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Coronavirus : plus de prières du vendredi dans les mosquées.

4 participants

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Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Coronavirus : plus de prières du vendredi dans les mosquées[/size]

Après la prise de parole du président de la République au sujet de la pandémie de coronavirus, jeudi 12 mars au soir, le Conseil français du culte musulman a annoncé de nouvelles mesures de précaution. Et notamment la suspension, à partir du 20 mars, des prières du vendredi.



  • Mélinée Le Priol, 
  • le 13/03/2020 à 14:47




Lecture en 1 min.

Coronavirus : plus de prières du vendredi dans les mosquées. Plusieurs-mesures-prisesle-debut-cette-crise-sanitaire-notamment-linterdiction-9-prieres-rassemblantde-1-000-personnes-image-dillustration_0_729_478



Plusieurs mesures ont déjà été prises depuis le début de cette crise sanitaire, notamment l’interdiction, le 9 mars, des prières rassemblant plus de 1 000 personnes. (image d’illustration)[size=12]ROBERT HOETINK - STOCK.ADOBE.COM
[/size]
Alors que le président de la République Emmanuel Macron a qualifié, jeudi 12 mars, la pandémie de coronavirus de « la plus grave crise qu’ait connue la France depuis un siècle » et a annoncé la fermeture des établissements scolaires et universitaires à partir du lundi 16 mars, le Conseil français du culte musulman (CFCM) a immédiatement invité les fidèles et les responsables de mosquées à de nouvelles précautions.
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Coronavirus : plus de prières du vendredi dans les mosquées. A-cause-coronavirus-Grande-Mosquee-Paris-annule-grande-priere-vendredi_0_190_135


Plusieurs mesures ont déjà été prises depuis le début de cette crise sanitaire, notamment l’interdiction, le 9 mars, des prières rassemblant plus de 1 000 personnes. Mais les dispositions sont désormais plus radicales : « Le CFCM (…) appelle aujourd’hui toutes les mosquées de France à suspendre l’organisation des prières de vendredi, dès vendredi 20 mars 2020 et jusqu’à nouvel ordre », indique le communiqué signé par Mohammed Moussaoui, nouveau président de l’instance.

Les écoles musulmanes fermées



Les fidèles qui continueraient à fréquenter les mosquées en dehors de la grande prière hebdomadaire sont invités à faire leurs ablutions auparavant, chez eux, et à se munir de serviettes et de mouchoirs en papier jetables pour la prosternation. Le cas échéant, les responsables de mosquées devront mettre ces produits à disposition des fidèles.
La prudence doit bien sûr redoubler pour les plus fragiles : « Le CFCM appelle toutes les personnes âgées de plus de 70 ans et les personnes malades ou qui souffrent de troubles respiratoires ou de handicaps à ne pas se rendre à la mosquée. »
Outre les mosquées, les établissements d’enseignement islamique sont également concernés par ce durcissement : ils seront tous fermés (y compris ceux adossés aux mosquées) à partir du lundi 16 mars – comme l’ensemble des établissements scolaires et universitaires du pays. Et ce, « jusqu’à nouvel ordre », selon le communiqué du CFCM.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Le monde musulman au rythme du coronavirus[/size]

Alors que l’Iran est le pays du Moyen-Orient le plus touché par la pandémie du Covid-19, les pays arabes et notamment ceux du Golfe persique se mobilisent pour faire face au virus. Leurs autorités religieuses proposent des mesures pour sensibiliser et protéger leurs fidèles.



  • Léo Macia, 
  • le 19/03/2020 à 06:00




Coronavirus : plus de prières du vendredi dans les mosquées. En-Arabie-saoudite-ministere-sante-decide-suspendre-Omra-Ce-petit-pelerinage-ville-sainte-La-Mecque-attire-chaque-annee-millions-musulmans-venus-monde-entier_0_729_486



En Arabie saoudite, le ministère de la santé a décidé de suspendre la Omra. Ce petit pèlerinage dans la ville sainte de La Mecque, attire chaque année des millions de musulmans venus du monde entier.[size=12]FAYEZ NURELDINE/AFP
[/size]
Dans les pays musulmans, les autorités religieuses, en tandem avec leur gouvernement respectif, se mobilisent dans la lutte contre la propagation du virus. Si la situation sanitaire de la plupart de ces pays n’est pas encore aussi sérieuse qu’en Occident, elle n’en demeure pas moins inquiétante et les pousse à anticiper pour endiguer tout risque de propagation grâce à des mesures, unilatérales, obligeant les fidèles à s’adapter à un nouveau quotidien.
→ EN DIRECT. Coronavirus : une prolongation du confinement en France « très vraisemblablement nécessaire »

En Afrique du Nord, une mobilisation différente



En Algérie, « le dernier prêche du vendredi était sur le coronavirus. Toutes les mosquées ne parlaient que de ça, des mesures d’hygiène et des gestes barrières », témoigne Amir Boukhari ressortissant algérien. Le ministère de l’intérieur a d’ailleurs annoncé dès lundi 16 mars la fermeture des lieux de cultes. Le gouvernement encourage cependant les citoyens à prier et à ne pas paniquer. « Ils encouragent la pratique religieuse mais autrement, depuis la maison et de façon individuelle. On évite tout contact avec les autres », poursuit Amir Boukhri.
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Les appels à la prière des muezzins pour les cinq ablutions quotidiennes permettent une pratique du culte depuis le domicile. « La mosquée et la technologie, ce n’est pas un couple parfait, et ça ne permet pas des retransmissions en direct et à distance comme les messes en Italie », explique-t-il.
En Égypte, les chiffres officiels du gouvernement font état de 80 cas déclarés dont deux décès. Serein sur sa gestion de l’épidémie, le gouvernement semble plus préoccupé par les violentes intempéries qui le frappent. « Jusqu’à présent, les lieux de cultes ouvrent leurs portes au public. Les cinq prières sont maintenues même celle du vendredi. Le ministre des Waqfs (affaires religieuses NDLR), limite cependant les sermons de la prière commune à 15 minutes », explique Oussama Nabil, professeur à l’université Al-Azhar.
→ APPEL. Mgr Éric de Moulins-Beaufort : « Le 25 mars, les églises sonneront, déposez des bougies à vos fenêtres »
Pour les prières que la tradition prévoit en commun, « les oulémas de l’islam sont unanimes » sur le fait que les gens les plus vulnérables et les plus démunis face au virus doivent l’effectuer chez eux. « De toute façon, il est prévu qu’elles soient suspendues », poursuit Oussama Nabil.
Shawki Allam, le grand mufti d’Égypte, a demandé aux fidèles de respecter et suivre les instructions préventives du gouvernement pour sortir de cette crise sanitaire. « Il appelle les Égyptiens à faire face à cette crise par la foi en Dieu, la solidarité et la sagesse », dit encore Oussama Nabil. « La situation n’est pas si grave. Le virus peut être contrôlé si les consignes du gouvernement sont respectées. Rare sont les pratiquants inquiets, car la foi en Dieu et dans le destin les rassure ».

