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La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine

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Josué

Josué
Administrateur

Rappel du premier message :

La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine
Par Laurent Geslin Diffusion : mercredi 24 mai 2017
La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine
La guerre qui oppose toujours l’Ukraine aux forces séparatistes soutenues par le Kremlin va-t-elle s’étendre au domaine religieux ? Le président Porochenko tente en effet de restreindre les activités de la branche locale de l’Eglise orthodoxe russe et de la placer sous l’autorité du gouvernement de Kiev avec de nouvelles mesures.

Alors qu'il y a toujours des combats dans l’est de l’Ukraine, la confrontation entre Kiev et Moscou a depuis longtemps déjà dépassé le domaine militaire. Après l’interdiction signifiée à la candidate russe de pénétrer sur le territoire ukrainien lors de l’Eurovision et après l’interdiction du réseau social russe VKontakte en Ukraine, le président Porochenko souhaite faire examiner un nouveau texte à la Rada, le Parlement de Kiev. Celui-ci prévoit que les organisations religieuses dont la direction est basée « dans un État agresseur », seront obligées de s’enregistrer de nouveau auprès des autorités ukrainiennes. Un texte qui concerne donc explicitement l’Église orthodoxe russe, dont la branche ukrainienne jouit depuis l’indépendance de 1991 d’une large autonomie, mais qui est régulièrement accusée de soutenir les positions du Kremlin.

Un vote qui pose problème

A Moscou, le patriarche Kirill, le chef spirituel de l’Église orthodoxe russe, a dénoncé cette initiative qui « menace les droits religieux et constitutionnels de millions de croyants ukrainiens » et qui « pourrait provoquer une vague de violence, une nouvelle saisie des églises russes et aboutir à une escalade du conflit intercommunautaire en Ukraine ». La situation est d’autant plus complexe que la majorité des croyants en Ukraine restent fidèles au Patriarcat de Moscou, plutôt qu’au Patriarcat de Kiev, fondé en 1991 contre la volonté de l’Église russe, et considéré par celle-ci comme « schismatique ». Kirill accuse par exemple l’Eglise ukrainienne du Patriarcat de Kiev d’avoir saisi illégalement entre 2014 et 2016 plus de 40 églises, situées sur le territoire ukrainien.

Deux Eglises opposées

Les deux églises n’ont guère de différence d’un point de vue théologique. Elles professent la même version de l’orthodoxie et suivent exactement les mêmes rites. Mais dans le monde orthodoxe, les églises prennent souvent une dimension nationale. C’est pourquoi, lors de l’accession de l’Ukraine à l’indépendance, a été créée une église ukrainienne du Patriarcat de Kiev, qui regroupe aujourd’hui un tiers des croyants du pays - l’Eglise russe restant donc majoritaire en nombre de fidèles. L’Ukraine est une terre de confins, où les dominations politiques successives déterminent toujours les appartenances religieuses.

Outre les fidèles des deux églises orthodoxes rivales, on trouve aussi des catholiques de rite latin et de rite oriental, les Uniates. Et cette complexité est à l’image de l’identité disputée du pays. Le président Petro Porochenko va donc devoir marcher sur des œufs s’il entend faire voter cette nouvelle loi, au risque de froisser une partie des fidèles du patriarcat de Moscou, qui se considèrent pourtant souvent comme aussi ukrainiens que les fidèles du Patriarcat de Kiev.
http://www.rfi.fr/emission/20170524-religion-invite-conflit-russie-ukraine


Josué

Josué
Administrateur

[size=48]La guerre de l’ombre des deux Églises orthodoxes en Ukraine[/size]
Le soutien absolu du patriarche Kirill à l’invasion russe est en train de rebattre les cartes.
OLJ / le 17 mai 2022 à 00h00
La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine - Page 2 253032_502135
Un drapeau ukrainien à l’intérieur de la cathédrale de la Nativité de la Vierge, à Kozelets, rattachée au patriarcat de Moscou. Sergei Supinsky/AFP
La guerre fait rage en Ukraine, mais Mykhaïlo Terechtchenko est empêtré dans sa propre bataille spirituelle. Ce prêtre orthodoxe, dont la paroisse est rattachée à Moscou, craint de la voir disparaître.
Mykhaïlo Terechtchenko est membre de la branche moscovite de l’Église orthodoxe ukrainienne, qui prête allégeance au patriarche russe Kirill. Mais lui-même, qui se considère comme un patriote ukrainien, est choqué par l’invasion de son pays par l’armée de Vladimir Poutine.
« Cette guerre n’a rien apporté de bon », explique le père Mykhaïlo dans son église de Kozelets, environ 80 km au nord de Kiev : « Elle ne nous a apporté que de la peine, la destruction et la mort. » Il soupire en évoquant les premiers jours de la guerre, durant lesquels il a hébergé dans les sous-sols de son église, entre les icônes et la tombe du fondateur de sa paroisse, des civils fuyant les combats.
« À proximité, il y a des villages où beaucoup de gens sont morts, dont les maisons ont été détruites. Cette douleur est aussi la nôtre », ajoute le prêtre.
L’invasion russe de l’Ukraine, démarrée le 24 février, a placé en porte-à-faux les prêtres de l’Église orthodoxe relevant du patriarcat de Moscou. Celle-ci a conservé de nombreuses paroisses à travers l’Ukraine, en dépit de la reconnaissance par le patriarcat œcuménique de Constantinople en 2019 d’une Église orthodoxe indépendante en Ukraine, mettant fin à plus de 300 ans de tutelle religieuse russe. Mais le soutien absolu du patriarche Kirill à l’invasion russe est en train de rebattre les cartes.
Le 27 février, Kirill avait dit y voir un combat contre les « forces du mal » opposées à « l’unité » historique entre la Russie et l’Ukraine. Puis, en avril, il avait appelé à faire corps autour du pouvoir contre les « ennemis extérieurs et intérieurs » de la Russie. Des propos qui ont provoqué l’indignation en Occident et fait réagir le pape François, qui lui a reproché d’être « l’enfant de chœur de Poutine ».
Pour les prêtres ukrainiens comme Mykhaïlo Terechtchenko, la situation est intenable. Continuer de prêter allégeance à leurs supérieurs de Moscou est de plus en plus difficile, mais rompre les liens avec l’Église russe risque de provoquer des troubles au sein de leur paroisse.
Difficile à croire
« Ce que le patriarche a dit est difficile à croire, s’emporte Mykhaïlo Terechtchenko : Ukrainiens, Russes et Biélorusses. Nous sommes tous des Slaves. Et pourtant, il donne sa bénédiction pour aller tuer son peuple. »
Le chef de l’Église ukrainienne rattachée à Moscou, le métropolite Onuphre, s’est lui jusqu’à présent abstenu de toute critique envers Kirill, mais ses comptes sur les réseaux sociaux sont remplis d’images de funérailles de soldats ukrainiens et de messages de soutien à l’armée de Kiev. Onuphre avait également appelé à une procession à Pâques pour tenter de sauver les soldats ukrainiens piégés dans l’aciérie Azovstal de Marioupol, assiégée par l’armée russe.
Quant aux prêtres ukrainiens qui ont déjà rompu avec Moscou, les déclarations de Kirill confirment à leurs yeux ce qu’ils affirmaient depuis longtemps des autorités religieuses russes et l’accusent de blasphème. « Le comportement et les déclarations de Kirill sont tout simplement terrifiants », assène ainsi le prêtre Oleksandre Chmouryhin de la cathédrale Saint-Vladimir, l’une des principales de la capitale ukrainienne. « C’est de la propagande (...) qui sert la guerre. Ça n’a rien à voir avec le christianisme. »
Une seule mission
En Ukraine, certains appellent désormais à l’interdiction pure et simple de l’Église rattachée à Moscou. Un projet de loi en ce sens, pas encore adopté, a été présenté en mars au Parlement ukrainien qui interdirait à l’Église orthodoxe russe d’opérer dans le pays et permettrait la saisie de ses biens.
Et certains ont déjà tourné le dos à l’Église russe. « Tous les Ukrainiens doivent s’unir et mener une seule mission : aider l’Ukraine à la victoire », affirme Daria Kolomiec, une habitante de Kiev de 33 ans.
Mais le patriarche Kirill a également des défenseurs en Ukraine et jusqu’au cœur de Kiev. « Je suis inquiète », reconnaît Iryna Guen, 34 ans, qui compare Poutine à « Satan » avant une messe dans une église rattachée au patriarcat de Moscou.
Mais, insiste-t-elle, « Kirill n’a aucun lien » avec les actes du président russe. « Il n’est pas impliqué dans ça », ajoute la jeune femme.
Et pour des prêtres comme Mykhaïlo Terechtchenko, la guerre les oblige à affronter des questions qui agitaient leurs paroisses depuis des années. « Je veux que nous ayons notre propre Église ukrainienne – indépendante de Moscou et de tout autre État, explique le religieux. On ne peut rien faire avec de la violence, seulement avec de l’amour. »
David STOUT/AFP

[url=https://www.lorientlejour.com/article/1299826/la-guerre-de-lombre-des-deux-eglises-orthodoxes-en-ukraine.html#:~:text=Le soutien absolu du patriarche,train de rebattre les cartes.&text=La guerre fait rage en,dans sa propre bataille spirituelle][size=15][ltr]https://www.lorientlejour.com/article/1 ... pirituelle[/ltr][/url].
[/size]

samuel

samuel
Administrateur

En Ukraine, un Noël de discorde pour les Églises orthodoxes
Reportage La célébration, le 7 janvier, du Noël orthodoxe en Ukraine s’est faite dans un contexte d’animosité entre les deux principales Églises orthodoxes du pays, alors que s’accroissent les pressions envers l’Église anciennement liée au Patriarcat de Moscou.
Pierre Sautreuil, envoyé spécial à Kiev (Ukraine), le 08/01/2023 à 16:34
réservé aux abonnés
La Croix.

