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Inde : les manifs contre l'intrusion de femmes.

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Mikael
Josué
6 participants

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Josué

Josué
Administrateur

[size=62]Inde : les manifs contre l'intrusion de femmes dans un sanctuaire sacré dégénèrent[/size]
Inde : les manifs contre l'intrusion de femmes. PlaceholderDes milliers de Femmes se rassemblent pour manifester, formant une chaîne humaine de près de 620 km. (R.S. Iyer/AP/SIPA)

Des altercations ont éclaté entre la police indienne et des manifestants traditionalistes hindouistes dans l'Etat du Kerala.


Par Quentin Lazeyras
Publié le 02 janvier 2019 à 14h09


La police indienne a utilisé mercredi gaz lacrymogènes, grenades incapacitantes et canons à eau contre des traditionalistes hindous. Les manifestants s'opposaient à l'entrée de femmes dans l'un des sanctuaires indiens les plus sacrés de l'hindouisme, dans l'Etat du Kerala (sud), le temple Ayyappa à Sabarimala, a rapporté un média local.
Les affrontements ont eu lieu devant le siège du parlement de l'Etat, à Thiruvananthapuram. Des manifestations avec des incidents similaires ont été observées dans d'autres villes de l'Etat à la suite de la visite de deux femmes sous protection policière dans le temple de Sabarimala, qui bannit les femmes en âge d'avoir leurs règles.

[size=42]Une région au centre d'un conflit traditionaliste[/size]


La société indienne est conservatrice et ancrée dans le patriarcat. Les femmes ayant leurs règles sont souvent considérées comme impures. De ce fait, la plupart des temples hindous n'autorisent pas les femmes à entrer lorsqu'elles ont leurs règles. A Sabarimala, le temple Ayappa était l'un des rares à interdire l'entrée de toutes les femmes entre la puberté et la ménopause.
Ce temple hindou sacré avait été l'objet, depuis vingt ans, de batailles judiciaires. Mais, fin octobre, la Cour suprême a tout bouleversé. Le 28 octobre, elle a jugé discriminatoire le fait que le temple bannisse les femmes en âge d'avoir leurs règles, soit entre 10 et 50 ans. Suite à la levée de cette interdiction, plusieurs femmes ont tenté d'entrer dans le sanctuaire mais en ont été empêchées par des traditionalistes. Des échauffourées ont eu lieu entre les fidèles favorables à l'interdiction et la police, amenant à 2.000 arrestations.

[size=42]L'entrée de deux femmes au centre de la controverse[/size]


Ce mercredi, deux femmes, Kanaka Durga et Bindu, ont pu pénétrer à l'intérieur du temple, sous protection policière. Pinarayi Vijayan, chef du gouvernement local du Kerala, a confirmé l'entrée de femmes et a déclaré : "Il est exact que les femmes sont entrées dans le temple. La police doit offrir sa protection à toute personne qui désire prier dans le temple."
Des images filmées montrent les deux femmes, vêtues de noir et la tête inclinée, à l'intérieur du sanctuaire. "Nous ne sommes pas entrées en gravissant les 18 marches sacrées mais en empruntant l'entrée du personnel", a déclaré à la presse une des deux femmes, qui restent sous protection policière.
Dès que l'information de cette intrusion a été connue, les responsables du temple ont ordonné sa fermeture pour un rituel de purification. Réaffirmant l'enracinement traditionnel hindouiste dans la région.