Le calme avant la tempête


Sur le territoire palestinien, aucun cas de Covid-19 n’a été officiellement déclaré. Mais Rami Abujamus, journaliste palestinien à Gaza, explique que cette situation est plutôt due à « un manque de moyen ». « La situation dans la Bande de Gaza est très préoccupante. Si le virus se répand dans la ville, avec la densité de population qu’il y a et le peu de moyens disponibles sur place, on court à la catastrophe ».
Pour éviter l’apparition d’un foyer incontrôlable, le ministère du culte a annoncé une série de mesures à appliquer dans les mosquées. « Les personnes déjà malades ou vulnérables doivent rester chez elles. Chaque fidèle doit apporter son propre tapis de prière et les ablutions ont été interdites. La prière commune du vendredi a été réduite à 10 minutes », indique Rami Abujamus.

« Les gens vont de moins en moins dans les mosquées et préfèrent prier de chez eux », poursuit-il. « Au début, cette pandémie n’était pas prise au sérieux, c’était plutôt comme une blague. Un peu comme les Italiens le vivaient au tout début de la crise. Mais aujourd’hui, ils prennent conscience du danger et sont inquiets. » Mais aucun cas n’a encore été déclaré.

Des mesures généralisées


Les pays du Golfe ont aussi pris des mesures drastiques. Les habitants sont tenus d’éviter les rassemblements à la mosquée, en particulier durant la grande prière du vendredi. En Arabie saoudite, le ministère de la santé a décidé de suspendre la omra, ce petit pèlerinage dans la ville sainte de La Mecque, qui attire chaque année des millions de musulmans du monde entier.
Le Koweït a annoncé l’arrêt total des sermons et des prières communes du vendredi. Dans la capitale, l’appel à la prière entonné par le muezzin demande aux fidèles de « prier chez vous ».
Le ministère de la santé des Émirats Arabes Unis (EAU), a ordonné lundi 16 mars la fermeture temporaire des mosquées pendant quatre semaines. Suspendant par la même occasion les célébrations de mariages et les rassemblements religieux.

Pour les musulmans chiites, l’accès à leur pays de référence se restreint. Nombre d’entre eux se rendent régulièrement en Iran, un des pays les plus touchés au monde, pour prier dans les lieux saints. La République islamique, à d’ores et déjà annoncé lundi 16 mars la fermeture des lieux de cultes et l’interruption des pèlerinages.
Le soir même, des groupes de fidèles ont réagi violemment en tentant de forcer les portes. Les responsables de Qom, où les premiers cas ont été déclarés, ont exhorté les fidèles « à la patience et la sagesse » pendant cette période obligée de fermeture.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]En Iran, un Nowrouz sans ambiance de fête[/size]

Enquête 

Chaque année, les Iraniens fêtent le nouvel an le premier jour du printemps, en rendant visite à leurs parents et leurs amis. En raison du coronavirus, beaucoup ont renoncé au rituel et reprochent au gouvernement de ne pas avoir décidé de confinement.



  • Anne-Bénédicte Hoffner, 
  • le 20/03/2020 à 09:58




Coronavirus : plus de prières du vendredi dans les mosquées. Celebration-traditionnelle-Nowrouz-Iran-2014_0_729_471



Une célébration traditionnelle de Nowrouz en Iran en 2014.[size=12]ABEDIN TAHERKENAREH/EPA/MAXPPP
[/size]
Pour les Iraniens, la fête de Nowrouz (Nouvel An) n’a pas cette année la saveur habituelle. Issue du zoroastrisme, cette célébration de la renaissance de la terre et de la vie, associée au début du printemps, est associée à de multiples rites. Dès la fin de l’hiver, les familles commencent un grand ménage, s’habillent de neuf.
→ EN DIRECT. Coronavirus : 4e jour de confinement total en France, toutes les infos

Le grand jour, vendredi 20 mars cette année, ils préparent la table des Haft Sîn (les sept S) avec sept éléments dont le nom commence par S et doté chacun d’une valeur symbolique propre (cannelle symbole d’amour, la pomme de santé, le vinaigre de patience, etc.). Surtout, ils rendent visite à leurs proches, « selon un ordre bien précis, qui mélange à la fois le respect et l’affection que l’on porte à chacun », explique une Iranienne.
→ ANALYSE. En Iran, l’épidémie de coronavirus aurait été « dissimulée »
Cette année, c’est sur les réseaux sociaux que les Iraniens s’échangent des photos de tablées bien décorées, souvenirs d’années meilleures. « Les visites à nos parents et à nos amis se feront grâce à l’application Zoom. C’est bien aussi », philosophe une mère de famille sur Twitter. Mardi 17 mars, dernier mardi de l’année, les grands feux traditionnels de Chahar Shanbe Suri, au-dessus desquels il est coutume de sauter, ont été rares. « Cette année, nous resterons chez nous à cause du virus », explique une jeune Iranienne de Chiraz.

