Pourquoi le tetragramme demeure dans un texte en hébreu du Deut 5,6 et n'est pas remplacé par adonai???
Cher Ami Phillipes, auriez-vous l'obligeance de lire mes posts afin de ne plus repetere les mêmes questions auxquelles déjà répondu.
Votre aveuglement, votre esprit partisan, vos arguments tendancieux et votre ignorance n'honorent pas la Bible et son auteur.
Vous méprisez les 5400 manuscrits du NT et votre propre Mère-Organisation vous condamne en affirmant "
Donc, quiconque dit que la Bible ne contient pas le texte original nie les faits." !
Pour revenir à votre question, à l’époque de la rédaction du NT, il existe déjà des traductions en langue grecque et en hébreu de l’AT, Mais la plus célèbre de ces traductions grecques, et celle qui est le plus massivement utilisée par les rédacteurs du NT, est la version dite des “
Septante” (souvent désignée sous sa forme abrégée : LXX).
L’immense majorité des manuscrits de la LXX qui nous sont parvenus ne contiennent pas le Nom divin, eux non plus. Dans ces manuscrits, chaque fois que le texte hébreu contient le Nom יהוה celui-ci est souvent rendu par le mot grec “
kurios” (Seigneur), parfois par “
théos”.
Que se soit dans le version grecque ou hébraïque
certaine école du judaïsme (judaïsme palestinien en autre) choisirent de maintenir le Tétragramme voir de le réinserer.
Et pour cause, même les papyrus cités par la Watchtower montre eux-même qu’il n’y a
pas de pratique standardisée. Parmi cette liste proposée par la Watchtower, par exemple, on trouve le manuscrit référencé LXX
P. Oxy. VII.1007, qui “rend le nom divin” par un double
yôdh archaïque . Or ce “double yôdh”, par définition, n’est pas le Tétragramme, et n’est donc pas vraiment non plus le Nom divin, au sens où les TdJ l’entendent. C’est une graphie qui
remplace le Tétragramme, mais qui, justement, ne l’écrit plus. Il semblerait que ce point n’ait jamais frappé l’esprit des rédacteurs TdJ qui présentent ce manuscrit comme une preuve de l’emploi du Nom divin…
En outre quiconque a eu l’occasion de s’intéresser à la Septante, au problème que pose son texte, à la complexité de son histoire, à ses multiples variations, et ses révisions successives, sait à quel point l’idée qu’il y ait eu
“une” pratique textuelle suivie par les traducteurs et les copistes relève de la plus grande
fantaisie. Il n’existait pas de “Conseil Supérieur de la Septante”, ni de “Comité de Traduction Centralisé”, et
chaque “école” produisait “son” texte.Contrairement à ce qu’affirme la Watchtower (et qu’elle n’hésite pas à déclarer être “un fait historique”, alors qu’absolument RIEN ne le confirme : il ne peut donc s’agir, tout au plus, que d’une hypothèse) le Nom ne figurait très probablement pas dans le texte originel de la LXX , et ce ne sont que des recenseurs et réviseurs juifs relativement “tardifs” qui ont corrigé le texte pour le rendre plus conforme au texte “officiel” du judaïsme palestinien (ou plus précisément le texte qui était en train de le devenir…) celui qu’on appellera plus tard le
“texte massorétique”.
Il serait plus exact de parler de texte “
proto-massorétique”. Au moment de l’histoire qui nous intéresse, il y a une
grande pluralité d’éditions des textes, qui sont en concurrence les uns avec les autres. Le texte qui allait finir par s’imposer, ce fameux texte proto-massorétique n’est alors qu’une édition au milieu des autres. Les recenseurs et réviseurs juifs qui ont corrigé le texte de la LXX, en y introduisant entre autre le Tétragramme, souhaitaient soumettre le texte de la LXX à ce texte proto-massorétique.
Il y a donc, à l’époque qui nous intéresse
plusieurs éditions différentes de la LXX, et pas du tout UN texte qui serait standardisé, le même pour tous, comme le sont nos livres d’aujourd’hui.
Justement, ce que nous montre Jérome c'est que le tétragramme n'était plus compris et on avait essayé de le transcrire en caractère grec à défaut de le traduire.
FAUX et archi-FAUX !!!
Le probleme des lecteurs de la LXX,
même dans ses recensions palestiniennes étaient qu'ils ne prononçaient manifestement pas le Nom de Dieu. Ils en connaissaient la
“graphie sacrée”, le “dessin” du Nom en quelque sorte, il savaient que ce “dessin” représentait le Nom sacré de Dieu, mais
ils ne pouvaient pas le lire.
Ils n'ont jamais voulu le transcrire en caractère grec, les lecteurs de la LXX dont parle ici Jérôme n’adoraient pas un dieu du nom de
Jéhovah, mais un dieu qui s’appelait
Pipi. Rencontrant les lettres hébraïques יהוה les lecteurs grecs les ont tout naturellement —serait-on tenter de dire— confondues avec les lettres grecques ΠΙΠΙ (Pi et iota, doublés, soit Pipi).
Il y a eu la persécution, la destruction de Jérusalem, de nombreux gentils convertis qui ne connaissaient pas l'hébreu.
Heureuesemnt que l'ignorance ne tue pas !!!
les TdJ ne veulent pas remarquer, c’est que
le Tétragramme n’est pas traduit dans les manuscrits de la LXX : alors que nous sommes
dans un texte grec le Tétragramme apparait
en hébreu. Mieux encore : il apparait souvent en caractères
paléo-hébreux, c’est -à-dire dans un alphabet qui est déjà
archaïque à l’époque même de sa rédaction : il s’agit-là de caractères écrits dans un alphabet non seulement inconnu des lecteurs hellénisants auxquels s’adressait la LXX, mais même aussi
devenu obsolète chez les hébraïsants.
La superstition juive de ne pas prononcer le nom influence certainement aussi l'Eglise primitive et finalement, on remplace le tétragramme pas par volonté de le faire disparaitre mais par raison pratique, il est plus simple d'utiliser des mots connus.
Donc vous reconnaissez que c'est l'EGLISE "PRIMITIVE" qui remplacé le Tétragramme par "Seigneur" ... BRAVO .... enfin une parole refletant la réalité !
Quant à l'usage du nom, l'ange de Dieu dit à Joseph de nommer l'enfant "Jésus". Yéhoshoua ou Yeshoua veut dire "YHWH est salut" et non "Dieu est salut" et si l'ange explique la signification d'Emmanuel, il semble penser que Joseph connait la signification de Jésus.
C'est encore un argument qui vise à faire "glisser" le vrai sujet de dsicussion et d'apporter un
écran de fumée afin d'obscurcir le fond de notre discussion .... BRAVO ... pour la méthode.
Restons sur la question qui nous préoccupe, Comment les chrétiens et les rédacteurs du NT designaient-ils et nommaient-ils Dieu ???
Le fait qu'un Nom comporte une partie du Tétragramme ne nous renseigne pas sur le sujet, pas que le fait qu'une personne se nomme
CHRISTian nous informe sur sa religion.
CONCLUSION :
1) AUCUN manuscrit du NT ne contient le Tétragramme. On ne trouve l’emploi du Nom divin
nulle part dans le texte du NT, tel qu’il nous est parvenu.
2) Les TdJ nous font g
lisser donc une première fois d’une question relativement simple (“
ce qui est écrit dans le texte du NT en grec”) à une question beaucoup plus floue (“
ce qu’auraient été les sources textuelles des rédacteurs du NT lorsqu’ils citaient l’AT”).