à majorité hindoue ou bouddhiste, comme en Inde ou au Sri Lanka. Ce mouvement de fond, populaire, encouragé par les gouvernements et les chefs religieux, « a augmenté l’oppression des minorités religieuses, considérées comme des citoyens de seconde classe », dénonce encore l’AED. Si les pays et contextes évoqués apparaissent souvent très éloignés des pays occidentaux, « ces situations nous concernent puisqu’il s’agit d’une entrave à un droit humain fondamental, celui de la liberté de croire », reprend Benoît de Blanpré. « Nous ne pouvons donc pas fermer les yeux face à de tels agissements. La liberté religieuse est un bien précieux et il est de notre devoir de nous informer, de nous lever et de nous engager pour la défendre.
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Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Au Royaume-Uni, des centaines de religieux s’inquiètent d’un éventuel passeport vaccinal Abonnés[/size]

Les faits 

Dans une lettre ouverte au premier ministre britannique Boris Johnson, plus de 1 350 membres du clergé chrétien se sont indignés de la possible mise en place d’un passeport vaccinal outre-Manche. Ils font part de leur crainte de voir émerger un système discriminatoire.



  • Matthieu Lasserre, 
  • le 20/04/2021 à 06:58 
  • Modifié le 20/04/2021 à 09:57



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Boris Johnson avait annoncé le mois dernier que son gouvernement envisageait de rendre ces certificats de vaccination obligatoires dès que les vaccins auront été proposés à tous les Britanniques, et pourraient être imposés dans les boîtes de nuit ou dans les pubs.[size=12]HANNAH MCKAY/REUTER
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L’idée d’un passeport vaccinal ne suscite pas que les craintes de l’opposition politique britannique. Dans une lettre en ligne adressée à Boris Johnson, des centaines de responsables des communautés anglicanes, protestantes, presbytériennes et catholiques ont exprimé leurs craintes devant un projet qu’ils estiment être l’une des propositions « parmi les

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[size=38]Inde : quels rites funéraires pour les morts du Covid-19 ? Abonnés[/size]

Explication 

Alors que le bilan du Covid-19 a dépassé les 200 000 morts en Inde, hôpitaux et morgues se trouvent saturés. Dans ce pays à forte majorité hindouiste, où se pratique la crémation, les crématoriums ne peuvent plus accueillir tous les corps. De leur côté, les rites funéraires hindouistes ont été adaptés.



  • Youna Rivallain, 
  • le 28/04/2021 à 11:20 
  • Modifié le 28/04/2021 à 12:56





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De nombreuses familles ont pris l’initiative de brûler elles-mêmes leurs morts de manière improvisée : sur des terrains vagues, dans la rue, dans les jardins ou les parcs publics.[size=12]JEWEL SAMAD/AFP
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Ces images glacent le sang. Dans la nuit moite, des dizaines de petits bûchers incandescents s’étendent sur des terrains vagues, à deux pas des bidonvilles de New Delhi. Depuis quelques semaines, l’Inde traverse une nouvelle vague de Covid-19. Et celle-ci est redoutable. Le bilan dépasse désormais les 200 000 morts.
→ REPORTAGE.

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[size=44]La délicate mise en oeuvre du pass sanitaire dans les lieux de culte[/size]
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Artur Widak / NurPhoto via AFP
L'abbaye aux Hommes, à Caen, le 21 juillet 2021.




Lauriane Vofo Kana - Publié le 22/07/21 - Mis à jour le 23/07/21


Depuis le 21 juillet, le pass sanitaire est nécessaire pour se rendre dans une église et participer à des activités culturelles. Si le principe est clair, il n'est pas toujours simple à appliquer car il se conjugue avec les activités cultuelles.