Le virus divise la population


Le Covid-19 frappe durement l’Iran - 149 décès supplémentaires ont été annoncés jeudi 19 mars portant à 1 284 le nombre de ses victimes - mais il divise également la population.
« Une partie des Iraniens estiment qu’il serait indécent de célébrer Nowrouz dans cette période de deuil. Mais d’autres rappellent que cette fête a toujours été célébrée, même dans les pires moments de l’histoire du pays, par exemple pendant la guerre contre l’Irak », constate la sociologue Mahnaz Shirali, enseignante à Sciences-Po.
→ À LIRE. Face au coronavirus, l’Iran demande la levée des sanctions
Dans une vidéo, le prince Reza Pahlavi s’est rangé parmi les premiers, affirmant qu’ils « respecteraient un moment de silence à la mémoire des morts » du virus, des inondations ou des manifestations d’octobre, alors que sa mère a pris la position inverse. « Certains Iraniens voient aussi dans cette fête un pied-de-nez à la République islamique qui a toujours lutté contre ce rituel antérieur à l’islam », rappelle la sociologue.
Il faut dire que la communication des autorités est particulièrement erratique. Alors que la ville sainte de Qom est un foyer de l’épidémie, les principaux lieux saints viennent seulement d’être fermés. Et le gouvernement se refuse obstinément de décréter un confinement général, se bornant simplement à déconseiller les voyages pendant ces quelques jours de congé.

Embouteillages et bazar noir de monde


Résultat, des images du bazar de Téhéran noir de monde ont circulé, signe que certains ont maintenu la tradition des courses et des cadeaux. « Et des embouteillages ont été observés autour de la capitale, montrant que beaucoup d’Iraniens n’avaient pas renoncé à leurs vacances », s’étonne la chercheuse Azadeh Kian. « Pourtant, certaines destinations importantes comme le nord du pays ou Ispahan leur avaient demandé de ne pas venir ».

Sur Twitter, le porte-parole du ministère de la santé, Kianush Jahanpur, a lui aussi été très clair, mais peut-être trop tard : « Chaque heure, 50 Iraniens contractent le virus Covid-19 et toutes les dix minutes, une personne meurt. Gardez ces chiffres en tête et réfléchissez à deux fois avant de rendre visite à vos proches ou voyager dans une autre ville pour Nowrouz ».

Pour Azadeh Kian, cette différence de comportement sépare « d’un côté, les plus éduqués, informés grâce aux médias étrangers qui ne sortent pas de chez eux, désinfectent leurs marchandises et sont très en colère contre le gouvernement ; et de l’autre ceux qui ont vu la mort de près pendant la guerre Iran/Irak, se sentent un peu immunisé et disent «si on doit mourir, on mourra» ».
D’une certaine manière, le virus a réactivé l’éternel débat entre ultra-conservateurs et modérés. Les premiers s’insurgent contre la fermeture des lieux saints, certains grands ayatollahs affirmant même que leur fréquentation « protège de la maladie ». Mais jeudi 19 mars, cinq ex-ministres de la santé, modérés et conservateurs, ont publié une lettre ouverte au président Hassan Rohani lui demandant d’interdire les déplacements inutiles. « Entre les deux, Rohani essaie de ne pas trop s’exposer », résume la chercheuse.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Coronavirus : l’Arabie saoudite interdit l’accès à ses lieux saints[/size]

« Jusqu’à nouvel ordre », les fidèles ne sont plus autorisés à prier dans les mosquées d’Arabie saoudite, y compris les deux plus importantes, à La Mecque et à Médine.



  • Mélinée Le Priol, 
  • le 26/03/2020 à 12:02



Coronavirus : plus de prières du vendredi dans les mosquées. Sur-reseaux-sociaux-certains-internautes-releve-cette-mosquee-etait-fermee-premiere-quatorze-siecles-autrement-lepoque-prophete-Mohammed_0_730_484



Sur les réseaux sociaux, certains internautes ont relevé que cette mosquée était fermée « pour la première fois en quatorze siècles », autrement dit l’époque du prophète Mohammed.[size=12]AMR NABIL/AP
[/size]

L’accès aux deux premiers lieux saints de l’islam, la mosquée de la Mecque (Masjid Al-Haram) et celle de Médine (Masjid Al-Nabawi), en Arabie saoudite, est désormais interdit aux fidèles en raison de la pandémie de coronavirus.
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Dans un communiqué publié dans la soirée du jeudi 19 mars, Hani Bin Hosni Haider, porte-parole de la présidence générale de la grande mosquée de La Mecque et de la mosquée du Prophète à Médine, a indiqué que les fidèles ne seraient, « jusqu’à nouvel ordre », plus autorisés à prier en ces lieux, à l’intérieur comme à l’extérieur des murs.

→ EN DIRECT. Coronavirus : la France entre dans son dixième jour de confinement
À Médine, où se trouve le tombeau du prophète Mohammed, l’appel à la prière est toutefois maintenu et la prière seulement autorisée en comité restreint, pour le personnel de la mosquée.

« Une première en quatorze siècles »


Sur les réseaux sociaux, certains internautes ont relevé que cette mosquée était fermée « pour la première fois en quatorze siècles », autrement dit l’époque du prophète Mohammed. « Ya Allah, s’il vous plaît, mettez fin à ce virus corona », ajoutait l’un d’eux.
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A La Mecque, le risque du gigantisme

Coronavirus : plus de prières du vendredi dans les mosquées. La-Mecque-12-septembre-2015_0_190_135


Avec 250 000 places à l’intérieur et une capacité totale d’un million de personnes en comptant les esplanades extérieures, la mosquée de Médine illustre bien le gigantisme du tourisme religieux en Arabie saoudite. L’an dernier, environ 2,5 millions de pèlerins y avaient effectué le hadj (ou « grand pèlerinage », précédant la fête de l’Aïd), l’un des cinq piliers de l’islam.