Lechercheur



Guerre en Ukraine : "Allah Akbar !", "Nous luttons contre les satanistes"... Ces soldats russes qui appellent à la "guerre sainte" contre l'Ukraine
https://www.lindependant.fr/2023/01/19/guerre-en-ukraine-allah-akbar-nous-luttons-contre-les-satanistes-ces-soldats-russes-qui-appellent-a-la-guerre-sainte-contre-lukraine-10936703.php

papy

papy

Guerre en Ukraine : l’Eglise orthodoxe russe au service du Kremlin
Dès le début du conflit, l’Eglise orthodoxe russe a soutenu l’agression de Poutine contre l’Ukraine. Une association étroite avec l’Etat qui a toujours été celle du patriarcat de Moscou.
ARTICLE RÉSERVÉ AUX ABONNÉS
Vladimir Poutine et le patriarche orthodoxe Kirill à Moscou le 4 novembre 2019.
Vladimir Poutine et le patriarche orthodoxe Kirill à Moscou le 4 novembre 2019.

AFP

Par Léo Vidal-Giraud
Publié le 21/01/2023 à 09:00, mis à jour à 09:00
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Sur les photographies qu’il publie sur sa chaîne Telegram "Un prêtre à Donetsk", le père Roman porte une veste de camouflage au-dessus de sa soutane. Il pose aux côtés de soldats prorusses, de blessés dans les hôpitaux militaires, lève des fonds pour ses protégés et raconte des histoires édifiantes du front.

Pour ce religieux, la guerre en Ukraine est la mère de toutes les guerres. C’est un affrontement "contre le satanisme", nous explique-t-il, depuis la webcam de son téléphone portable, sur fond de drapeau représentant une icône christique, sans jamais se départir d’un sourire bienveillant. Le satanisme ukrainien, dont il fait remonter l’origine au schisme de l’Eglise orthodoxe ukrainienne d’avec le patriarcat


Lechercheur



patriarche russe Kirill travaillait pour le KGB dans les années 70, révèlent des médias suisses
Le patriarche orthodoxe russe Kirill, proche soutien du président russe Vladimir Poutine, a travaillé pour le compte des services de renseignement russes lors d’un séjour en Suisse dans les années 70, selon deux journaux suisses, qui citent des archives déclassifiées. Selon les quotidiens Le Matin Dimanche et la Sonntagszeitung, la fiche établie par la police fédérale sur celui qui est aujourd’hui le chef spirituel de l’Eglise orthodoxe russe « confirme que "Monsignor Kirill", comme il est appelé dans ce document, appartient au KGB », le service de renseignement extérieur du temps de l’Union soviétique.
Les deux médias ont pu consulter la fiche auprès des archives fédérales suisses. Au début des années 70, le patriarche, qui soutient avec ferveur l’invasion de l’Ukraine par la Russie, vivait à Genève pour officiellement représenter le patriarcat de Moscou auprès du Conseil œcuménique des Eglises (COE). La mission de Kirill, dont le nom de code était « Mikhaïlov », était aussi d’influencer ce conseil, infiltré par le KGB dans les années 70 et 80.

Josué

Josué
Administrateur

[size=62]En Ukraine, la guerre des Églises fait rage[/size]

[size=30]Le conflit attise violemment les tensions entre orthodoxes, alimentées par Kiev et Moscou.[/size]
De notre envoyé spécial en Ukraine, Romain Gubert
La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine - Page 2 24150699lpw-24155811-libre-jpg_9328707
Ferveur. Le père Nikolaï – ici dans son église à Sukotchi, le 7 janvier – a rejoint l’Église orthodoxe « indépendante » ukrainienne.

Publié le 10/02/2023 à 08h30
Temps de lecture : 9 min

[url=https://abo.lepoint.fr/offre_famille?provenance=01DIS010077#xtatc=INT-4378-[saint-
[size=55]Les pleutres, les courageux… C’est sous les bombes que s’exprime la vraie nature des gens. À Sukotchi, le père Nikolaï a choisi de rire. Jusqu’à l’entrée des Russes dans son village, le 24 février 2022 vers midi, sa barbe poivre et sel, sa carrure de colosse, sa grosse croix en or et sa voix d’ogre faisaient peur aux enfants. Dans cette bourgade de 1 400 âmes, où les bulbes bleu ciel et or de l’église donnent à celle-ci l’allure d’un château de dessin animé posé au milieu des masures en brique, les Russes sont restés deux mois. Ils ont arrêté deux hommes dont plus personne n’a de nouvelles, abandonné trois morts derrière eux, un pont détruit, quelques maisons à terre, des champs labourés de tranchées et d’impacts d’obus. Ils ont aussi laissé derrière eux les rires du père Nikolaï. 
Pour...


[/size]

Lechercheur



[size=36]Guerre en Ukraine : "Une guerre sainte" contre "les valeurs sataniques de l'Europe" et des LGBT, le discours hallucinant du bras droit de Ramzan Kadyrov[/size]

samuel

samuel
Administrateur

Ce genre de propos fait froid dans le dos.

papy

papy

[size=38]Ukraine et liberté religieuse[/size]

La diplomatie du Saint-siège a exprimé à la représentation ukrainienne auprès du Vatican ses préoccupations concernant une nouvelle loi problématique pour la liberté religieuse dans le pays d’Europe orientale.


D’après le Service d’information religieuse ukrainien (RISU), des collaborateurs de haut-rang de la Secrétairerie d’Etat ont dernièrement rencontré à plusieurs reprises l’ambassadrice d’Ukraine auprès du Saint-Siège, Tatiana Izhevska. Les diplomates vaticans lui ont fait part de leurs préoccupations au sujet d’un projet de loi concernant la mise en place d’un contrôle religieux, a annoncé un communiqué de la nonciature à Kiev.

Selon ce projet de loi, les organisations religieuses, dont les plus hautes autorités sont basées dans un «Etat agresseur», devront être enregistrées auprès des autorités ukrainiennes, note RISU le 21 mai 2017. Le projet permet par ailleurs d’interdire les activités d’une Eglise sur le territoire national. Ce texte est vigoureusement contesté par le patriarcat orthodoxe de Moscou, qui serait la seule dénomination religieuse à devoir ainsi s’enregistrer officiellement. Mgr Claudio Gugerotti, nonce apostolique en Ukraine, a transmis les préoccupations du Saint-Siège auprès du gouvernement de Kiev.

Mariana Betsa, porte-parole du ministère ukrainien des Affaires extérieures, a assuré le 21 mai que le Vatican n’avait pas «convoqué» l’ambassadrice auprès du Saint-Siège. L’instance ukrainienne a ajouté que le Vatican n’avait «pas critiqué» les «lois religieuses» en question. Elle réagissait à une déclaration de l’archiprêtre orthodoxe ukrainien Mykola Danylevych, véhiculée par la presse russe, selon laquelle Tatiana Izhevska avait été convoquée par le pape François et que ce dernier s’était inquiété du projet de loi.

Le patriarche de Moscou en appelle au pape François


Le patriarche de Moscou s’est adressé, au sujet de ces projets de loi, aux présidents ukrainien Petro Porochenko, russe Vladimir Poutine, et français Emmanuel Macron, indique le Départment des relations extérieures de l’Eglise orthodoxe russe sur son site internet. Cyrille 1er a également sollicité la chancelière allemande Angela Merkel, le pape François, le secrétaire général des nations unies, Antonio Guterres, et le secrétaire général du Conseil œcuménique des églises (COE), Olav Fykse Tveit.

Selon le chef de l’Eglise orthodoxe russe, «l’adoption de ces projets légaliserait une pratique discriminatoire inouïe dans l’Europe d’aujourd’hui à l’encontre de la majorité orthodoxe d’Ukraine». Le patriarche souligne qu’une «législation religieuse aussi restrictive n’a jamais existé en Ukraine même à l’époque du régime communiste, tandis que le reste de l’Europe n’a connu quelque chose de semblable que pendant la période nazie en Allemagne».

Le gouvernement ukrainien, proche du clergé gréco-catholique, entretient de mauvaises relations avec le Patriarcat de Moscou, qui soutient les parties séparatistes pro-russes en rébellion armée dans l’est du pays. (cath.ch/imedia/ah/xln/ap/rz)

Josué

Josué
Administrateur

[size=30]Vladimir Poutine cite la Bible pour justifier la guerre .[/size]
« Les mots qui me viennent sont ceux des Saintes Écritures : il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis », a déclaré le président russe Vladimir Poutine lors d’un discours dans le stade Luzhniki de Moscou le 18 mars 2022.