[size=42]Une prise de conscience et un engagement important[/size]


Depuis des semaines les affrontements sont constants entre les hindous traditionalistes, et les partisans de la décision de la Cour suprême, notamment des associations de défense des droits des femmes.
En soutien à la décision de la Cour Suprême, ce mardi, 1er janvier, des dizaines de milliers de femmes ont formé une chaîne humaine. Cette manifestation baptisée "Mur des femmes", soutenue par le gouvernement communiste du Kerala, laisse apparaître le développement de la lutte contre le patriarcat de la société indienne.
Les médias et les partisans de l'initiative ont affirmé que des centaines de milliers de femmes avaient pris part à ce mouvement, formant une chaîne humaine de près de 620 kilomètres.
Le mouvement a su rassembler les partis civils mais aussi des fonctionnaires du gouvernement. Pour cet événement d'une ampleur démesurée, les écoles se sont vu accorder une demi-journée et les examens universitaires ont été retardés afin que les étudiants puissent se joindre à la manifestation, a rapporté l'agence Press Trust of India.
Dans une déclaration, le gouvernement de l'Etat du Kerala prédisait avant cette marche que cinq millions de femmes y participeraient.
Q. L. (avec AFP)

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Les hindous deviennent de plus en plus radicalisé.
En fait il n'y a malheureusement pas qu'eux.

Olivier2

Olivier2

La condition de la femme en Inde est terrible.  pale
À cause d'une préférence très ancrée dans la culture pour les garçons, il manque statistiquement 63 millions de femmes en Inde (presque autant que le nombre d'habitants en France!).

Ce déséquilibre est surtout attribuable aux avortements sélectifs, mais aussi au meilleur traitement réservé aux garçons, notamment en matière de nutrition et de soins de santé. De nombreux bébés filles sont tuées à leur naissance : enterrées vivantes, étouffées, ou non alimentées ! D’autres, mourront au cours des premières années de leur vie à cause d’une mauvaise alimentation, de la maltraitance, d'un manque de soins, d’hygiène, de santé, d’amour…

En Inde, la naissance d'un garçon donne souvent lieu à des célébrations et procure une grande fierté à la famille. La naissance d'une fille peut plonger les parents dans l'embarras, face à la dot qu'il faudra réunir pour son mariage.

Combien il est rassurant pour les femmes de savoir que le roi du futur gouvernement de Dieu appelé à diriger bientôt toute la Terre, n'est autre que Jésus-Christ qui a su manifester un grand respect pour les femmes!

Olivier

https://www.apocalypse-enfin-clair.com/

samuel

samuel
Administrateur

Certaines familles indiennes des plus pauvres vendent leurs filles à des notables comme bonnes à tout faire.

Olivier2

Olivier2

Cela se faisait aussi chez les Israélites... Wink

Voir Exode 21:7.

Olivier

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samuel

samuel
Administrateur

Avec une bémol en Israël l'acheteur ne la prenait pas simplement comme bonne , mais elle devait venir sa concubine.

Traduction du monde nouveauExode 21:8



  • 8Si elle ne plaît pas à son maître et s’il n’en fait pas sa concubine, mais qu’il la fasse acheter par quelqu’un d’autre, il n’aura pas le droit de la vendre à des étrangers, car il l’a trahie.
    Autre chose en Inde les garçons ne sont pas vendue .


Olivier2

Olivier2

En fait, la notion d'esclave au temps des Hébreux de l'ancien testament n'est pas facile à comprendre du point de vue de notre société moderne fondée sur des principes d'égalité entre tous les humains.

Il faut se replacer dans le contexte, et on se rend compte qu'une personne qui était extrêmement pauvre pouvait se vendre elle-même comme esclave et ainsi ne pas sombrer dans une profonde misère.

Cette pratique existait déjà avant la Loi mosaïque. La Loi transmise par Dieu à Moïse a permis d'éviter les abus. C'est ainsi qu'un esclave devait être libéré au bout de 6 ans de travail.
Exode 21:2: " Si tu achètes un esclave hébreu, il servira six années, mais la septième il sortira libre, sans rien payer."

En ce qui concerne la fille vendue par son père, c'était différent, car, en effet, elle devenait sa concubine, ou sa femme. La Loi de Moïse a alors règlementé les droits de la jeune esclave:
Exode 21:10-11: "S'il prend une autre femme, il ne supprimera rien à la nourriture, aux vêtements et au droit conjugal de la première. 11 Et s'il ne fait pas pour elle ces trois choses, elle pourra sortir sans rien payer, sans donner d'argent."