Vers une annulation du hadj ?


La décision du ministère de la santé saoudien de suspendre la « omra », ou « petit pèlerinage », qui attire chaque année des millions de pèlerins à La Mecque, a d’ailleurs soulevé des incertitudes autour du hadj. Celui-ci, qui doit débuter fin juillet, n’a pour l’heure pas été annulé.
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Pour les musulmans, la prière du vendredi à domicile

Coronavirus : plus de prières du vendredi dans les mosquées. Samedi-14-toutes-mosquees-France-fermees-raison-pandemie-coronavirus_0_190_135


Alors que l’Arabie saoudite comptait, mercredi 25 mars au soir, 767 cas confirmés de coronavirus (et un décès), les autres mosquées du pays sont également fermées depuis le 17 mars.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Covid-19, le Pakistan recherche 100 000 fidèles musulmans potentiellement contaminés[/size]

Les faits 

Samedi 4 avril, les autorités de la république islamique ont annoncé avoir lancé des recherches pour retrouver des dizaines de milliers de croyants, ayant participé mi-mars à un rassemblement géant tablighi, un mouvement rigoriste musulman. Désormais éparpillés dans tout le pays et à l’étranger, ces derniers pourraient avoir contracté, lors de l’événement, le coronavirus.



  • Malo Tresca (avec AFP), 
  • le 06/04/2020 à 06:31 
  • Modifié le 06/04/2020 à 08:50


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Samedi 4 avril, le gouvernement pakistanais a annoncé avoir lancé des recherches pour identifier les dizaines de milliers de croyants ayant participé, du mardi 10 au jeudi 12 mars, à une itjema, rassemblement géant du mouvement rigoriste musulman tablighi.[size=12]RIZWAN TABASSUM/AFP
[/size]
L’envergure de l’événement, alors même que le monde entier commençait déjà à l’époque à interdire ou suspendre tous les rassemblements, fait craindre aux autorités locales un « scénario catastrophe ». Samedi 4 avril, le gouvernement pakistanais a annoncé avoir lancé des recherches pour identifier les dizaines de milliers de croyants ayant participé, du mardi 10 au jeudi 12 mars, à une itjema, rassemblement géant du mouvement rigoriste musulman tablighi.
Désormais éparpillés dans tout le pays et à l’étranger, ces derniers pourraient avoir contracté le coronavirus. « Les autorités de tous les districts tentent de (les) retrouver », a indiqué à l’Agence France-Presse (AFP) le bureau du chef de l’administration de Lahore (Pendjab), capitale de l’Est pakistanais. Alors qu’environ « 100 000 personnes » y auraient afflué, quelque 7 à 8 000 participants ont déjà été placés en quarantaine dans la province, parmi lesquels plus de 900 étrangers – Chinois, Nigérians, Afghans, Turcs… –, indiquait-il encore.

« Entêtement du clergé »



Un membre du gouvernement de la province voisine du Sindh (Sud) a quant à lui fait état de « 300 à 400 pèlerins (tablighis) s’y baladant » et de quelques centaines de confinés. Il a déploré la non-interdiction du rassemblement tablighi, voué sans surprise, selon lui, à devenir « une source majeure de propagation de l’infection ». Au moins 154 tablighis ont jusqu’ici été testés positifs au Covid-19 dans le Pendjab et le Sindh, dont au moins deux sont morts après avoir participé à l’itjema, selon un bilan officiel de la république islamique.

Au total, 41 personnes auraient péri dans le pays de 200 millions d’habitants, dont le système de santé est en déshérence. Et la propagation du virus, à partir de ce nouveau cluster, ne s’est pas arrêtée aux frontières pakistanaises. Dans la bande de Gaza - où la plupart des infrastructures sanitaires sont dans un état catastrophique -, les deux premiers contaminés déclarés dans l’enclave avaient également participé à événement, d’après la représentation palestinienne à Islamabad.
Également interrogé par l’AFP, le ministre de la Science Fawad Chaudhry s’est emporté contre « l’entêtement du clergé », notamment tablighi. « Chaque groupe qui n’adhérera pas aux recommandations du gouvernement et poursuivra ses activités deviendra un danger pour les autres », a-t-il martelé. Le rassemblement de mars, auquel assistaient des pèlerins originaires de 70 pays, avait été interrompu au bout de deux jours alors qu’il devait en durer cinq, a fait valoir un cadre du mouvement international tablighi.

« Irresponsabilité »


Rendre les membres de la communauté responsables de la pandémie relève de l'« ignorance » et de l'« irresponsabilité », a de son côté dénoncé un prêcheur tablighi renommé, Naeem Butt, dans la presse. « Des matchs de cricket se sont tenus dans des stades après notre rassemblement. Pourquoi personne ne s'en prend à eux ? », a-t-il soulevé.

En Inde, un rassemblement tablighi à New Delhi, le siège de la congrégation, auquel des milliers de fidèles avaient participé, a également provoqué une traque de ses participants, après qu'au moins dix tablighis indiens sont morts du Covid-19. Un autre rassemblement en mars à Kuala Lumpur avait également abouti à des centaines de contaminations dans une demi-douzaine de pays, dont la Malaisie.
« L'ADN du mouvement tabligh, depuis toujours, ce sont le rassemblement et les missions » d'évangélisation, a décrypté auprès de l’AFP Moussa Khedimellah, sociologue français spécialiste des tablighis, « comme tout mouvement charismatique, ils sont dans une vision mystique. Ils font passer leur foi avant la science...»

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Coronavirus : l’université iranienne de Qom s’adresse au pape[/size]

Dans une lettre adressée au pape samedi 4 avril, le recteur de l’université chiite de Qom, ville sainte très touchée par la pandémie, demande de « créer une communauté des religions au service de l’humanité ».



