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L’incohérence de la laïcité «ouverte»

2 participants

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Josué

Josué
Administrateur

L’incohérence de la laïcité «ouverte»
13 mars 2017 | Daniel Baril - Vice-président du Mouvement laïque québécois | Actualités en société
Le Québec a vécu un nouvel épisode révélateur de la confusion qui règne autour de la laïcité avec la saga du crucifix de l’hôpital du Saint-Sacrement de Québec. Le débat autour de cette question dépasse le seul enjeu du crucifix en question et mérite qu’on s’y attarde.

Le principal argument exprimé par les opposants au retrait du crucifix peut se résumer ainsi : on retire les symboles identitaires de la majorité et on laisse les autres religions s’afficher. Cet argument n’a de poids que dans le contexte flou de la laïcité ouverte où, tel que le recommandait le rapport Bouchard-Taylor, on retire les symboles religieux des institutions publiques (qui sont forcément chrétiens) tout en permettant aux fonctionnaires et agents de l’État d’afficher leurs propres symboles religieux (qui sont autres que chrétiens). Agir de la sorte crée une apparence de privilège accordé aux uns et refusé aux autres, d’où le sentiment de frustration ressenti par plusieurs.

On ne peut pas laisser entrer par la porte arrière ce que l’on a retiré par la porte avant. Si l’État adopte une loi interdisant l’expression de croyances religieuses sous quelque forme que ce soit dans les institutions publiques et retire ses propres symboles religieux là où cela est possible, il n’y a plus d’ambiguïté ni de vide que le premier dévot s’empresserait de combler. Le défaut d’avoir opté pour cette avenue a valu au projet de loi sur la laïcité présenté par le gouvernement Marois l’étiquette de catho-laïcité et des accusations de xénophobie.

[…]

Vous avez dit « patrimoine » ?

Pour amener l’hôpital du Saint-Sacrement à revenir sur sa position, le gouvernement Couillard a sorti l’argument du patrimoine. Qu’est-ce qui est patrimonial dans cette affaire ? L’objet lui-même ? Sa signification ? Son lien avec l’histoire de l’établissement ? Son rappel du catholicisme des Québécois ? Il faudrait savoir. Il faudrait surtout savoir en quoi ceci affecte cela. Le patrimoine originel de l’établissement est parfaitement conservé par le maintien du nom d’origine malgré son intégration à un centre hospitalier universitaire.

L’histoire récente des institutions publiques nous fournit de nombreux exemples de modifications qui n’auraient pas été possibles avec l’argument du patrimoine avancé aujourd’hui. À Québec, l’Institut de santé mentale s’appelait à l’origine Hôpital Saint-Michel-Archange. Le cégep Garneau a été fondé à partir du Collège des Jésuites. Celui de Limoilou à partir du collège Saint-Jean-Eudes. À Montréal, l’hôpital Louis-H.-Lafontaine s’appelait Saint-Jean-de-Dieu. Le cégep du Vieux-Montréal a été créé entre autres à partir du collège Sainte-Marie, celui de Rosemont provient de l’Institut Cardinal Léger et le collège Maisonneuve était l’Externat Sainte-Croix.

On pourrait trouver quantité d’exemples du genre dans toutes les régions du Québec. En laïcisant les noms de ces établissements, a-t-on vraiment porté atteinte au patrimoine religieux ou historique ? Ce ne serait pas très sérieux de le penser.

On a aussi oublié que le crucifix du Salon bleu de l’Assemblée nationale a déjà eu son jumeau au Salon rouge. Ce dernier a été retiré on ne sait quand et sans causer le moindre émoi. Les historiens nous rappellent par ailleurs que l’actuel crucifix du Salon bleu classé « patrimonial » par une motion du gouvernement Charest en 2008 n’est pas celui apposé par Duplessis en 1936 et qui a été remplacé en 1982. De quel patrimoine parlait-on exactement ?

La ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, s’en est pour sa part remise au projet de loi 62 sur la neutralité religieuse de l’État en précisant que l’objectif de ce projet de loi « n’est pas de retirer les éléments de notre patrimoine culturel et religieux ». En clair, la portée de l’article 13 du projet de loi 62 est de ne pas obliger les institutions publiques à retirer de leur patronyme ou de la toponymie les appellations à caractère religieux.

En quoi cette absence de contrainte invalidait-elle le retrait du crucifix, geste motivé par le respect de la liberté de conscience des usagers de l’hôpital ? Par quelle logique une absence d’obligation deviendrait-elle une interdiction ? Personne n’a relevé ce sophisme implicite dans l’intervention de la ministre Vallée.