Mardi 20 juillet, un décret marquant l’extension de l’application du pass sanitaire est paru au Journal officiel. Il concerne de nombreux établissements « lorsqu’ils accueillent un nombre de visiteurs, spectateurs, clients ou passagers au moins égal à 50 personnes ». Si les églises font partie de la liste, le texte distingue activités cultuelles et culturelles. Le décret prévoit qu’au moment où une activité culturelle se déroule, les personnes présentes sont priées de présenter l’un des fameux justificatifs qui précise leur état de santé au regard du Covid-19. Le pass sanitaire se compose soit d’un test négatif, d’un certificat de vaccination complet ou encore d’un test attestant du rétablissement du Covid-19. La nuance entre le cultuel est le culturel a rapidement suscité des interrogations dans les sanctuaires et auprès des personnes chargées de la mise en œuvre du pass. En effet, sans compter le cas d’activités mêlant cultuel et culturel, des subtilités demeurent.



Un texte mais différentes interprétations


Concrètement, le texte évoque pour l’application du pass sanitaire un nombre de personnes « au moins égal à 50 personnes » dans plusieurs type d’établissements. Aussi, dans le cadre d’activités culturelles, des responsables de sanctuaires ont confié à Aleteia se demander si c’était la capacité d’accueil ou la présence effective dans le lieu qui devait être prise en compte au regard de l’affluence parfois continue qui les caractérise.



Les basiliques et les églises fréquentées l’été se posent également la question du traitement des visiteurs. À la basilique Notre-Dame de Fourvière à Lyon, par exemple, des circuits de visites sont proposés. Pour cela, une billetterie existe et un pass sanitaire est exigé. Mais les personnes désireuses de découvrir le lieu et de se recueillir dans le sanctuaire peuvent s’y rendre… sans pass sanitaire. Le Saint-Sacrement est exposé, donc il y a toujours des priants. Du côté de la fondation Fourvière on explique : « Il y autant de compréhension des choses que de mises en application. Nos visites sont limitées et l’exposition dédiée à saint Jacques dans la crypte doit accueillir moins de 50 personnes. En suivant notre lecture du décret, nous n’avons pas demandé de pass sanitaire. » Des doutes donc, mais une chose est sûre à l’heure actuelle : « c’est compliqué ! On reste alors très humble. » Dans les petites églises rurales dignes d’intérêt sur le plan patrimonial, la question du pass sanitaire se pose-t-elle ? Il n’y a pour l’heure aucune indication.



Se renseigner, seule solution ?


Pour les sanctuaires « gérés » par le Centre des monuments nationaux (CNM), à l’instar de l’ensemble cathédrale du Puy-en-Velay, les choses sont (un peu) plus claires. « Dans les monuments religieux où plus de 50 personnes peuvent être accueillies à l’instant T comme l’abbaye du Mont-saint-Michel, le pass sanitaire est contrôlé à l’entrée, explique-t-on au CNM. Si le monument accueille moins de 50 personnes à l’instant T, comme à la crypte de la cathédrale de Bourges, le pass sanitaire n’est pas demandé ».



À la capacité et l’affluence, il faut ajouter le paramètre des visites car l’entrée dans ces lieux de culte n’est pas toujours conditionnée. « Le CNM gère uniquement un parcours de visite. Et pour ces visites, vous devez présenter le pass sanitaire, » précise le CMN. Sans faire la visite proposée, un touriste pourrait donc parfaitement entrer dans la basilique de Saint-Denis sans pass sanitaire. Il faut se renseigner de toute façon car sur la centaine de monuments gérés par l’organisme national, le pass est en vigueur dans une cinquante de sites uniquement.



À l’église Saint-Germain des Prés à Paris où de nombreux concerts sont programmés cet été. Dans ces cas-là, l’organisateur veille au contrôle de l’accès. Le diocèse de Paris rappelle d’ailleurs les consignes générales à respecter dans les églises : 100% de l’effectif autorisé pour le culte et l’application des mesures barrières. Et en revanche une ouverture exclusive des évènements culturels aux personnes capables de justifier de leur état de santé.

