Jeudi 14 novembre
Donnez-vous les villes de refuge (Jos. 20:2).
Dans l’Israël d’autrefois, Jéhovah prenait au sérieux tous les cas de meurtre. Si le meurtre était volontaire, « le vengeur du sang » (le parent masculin le plus proche de la victime) devait mettre à mort le meurtrier (Nomb. 35:19). Ainsi, le meurtrier payait de sa vie celle de l’innocent qu’il avait tué. Il devait être mis à mort rapidement pour que la Terre promise ne devienne pas impure. En effet, Jéhovah avait déclaré : « Vous ne devez pas profaner le pays où vous êtes ; car le sang [d’un humain assassiné] profane le pays » (Nomb. 35:33, 34). Et quand un Israélite tuait quelqu’un par accident ? Même dans ce cas, le meurtrier involontaire était coupable d’avoir tué un innocent (Gen. 9:5). Mais grâce à la miséricorde de Jéhovah, il avait le droit d’échapper au vengeur du sang en s’enfuyant dans l’une des six villes de refuge. Là, il était protégé. Il devait y rester jusqu’à la mort du grand prêtre (Nomb. 35:15, 28). w17.11 9 § 3-5.