La polygamie non plus n'a pas été instituée par Dieu (le modèle donné par Dieu était un homme pour une femme), elle existait déjà avant la Loi.
Dieu a règlementé quelques droits envers les femmes dans le cadre de la polygamie.

Olivier

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papy

papy

C'est vrais et en plus rien a voir avec  la conception des égyptiens ou des romains.

Olivier2

Olivier2

Tout à fait. Les Israélites qui devenaient esclaves de cette façon n’étaient pas traités comme une caste inférieure mais comme des ouvriers loués.

Lévitique 25 :  53 : « Il sera comme un homme salarié à l'année chez son maître et tu ne permettras pas à celui-ci de le traiter avec dureté ».

Cette forme d’esclavage était utile à l’homme qui était dans la misère car elle lui procurait la nourriture, le vêtement et un abri, à lui et à sa famille. Et en même temps, il faisait un travail honorable pour subvenir à ses besoins.
Les esclaves avaient la possibilité de faire des économies et de faire fructifier leur argent. Certains pouvaient alors se racheter eux-mêmes.

Lévitique 25 : 49 : « Son oncle, le fils de son oncle ou l'un de ses proches parents pourra le racheter. Ou bien, s'il en a les moyens, il se rachètera lui-même ».

Et lorsque l’esclave quittait son maître, il ne repartait pas les mains vides.

Deutéronome 15 : 12-15 : « Si l'un de tes frères hébreux, homme ou femme, se vend à toi, il te servira 6 ans, mais la septième année, tu le renverras libre de chez toi. 13 Et lorsque tu le renverras libre de chez toi, tu ne le renverras pas les mains vides. 14 Tu lui feras des cadeaux tirés de ton petit bétail, de ton aire de battage, de ton pressoir, de ce que tu auras grâce à la bénédiction de l'Eternel, ton Dieu. 15 Tu te souviendras que tu as été esclave en Egypte et que l'Eternel, ton Dieu, t'a racheté. Voilà pourquoi je te donne aujourd'hui ce commandement. »

Olivier

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Josué

Josué
Administrateur

*** it-1 p. 794 Esclave ***
Les lois qui régissaient les rapports entre maîtres et esclaves. Chez les Israélites, le statut de l’esclave hébreu différait de celui de l’esclave qui était étranger, résident étranger ou immigrant. Tandis que le non-Hébreu restait le bien de son propriétaire et pouvait être légué de père à fils (Lv 25:44-46), l’esclave hébreu devait être libéré soit à sa septième année d’esclavage, soit l’année du Jubilé, selon celle qui arrivait la première. Pendant qu’il était esclave, l’esclave hébreu devait être traité comme un salarié (Ex 21:2 ; Lv 25:10 ; Dt 15:12). Un Hébreu qui se vendait comme esclave à un résident étranger, à un membre de la famille d’un résident étranger ou à un immigrant pouvait en tout temps soit se racheter, soit être racheté par quelqu’un qui disposait du droit de rachat. Le prix de rachat était calculé selon le nombre d’années qui restaient jusqu’à l’année jubilaire ou jusqu’à sa septième année d’esclavage (Lv 25:47-52 ; Dt 15:12). Lorsqu’il rendait la liberté à un esclave hébreu, le maître devait lui faire un don pour l’aider à prendre un bon départ dans sa vie d’homme libre (Dt 15:13-15). Si un esclave était entré avec une femme, celle-ci sortait avec lui. En revanche, si le maître lui avait donné une femme (sans doute une étrangère qui n’avait pas le droit d’être libérée la septième année), celle-ci restait la propriété de son maître, avec ses enfants le cas échéant. En pareille situation, l’esclave hébreu pouvait décider de rester chez son maître. On lui perçait alors l’oreille avec un poinçon afin de montrer qu’il resterait esclave pour des temps indéfinis. — Ex 21:2-6 ; Dt 15:16, 17.
Les esclaves hébreues. Certaines prescriptions particulières s’appliquaient à l’esclave hébreue. Le maître pouvait en faire sa concubine ou l’attribuer comme femme à son fils. Dans ce dernier cas, l’Hébreue devait être traitée suivant le droit des filles. Même si le fils prenait une autre femme, il ne devait pas y avoir diminution de sa nourriture, de son vêtement et de son droit conjugal. Si le fils n’agissait pas ainsi, la femme pouvait recouvrer sa liberté sans devoir payer un prix de rachat. Si le maître voulait faire racheter une Hébreue, il ne lui était pas permis d’arriver à cette fin en la vendant à des étrangers. — Ex 21:7-11.