La Russie a célébré ce vendredi les huit ans de l’annexion de la Crimée ukrainienne après une révolution pro-occidentale à Kiev.

A cette occasion, Vladimir Poutine, venu en doudoune bleue marine et pull à col roulé crème, a prononcé un discours devant 100.000 spectateurs dans le stade Luzhniki de Moscou.

Ses partisans ont brandi des drapeaux russes et des slogans « pour un monde sans nazisme », tandis que d’autres ont entonné des chants patriotiques. Des « Z » ornaient également les poitrines des intervenants se produisant devant la foule. Cette lettre est devenue un symbole patriotique depuis l’invasion de l’Ukraine, car elle est inscrite sur de nombreux chars russes déployés dans les zones de combats.

Dans son discours, Vladimir Poutine a justifié son opération militaire en Ukraine par la nécessité de « dénazifier » le pays, accusé de perpétrer un génocide de populations russophone. Célébrant dans son discours le « retour » de la Crimée à la Russie en 2014, le président russe a salué les forces engagées aujourd’hui en Ukraine, citant notamment les paroles du Christ dans Jean 15 :13.

« Les mots qui me viennent sont ceux des Saintes Ecritures : il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis », a déclaré Vladimir Poutine, marchant sur la scène.
Ce texte fait allusion à la preuve et à l’expression suprêmes de l’amour de Jésus envers ses disciples, c’est-à-dire sa mort sacrificielle à la croix. Les chrétiens sont appelés à se témoigner mutuellement cette générosité prête au sacrifice, même si cela implique de donner sa vie en imitation de l’exemple de Christ (1 Jean 3 :16).

L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe est un crime qui offense Dieu. Un incident s’est d’ailleurs produit durant le discours de Vladimir Poutine. Alors qu’il était en train de louer l’héroïsme des soldats russes engagés en Ukraine, la chaîne de télévision publique Rossiya-24 a soudainement interrompu son intervention.

https://chretiens.info/chretiens/chretiens-dukraine/vladimir-poutine-cite-la-bible-pour-justifier-la-guerre-en-ukraine/2022/03/19/07/00/

Lechercheur



Il ne faut pas oublier que Poutine a l'aval de l'église orthodoxes pour cette croisade contre l'Ukraine.

Josué

Josué
Administrateur

Guerre en Ukraine : l’Église orthodoxe qui était liée à Moscou sous tension
Analyse Départs de paroisses, perquisitions dans des lieux de culte, projet de loi pour limiter ses activités… Un an après le début de la guerre en Ukraine, l’Église orthodoxe historiquement liée au Patriarcat de Moscou est confrontée à des pressions accrues des autorités ukrainiennes pour clarifier ses positions et son statut.
Malo Tresca, le 23/02/2023 à 15:17
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La Croix

papy

papy

https://www.lemonde.fr/le-monde-des-religions/article/2023/02/26/guerre-en-ukraine-pourquoi-le-discours-du-patriarche-kirill-s-est-radicalise-au-fil-des-mois_6163334_6038514.html



  • Le Monde des religions
  • Un an de guerre en Ukraine


Guerre en Ukraine : pourquoi « le discours du patriarche Kirill s’est radicalisé au fil des mois »
Alors qu’il appelait à la paix il y a un an, le chef de l’Eglise russe a changé de ton, teintant son discours d’une rhétorique de guerre sainte contre « l’Occident dépravé ». La politologue Kathy Rousselet analyse le positionnement et le profil du patriarche de Moscou.
Propos recueillis par [url=/signataires/marc-semo/]Marc Semo[/url]
Publié le 26 février 2023 à 05h15, mis à jour le 26 février 2023 à 08h04



Kathy Rousselet, directrice de recherche à Science Po-Paris, est spécialiste des questions religieuses dans la Russie post-soviétique. Autrice de La Sainte Russie contre l’Occident (Salvator, 172 p., 18,50 €), elle analyse dans un entretien au Monde la position du patriarche Kirill vis-à-vis du Kremlin, notamment depuis le début de la guerre en Ukraine, et le discours toujours plus anti-occidental de l’Eglise russe.

Avez-vous été surprise des accents de guerre sainte des discours de Kirill à propos de l’intervention russe en Ukraine ou de la lutte contre « l’Occident dépravé » ?


En réalité, la première réaction de Kirill à l’invasion de l’Ukraine par la Russie n’a pas été celle-ci. Rappelons que le 24 février 2022, le patriarche, certes sans dénoncer la guerre, a rappelé l’histoire commune des peuples russe et ukrainien, espéré que « cette fraternité » les aiderait à « surmonter les divisions » et invité « le plérôme [l’entièreté] de l’Eglise orthodoxe russe à élever avec insistance les prières ardentes pour le rétablissement le plus rapide de la paix. »



Mais quelques jours plus tard, le ton a changé. Les archives nous expliqueront peut-être précisément un jour pourquoi. Le 6 mars, pour justifier l’injustifiable, il a repris les arguments qui lui sont les plus familiers. Il ne s’agissait pas pour lui de « dénazifier » l’Ukraine, comme l’affirmait Vladimir Poutine ou un autre hiérarque proche de lui et du FSB, le métropolite Tikhon Chevkounov. Son objectif était de lutter contre la globalisation et les valeurs libérales.
Lire aussi : Guerre en Ukraine : les mots pour comprendre le conflit, des armes lourdes à la dissuasion nucléaire
Cette rhétorique de Kirill, très proche de celle de mouvements religieux ultra-conservateurs ailleurs dans le monde, est ancienne. La référence à l’homosexualité, par exemple, parle tout particulièrement à la population russe : c’est avec elle qu’a été construite l’opposition à l’Occident dépravé, notamment à partir du début des années 2010. Son discours est enflammé. Il y parle de « combat métaphysique ».

Kirill insiste depuis longtemps sur le devoir messianique de la Russie. Le peuple de la Rous [qui comprend dans ses représentations les peuples russe, ukrainien et biélorusse] aurait une mission dont il devrait rendre compte à la fin des temps. Il parlait en 2009 d’un peuple « porteur de Dieu », une idée qui remonte au moins au XIXe siècle et à Dostoïevski. Le 6 novembre dernier, en droite ligne de ces idées, il a présenté la Russie comme « le pilier et le soutien de la vérité » (en référence à la Première épître de Paul à Timothée, 3 : 15)
Lire la tribune : Article réservé à nos abonnés Eglise orthodoxe russe : « La guerre en Ukraine ne serait rien d’autre qu’un combat métaphysique contre une force du mal »
Enfin, le discours du patriarche a pris une dimension patriotique aux accents soviétiques, fortement militarisée. Kirill a rappelé combien l’exploit sacrificiel faisait partie du code culturel russe. Dans son sermon du 25 septembre 2022, il est allé jusqu’à dire que « les soldats russes qui mourront dans la guerre en Ukraine seront lavés de tous leurs péchés ». Son discours s’est radicalisé au fil des mois.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

il aurait du méditer sur Isaie 1:15,16 tout patriarche qu'il est. Et il aurait eu alors la réponse de Dieu sur son comportement encourageant à la guerre et au sang versé!

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Il ne doit pas connaître cette citation de la bible.

samuel

samuel
Administrateur

Il faut savoir que pendant le deuxième guerre mondiale, même Staline a fait appel à l'église orthodoxe pour galvaniser le peu plus russe contre l'envahisseur.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Tiens l'ami de longue date de Poutine a pour prénom: tikhon...c'est marrant rendeer

Josué

Josué
Administrateur

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https://www.lemonde.fr/le-monde-des-religions/article/2023/02/26/guerre-en-ukraine-pourquoi-le-discours-du-patriarche-kirill-s-est-radicalise-au-fil-des-mois_6163334_6038514.html?M_BT=113977059162465



Guerre en Ukraine : pourquoi « le discours du patriarche Kirill s’est radicalisé au fil des mois »
Alors qu’il appelait à la paix il y a un an, le chef de l’Eglise russe a changé de ton, teintant son discours d’une rhétorique de guerre sainte contre « l’Occident dépravé ». La politologue Kathy Rousselet analyse le positionnement et le profil du patriarche de Moscou.
Propos recueillis par [url=/signataires/marc-semo/]Marc Semo[/url]  
Publié le 26 février 2023 à 05h15, mis à jour le 26 février 2023 à 08h04


Kathy Rousselet, directrice de recherche à Science Po-Paris, est spécialiste des questions religieuses dans la Russie post-soviétique. Autrice de La Sainte Russie contre l’Occident (Salvator, 172 p., 18,50 €), elle analyse dans un entretien au Monde la position du patriarche Kirill vis-à-vis du Kremlin, notamment depuis le début de la guerre en Ukraine, et le discours toujours plus anti-occidental de l’Eglise russe.

Avez-vous été surprise des accents de guerre sainte des discours de Kirill à propos de l’intervention russe en Ukraine ou de la lutte contre « l’Occident dépravé » ?