Josué

Josué
Administrateur

Les cultes face au coronavirus. Covid_10

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
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Parfois certaines personnes aimais se montrer devant les autres
Ils assistait aux réunions prenais les place les mieux en vue devant tout le monde et c’était cela leur culte, etres vue devant la communauté, mais maintenant seul les vrai personnes qui voulais

https://www.jw.org/fr/

Patrice1633

Patrice1633
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Parfois certaines personnes aimais se montrer devant les autres
Ils assistait aux réunions prenais les place les mieux en vue devant tout le monde et c’était cela leur culte, etres vue devant la communauté,  ou afficher leur beaux commentaire devant les gens hihi
mais maintenant seul les vrai personnes qui veulent vraiment s’approcher de leur Dieu le font pour eux vraiment, ce sont ceux qui veulent vraiment paraître bien aux yeux de leur Dieu qui continue leur sacrifice sacré au secret de tous en mangeant à la table de leur Dieu.

Dans nos réunions aussi,
Même les gens qui ont de la difficulté a s’exprimer on peut voir que ils continue sans relâche d’apprendre à tout les jours parce qu’ils le font vraiment pour Jehovah.

https://www.jw.org/fr/

Josué

Josué
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Pour une fois que les autorités rendent un bon témoignage a notre égard.

Patrice1633 aime ce message

Patrice1633

Patrice1633
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Josué a écrit:Pour une fois que les autorités rendent un bon témoignage a notre égard.

Tu as tout à fait raison Josué
1-0 pour les Témoins de Jehovah

https://www.jw.org/fr/

Mikael

Mikael
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Les autorités ne peuvent pas nous reprocher d'avoir fait circuler le virus en faisant du porte à porte.

papy

papy

Mikael a écrit:Les autorités ne peuvent pas nous reprocher d'avoir fait circuler le virus en faisant du porte à porte.
Tout a fait.

samuel

samuel
Administrateur

C'est la dernière sortie anti-vaccin en date. Le 26 août, le maire de Montfermeil (Seine-Saint-Denis), Xavier Lemoine, écrit en lettres majuscules dans son édito à destination des habitants de sa ville : "Renseignez-vous bien avant de faire vacciner votre enfant". L'édile alerte sur le caractère "irréversible pour l'avenir" des enfants de l'injection et met en doute l'efficacité du produit : "Il ne s'agit en aucun cas de vaccins, tout au moins à ce jour pour les différents produits proposés en France, mais de thérapies géniques. Il convient donc de bien s'intéresser et s'informer sur ces toutes nouvelles techniques jamais encore utilisées massivement sur l'Homme". Dans l'émission C à Vous, sur France 5, ce 30 août, le ministre Olivier Véran remarque l'appartenance de l'élu au parti chrétien-démocrate - devenu Via - et lance : "S'il ne fait pas confiance à ses médecins, aux scientifiques du monde entier, à son ministre ou au président, qu'il fasse confiance au pape". Le 18 août, le pape Français a en effet appelé à se faire vacciner contre le Covid, y voyant un "geste d'amour" et une "obligation éthique".


Cette référence religieuse n'est pas si anecdotique. Parmi les réseaux antivax mobilisés sur le terrain, on retrouve des militants écologistes radicaux, des complotistes... et aussi des "cathos", opposés au pape sur le sujet. De nombreux responsables affichent leur foi, un catholicisme presque toujours "pro-life", hostile aux modifications génétiques du corps humain. Alexandra Henrion-Caude, généticienne retraitée de l'Inserm, en est une des représentantes emblématiques. Cette quinquagénaire fait partie de l'association des scientifiques chrétiens, qui relaye ses propos anti-vaccins dès août 2020. Elle a fondé en 2011 l'association "science en conscience", qui milite contre la recherche sur les embryons humains, réprouve l'avortement. Elle estime aujourd'hui le vaccin à ARN dangereux : "Cette injection, non reconnue comme étrangère, va rentrer son code génétique chez vous, donc va vous modifier génétiquement". Le réalisateur du documentaire complotiste Hold Up, Pierre Barnérias, ne fait pas non plus mystère de son hostilité au vaccin. "Non à la vaccination des enfants, ce ne sont pas des cobayes", tweete-t-il le 30 juin. Le 3 juillet, il relaye une affirmation selon laquelle il y aurait 17.503 décès post-vaccination en Europe. Lui aussi se veut un strict observant de la religion catholique, à laquelle il s'est converti à 23 ans. En 2013, il s'activait dans les cortèges de la Manif pour tous.  