  • Claire Lesegretain (avec Fides), 
  • le 06/04/2020 à 17:34



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Une personne désinfecte le sanctuaire de Fatima Ma’soumeh est situé à Qom, en Iran.[size=12]MEHDI MARI
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« Créer une communauté des religions révélées au service de l’humanité ». Tel est le principal message contenu dans une lettre adressée au pape François, samedi 4 avril, par l’ayatollah iranien Alireza Arafi, recteur de l’université Al Mustafa de Qom, à 150 km au sud-ouest de Téhéran.
Selon cette lettre, parvenue à l’agence missionnaire Fides, les enseignants chiites et leurs élèves, à Qom et dans l’ensemble de l’Iran, « expriment leur gratitude au pape et à tous ceux qui ont à cœur les faibles et les nécessiteux » en cette période de pandémie du Covid-19 qui « cause des souffrances dans de nombreux pays ».

→ LES FAITS. Face au coronavirus, l’Iran demande la levée des sanctions
Une façon de remercier certains milieux catholiques qui demandent de lever les sanctions américaines contre l’Iran, au moins pendant la durée du confinement général qui provoque tant de chômage et d’appauvrissement pour de nombreuses familles.

« La miséricorde de Dieu pour tous ceux qui ont perdu la vie »


Le 13 mars déjà, un ayatollah en avait appelé au pape pour obtenir une révocation des sanctions économiques « en particulier liées à l’assistance médicale », mises en place depuis mai 2018 après que les États-Unis ont annoncé leur retrait de l’accord nucléaire international conclu avec l’Iran trois ans plus tôt.
Bouleversés par cette crise du coronavirus, les chefs religieux de la ville sainte de Qom « ne manquent pas d’invoquer la miséricorde de Dieu pour tous ceux qui ont perdu la vie et pour le rétablissement des malades ».
Il faut dire qu’avec 3 603 morts au 5 avril - selon les chiffres officiels, mais sans doute beaucoup plus selon de nombreux observateurs -, la République islamique est l’un des plus touchés par la pandémie. Celle-ci a commencé à Qom - du fait, semble-t-il, d’un homme d’affaires de retour de Chine - et aurait touché de nombreux dignitaires, nombreux à entretenir des liens avec la ville sainte, les pratiques de salutation avec triple accolade favorisant la propagation du virus.

Phénomènes d’alarme


« Selon la logique des religions révélées, indique encore l’ayatollah Arafi, les catastrophes naturelles sont des phénomènes d’alarme qui mettent à l’épreuve l’humanité ». Elles appellent à un approfondissement de sa « propre origine » et de « la possibilité d’une résurrection », perspective dans laquelle peut émerger « un esprit d’empathie et de dévouement ».
Une saine approche de cette pandémie, poursuit le recteur de l’université, doit éviter d’opposer sciences et religions et doit « insuffler, parmi les élites dirigeantes, le souci de la cohésion sociale ».
→ LE DIRECT. Coronavirus : les dernières informations en France et dans le monde
Chefs religieux et théologiens, remarque le responsable chiite, ont la responsabilité de renforcer les fondements de leur propre foi pour « protéger la société d’anomalies et de contaminations », de rappeler la force de Dieu et de promouvoir la prière, afin d’affronter ensemble d’autres urgences contemporaines telles que « l’injustice, la discrimination, les sanctions inhumaines, les crises environnementales, la guerre, le terrorisme, la production d’armes de destruction massive ».

De nouvelles formes de collaboration


Tout en se félicitant du développement du bénévolat, de la mobilisation volontaire et des actes de solidarité, Alireza Arafi souligne l’importance de l’engagement de tous les soignants, y compris des élites universitaires et des étudiants, « sous la direction des chefs de la révolution islamique ».
Et de conclure en annonçant que l’université chiite, avec ses enseignants, ses chercheurs et ses étudiants est « prête à intensifier ses échanges scientifiques et culturels » ainsi que les expériences de soutien réciproque, en ouvrant de nouvelles formes de collaboration « en particulier avec les institutions catholiques mondiales ». Et ce, de manière à former une « communauté des religions révélées au service de l’humanité ».
Il faut rappeler que l’université Al-Azhar, basée au Caire (Égypte), souvent considérée comme la plus haute autorité de l’islam sunnite, entretient d’excellentes relations le Vatican, notamment depuis le Document sur la fraternité humaine, signé par le pape et le grand imam d’Al-Azhar en février 2019.
Pour Noël dernier, Al-Azhar avait même publié un message félicitant « sincèrement le pape François et tous les frères chrétiens du monde entier », soulignant la force des relations islamo-chrétiennes, saluant les « efforts » du pape François et d’Ahmed Al-Tayyeb, grand imam d’Al-Azhar, pour « renforcer les ponts de dialogue et de communication entre toutes les religions et cultures ».

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Au nom d’Allah, L'Infiniment Miséricordieux, Le Très Miséricordieux.

Ici à Montréal, certaines mosquées se sont organisé à assister au discours du vendredi en ligne. Vraiment Masha Allah c'était une très belle expérience pour moi. Nous allons continuer le projet pour que le discours soient accessibles même pour les non-musulmans.

http://www.aimer-jesus.com

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

C'est n'est pas un scoop car nous le faisons depuis les premiers jours du confinement avec zoom.

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Au nom d’Allah, L'Infiniment Miséricordieux, Le Très Miséricordieux.

Bonjour Mikael

Non ce n'est pas un scoop, c'était juste pour te dire qu'il y a toujours des alternatives face à cette épreuve et que de nos jours il y a des moyens modernes pour mieux s'en sortir. Notre mosquée utilise plus facebook que zoom car cela permet à un plus large audience et de partages. Je sais que les témoins de Jéhovah n'utilisent pas les réseaux sociaux car c'est interdit pas l'esclave fidèle et avisé pour des raisons inutiles.

Wa Salam

http://www.aimer-jesus.com

Josué

Josué
Administrateur

Mais cela fait des semaines que nous utilisons zoom pour pourvoir prier.