En réalité, la première réaction de Kirill à l’invasion de l’Ukraine par la Russie n’a pas été celle-ci. Rappelons que le 24 février 2022, le patriarche, certes sans dénoncer la guerre, a rappelé l’histoire commune des peuples russe et ukrainien, espéré que « cette fraternité » les aiderait à « surmonter les divisions » et invité « le plérôme [l’entièreté] de l’Eglise orthodoxe russe à élever avec insistance les prières ardentes pour le rétablissement le plus rapide de la paix. »



Mais quelques jours plus tard, le ton a changé. Les archives nous expliqueront peut-être précisément un jour pourquoi. Le 6 mars, pour justifier l’injustifiable, il a repris les arguments qui lui sont les plus familiers. Il ne s’agissait pas pour lui de « dénazifier » l’Ukraine, comme l’affirmait Vladimir Poutine ou un autre hiérarque proche de lui et du FSB, le métropolite Tikhon Chevkounov. Son objectif était de lutter contre la globalisation et les valeurs libérales.

Josué

Josué
Administrateur

En Russie, des prêtres orthodoxes contre la guerre en Ukraine
Reportage Le patriarche orthodoxe soutient le Kremlin et son « opération spéciale » en Ukraine. Rebelles, quelques prêtres osent s’y opposer, par leurs lectures aux paroissiens ou leurs visites aux prisonniers. Des audaces de plus en plus risquées.
Benjamin Quénelle (Correspondant à Moscou), le 30/03/2023 à 13:08
La Croix.

Lechercheur



Toutes les religions ont soutenu la guerre et aussi bénis les armes.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

En pensant même servir Dieu quelle erreur ! Voir pour s'en convaincre ce qu'a dit Jésus en Jean 16:2,3.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Russie : l’icône de la « Trinité », instrument de la politique religieuse du Kremlin[/size]
Analyse 
Sur ordre de Vladimir Poutine, la célèbre icône de la Trinité d’Andreï Roublev a été transférée à Moscou, samedi 3 juin, de la galerie Tretiakov à la cathédrale orthodoxe du Christ-Sauveur. Des voix s’élèvent pour dénoncer une instrumentalisation, par le Kremlin, des symboles religieux en Russie.


  • Benjamin Quénelle, à Moscou (Russie), 
  • le 19/06/2023 à 17:20


La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine - Page 2 Patriarche-Kirill-premier-celebre-dimanche-Trinite-cathedrale-Christ-Sauveur-Moscou-4-2023-Licone-Trinite-dAndrei-Roublev-centre-transferee_0



Le patriarche Kirill (au premier plan, de dos) célèbre le dimanche de la Trinité, dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, le 4 juin 2023. L’icône de la Trinité d’Andrei Roublev, au centre, y a été transférée.OLEG VAROV/AP
La célèbre icône de la Trinité d’Andreï Roublev, Loudmila l’avait déjà admirée à la galerie Tretiakov, l’un des grands musées de Moscou. « Cette fois, je vois l’icône à sa vraie place, dans un lieu saint. Et je peux prier devant elle », confie cette grand-mère, entourée de ses petits-enfants.

Elle fait partie des milliers d’anonymes qui, depuis deux semaines, se pressent à la cathédrale orthodoxe du Christ-Sauveur à Moscou pour se recueillir. « Un acte religieux, non plus une simple curiosité culturelle. En famille, c’est un moment de communion », souffle Loudmila, en ajustant le foulard sur la tête de sa petite fille, un tissu blanc avec, imprimés, les visages de la Trinité.
À lire aussiQu’est-ce que « La Trinité » de Roublev, l’icône rendue par Poutine à l’Église orthodoxe ?
Chef-d’œuvre de la peinture russe du XVe siècle, l’icône d’Andreï Roublev est l’une des pièces maîtresses de l’héritage orthodoxe aux yeux du Patriarcat de Moscou. Mais depuis que Vladimir Poutine a décidé de la faire transférer de la Tretiakov (où elle était exposée depuis les années 1920) à la cathédrale du Christ-Sauveur, la polémique a enflé autour de son statut. « Comme toute icône, celle de Roublev nous appartient. Elle doit rester dans une église pour les fidèles, pas dans un musée pour les curieux, insiste l’un des deux prêtres accueillant la foule au cœur de la cathédrale. C’est une œuvre religieuse ! Dans l’idéal, il faudrait la remettre dans son iconostase d’origine. »

Le Kremlin tente de profiter de la symbolique de l’icône


« Cela ne peut être la propriété exclusive de l’Église ! Tous les Russes, non croyants, d’autres confessions ou issus des vieux-croyants doivent pouvoir la voir », objecte Leonid Sevastyanov, l’un des représentants des vieux-croyants, séparés de l’Église orthodoxe russe après avoir refusé d’adopter les réformes lancées au XVIIe siècle.
Le débat a pris une dimension politique. Des observateurs décèlent une marque de la volonté de Vladimir Poutine d’affermir encore son lien avec l’Église orthodoxe russe, en cette période de guerre en Ukraine où il a particulièrement besoin du soutien et des relais de l’institution, notamment sur la défense des valeurs.
Le Kremlin, avec qui le patriarche Kirill entretient un ambivalent partenariat, est en effet accusé de profiter de la symbolique de l’icône. « C’est du populisme ! Le pouvoir se veut proche des gens et peut dire : Roublev dans une église et non dans un musée, c’est le retour au peuple… », ironise un politologue indépendant. De surcroît, dans ce contexte d’une offensive qui s’enlise, « le Kremlin et le Patriarcat voguent sur des croyances où, aujourd’hui comme pendant la Seconde Guerre mondiale, les icônes seraient porteuses d’actions miraculeuses », décrypte Kathy Rousselet, directrice de recherche à Sciences Po.
À lire aussiKirill, un patriarche russe très politique
Autrice de La Sainte Russie contre l’Occident (Éd. Salvator), elle estime encore que cette « idéologie magique », très ancrée chez certains fidèles, est aujourd’hui « partagée par Vladimir Poutine et les hommes forts du régime ». L’un des ardents promoteurs de cette idéologie « miraculeuse » est d’ailleurs le métropolite Tikhon Chevkounov, qui passe pour être le confesseur personnel et l’un des principaux guides spirituels du président.

Un front commun entre le pouvoir et le Patriarcat


Cet « épisode Roublev » est emblématique du mouvement d’instrumentalisation croissante, par le pouvoir russe, de l’orthodoxie locale. Depuis près de vingt-cinq ans, Vladimir Poutine, qui a qualifié la religion de « seule valeur spirituelle » dans la société et considère l’Église comme un « partenaire naturel », n’a en effet cessé de chercher à s’attirer les bonnes grâces de l’institution, en lui permettant notamment de récupérer des églises, monastères et autres édifices sacrés qui, sous l’URSS, avaient été nationalisés et transformés en musées (mais aussi prisons, dépôts…).
Le Patriarcat jouit encore de soutiens certains, en construisant près de 1 000 nouvelles églises par an. Avec le transfert de l’icône de Roublev à la cathédrale du Christ-Sauveur, d’où chaque visiteur repart après s’être vu remettre en cadeau une icône miniature de la Trinité, le Kremlin et le Patriarcat semblent aujourd’hui, plus que jamais, vouloir faire front commun.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Russie : après la rébellion de Wagner, le soutien « sans faille » du patriarche Kirill au Kremlin[/size]
Analyse 
Samedi 24 juin, le chef de l’Église orthodoxe russe a réaffirmé son appui au président Vladimir Poutine, alors fragilisé par la mutinerie de la milice Wagner. Aux yeux des observateurs, l’État et le Patriarcat de Moscou entretiennent désormais une relation d’interdépendance à un degré jamais atteint.


  • Malo Tresca, 
  • le 02/07/2023 à 15:29





La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine - Page 2 Vladimir-Poutine-entoure-metropolite-Tikhon-Pskov-Porkhov-gauche-patriarche-Kirill-12-2021-Moscou_0



Vladimir Poutine entouré du métropolite Tikhon de Pskov et Porkhov (à gauche) et du patriarche Kirill, le 12 juin 2021 à Moscou.SPUTNIK/VIA REUTERS



« Toute tentative de semer la discorde dans le pays est le plus grand des crimes, qui ne saurait trouver de justification. » Il est près de midi, ce samedi 24 juin, quand tombe un premier communiqué du Patriarcat de Moscou, en réaction à la mutinerie du groupe Wagner. Dans ce message en forme d’appel à l’unité nationale, le patriarche Kirill affiche, une fois de plus, son indéfectible soutien au président russe Vladimir Poutine. Il exhorte les mercenaires rebelles à « reconsidérer » leur choix de prendre « les armes » contre « leurs frères ».

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Jean-François Colosimo : « En Russie, la chasse aux voix dissidentes fait rage dans l’Église »[/size]


tribune

  • Jean-François ColosimoHistorien des religions




Jean-François Colosimo, auteur de « La Crucifixion de l’Ukraine : Mille ans de guerres de religions en Europe » (‎Albin Michel, 2022), revient sur le cas exemplaire d’un prêtre ukrainien marié à une femme russe, privé de son sacerdoce par l’Église de Kirill pour avoir appelé à la paix.