Quoi qu’il en soit de l’aspect patrimonial ou non de cette affaire, le jugement de la Cour suprême dans la cause de la prière à Saguenay est ici fort pertinent : « La neutralité de l’État, écrivait la Cour, impose à celui-ci de ne pas encourager ni décourager quelque forme de conviction religieuse que ce soit. Si, sous le couvert d’une réalité culturelle, historique ou patrimoniale, l’État adhère à une forme d’expression religieuse, il ne respecte pas son obligation de neutralité. »

Entre un projet de loi sans portée et qui ne sera sans doute jamais adopté — et un jugement de la Cour suprême, lequel a le plus de poids juridique ? Loin de clarifier les choses, les interventions du gouvernement Couillard ont ajouté à la confusion. Cette confusion risque de nous replonger dans un autre psychodrame collectif à la première occasion.
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/493796/la-saga-du-crucifix-de-saint-sacrement-est-revelatrice-de-l-incoherence-de-la-laicite-ouverte

papy

papy

En France aussi il y a eu ce problème concernant les crucifix dans les lieux publiques comme les écoles ou hôpitaux.

Josué

Josué
Administrateur

Laïcité : les religions s’inquiètent d’une « extension du domaine de la neutralité »
Anne-Bénédicte Hoffner, le 04/04/2017 à 6h15
Le rapport annuel de l’Observatoire de la laïcité fait le point sur le travail effectué en 2016, en particulier dans la formation des fonctionnaires.
Auditionnés, les responsables des cultes ont dit leur crainte devant la multiplication des « lois d’émotion », susceptibles de faire reculer les libertés individuelles.
Quel est le constat des responsables religieux ?
Comme chaque année, l’Observatoire de la laïcité - installé en 2013 par François Hollande - fait le point dans un volumineux rapport remis mardi 4 avril au président de la République sur ses activités des derniers mois.
Parmi les différents « constats » mis en évidence, celui « des responsables des principales religions en France » se détache : « Globalement », précise l’Observatoire, ils ont exprimé « la crainte renouvelée d’une extension du domaine de la neutralité (avec un risque pour la liberté d’expression des convictions individuelles) et d’un recours contreproductif à d’éventuelles nouvelles lois ’d’émotion’ ». Un constat qui rejoint celui des « universitaires », inquiets, eux, « de voir la laïcité se redéfinir par de nouvelles lois pensées uniquement pour l’islam »...

« Pénalisation de la prédication subversive », encadrement du « financement des cultes », ou encore renforcement du « pouvoir du ministre de l’intérieur en matière d’ouverture ou de fermeture de lieux de culte »... Au nom du Conseil national des évangéliques de France, la juriste Nancy Lefèvre a dit son « inquiétude » : « Nul n’est dupe, il s’agit de propositions de lois de circonstances qui visent généralement l’encadrement de l’islam mais qui ne nous satisfont pas. D’abord parce que la liberté est un bien indivisible (...). Ensuite parce que (...) ce qui s’appliquera à l’une touchera immanquablement les autres », a-t-elle argué.
►LIRE AUSSI Les Français estiment que la religion a sa place dans la campagne présidentielle
Le grand rabbin de France, Haïm Korsia a fait état de tensions croissantes sur le terrain, autour de la possibilité pour « un élève de lycée de choisir entre deux classes celle qui n’a pas cours le samedi », « les attaques récurrentes contre les abattages rituels » ou « contre les circoncisions ».
La méconnaissance de la laïcité recule-t-elle ?

Lors de leurs déplacements dans toute la France, les membres de l’Observatoire ont noté eux aussi « une sensibilité toujours très forte sur toute situation qui touche à la laïcité et aux faits religieux, que ce soit dans le secteur public ou dans le secteur privé ». « Les tensions et les crispations sur ces sujets restent importantes», indique le rapport annuel.

Au fil des pages, l’Observatoire appelle, une fois de plus, les responsables politiques, les médias mais aussi les acteurs de terrain à « ne pas faire porter à la laïcité tous les maux de la société », qu’il s’agisse « de la ghettoïsation de certains quartiers », du « repli identitaire », de « la perte de repères et de confiance dans l’avenir », ou encore des inégalités entre hommes et femmes...

Pour contrer cette « méconnaissance » délétère, qui peut conduire « à des interdictions ou des autorisations injustifiées », l’Observatoire de la laïcité - aidé par ses partenaires - n’a pas ménagé sa peine, cette année encore, pour diffuser ses guides pratiques, et contribuer à la formation des fonctionnaires à l’hôpital, en prison ou dans l’éducation nationale, comme des ministres du culte et aumôniers. Mais le travail « doit encore être amplifié par les pouvoirs publics », alerte son président Jean-Louis Bianco.