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Bonjour Josué

Mais prêcher et prier via les réseaux sociaux, il n'y rien de mal à cela. Chacun utilise la plateforme dans laquelle il est à l'aise.

Wa Salam

http://www.aimer-jesus.com

Josué

Josué
Administrateur

La grande Mosquée de la Mecque qui accueille habituellement plusieurs centaines de milliers de pèlerins lors du ramadan est quasiment vide. A la suite de l’épidémie de coronavirus, l’Arabie Saoudite a décidé de fermer ses lieux de culte.
Seules quelques personnes ont été aperçues près de la Kaaba. Il s’agit de l’imam de la mosquée et d’autres travailleurs comme le personnel de sécurité et de nettoyage qui ont été autorisés à prier à l’intérieur du lieu de culte.
L’Arabie Saoudite a signalé 15.102 cas de coronavirus. 127 personnes ont perdu la vie dans le pays suite à une contamination au Covid-19.

Talab-al-ilm

Talab-al-ilm

Au nom d’Allah, L'Infiniment Miséricordieux, Le Très Miséricordieux.

Bonjour Josué

Ce n'est pas la fin du monde, ici à Montréal, même les salles du royaumes sont fermé et cela ne nous empêche pas d'être croyant et de prier.

Wa Salam

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Josué

Josué
Administrateur

[size=38]« Pour le Ramadan, nous incitons les fidèles à donner par Internet »[/size]

Entretien 

Alors que le Ramadan s’ouvre ce vendredi 24 avril pour les musulmans de France, les mosquées s’inquiètent de la baisse des dons, ce mois rimant habituellement avec aumône et générosité. Rencontre avec Abdelaziz El Jaouhari, président du centre d’étude et d’initiatives musulmanes des Yvelines (Ceimy) et de la mosquée de Mantes-la-Ville.



  • Recueilli par Mélinée Le Priol, 
  • le 24/04/2020 à 15:17



Coronavirus : plus de prières du vendredi dans les mosquées. Ramadan-commence-vendredi-24-avril-Cest-dordinaire-periode-importantsles-musulmans_0_730_473



Le Ramadan commence ce vendredi 24 avril. C’est d’ordinaire une période de dons importants pour les musulmans.[size=12]IAN LANGSDON/E
[/size]


La Croix : Hors période d’épidémie, le Ramadan est-il un moment de l’année pendant lequel les mosquées centralisent beaucoup de dons ?
Abdelaziz El Jaouhari : Oui, c’est traditionnellement un grand moment de générosité de la part des fidèles des mosquées qui, en tant qu’associations cultuelles, ne reçoivent aucune aide ni subvention publique. Sur cette période d’un mois, les dons peuvent constituer la moitié, voire les deux tiers des finances annuelles de certains lieux de culte.

→ ENQUÊTE. Coronavirus : les musulmans peinent à enterrer leurs morts
Ces dons servent au fonctionnement général des mosquées : les salaires du personnel (religieux, administratif et enseignant), les factures, voire le loyer, pour les associations qui ne sont pas propriétaires de leur lieu de culte.
Outre ces dons, il y a l’aumône (« zakat Al-Fitr ») que les familles versent à la fin du Ramadan pour les nécessiteux : c’est une obligation religieuse, et cela ne concerne pas les finances des mosquées.
Vous attendez-vous à une baisse importante cette année ?
A. E. J. : Beaucoup de lieux de culte s’en inquiètent, en tout cas. En ce qui concerne la mosquée dont je suis le président, à Mantes-la-Ville (Yvelines), les dons levés pendant le Ramadan constituent la moitié de notre budget, d’environ 300 000 €. Même si nous incitons les fidèles à donner par Internet, l’absence de rassemblements et de prières collectives fera sans doute baisser les dons.

Or de la marge, nous n’en avons pas tant que ça ! Nous essayons de faire des économies du mieux qu’on peut, mais nous avons des dépenses incompressibles, en particulier nous qui avons décidé de garder notre mosquée ouverte afin d’assurer les funérailles et la distribution alimentaire.
Le confinement a-t-il augmenté les besoins des foyers les plus modestes ?
A. E. J. : Par rapport à avant le confinement, nous sommes passés de 100 à 300 familles qui bénéficient de denrées alimentaires (lait, farine, riz, conserve, produits d’hygiène, etc.), que nous distribuons en quantité de plus en plus importante : à l’heure actuelle, c’est environ cinq tonnes par semaine. Sans compter les 500 repas chauds que nous servirons chaque soir pendant le Ramadan, contre 350 d’habitude.

Ce sont certes des dépenses supplémentaires, mais nos fidèles sont compréhensifs : voir que la mosquée joue son rôle social les encourage à donner. Une cinquantaine de bénévoles se relaient pour assurer la distribution, qui a lieu à la mosquée ou au domicile, pour les personnes les plus fragiles.

→ LE TOUR DE LA QUESTION. Qu’est-ce que le Ramadan ?

Talab-al-ilm

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Bonjour Josué

Les salles du royaume ne sont - elles pas fermées pendant le confinement ? Laughing

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Josué

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[size=38]En Guinée, des mosquées rouvertes de force par des manifestants[/size]

En Guinée, des mosquées ont été rouvertes de force, mercredi 13 mai, par des manifestants qui protestaient depuis quelques jours contre les restrictions liées à l’État d’urgence, dans un contexte de crise sanitaire du coronavirus.



  • Lucie Sarr (avec AFP), 
  • le 14/05/2020 à 15:23





Coronavirus : plus de prières du vendredi dans les mosquées. Grande-mosquee-Conakry-Guinee-Plusieurs-lieux-culte-ouverts-force-confine-raison-lepidemie-coronavirus_0_730_485



La grande mosquée de Conakry, en Guinée. Plusieurs lieux de culte ont été ouverts de force dans le pays, confiné en raison de l’épidémie de coronavirus.[size=12]AERRANT/S
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« Le gouvernement est incapable de nous protéger contre le virus, donc on s’en remet à Dieu seulement. Comment peut-on laisser les marchés ouverts et fermer les mosquées ? » Cette remarque d’un jeune manifestant guinéen, mercredi 13 mai à l’AFP résume à elle seule les revendications des manifestants qui protestent contre l’État d’urgence et les récurrentes coupures d’électricité depuis quelques jours en Guinée.