  • Jean-François Colosimo, 
  • le 16/05/2023 à 11:25



La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine - Page 2 Epalivesix590510_0



Le patriarche orthodoxe russe Kirill lors d’une réunion élargie du conseil du ministère russe de la Défense, Moscou, 21 décembre 2022. En février, Kirill a suspendu un prêtre de nationalité ukrainienne qui avait appelé à la « paix », et non à la « victoire ».MIKHAEL KLIMENTYEV/KREMLIN/EPA/MAXPPP
Dans l’empire de la guerre du potentat Poutine et du pontife Kirill, un prêtre qui prie pour la paix est un parjure. Il se condamne à être traité en apostat, cet équivalent religieux du traître politique. C’est ainsi que depuis l’invasion de l’Ukraine, la chasse aux voix dissidentes qu’a décrétée l’État se déploie avec rage dans l’Église. La dernière victime de cette purge systématique est le père Ioann Koval, desservant jusque-là anonyme d’une paroisse ordinaire, Saint-André, à Lioublino, banlieue banale de Moscou. Il est désormais privé de son sacerdoce pour n’avoir pas appelé, depuis l’autel, à ce que plus de sang soit versé.

À lire aussiKirill, la carte maîtresse du Kremlin à la tête de l’Église orthodoxe
Qu’est-il arrivé ? Le 25 septembre 2022, Kirill institue une invocation liturgique de son invention : « Voici que la bataille est engagée contre la Sainte Rus’ pour diviser son peuple indivis. Lève-toi, ô Dieu de la force, afin de le secourir et accorde-nous la victoire par ta puissance. » Il ajoute solennellement cette supplique belliciste, qu’il rend obligatoire, au long florilège de ses formules anti-évan

philippe83


MODERATEUR
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Jean 16:2,3 dans toute sa splendeur!

Josué

Josué
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philippe83 a écrit:Jean 16:2,3 dans toute sa splendeur!
16  1 Je vous ai dit tout cela pour que vous ne soyez pas déconcertés.  2 Ils vous excluront de leurs communautés. Bien plus, l’heure vient où l’on pensera qu’il suffit de vous tuer pour rendre hommage à Dieu.  3 Ils agiront ainsi parce qu’ils ne connaissent ni le Père, ni moi.

chico.

chico.

UN IMPORTANT ANTISECTE RUSSE QUALIFIE LES UKRAINIENS DE « NAZIS », « SATANISTES » ET « CANNIBALES ».
Juil 11, 2022 | France
La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine - Page 2 Alexander-Novopashin
Source : https://bitterwinter.org/alexander-novopashin-calls-ukrainians-nazis/

[size=16][size=16]07/04/2022Massimo Introvigne

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L’archiprêtre Alexander Novopashin est le vice-président de la plus grande organisation anti-sectes de Russie, et se présente toujours comme un « membre correspondant » de la FECRIS.

Un journaliste ami de Bitter Winter a reçu du diocèse de Novossibirsk de l’Église orthodoxe russe le texte d’une interview de l’archiprêtre Alexander Novopashin publiée par la Komsomolskaya Pravda le 24 juin, ainsi qu’un CV expliquant l’importance de Novopashin et de cette interview. Il nous l’a envoyé, sachant que nous suivons Novopashin avec intérêt.

Il est, comme l’explique son CV (qui est également publié sur le site web du département missionnaire de son diocèse), un « membre correspondant » de la FECRIS, la Fédération européenne des centres de recherche et d’information sur les cultes et les sectes. Le même site Web souligne le rôle de Novopashin en tant que vice-président du Centre d’études religieuses, l’organisation russe de coordination de la lutte contre les sectes, dont le président est Alexander Dvorkin, membre du conseil d’administration de la FECRIS.

Comme Bitter Winter l’a rapporté, après l’agression russe contre l’Ukraine, le Center d’études religieuses a disparu de la liste des organisations membres de la FECRIS sur le site web de la FECRIS, sans qu’aucune déclaration officielle ou communiqué de presse n’explique pourquoi. Pour autant que nous le sachions, M. Dvorkin est toujours membre du conseil d’administration de la FECRIS. Et si la FECRIS ne considère plus Novopashin comme un « membre correspondant », elle devrait le dire clairement et prendre des mesures contre son site web.

Tout ceci présente un certain intérêt au vu de l’interview « importante » de Novopashin que son diocèse annonce et a republiée. Nous sommes habitués à la propagande russe, et au fait que les anti-sectes russes liés à la FECRIS, tels qu’Alexander Dvorkin, accusent « les sectes » d’avoir travaillé avec les services secrets américains pour créer le mouvement démocratique en Ukraine.

Cependant, l’interview du « membre correspondant » de la FECRIS est extrême, même selon les normes russes. Le journaliste commence par dire à Novopashin : « Il y a un signe Z sur la voiture de service de votre église. Votre position concernant l’opération militaire spéciale en Ukraine devient immédiatement claire. » Le leader anti-sectes répond qu’il « a exprimé [sa] position dès le premier jour de l’opération spéciale, en la qualifiant d’anti-terroriste, d’ailleurs. Parce que le régime politique de l’Ukraine est sans aucun doute terroriste, extrémiste, misanthrope, nazi. Le signe Z signifie un monde dans lequel il n’y a pas de place pour le nazisme et le satanisme. Pour moi, nazisme et satanisme sont des mots synonymes. »

Novopashin rappelle qu’au bon vieux temps de l’Union soviétique, les Ukrainiens avaient l’impression de ne pas être vraiment séparés de la Russie. Mais ensuite, l’Ukraine a rapidement « dégringolé, selon les plans préparés par des experts occidentaux et américains qui sont assez bien au fait des activités de destruction psychologique. Le travail visant à diviser notre peuple a été mené de manière incessante, particulièrement intensive au cours des trente dernières années, et, malheureusement, non sans succès. Il a fallu beaucoup d’argent pour y parvenir. Mais le travail sur la séparation des Ukrainiens et des Russes a atteint son apogée après l’Euromaïdan. Les Ukrainiens semblent avoir été complètement transformés. Ils sont devenus différents. Et c’est compréhensible, car la pression exercée sur leur conscience était sans précédent. Et elle se poursuit dans ce but ». L’Occident, explique Novopashin en tant qu’expert des « sectes », a utilisé les mêmes « psychotechniques » que celles utilisées par les « sectes ». En fait, il les a utilisées en Ukraine en infiltrant ou en parrainant des « sectes » dans ce pays.

L’objectif de la double conspiration de l’Occident et des « sectes » en Ukraine, explique Novopashin, était de promouvoir le « nazisme. » « Une partie importante de la population ukrainienne est imprégnée de cette idéologie… mais la jeunesse ukrainienne a particulièrement souffert. En fait, l’Occident comptait sur elle, la jeunesse, au départ. »

En fait, explique Novopashin, les Ukrainiens sont tellement nazis que même les enfants dans les écoles préparent des plats pour les fêtes et leur donnent des noms « comme ‘Sang de bébés russes’ et ainsi de suite. Même si, bien sûr, les enseignants ukrainiens les ont aidés à trouver ces noms. Les enfants sont rendus cannibales ».

Dans les écoles, ils ne mangent pas réellement de la chair humaine russe ou ne boivent pas de sang russe, mais ils deviennent psychologiquement cannibales, estime Novopashin. Lorsqu’ils grandissent, ils passent à « l’action ». Par exemple, dit Novopashin, « une jeune Ukrainienne apparemment prospère écrit sur les réseaux sociaux que les prisonniers de guerre devraient être vendus pour leurs organes. Et elle obtient des ‘likes’. Le pire, c’est que ce ne sont pas de simples déclarations, c’est un appel à l’action. » En raison du « lavage de cerveau » occidental et sectaire, en Ukraine maintenant « l’air entier est empoisonné par l’idéologie nazie, les Ukrainiens sont forcés de la respirer. Bien sûr, même dans ce cas, tous ne deviennent pas des ukro-nazis ou des nationalistes radicaux, mais les autres se contentent de fermer les yeux sur ce qui se passe… Cependant, quand on leur donne une mitraillette dans les mains et qu’on leur dit d’aller tuer les Russes, ils y vont et tuent. Y compris des civils, des enfants, des femmes enceintes, des personnes âgées. Peut-être qu’ils ne sont pas des néo-nazis dans l’esprit, mais ils tuent… Vous comprenez ? »