Sans se présenter ouvertement comme antivax, Jean-Frédéric Poisson, le président de Via, tance également, dans une publication du 13 août sur Facebook les "ayatollahs du vaccin", décrit comme "encore en phase expérimentale". Le 5 août, sur Cnews, il attribue 857 morts au vaccin Pfizer en France, ce qui lui vaut un sévère recadrage du présentateur. Quant à l'avocat médiatique Fabrice di Vizio, également ancien adhérent du parti de Christine Boutin, il se définit avant tout comme anti-passe sanitaire, une position justifiée par "la dignité de l'homme", expliquait-il à l'Express il y a quelques jours. Le juriste, catholique pratiquant, est - lui aussi - un adversaire de l'avortement, qui, estime-t-il "ne peut en aucun cas être considéré comme un droit". Cyril Vidal, chirurgien-dentiste et président de "No fake med", une association qui alerte sur les dangers des fausses médecines, n'est aucunement surpris par cette corrélation : "Pour certains croyants, le vaccin n'est pas vu comme de la prévention mais comme une modification de ce pourrait laisser faire Dieu". A l'instar de l'IVG ou de la PMA. Cyril Vidal voit dans cette philosophie "quelque chose d'ordalique" : ces fidèles souhaitent s'en remettre au jugement de Dieu, sans aide extérieure.

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Bien sûr, tous les catholiques ne partagent pas cette méfiance, loin s'en faut. Celle-ci se retrouve en revanche au coeur de l'idéologie dans certains petits groupes particulièrement intégristes, comme la Fraternité Saint-Pie-X, une communauté traditionaliste excommuniée de l'Eglise catholique pendant 35 ans. Selon la chercheuse Lucie Guimier, qui a consacré sa thèse au retour de la rougeole en France, à la fin des années 2000, cette épidémie était notamment dû à l'hostilité à la vaccination de ce mouvement. Les docteurs Henri Joyeux et Jean-René Fourtillan, fervent catholiques, font quant à eux figure d'historiques du mouvement anti-vax français. En 2016, Joyeux a été radié de l'ordre des médecins du Languedoc-Roussillon, une sanction annulée en appel, pour avoir signé deux pétitions anti-vaccin. La même année, Fourtillan a mené un essai clinique clandestin dans une abbaye, près de Poitiers. Il s'agissait de tester l'efficacité d'un traitement des maladies neurodégénératives à base de valentonine, une hormone découverte par Fourtillan en 1994 après "une révélation divine". Ce dernier se retrouve aujourd'hui poursuivi en justice.

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Une mouvance catholique plus mystique, pouvant se rapprocher des traditionalistes de Saint-Pie-X, estime en outre que le Covid correspond à une punition divine. "Dans certains cercles, on a tendance à entrevoir dans cette épidémie des signes de la Bête, de l'ère du démon", observe Jean-Yves Camus, chercheur spécialiste de l'extrême-droite. Ce dernier remarque le lien entre une pratique religieuse intégriste et des croyances complotistes sur le covid, qu'il explique par "une propension à voir dans l'ennemi une figure diabolique", donc forcément machiavélique. L'ex-journaliste Richard Boutry appartient à cette sensibilité. Cet ancien directeur exécutif de la chaîne confessionnelle KTO affirmait, le 17 juin dernier, que les "injections sont là pour reprogrammer l'ADN humain, c'est-à-dire pour transformer les injectés en potentiels démons". Il affirme encore que "les vaccins contiennent la protéine OGM Magneto, capable de contrôler à distance non seulement votre comportement mais votre activité cérébrale, notamment vos neurones, par le biais de la 5G". Tous les week-end, l'ancien présentateur de France Télévisions marche pour s'opposer au passe sanitaire. Dans les cortèges, on retrouve de nombreux groupuscules qui y trouvent une occasion d'éprouver leur militantisme. "Etant impliqués dans la vie de la cité, les catholiques traditionalistes portent un regard de défiance à l'égard de la science et du progrès scientifique. Le refus de la vaccination étant un thème porteur, ils auraient tort de se priver d'intervenir sur ce sujet", estime Rudy Reichstadt.  