Le 12 mai, 7 personnes ont été tuées au cours de ces manifestations, ce qui n’a pas empêché, le 13 mai à des manifestants encore plus nombreux de rouvrir « de force mais sans violence » des mosquées. Des lieux de culte musulmans ont ainsi été ouverts près Boké (nord-ouest) mais aussi à Dubréka, aux portes de Conakry, la capitale.

L’État d’urgence depuis plus d’un mois



Le 26 mars, le gouvernement guinéen avait annoncé l’État d’urgence assorti d’un certain nombre restrictions pour endiguer la propagation du Covid-19. Parmi elles, la fermeture des lieux de culte et l’interdiction de la circulation entre Conakry et les autres régions du pays. Malgré ces restrictions les cas de coronavirus ont beaucoup augmenté ces derniers jours. Le pays en compte désormais 2 372 dont 14 décès en milieu hospitalier et 9 hors des hôpitaux.
Mardi 12 mai, à Coyah à 50 km de la capitale Conakry de violents affrontements ont opposé forces de l’ordre et manifestants qui protestaient contre la mise en place d’un nouveau barrage censé renforcer l’isolement de Conakry.

« On préfère mourir en priant que vivre sans prier »


Selon l’AFP, à Kamsar, près de la ville minière de Boké (nord-ouest), des dizaines de jeunes, de femmes et d’enfants ont scandé « Allah Akbar » (Dieu est grand), nettoyé de fond en comble une mosquée avant d’assister à la prière. « On préfère mourir en priant que vivre sans prier », a confié un des manifestants. « On a gagné maintenant, on a prié dans la mosquée. On ne porte plus de masque, c’est fini », a renchéri un autre tandis que le responsable d’une mosquée rouverte exprimait son soulagement : « Je remercie Dieu car nous étions très inquiets de ne pas pouvoir prier avec la fin du Ramadan qui approche. 

Ces manifestations ont poussé le gouvernement à réagir par la voix de Jamal Bangour, secrétaire d’État aux affaires religieuses, qui a appelé au calme et à la retenue, mercredi 12 mai, tout en rappelant que la fermeture des lieux de culte fait partie des mesures prises pour limiter la propagation du coronavirus.

papy

papy

[size=38]Reprise des cultes : « Même après l’avis du Conseil d’État, nous allons rester prudents »[/size]

Entretien 

Le Conseil d’État a ordonné au gouvernement, lundi 18 mai, de lever l’interdiction « générale et absolue » de réunion dans les lieux de culte mis en place dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, en raison de son « caractère disproportionné ». Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), se réjouit de cette « clarification », sans souhaiter pour autant que l’Aïd El Fitr du 24 mai puisse être célébré publiquement.



  • Recueilli par Mélinée Le Priol, 
  • le 18/05/2020 à 21:34 
  • Modifié le 19/05/2020 à 09:12


Coronavirus : plus de prières du vendredi dans les mosquées. Mohammed-Moussaoui_0_729_486



Mohammed Moussaoui[size=12]VINCENT ISORE/IP3 PRESS/MAXPPP
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La Croix : Considérez-vous cet avis du Conseil d’État comme une bonne nouvelle pour les cultes ?
Mohammed Moussaoui : Disons que cette clarification était nécessaire. Car nous avions du mal à comprendre ce que recouvrait l’expression d’« interdiction absolue » concernant les réunions dans les lieux de culte. Deux ou trois personnes, était-ce déjà trop ?

J’imagine que quand le Conseil d’État dit que cette interdiction était disproportionnée, il fait référence aux rassemblements de seulement quelques personnes, et considère qu’il est possible de mettre des conditions moins contraignantes tout en respectant les mesures sanitaires.
Pensez-vous que cet avis puisse ouvrir la voie à de grands rassemblements dans les jours à venir ?
M. M. : Non, car la situation sanitaire reste précaire. De toute façon, nous restons dans l’expectative de ce que le gouvernement va annoncer dans les jours à venir : d’ici huit jours, il devra avoir annoncé des mesures moins strictes.
Cela pourrait-il infléchir votre position concernant l’Aïd El Fitr, la fête qui marquera la fin du Ramadan le 24 mai et dont vous aviez initialement annoncé qu’elle ne pourrait pas se tenir publiquement ?
M. M. : Nous restons sur notre position initiale, qui est celle de la prudence. Comme le CFCM l’a encore rappelé dans un communiqué publié le 11 mai, nous invitons les musulmans de France à se préparer à célébrer très probablement la prière de l’Aïd chez eux, en famille.

Reprendre nos activités cultuelles à l’occasion d’un grand rassemblement nous semble en effet risqué. Une reprise progressive, notamment avec des prières journalières rassemblant peu de fidèles, nous permettrait de nous habituer : nous gérerons ainsi des flux réduits avant de gérer des flux plus importants. Il est en effet très difficile de respecter la distanciation physique avec un nombre important de fidèles.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Des prières à la mosquée après un Ramadan confiné[/size]

Reportage 

Bravant les recommandations du Conseil français du culte musulman (CFCM), défavorable aux rassemblements pour l’Aïd el Fitr en raison de l’épidémie de Covid-19, plusieurs mosquées indépendantes ont rouvert leurs portes dès ce dimanche 24 mai, permettant aux fidèles de célébrer ensemble la fin du Ramadan.