Olivier2

Olivier2

En effet, le passage de Deutéronome 15 : 12-15  ne concerne que les Hébreux.

Les esclaves provenant des nations voisines connaissaient un sort moins enviable et étaient considérés comme une propriété.

Lévitique 25: 39-45: "Si ton frère devient pauvre près de toi et se vend à toi, tu ne lui imposeras pas le travail d'un esclave. 40 Il sera chez toi comme un salarié, comme un immigré; il sera à ton service jusqu'à l'année du jubilé. 41 Il sortira alors de chez toi avec ses enfants et il retournera dans son clan, dans la propriété de ses ancêtres. 42 En effet, ils sont mes serviteurs, ceux que j'ai fait sortir d'Egypte; on ne les vendra pas comme on vend des esclaves. 43 Tu ne domineras pas sur lui avec dureté et tu craindras ton Dieu.

44 C'est parmi les nations qui vous entourent que tu prendras le serviteur et la servante qui t'appartiendront, c'est d'elles que vous achèterez le serviteur et la servante. 45 Vous pourrez aussi en acheter parmi les enfants des immigrés en séjour chez toi, ainsi que parmi les familles auxquelles ils donneront naissance dans votre pays, et ils seront votre propriété. 46 Vous les laisserez en héritage à vos enfants après vous comme une propriété, vous les garderez comme esclaves pour toujours. Mais en ce qui concerne vos frères, les Israélites, aucun de vous ne dominera avec dureté sur son frère.'


Olivier

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Olivier2

Olivier2

Afin d'amener un note positive dans ce pays qui n'aime pas les femmes, voici ce qu'a réussit à faire un village indien dans l'Etat du Radjastan.   Piplantri

"Un village indien plante 111 arbres pour célébrer la naissance de chaque petite fille

A Piplantri, la naissance d'une petite fille est un évènement particulier. Pour combattre les problèmes liés au sexe des enfants, ce village célèbre la naissance de chaque fillette en plantant 111 arbres. Une tradition qui fait d'une pierre deux coups puisqu'en célébrant les femmes, le village parvient aussi à faire un geste écolo.

Et la célébration ne s'arrête pas là. Une collecte est organisée dans tout le village, pour récupérer 21 mille roupies, que l'on donne à la nouvelle-née. Ses parents doivent également lui donner 10 mille roupies. En tout, ce sont 31 mille roupies (soit environ 411 euros) que la jeune fille pourra toucher à sa majorité, à 21 ans.

Ici, la femme est valorisée et les petites filles, protégées. Et pour s'assurer de leur bien-être et de leur éducation, le village fait aussi signer une déclaration sous serment à leur père. Celui-ci s'engage à s'assurer que sa fille reçoive une éducation, à ne pas la marier avant ses 18 ans et à ne pas utiliser l'argent qu'elle a touché pour autre chose que pour son mariage ou ses frais de scolarité.
Cette belle histoire a commencé en 2006, à l'initiative de Shyam Sundar Paliwal, un habitant du village et ancien maire. C'est en mémoire de sa fille, Kiran, décédée prématurément, que cet homme a décidé d'honorer les naissances des fillettes.
Grâce à lui, le village est aujourd'hui devenu une oasis. Ce qui était un terrain vague s'est transformé en vrai petit coin de paradis. Avec l'aide des villages alentours, les habitants de Piplantri doivent prendre soin des arbres fruitiers qui ont été plantés. Un vrai petit business s'est par ailleurs développé autour de cette plantation.
Pour éloigner les termites des arbres, les habitants ont planté, tout autour, de l'aloé vera. Il y en a tellement aujourd'hui, que les femmes s'occupent à présent de le transformer pour pouvoir le vendre."