Parfois, les motivations des manifestants apparaissent à la fois politiques et religieuses, comme dans le cas de Cassandre Fristot. Cette militante de l'organisation d'extrême-droite Parti de la France, ex-conseillère municipale du Front national, a été interpellée le 9 août pour avoir brandi une pancarte antisémite deux jours plus tôt, lors d'une mobilisation anti-passe sanitaire à Metz. Sur son blog, Thomas Joly, le président du Parti de la France, salue une "militante catholique de la véritable droite nationale". Sur le cliché de Fristot, on observe, quelques mètres derrière elle, un drapeau à fleur de lys. Ce symbole de la royauté est particulièrement prisé par les activistes "catho tradis". Jean-Yves Camus a justement remarqué, au sein des cortèges, la présence régulière de membres de Civitas, la branche politique des traditionalistes : "La carte des mobilisations de Civitas correspond peu ou prou à la carte des chapelles et prieurés de Saint-Pie X". En Corrèze, où cette communauté dispose d'un lieu de rassemblement, la chapelle Saint-Loup, à Saint-Clément, les manifestations de l'été ont enregistré un nombre de participants étonnant pour la région et la période : 700 personnes devant la cathédrale de Tulle, le 26 juillet, 800 personnes à Brive le 1er août et encore 600 le 15 août. Sur les photos prises par La Montagne, on peut observer, aux côtés de militants écologistes ou syndicaux, des affiches de Civitas, barrées de l'inscription "dictature sanitaire".  

Fantasme de la puce

Dans un récent numéro de sa revue, daté d'avril-mai, titré "vaccin : ce qu'on nous cache", avec Bill Gates et un foetus en couverture, Civitas donne longuement la parole à Alexandra Henrion-Caude. Dans les pages suivantes, le Père Joseph d'Avallon, aumônier du mouvement, cite un extrait du catéchisme du Concile de Trente dans son explication de la septième demande de l'Oraison Dominicale, qui résume la pensée de l'organisation sur le sujet : "Ceux qui mènent une vie conforme aux préceptes du Seigneur, s'abstiennent de tous les remèdes que Dieu n'a pas destinés à cette fin ; quand même ils seraient assurés de guérir par ce moyen, ils ne laisseraient pas de les avoir en horreur comme des artifices et des enchantements du démon". En 2018, Civitas a invité à son université d'été la juriste Valérie Bugault, personnage clé du documentaire Hold Up, dans lequel elle tient des propos délirants sur l' "installation d'antennes 5G" sur le territoire pendant le confinement afin de tracer les gens, dans le but d'aboutir un "contrôle total de l'individu". Dès avril 2020, elle annonçait un vaccin contre le covid "agrémenté de sels d'aluminium (qui est devenu l'adjuvent obligatoire), d'ARN messagers (qui permettront de faire, in vivo et à grande échelle, des expériences génétiques sur le génome humain), et surtout de puce RFID, qui permettront à tout un et chacun de recevoir ses rémunérations et d'avoir accès à son compte en banque". Le monde des "cathos tradis" antivax est décidément tout petit.

samuel

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Devant la fermeture des lieux de culte au Québec, certaines Églises ont décidé de tenir des réunions en plein air… en hiver. Le pasteur Vincent Lemieux est prêt à braver le froid de l’Abitibi pour réunir sa congrégation. Il nous rejoint dans cet épisode pour parler de l’importance de s’assembler.

Une réunion virtuelle ne vaut-elle pas mieux qu’une réunion dans le « fret » de l’hiver québécois? Pourquoi insister à ce point pour réunir physiquement l’Église?
Comment notre théologie de l’Église influence-t-elle la question du rassemblement des croyants? Quels sont les enjeux liés au rassemblement des croyants?

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