  • Mélinée Le Priol, 
  • le 24/05/2020 à 17:58 
  • Modifié le 24/05/2020 à 18:30





Coronavirus : plus de prières du vendredi dans les mosquées. Fin-ramadan-mosquee-Paris-fermeeune-celebration-Aid-El-Fitr-particuliere-dimanche-24_0_729_486



Fin du ramadan a la mosquée de Paris fermée avec une célébration de l'Aïd El-Fitr particulière, dimanche 24 mai.[size=12]:copyright:TATIF/WOSTOK PRESS/WOSTOK P
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« Veuillez respecter les distances sociales ! » Depuis 7 h 30 du matin, Engin crie ces mots dans son mégaphone - en français et en turc. Vêtu d’un gilet jaune, entouré d’une poignée de bénévoles chargés comme lui de faire respecter les mesures sanitaires, le voilà posté à l’entrée de la mosquée turque indépendante de Pantin (Seine-Saint-Denis), nichée entre deux épiceries halal sur une longue avenue du sud de la ville. « Il n’y a eu aucun débordement », se félicite-t-il, le visage masqué, après le départ des derniers fidèles vers 9 h 30.
Effectivement, rien n’a été laissé au hasard. Devant la grille d’entrée, comme dans les salles de prière, des marquages au sol invitent les croyants à garder leurs distances. Sitôt la grille franchie (selon un sens de circulation indiqué par des rubalises), les fidèles défilent devant un thermomètre frontal qui contrôle leur température, tandis que masques et gel hydroalcoolique leur sont distribués.
Si les participants à cette prière avaient l’obligation de s’y rendre avec leur propre tapis - plus hygiénique que la vaste moquette collective -, les moins de 11 ans et les plus de 65 ans ont été priés de rester chez eux… ainsi que les femmes. « Il a fallu limiter le nombre de fidèles », justifie Nicolas Taskiran, responsable du lieu de culte, qui leur a demandé de s’inscrire à l’avance à l’une des quatre prières proposées ce matin. Ils disposaient pour cela de peu de temps : l’information n’a été partagée que la veille au soir, quelques heures après la publication du décret ministériel autorisant la reprise des cultes.

Pour le CFCM, une reprise début juin


Ce décret a suscité une certaine inquiétude chez les responsables musulmans, l’Aïd rassemblant traditionnellement de nombreux fidèles. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) n’a cessé d’inviter chaque musulman à « rester chez soi » pour ne retourner à la mosquée qu’à partir de début juin, et de manière progressive. Les différentes fédérations qui composent l’instance (proches de l’Algérie, du Maroc, de la Turquie) étaient cette fois unanimes, alors que des dissensions s’étaient fait sentir à ce sujet pendant le confinement.
Les mosquées qui ont contourné ces recommandations dimanche n’étaient donc pas affiliées à ces fédérations historiques. « Si cela se passe bien ici, les autres mosquées rouvriront peut-être plus tôt que prévu », lance Mohammed Henniche au micro, lors d’une prière organisée ce même dimanche matin à la Grande mosquée de Pantin, dont il est le président. « Alors soyez intelligents et civilisés : pas d’accolades à la sortie ! »

« Prier à plusieurs, cela a plus de goût »


À proximité, un petit groupe d’hommes abonde dans son sens. « On vient, on fait notre prière et on s’en va. Si on veut discuter, il y a le téléphone », soutient l’un d’eux, qui confie de toute façon pouvoir voir ses amis tant qu’il le souhaite, au pied des immeubles de ce quartier populaire des Courtillières. « Enfin, cela reste un grand jour : cela fait deux mois qu’on attend de pouvoir se rassembler pour prier ! », nuance un autre.

Non loin de là, une femme vêtue d’une élégante djellaba bleue, qui a passé le Ramadan seule chez elle, avoue avoir « trouvé le temps long ». Un autre fidèle, d’origine africaine, tente une comparaison avec la nourriture : « Prier seul, c’est possible, mais c’est comme manger seul : à plusieurs, cela a plus de goût ! »
Environ 800 fidèles auront finalement assisté cette année à la prière de l’Aïd à la Grande mosquée de Pantin, contre environ 1 400 en temps normal. Si la volonté de respecter les consignes sanitaires était manifeste, quelques écarts n’ont pas manqué de se produire, entre les inévitables attroupements devant l’entrée de la mosquée et l’absence de gants pour payer la traditionnelle aumône sur un terminal de carte bancaire. Le responsable d’un de ces lieux de culte avait prévenu dès le matin : « Cette journée va nous servir de test. »
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Josué

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Des prières à la mosquée après un Ramadan confiné
Reportage 

Bravant les recommandations du Conseil français du culte musulman (CFCM), défavorable aux rassemblements pour l’Aïd el Fitr en raison de l’épidémie de Covid-19, plusieurs mosquées indépendantes ont rouvert leurs portes dès ce dimanche 24 mai, permettant aux fidèles de célébrer ensemble la fin du Ramadan.



  • Mélinée Le Priol, 
  • le 24/05/2020

Josué

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Administrateur

[size=38]Covid-19 : avis favorable du CFCM pour la vaccination pendant le Ramadan Abonnés[/size]
Les faits 

À l’approche du début du Ramadan, mardi 13 avril, le président du Conseil français du culte musulman et les imams de la Grande Mosquée de Paris ont cherché à rassurer les musulmans quant à la possibilité de se faire vacciner contre le Covid-19, même pendant ce mois de jeûne.



  • Mélinée Le Priol, 
  • le 01/04/2021 à 19:06 
  • Modifié le 01/04/2021 à 19:07

Josué

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Le pèlerinage de la Mecque ouvert à 60 000 Saoudiens vaccinés Abonnés

Les faits 

L’Arabie saoudite va autoriser 60 000 de ses résidents vaccinés contre le Covid-19 à effectuer le hadj, grand pèlerinage musulman à La Mecque qui doit se tenir en juillet. C’est la deuxième année consécutive que le quota est drastiquement réduit, en raison de la pandémie.

Mélinée Le Priol (avec AFP), le 13/06/2021 à 14:29 Modifié le 13/06/2021 à 17:57




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