Cet ancien maire a de quoi être fier pour avoir ainsi apporté l'espoir aux personnes les plus dévalorisées...!!

Olivier

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Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

N'aime pas les femmes ce n'est pas certain,car esclaves de la tradition qui dit que les filles sont des bouches à nourrir pour rien.

Olivier2

Olivier2

Mikael a écrit:N'aime pas les femmes ce n'est pas certain

Je t'invite à regarder le reportage "L'Inde, le pays qui n'aime pas les femmes", et nous en reparlons.

Il y aurait beaucoup à dire sur le sujet...

Olivier

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Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Pourquoi ils marient si ils n'aiment pas les femmes ?Very Happy

Lechercheur



Pourtant Bollywood fait des films sur l'amour .
Alors cherchons il faut trouver l'erreur.

Olivier2

Olivier2

Lechercheur a écrit:Pourtant Bollywood fait des films sur l'amour .

Avec des beautés de rêve... , douces, souriantes, dans le rôle immuable de la femme amoureuse...(d'ailleurs elles ont toutes la peau bien plus claire que la moyenne de la population).
De vraies idoles...  Kdo  queen

Enfin, à moins d'être une déesse de Bollywood, les conditions de la femme "banale" au quotidien sont bien différentes (et on ne parle pas ici du problème des castes encore très ancrées qui accentue la misère des femmes chez les Intouchables).

Mikael a écrit:Pourquoi ils marient si ils n'aiment pas les femmes ?

Tout simplement pour ce que leur rapporte la nouvelle épouse: la dot!
Et la somme exigée est considérable! (on peut imaginer les sacrifices de la famille afin de rassembler autant d'argent!).

Donc, ils se marient et, peu de temps après, ils éliminent l'épouse pour en prendre une autre et recevoir encore plus d'argent!
C'est ce qu'on appelle le phénomène des "saris brûlés" ou "Bride burning".

"Dans ce pays, les saris amples "peuvent" prendre feu à tout instant au contact des fourneaux! Ces meurtres sont souvent maquillés en accidents de cuisine. La pratique est si courante qu’on lui a associé un terme : les «saris brûlés». Selon Amnesty International, près de 100 femmes en sont victimes chaque semaine en Inde. Les médecins du service des grands brûlés estiment que ces assassinats par le feu surviennent dans les cinq années qui suivent le mariage. Une fois veufs, les hommes peuvent prétendre à une autre épouse et, surtout, à une nouvelle dot."

On est loin du romantisme exacerbé de Bollywood!  pale

Olivier

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Josué

Josué
Administrateur

Donc ce n'est pas que les hindous n'aiment pas les femmes mais c'est la dote qui est la clé de voûte de ses traditions.

Olivier2

Olivier2

Josué a écrit:Donc ce n'est pas que les hindous n'aiment pas les femmes mais c'est la dote qui est la clé de voûte de ses traditions.

Tu ferais brûler vif quelqu'un que tu aimes toi?   affraid

Imagine ce que cela signifie: Ils infligent la pire des souffrances, la plus terrible agonie qui existe sur cette terre à leur propre épouse... et tu dis qu'ils aiment leur femme ???

Olivier

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papy

papy

Voilà ou cela même ce genre de tradition.

Olivier2

Olivier2

Tout à fait.