Le journaliste émet l’objection qu’il y a des Ukrainiens russophones qui se battent pour l’Ukraine contre la Russie. Novopashin répond qu’ils ont subi un lavage de cerveau et sont devenus des « bâtards russes ». « C’est à peu près tout ce que l’on peut faire à une personne, quotidiennement, en affectant heure par heure sa conscience. La priver de pensée critique, enlever la barrière protectrice – et alors vous pouvez télécharger n’importe quoi dans la tête d’une personne. Et par conséquent, en fonction des informations dont elle est nourrie, une personne peut se dégrader mentalement. Les Russes, qui se sont dégradés mentalement, cessent d’être des Russes, ils deviennent des ‘bâtards russes’. Les bâtards russes détestent tout ce qui est russe : la foi, la culture, l’histoire, la littérature. Le régiment d’Azov est composé de bâtards russes. L’académicien de l’Académie des sciences russe Sergey Yurievich Glazyev dit que les bâtards russes sont pires que les fascistes, et déclare que nous, Russes, ne pouvons avoir aucun dialogue avec les bâtards russes. »
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Comment l’Occident a-t-il opéré ? Il a compris, explique Novopashin, qu’il devait détruire l’Église orthodoxe russe, et il l’a fait par le biais des « sectes ». « Des organisations sectaires, principalement néo-pentecôtistes, et néo-païennes ont commencé à être créées en Ukraine dès le début des années 1990, dans lesquelles des dizaines de milliers d’Ukrainiens ont été frauduleusement impliqués. Les néo-païens se sont montrés les plus agressifs. Ils ont scié les croix de chemin, mis le feu aux églises et chapelles orthodoxes. Mais les néo-pentecôtistes n’étaient pas beaucoup mieux qu’eux. Ils n’ont pas mis le feu aux églises, mais… Il est bien connu que des missionnaires néo-pentecôtistes ont été envoyés d’Ukraine en Russie, dans le but de ‘réformer la conscience des Russes sur la base des valeurs de l’Euromaïdan’, de diffuser la ‘théologie du Maïdan’, de créer des communautés cultuelles sous forme de cellules dormantes en ‘territoire ennemi’, c’est-à-dire sur notre territoire, qui pourraient être rapidement réveillées en cas de troubles. Je vous rappelle que c’était le cas sur le Maïdan, lorsque des milliers de membres des sectes sont venus sur la place du centre de Kiev. »
Avec la guerre, insiste Novopashin, le chat est sorti du sac et les « sectaires » ukrainiens montrent leur véritable nature sataniste. De nombreux « membres des forces de sécurité nationales ukrainiennes », explique l’anti-sectes, « pratiquent des rituels sataniques, se peignent le corps non seulement avec des croix gammées, mais aussi avec des symboles sataniques et occultes. En fait, ce sont des sectes… Les nazis se déclarent serviteurs de Satan et défient Dieu. »
Novopashin admet qu’il n’a aucune preuve que les militaires ukrainiens pratiquent des sacrifices humains à Satan ou le cannibalisme. « Mais si les satanistes nazis, demande-t-il, peignent des signes occultes et païens, égorgent les prisonniers, n’épargnent pas les personnes âgées, violent, puis tuent brutalement des femmes et des enfants en gravant des croix gammées sur les cadavres, n’est-ce pas le même acte de sacrifice à leurs dieux païens ? »
Mais pourquoi l’Occident devrait-il promouvoir de telles horreurs en Ukraine ? Le « membre correspondant de la FECRIS » a la réponse : « Pour détruire tout ce qui relie l’Ukraine à la Grande Russie, à la civilisation russe, à la Russie, au monde russe. Une telle idéologie est toujours destructrice… L’opération spéciale de dénazification est menée non seulement pour détruire l’hydre dans son antre, mais aussi pour protéger l’ensemble du monde russe. » Toutefois, Novopashin estime que détruire l’hydre en Ukraine ne serait pas suffisant. L’Occident, dit-il, est déjà à l’œuvre dans d’autres pays. « Après qu’il aura été mis fin au nazisme ukrainien, un autre pays agresseur apparaîtra, à travers lequel les États-Unis commenceront à menacer la Russie. Une guerre de civilisation ne peut être évitée. »
Ces théories semblent suggérer que l’archiprêtre a quelques problèmes de salut mental, mais il est important de noter que Novopashin n’est pas un fou solitaire. Ses interviews sont réimprimées dans tout le pays et font l’objet d’une publicité de la part de son diocèse de l’Église orthodoxe russe.
Peut-être, mais nous n’en sommes pas sûrs, l’adhésion de son organisation à la FECRIS a été récemment suspendue, mais il affirme être toujours avec la FECRIS en tant qu’individu. Et Novopashin et Dvorkin n’ont pas développé ces idées du jour au lendemain lorsque la Russie a envahi l’Ukraine en 2022. Les anti-sectes russes ont commencé à faire des affirmations grotesques sur les « sectaires » utilisés par la CIA pour créer un mouvement démocratique anti-russe en Ukraine au moment de la Révolution orange en 2004, et ont continué en 2014 et au-delà. Pendant tout ce temps, ils ont fait partie de la FECRIS et ont été salués par la FECRIS comme des membres particulièrement efficaces. Il serait difficile aujourd’hui pour la FECRIS de prétendre qu’elle ne savait pas quelles étaient les positions de ses affiliés russes sur l’Ukraine.[/size][/size]

Lechercheur



Même pendant la deuxième guerre mondiale la religion était impliqué

Lechercheur



Le patriarche orthodoxe russe Kirill 1er a été espion du KGB en Suisse
Patriarche et soutien de Vladimir Poutine, Kirill Ier défend l’invasion de l’Ukraine. Mais il apprécie la Suisse, où il a été prêtre au sein d’une institution ecclésiastique. Sa fiche établie par la police fédérale helvète confirme qu’il était aussi agent du KGB.
Le patriarche Kirill 1er, plus importante personnalité de l'Église orthodoxe russe.  REUTERS/Maxim Shemetov
Le patriarche Kirill 1er, plus importante personnalité de l'Église orthodoxe russe. REUTERS/Maxim Shemetov
Par Ronan Tésorière
Le 5 février 2023 à 19h37
Vladimir Poutine et Kirill 1er ont donc été collègues. Le patriarche orthodoxe russe Kirill Ier, fervent défenseur de l’invasion de l’Ukraine et soutien affiché de Vladimir Poutine, a espionné la Suisse pour le compte du KGB dans les années 70, rapportent Le Matin Dimanche et le journal alémanique SonntagsZeitung qui ont pu consulter des archives déclassifiées.

À l’époque la plus tendue de la Guerre Froide, Kirill Ier vivait à Genève pour représenter officiellement le patriarcat de Moscou auprès du Conseil œcuménique des Églises (COE). L’objectif du COE est l’harmonie entre les chrétiens au travers de réalisations concrètes communes. Il n’a pas vocation à devenir une « super-Église ». Son siège est situé au Grand-Saconnex, près de Genève en Suisse.

Nom de code : « Mikhaïlov »
À cette époque, comme le soulignent les journaux suisses, son activité de prêtre n’était donc que la partie visible de l’iceberg. L’Église russe sous le joug soviétique avait en effet passé un pacte avec le régime, ce qui lui a permis de survivre et d’avoir un peu d’ouverture vers l’étranger. L’Église orthodoxe russe aurait alors accepté d’espionner pour le compte du régime de Moscou.


La mission de Kirill, dont le nom de code était « Mikhaïlov », était également d’influencer le Conseil œcuménique des Églises, infiltré par le KGB précise la RTS. Les Soviétiques voulaient que l’institution genevoise dénonce les États-Unis et leurs alliés, et modère ses critiques contre le manque de liberté religieuse en URSS.

Aujourd’hui, l’Église russe refuse tout commentaire sur l’activité d’espionnage de Kirill à Genève. Et le COE contacté par les médias locaux indique ne « pas avoir d’informations » à ce sujet.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]En Russie, un prêtre condamné à trois ans de prison pour avoir critiqué l’offensive en Ukraine[/size]
Les faits 
Un tribunal de Saint-Pétersbourg a condamné jeudi 31 août à trois ans de prison en « colonie pénitentiaire » un prêtre russe qui avait critiqué sur Internet l’invasion de l’Ukraine.

  • La Croix (avec AFP), 
  • le 31/08/2023 à 18:07


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Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Ukraine : le Parlement vote l’interdiction de l’Église orthodoxe liée à Moscou[/size]
Les faits 
Le Parlement ukrainien a voté jeudi 19 octobre une loi interdisant l’Église orthodoxe dépendante du Patriarcat de Moscou travers le vote d’une loi. Adopté en première lecture, le texte devra être soumis à un nouvel examen, à une date non précisée.


  • La Croix (avec AFP), 
  • le 19/10/2023 à 14:35






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Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Dans le sud de l’Ukraine, l’incertitude de l’Église orthodoxe[/size]
Reportage 
Le Parlement ukrainien a voté en première lecture, en octobre, l’interdiction de l’Église orthodoxe ukrainienne, historiquement proche de l’Église russe. Aux abords de la mer Noire, clercs et fidèles tentent de s’adapter aux conditions de guerre.


  • Fabrice Deprez, envoyé spécial à Dachne (Ukraine), 
  • le 11/12/2023 à 14:53


La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine - Page 2 1138676-a-kiev-le-19-octobre-des-membres-de-l-eglise-ortho



À Kiev, le 19 octobre, des membres de l’Église orthodoxe ukrainienne interdite par le Parlement manifestent contre la nouvelle loi.OLEG PETRASYUK / EPA/MAXPPP

Dachne est calme, ce dimanche. La sirène installée non loin de l’église du village n’a hurlé qu’une fois, une heure après la fin de la divine liturgie – lorsqu’elle résonne pendant le service, le père Volodymyr enjoint aux fidèles de s’éloigner des fenêtres et continue sa prière. « Vous auriez vu avant la guerre, il y avait tellement plus de monde, tellement plus d’enfants », soupire-t-il un peu plus tard en rangeant la lourde croix dorée attachée autour de son cou dans la poche de sa robe noire. La guerre, se désole-t-il, a éparpillé sa paroisse aux quatre coins de l’Ukraine et même à l’étranger.