►RELIRE Laïcité, un guide pratique bien confus à destination des fonctionnaires
LA LAÏCITÉ MAL PERÇUE À L’ÉTRANGER

« La laïcité est le plus souvent mal comprise, réduite à la question du voile ou de l’exercice
du culte musulman en France ». Dans un chapitre consacré à « la laïcité dans les organisations internationales », le conseiller pour les affaires religieuses, Jean-Christophe Peaucelle, remarque que la France est souvent « isolée » sur le sujet. « La loi de 2004 sur l’interdiction des signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement leur appartenance religieuse à l’école publique est mal comprise, perçue comme excessive, voire hostile aux musulmans, écrit-il. De même, les arrêtés municipaux interdisant le burkini ont-ils fait l’objet de sévères critiques ».
Anne-Bénédicte Hoffner
http://www.la-croix.com/Religion/Laicite/Laicite-religions-sinquietent-dune-extension-domaine-neutralite-2017-04-04-1200836995?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#/link_time=1491279537

Josué

Josué
Administrateur

Selon une étude récemment publiée par Randstadt et l’Observatoire du fait religieux en entreprise, 65% des salariés français ont constaté plusieurs manifestations du fait religieux dans le cadre professionnel cette année. La liberté religieuse au travail peut-elle être en accord avec la législation ?

Une étude publiée récemment par Randstadt et l'Observatoire du fait religieux en entreprise révèle que 65% des salariés français constatent plusieurs manifestations du fait religieux dans le cadre professionnel en 2016 est sans doute capable d'ouvrir le débat au sujet de la liberté religieuse et du respect de la législation française.

« Liberté religieuse au travail ça peut laisser croire que l'on peut manifester sa liberté religieuse avant de respecter le code de son entreprise puisque malgré tout, nous sommes dans une société qui a des lois de la République, et moi ça me gênait qu'on mette en avant la liberté religieuse avant les lois de la République, avant des choses décidées dans le cadre d'une entreprise », indique la membre de l'Observatoire de la laïcité et sénatrice de Haute-Garonne Françoise Laborde dans un entretien accordé à Sputnik.
https://fr.sputniknews.com/france/201609221027881743-liberte-religieuse-lois-republique/

Josué

Josué
Administrateur

Laïcité : le match des programmes
Les principaux candidats promettent de ne pas toucher à la loi de 1905. Mais cet apparent consensus cache des différences fondamentales.
PAR LE POINT.FR
« 60 % des Français n'ont pas de religion ; fichez-nous la paix avec la religion ! », l'échange entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen avait été plutôt musclé lors du débat organisé le 20 mars entre les cinq « gros » candidats à la présidentielle. Quoi qu'en dise le candidat de La France insoumise, la religion – pardon, la laïcité – est pourtant un des thèmes importants de cette campagne. Sur fond de guerre contre le groupe État islamique, rien d'étonnant à cela, bien que la France dispose d'une législation qui fait consensus : la fameuse loi de 1905.
Aucun des candidats n'entend ainsi modifier cette loi, ont encore affirmé 7 des 11 prétendants à l'Élysée à Charlie Hebdoqui les avait interrogés sur le sujet. Avec des « nuances », précise toutefois l'hebdomadaire satirique, qui a fait de la défense de la laïcité et du droit au blasphème son cheval de bataille, et qui l'a payé si cher.
La loi de 1905, rappelons-le, proclame en son article 1 que « la République assure la liberté de conscience » et « garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions » qu'elle se charge d'édicter dans les 43 articles suivants « dans l'intérêt de l'ordre public ». Première restriction, et de taille, dès l'article 2 : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. »
« Nuances »

Les « restrictions » au nom de l'intérêt public font évidemment toute la différence entre les candidats. Marine Le Pen, qui se pose en gardienne farouche de la laïcité et veut étendre la loi de 2004 proscrivant les signes religieux ostensibles à l'école à tout l'espace public, souhaite pourtant que les maires puissent installer des crèches de Noël dans les édifices publics. À l'opposé, Jean-Luc Mélenchon, au nom de la neutralité de l'État, souhaite interdire aux ministres et aux préfets d'assister à des cérémonies religieuses. Ce qui ne l'empêche pas de juger que « la loi n'a pas à imposer une manière de s'habiller dans la rue – à l'exception du voile intégral [qu'il] condamne absolument et qu'il faut interdire ».
Reste le problème du financement des lieux de culte, devenu délicat : l'impossibilité pour l'État de subventionner un culte a abouti un siècle plus tard à ce que des régimes ou fondations étrangères s'y substituent, notamment en ce qui concerne l'islam. Là encore, des « nuances » opposent les candidats : ainsi François Fillon, à l'instar de Marine Le Pen, interdit-il tout subside étranger, mais autorise des dons à des fondations – ce qui permet, comme le suggère Macron, d'obtenir des déductions fiscales. Benoît Hamon veut, lui, taxer les produits halal pour financer les mosquées, tandis que Jean-Luc Mélenchon souhaite interdire à l'État de financer les écoles privées religieuses, y compris catholiques. Des « nuances », certes, mais de taille !
http://www.lepoint.fr/presidentielle/laicite-le-match-des-programmes-12-04-2017-2119174_3121.php

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