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Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Les hommes aiment bien mettre des fardeaux sur les autres,tout comme les pharisiens du temps de Jésus.
Il n'y a rien de nouveau sur ce côté-là !

Olivier2

Olivier2

Mikael a écrit:Les hommes aiment bien mettre des fardeaux sur les autres

Mais ce qui est le plus tragique, dans le cas présent, c'est que les autres, c'est sa propre épouse, la femme qui partage sa vie, son intimité, qui a peut-être porté ses enfants.

La personne que l'on est supposé protéger et chérir, est celle à qui l'on inflige les pires supplices, ceux qu'on ne souhaite même pas à son pire ennemi...

Et pourquoi? Qu'a-t-elle commis de si terrible pour mériter un tel châtiment? Rien.
Elle travaille sans relâche pour sa belle-famille qui lui fait sentir qu'elle est un poids et qu'elle doit mériter sa pension.
Quelle lâcheté de la part de ce mari cruel uniquement intéressé par l'argent de la dot.

Si l'on additionne les avortements sélectifs, les nouveau-nés filles tuées à la naissance, les petites filles maltraitées et les épouses assassinées, la tradition de la dot a déjà tué des millions de femmes en Inde.

Olivier


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Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Il faut savoir que dans ce pays et bien d'autres le mariage est arrangé par les parents et le futurs époux n'ont même pas leurs mot à dire.
Donc l'amour n'est pas forcément au rendez-vous.
Ceci peut aussi expliqué cela.

Lechercheur



Ne pas oublier que dans ce pays la tradition est encore bien encrée.

Olivier2

Olivier2

Tout comme le système de castes, alors quand tu es intouchable et femme en même temps, tu es considéré comme moins que rien.

Certains des "emplois" occupés par ces pauvres femmes piétinent toute dignité humaine, comme le métier de ramasseuse d'excréments dans un pays où les installations sanitaires sont quasi-absentes, et les conditions d'hygiène terribles...

article a écrit:En Inde, « ramasseuse de merde » est une charge héréditaire que se transmettent les femmes. Depuis des siècles, cette tradition pèse sur les dalits, les « intouchables ». Ceux-là sont en dessous de l’échelle hiérarchique des castes (tellement bas qu’ils en sont exclus…), décrétée par l’hindouisme, interdite par la Constitution, mais plus que jamais vivace au sein de la société – puisqu’elle a une légitimité religieuse, les  dalits payant le prix des karmas de leurs vies antérieures. Aujourd’hui, et même si cela est interdit par la loi, un dalit est puni s’il marche sur l’ombre d’un membre de caste supérieure, il lui est défendu d’entrer dans les temples et même de partager avec les « autres » les accès aux points d’eau : il est intrinsèquement porteur de pollution.

Depuis son indépendance, en 1947, l’Inde a adopté des dizaines de lois (la dernière remonte à 2013) pour moderniser les sanitaires et interdire le métier de « ramasseuse de merde ». C’est une question de santé publique… mais ces lois n’ont jamais été appliquées. Y compris par les collectivités locales : des dizaines de milliers de mairies, écoles et centres administratifs sont équipés de wada, et des femmes se transmettent la charge de les vider à la main, puis d’en transporter le contenu sur leur tête, dans des corbeilles en osier.

665 millions d’Indiens n’ont pas accès à des installations sanitaires correctes : 9,6 millions de maisons sont équipées de wada (genre de toilettes sèches) ; les autres se débrouillent comme ils peuvent, déféquant dans les champs, les rues, sur les trottoirs. Et des millions de femmes ramassent.

Lire la suite ici: Les femmes ramasseuses de merde en Inde

Ces pauvres femmes vivent certainement le pire que l'on puisse imaginer comme vie et savent que leurs propres filles devront certainement faire comme elles...

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Mikael

Mikael
MODERATEUR
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C'est leur Karma.

Lechercheur



Le système des castres n'existe plus selon la constitution indienne,mais dans les faits il  en est tout autrement.

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