À une demi-heure de train de la ville balnéaire d’Odessa, sur les bords de la mer Noire, la bourgade et ses habitants – ils étaient 8 000 avant l’invasion russe – vivent au rythme de la guerre. Fausse alerte aujourd’hui, mais Dachne connaît le danger : à plusieurs reprises en 2022, et pour la dernière fois en octobre, le village a été frappé par des missiles puis des drones russes. Une école ravagée et plusieurs maisons réduites en cendres sont ainsi les marqueurs les plus visibles de la guerre.

Josué

Josué
Administrateur

[size=42]Interdiction des activités de l’Eglise gréco-catholique ukrainienne dans la zone occupée de Zaporizhzhia[/size]

12 décembre 2023 18 h 15 min


La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine - Page 2 Interdiction-Eglise-greco-catholique-Zaporizhzhia-e1702401194660
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Le site internet de l’Eglise gréco-catholique ukrainienne a publié le 7 décembre un communiqué dénonçant la décision des autorités de la zone de la région de Zaporizhzhia occupée par la Russie de proclamer l’interdiction de cette Eglise tant sur le plan administratif que sur celui des activités. Plusieurs organisations caritatives internationales travaillant en Ukraine, comme Caritas et les Chevaliers de Colomb, sont également interdites d’activité dans la zone occupée.
Voici la traduction intégrale du communiqué.
 
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Interdiction des activités de l’Eglise gréco-catholique ukrainienne dans la région de Zaporizhzhia

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7 décembre 2023
Les autorités d’occupation russes ont émis un « ordre » visant à interdire les activités de l’Eglise gréco-catholique ukrainienne, ainsi que des organisations Caritas et les Chevaliers de Colomb œuvrant dans le domaine social dans le territoire occupé de la région de Zaporizhzhia. L’« ordre » du chef présumé de l’administration militaire et civile de la région de Zaporizhzhia, le collaborateur Evhen Balytsky, a été publié sur son site web officiel.
Le département de l’information de l’Eglise gréco-catholique ukrainienne vient seulement d’en prendre connaissance, bien que le document porte la date du 26 décembre 2022.
Les occupants invoquent une justification de l’interdiction des activités de l’Eglise gréco-catholique ukrainienne dans le territoire occupé de la région de Zaporizhzhia, en alléguant le stockage « d’explosifs et d’armes à feu sur le territoire des édifices religieux et des locaux auxiliaires », ainsi que le fait que les activités de l’Eglise gréco-catholique ukrainienne sont menées « en violation de la législation sur les organisations religieuses et publiques de la Fédération de Russie », notamment en raison de « la participation de paroissiens à des émeutes de masse et à des rassemblements antirusses en mars-avril 2022 », de « la distribution de documents incitant à la violation de l’intégrité territoriale de la Fédération de Russie », et de « la participation active des communautés de l’UGCC dans la région de Zaporizhzhia aux activités d’organisations extrémistes et à la propagande d’idées néo-nazies », etc.
Outre l’interdiction de l’UGCC, les autorités d’occupation russes ont également ordonné :

– le transfert des biens mobiliers et immobiliers et des terrains de l’Eglise à la disposition de l’administration militaire et civile d’occupation de la région de Zaporizhzhia ;

– la résiliation des contrats de location de locaux et de terrains conclus précédemment par l’Eglise gréco-catholique ukrainienne avec les autorités locales de la région de Zaporizhzhia ;

– la cessation de l’enregistrement de la communauté religieuse « Eglise gréco-catholique ukrainienne » auprès des autorités d’occupation de la région de Zaporizhzhia ;

– l’interdiction pour les personnes ayant occupé des postes de direction et d’administration au sein de l’UGCC d’enregistrer des organisations publiques et religieuses dans le territoire occupé de la région de Zaporizhzhia.
En plus de l’Eglise gréco-catholique ukrainienne, l’« ordre » d’interdiction des autorités d’occupation de la Fédération de Russie concerne d’autres organisations dont les activités sont notamment liées au service social et au soutien humanitaire de la population dans les territoires occupés et désoccupés : les Chevaliers de Colomb et la Fondation caritative Caritas : Caritas Canada, Caritas USA, Caritas Pologne, Caritas République tchèque, Caritas Donetsk et Caritas Melitopol.
Le prétendu gouverneur, Balytsky, a confié le contrôle de la mise en œuvre de cet « ordre » à son adjoint chargé de la sécurité.
L’Eglise gréco-catholique ukrainienne appelle les organisations internationales à faire tout leur possible pour assurer le respect de la liberté religieuse dans le territoire occupé de l’Ukraine.
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L’interdiction de l’Eglise greco-catholique à Zaporizhzhia s’accompagne d’enlèvements de prêtres

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On peut se demander comment une telle interdiction a pu passer inaperçue, mais il faut bien comprendre que c’est la découverte du texte l’ordonnant, et non sa mise en œuvre qui constitue la nouveauté. Sur le fond, on peut noter que les accusations d’activités anti-russes sont classiques dans le contexte, et sur le terrain, l’Eglise grecque-catholique fait en effet face à une persécution dans la région de Zaporizhzhia.
Ainsi, deux prêtres rédemptoristes, le père Ivan Levitsky et le père Bohdan Geleta (qui souffre d’une forme aiguë de diabète), ont été enlevés en novembre 2022 dans l’église de la Nativité de la Très Sainte Théotokos à Berdyansk, située dans la région de Zaporizhzhia. L’Eglise grecque-catholique ukrainienne précise rester toujours sans nouvelles des deux prêtres.
 
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Anne Dolhein

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Le Patriarcat de Moscou convoque et suspend Alexeï Uminskï, prêtre antiguerre[/size]
Analyse 
Figure connue pour son opposition au Kremlin et à l’offensive militaire en Ukraine, le père Alexeï Uminskï avait refusé de lire dans sa paroisse une prière du patriarche orthodoxe Kirill « pour la victoire de la Sainte Russie ». Démis de ses fonctions depuis le 5 janvier et convoqué devant le tribunal diocésain de Moscou, ce recteur d’une petite église du centre de Moscou n’entend pas se présenter devant ses juges.


  • Benjamin Quénelle, correspondant à Moscou (Russie), 
  • le 13/01/2024 à 15:44




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La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine - Page 2 1250742-le-president-russe-vladimir-poutine-et-le-patriarc



Le président russe Vladimir Poutine et le patriarche de Moscou Kirill, à sa gauche, durant une cérémonie à Moscou, le 4 novembre 2023, pour la journée de l’Unité nationale russe.GAVRIIL GRIGOROV / A
Suspendu et de facto déjà exclu, le père Alexeï Uminskï préfère pour le moment prendre de la distance et se réfugier dans le silence de la réflexion. Il est, à Moscou, l’un des rares prêtres orthodoxes à avoir osé publiquement s’opposer à « l’opération spéciale » du Kremlin en Ukraine. Près de deux ans après le début de l’offensive militaire, l’étau vient de se resserrer sur le recteur de la Sainte-Trinité de Khokhly. Dans la petite église du centre de la capitale, où il officie depuis quelque trente ans, Alexeï Uminskï ne disait rien pendant les services religieux. Mais il échangeait avec les paroissiens et, à l’extérieur, il rendait visite aux prisonniers politiques, s’exprimant « sans équivoque contre la guerre en Ukraine ». L’an passé, il avait confié à La Croix avoir déjà reçu des « signaux » sur une possible délation. « Avec les nouvelles lois de plus en plus répressives, tout est devenu plus dangereux… », craignait-il.
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Non, dans son âme et conscience, à une prière officielle


Ce sont les règles et la justice internes du Patriarcat, fidèle soutien au Kremlin de Vladimir Poutine, qui viennent de rattraper Alexeï Uminskï. En fin d’année dernière, l’ecclésiastique avait refusé de lire dans sa paroisse une prière « pour la victoire de la Sainte Russie » envoyée à toutes les églises du pays par Kirill. Le patriarche, sixième figure du protocole d’État, demande à Dieu de protéger les orthodoxes de « l’ennemi voulant les diviser » et appelle à « la paix et à l’unanimité dans tous les pays de la Russie ». Une notion hautement politique : cela désigne l’ensemble du territoire considéré comme canonique, y compris donc l’Ukraine. Dans son âme et conscience, Alexeï Uminskï ne pouvait pas partager cette prière officielle. Ainsi, il est désormais accusé « d’un délit ecclésiastique lié au refus de lire la prière établie pour la Sainte Rus’ pendant la Divine Liturgie ». Convoqué cette semaine devant le tribunal diocésain de Moscou, il a décidé ne pas se rendre devant ses cinq juges, cinq archiprêtres fidèles au Patriarcat.
Pour le moment, Alexeï Uminskï préfère se taire. Il ne s’exprime pas publiquement. Mais il n’a pas non plus l’intention de se présenter à ce tribunal ecclésiastique où, après trois absences de l’accusé, l’affaire pourra être jugée sans lui. Dans les faits, il a déjà été démis de ses fonctions et interdit de service. Le père Uminskï a été remplacé dès le 3 janvier à la Sainte-Trinité de Khokhly par un archiprêtre réputé fidèle non seulement au Patriarcat mais aussi à l’oligarque derrière la chaîne télévisée religieuse et nationaliste « Tsargrad ».
« La majorité est habituée à soutenir le pouvoir. Si, du jour au lendemain, le narratif change, ils changeront pareillement de discours », avait expliqué Alexeï Uminskï l’an passé à La Croix, confiant son opposition à « cette guerre qui n’est pas la nôtre ». Depuis, un autre prêtre opposé à « l’opération militaire spéciale » russe en Ukraine a déjà été jugé en mai par ce même tribunal ecclésiastique au fonctionnement très opaque : Ioann Koval, beaucoup moins médiatique et connu, a été renvoyé de l’état clérical après avoir remplacé le mot « victoire » par « paix » dans une prière officielle.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Comment la guerre en Ukraine a affecté les relations œcuméniques avec les orthodoxes[/size]
Analyse 
Alors que la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens s’est ouverte, jeudi 18 janvier, les relations œcuméniques institutionnelles avec les orthodoxes sont plus tendues qu’il n’y paraît depuis la guerre en Ukraine. Leur avenir semble désormais se jouer au niveau personnel et associatif, où les initiatives de solidarité se multiplient.


  • Alice d’Oléon, 
  • le 19/01/2024 à 10:34




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Mgr Dimitrios Ploumis, métropole grec orthodoxe de France, célèbre une messe dans le cadre de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, le 19 janvier 2024. / Corinne SIMON / HANS LUCAS

L’un des points d’orgue de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2024 sera une grande célébration œcuménique réunissant protestants, catholiques et orthodoxes, vendredi 19 janvier, en la cathédrale grecque-orthodoxe Saint-Stéphane, à Paris. « Tous les représentants des différentes confessions chrétiennes y participeront », relève Jivko Panev, prêtre orthodoxe et enseignant à l’Institut de théologie Saint-Serge, qui dit n’observer « aucune différence au niveau des relations œcuméniques depuis le début de la guerre » en Ukraine.
À lire aussiŒcuménisme : « Il reste encore à faire pour l’unité des chrétiens »
Le père Serge Sollogoub, responsable de la commission œcuménique auprès de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, dresse un constat similaire : « Les relations entre chrétiens ici sont bonnes et l’ont toujours été. » La guerre aurait plutôt, selon lui, « obligé les chrétiens à parler d’une seule voix » que semé la division.
Bien que les Églises chrétiennes en France entretiennent officiellement des relations stables, « le courant d’échange œcuménique n’a pas le même élan qu’auparavant », estime toutefois Yves Hamant, professeur émérite des universités et spécialiste en études russes et soviétiques. Depuis l’invasion russe en Ukraine, un vent glacial semble même souffler sur les relations inter-orthodoxes, mais aussi entre les orthodoxes et les autres confessions chrétiennes.

Des relations figées par la guerre


« Je ne peux que constater l’échec des relations œcuméniques au plan institutionnel », tranche ainsi Antoine Arjakovsky, historien et directeur de recherche au Collège des Bernardins. Ce diagnostic prend sa source dans la non-condamnation de l’invasion russe de l’Ukraine par les membres de l’Assemblée du Conseil œcuménique des Églises (COE), réunie en septembre 2022 à Karlsruhe (Allemagne), et dans la réélection de membres du Patriarcat de Moscou au sein d’organes directeurs de l’organisation.
« Le Conseil œcuménique se considère comme une plateforme de dialogue et non une instance de jugement, explique l’historien, mais le dialogue n’est possible que pendant un temps. (…) On ne peut pas accepter la violation des préceptes évangéliques et du droit international indéfiniment. »
En France, la guerre en Ukraine est venue s’ajouter à un contexte déjà délicat, qui remonte à la décision du Patriarcat de Constantinople de reconnaître l’Église autocéphale d’Ukraine, décision rejetée par le Patriarcat de Moscou qui a ensuite rompu ses relations avec Constantinople.
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Dans le même temps, les paroisses orthodoxes de tradition russe, mais rattachées au Patriarcat de Constantinople, sont passées sous la responsabilité du Patriarcat de Moscou en 2019. « Cela s’est fait au prix d’un certain nombre de tensions et de divisions entre orthodoxes d’origine russe en France », commente Yves Hamant.
Le soutien du patriarche de Moscou Kirill à l’invasion de l’Ukraine a mis le feu aux poudres, les orthodoxes anciennement rattachés à Constantinople, qui dénonce l’invasion russe, se retrouvant en porte-à-faux avec une Église en étroite collusion avec l’État russe. « Cela complique et rend très difficile tout contact en France entre officiels orthodoxes », résume Yves Hamant. Mais aussi au plan œcuménique plus large. « Il subsiste des relations au niveau interpersonnel mais au niveau officiel, c’est plus compliqué, ajoute-t-il. Comment faire avec un tel non-dit que constitue cette guerre dont on ne peut pas parler ? »
« Les Églises orthodoxes sont paralysées par la peur et l’Église de Moscou est en train de mettre le feu au sein des relations inter-orthodoxes et œcuméniques », résume sans détour Antoine Arjakovsky.

Les Églises ont un rôle à jouer dans la construction de la paix


Malgré les complications au niveau institutionnel, la guerre n’a pas empêché les relations à l’échelle locale, insiste toutefois le père Serge Sollogoub. Il prend l’exemple du père Nikolaï Tikhonchuk, prêtre d’une paroisse parisienne sous le giron du Patriarcat de Moscou qui a prononcé, en février 2022, une « homélie pour la paix » dans laquelle il s’élève contre la guerre menée par la Russie en Ukraine. Il décrit également un mouvement de soutien en France envers les prêtres en Russie condamnés pour avoir critiqué l’offensive en Ukraine, de la part de certains prêtres pourtant rattachés au Patriarcat de Moscou.
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L’avenir se joue dès lors au niveau des structures qui cherchent à dépasser l’approche institutionnelle. « On observe de magnifiques solidarités se nouer entre chrétiens », illustre Antoine Arjakovsky, à l’image d’initiatives telles que celle de l’Œuvre d’Orient en Ukraine qui vient en aide aux chrétiens catholiques ou orthodoxes, sans distinction. « Un véritable œcuménisme, celui de l’amitié, est en train de voir le jour, se réjouit-il. Les Églises peuvent avoir un rôle déterminant dans cette nouvelle donne. »
C’est à ce titre que ce dernier organise un séminaire de recherche au Collège des Bernardins à partir du 23 janvier pour aider les Églises à « regarder lucidement leurs actes et trouver des voies nouvelles pour construire la paix ».
Historiquement, les relations entre chrétiens de toutes dénominations en France ont été très marquées par la coopération à l’échelle associative. Yves Hamant prend l’exemple de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat) : « Tous les militants de l’Acat à l’époque soviétique ont été très marqués par cette coopération inspirée par la défense des chrétiens persécutés en URSS. »

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Guerre en Ukraine, « grande Russie »… Le patriarche Kirill radicalise sa position derrière Poutine[/size]
Analyse 
Rassemblé sous l’égide du patriarche Kirill de Moscou, le XXVe Concile populaire de Russie a publié, mercredi 27 mars, de nouvelles directives pour l’orthodoxie russe. De la défense de la guerre en Ukraine à la refonte des programmes scolaires nationaux, ce texte très politique renforce l’alignement de l’Église locale derrière le Kremlin.


  • Malo Tresca, 
  • le 03/04/2024 à 14:56




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La religion s'invite dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine - Page 2 1403644-sur-cette-photo-diffusee-par-l-agence-detat-russe-



Sur cette photo diffusée par l’agence d’État russe Sputnik, le président russe Vladimir Poutine offre des fleurs au patriarche de Moscou Kirill à l’occasion du 15e anniversaire de son intronisation à Moscou, le 1er février 2024.ALEXANDER KAZAKOV/POOL / AFP



La scène, mêlant autorité spirituelle et pouvoir temporel, avait heurté des esprits en Europe. Debout devant les membres du XXVe Concile populaire de Russie – un organisme public fondé en 1993 et rassemblant sous l’égide du Patriarcat de Moscou des religieux, des militaires, des scientifiques et d’autres personnalités issues de la société civile russe –, le patriarche Kirill récitait alors une prière en regardant le président Vladimir Poutine intervenir par visioconférence sur un écran géant.

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C’était...

chico.

chico.

ce texte très politique renforce l’alignement de l’Église locale derrière le Kremlin.
C'est vraiment mano mano entre les deux.

Lechercheur



En 1993, le métropolite Kirill, alors numéro deux du patriarcat de Moscou, a créé un forum pompeusement intitulé « Concile mondial du peuple russe », rassemblant chaque année autour du clergé les représentants du nationalisme local avec pour objectif la défense des « valeurs traditionnelles russes ». Un oligarque sulfureux, Konstantin Malofeev, en est devenu par la suite la cheville ouvrière. Accusé de subventionner des milices prorusses dans le Donbass depuis 2014, Malofeev vient cependant de démissionner du Concile mondial, semble-t-il pour un différend avec le patriarche.

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